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LA CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE
Hebdomadaire
75 Francs
Samedi 5 Janvier
au uSecuice de l’induAlzie du cinéma (tançai A
la viedim
HONNÊTE HOMME
★ UN FILM DE SACHA GUITRY ★
SUJET ORIGINAL ADAPTÉ ET MIS EN SCÈNE PAR L'AUTEUR
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Année. — 75 Francs
LA
CINEMATOGRAPHIE
LE CINÉMA FRANÇAIS
française
REDACTION, ADMINISTRATION :
29, rue Marsoulan, Paris (12')
R.C. Seine : 216.468 B.
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Même si elle doit être lourde, quand
tâche est claire l'homme de Cinéma
ut se sentir optimiste. Et s'il en parle
l'usage du grand public, sa clientèle
spectateurs, le « tout va bien » est
rigueur.
Ainsi vient de faire M. Jacques Flaud,
cours d'une interview récente publiée
ns un quotidien du soir, et nous le
nercierons de s'être ainsi montré bon
rte-parole de notre Spectacle.
Les films français, a-t-il dit, ont été un
u moins nombreux cette année, mais
ir qualité s'est améliorée. Les recettes
s derniers mois de 1952 sont en hausse ;
statistiques, qui vont être accélérées,
prouveront. De nouveaux marchés
uvrent : Espagne, Mexique, Argentine,
nécoslovaquie, U. S. A., U. R. S. S. même ;
la méthode des coproductions se gé-
ralisera, à la suite de la brillante
périence franco-italienne. Beaucoup à
endre des rapports rétablis avec l'Al-
nagne, où nos films trouvent de grands
rcès.
Ainsi tracée, le Directeur du Centre
itional prend cette situation comme
e base de départ. Mais dans sa triple
iction de représentant de l'Etat, de
atien de la Profession, et de surveillant
s règles sociales, il a toute conscience
s problèmes, difficiles et divers, qui se
seront en 1953.
Mous disions, la semaine dernière, les
^occupations de la Confédération et
3 Syndicats patronaux,
ette action syndicale, née du contact
ect avec les professionnels, vise à des
rendications et à des nécessités im-
diates. Les vues du Centre sont plus
surées, car ses décisions seront pres-
e sans appel.
Mous allons en reprendre les grandes
nés, en y mêlant, nous en prévenons
lecteur, des observations qui nous sont
rsonnelles :
SOINS DE CREDITS
.e projet du Fonds d'Aide est toujours
suspens. Déjà une fois pris de court,
Parlement a prorogé de deux ans
En préparation
0TRE NUMERO
SPECIAL
cette Loi hâtive. L'échéance est mainte-
nant pour Septembre prochain.
Il est estimé que la crise gouverne-
mentale va sans doute retarder les dis-
cussions, les navettes et le vote jusqu'en
Mai. A cinq mois de l'échéance !
Nos lecteurs le savent : l'Aide à un
producteur, sur les recettes en cours d'un
film antérieur, est escomptée par les
banques pour le crédit ouvert à un pro-
chain film. Pratiquement, sans ce gage,
le nouveau film est bloqué.
Le retard du vote de la Loi d'Aide va
donc entraîner un arrêt de presque toute
la production française, studios, labora-
toires et personnel s'ensuivant.
Il y a plus : devant la cessation pos-
sible des avances, l'Administration du
Fonds doit préparer l'arrêt des comptes.
Elle réduit dès à présent les pourcen-
tages des versements.
Voilà l'urgence : le Centre doit déter-
miner des sources de crédit pour ne pas
stopper la production, qui sera norma-
lement en plein travail dans deux mois.
Accélérer la remontée des recettes et le
retour des ventes à l'étranger, fournir
aux prêteurs des gages certains, sur des
éléments immobiliers ou, en tous cas,
sur des emplois de fonds rentables, par
des professionnels indiscutés.
L'avenir du crédit se trouvera évidem-
ment dans un équilibre de tout le sys-
tème commercial, depuis la production
et les tirages jusqu'à la recette. C'est-à-
dire prévisions, investissements et bilans,
sur les bases que les contrôles actuels
permettent d'ailleurs.
On ne peut manquer de remarquer
que le plus simple serait de laisser à
l'Industrie les quelque sept milliards de
taxes spéciales qu'elle paye, et de placer
dans le droit commun un spectacle qui
est en régression depuis cinq ans.
BESOINS EN BONS PROGRAMMES
La programmation des salles, la satis-
faction du public, restent la ressource
fondamentale de notre production. Celle-
ci coûte cher. Son importance en
métrages et sa qualité moyenne posent
cependant une question nationale. La
formation de ses réalisateurs et l'assu-
rance de leur travail en posent une autre,
à laquelle le Centre doit répondre.
Les films importés ont, d'autre part,
leur place dans les programmes, dont ils
réduisent le coût, et auxquels ils appor-
tent de la variété.
Les exportations sont une indispensable
compensation aux dépenses concernant
lès films nationaux. Objets de conven-
Directeur : 1948 t Valéry Roger. Directeur général :
Paul-Auguste Harlé. Directeur commercial : Antonin
Eytard. Conseiller de Direction M. Cnlin-Kf val.
Rédacteur en Chef : Laurent Ollivier. Chef de la
Publicité : Jacques Gaisser.
François Périer et Dany Robin sont les principaux
interprètes de ELLE ET MOI, qui vient de sortir
à Paris, aux « Balzac », « Helder », « Scala »
et « Vivienne ».
(Cliché Sinus.)
tions entre les pays producteurs, elles
dépendent de l'efficacité des services de
l'Etat.
Les coproductions, méthode moderne
de ces échanges, ont donné des résul-
tats réellement sensationnels, puisque
beaucoup de coproductions faites par la
France et l'Italie ont trouvé leur diffusion
dans le monde entier, et même en Amé-
rique, sous l'un ou l'autre pavillon.
Il semble un souci pour M. Flaud, de
voir nos réalisateurs et nos auteurs
« s'exporter » personnellement. Oublions-
nous la forte proportion des élèves étran-
gers de l'I.D.H.E.C. ? Ceux-ci, rentrant
dans leur pays, seront aussi de l'expor-
tation de la pensée cinématographique
française, et travailleront dans le même
sens.
La mise en évidence de notre travail,
dans la diffusion extérieure des films
coproduits, mérite cependant d'être sur-
veillée, presque plus étroitement que les
rentrées de leurs recettes. Le principe
d'alternance des lieux de réalisation,
est une règle logique. Mais pourquoi
refuser à nos studios la réalisation des
films en langue étrangère, ce qui désé-
quilibre cette réciprocité ?
BESOINS D'UNE TECHNIQUE MODERNE
La qualité des films et la qualité de
leurs projections sont inséparables. La
modernisation du matériel des studios et
des cabines est donc à juste titre l'un
des buts du Fonds d'Aide. Dans le même
plan pour l'amélioration des program-
mes, s'inscriront bientôt l'inscription et la
lecture du son magnétique, et aussi, par
des possibilités nouvelles que M. Flaud
^j| LA ciNÉMATOGRAPHiE FRANÇAISE
connaît, la projection en 16 mm. sur les
écrans des grandes salles.
L'économie sera sensible. Elle se re-
portera sur le métrage des premières
parties, particulièrement lorsque la « cou-
leur » aura définitivement remplacé le
« noir ».
Le temps en est proche. Nous avons
été les premiers à annoncer la fabrica-
tion de l'Eastman-Color à Vincennes.
Tous les laboratoires parisiens ont main-
tenant la pratique du Gevacolor et des
autres pellicules à copulants. D'après
les techniciens, leur emploi généralisé
ramènera leurs prix de positif à envi-
ron le double du prix du 35 mm. noir, et
en 16 mm., à peu près au même prix
que les copies actuelles.
Quant au Technicolor, procédé d'im-
pression d'installation onéreuse, écono-
mique seulement pour les forts tirages,
mais qui nous assurerait une exportation,
son introduction n'est qu'à l'étude.
Ces perfectionnements ne vont pas
sans de fortes dépenses d'investissement.
Pour cette raison ils dépendent, tant en
ce qui concerne les studios que pour les
laboratoires et les salles, du plan de
crédit dont nous avons parlé plus haut.
BESOINS D'UN DEVELOPPEMENT ME-
THODIQUE
L'introduction de la Télévision, spec-
tacle à domicile, est sous le contrôle
d'un monopole d'Etat.
Les Cinémas Non-Commerciaux, re-
commandés en haut lieu, détaxés et sub-
ventionnés, suscitant 100 millions de spec-
tateurs par an, prennent leur part dans
les recettes de l'exploitation patentée.
Les Actualités cinématographiques sont
encore un moyen d'information à l'an-
cienne mode, alors que, dotées de l'at-
tirance qu'elles détiennent en puissance
et économiquement diffusées en 16 mm.,
elles revaloriseraient pour une forte part
la première partie des programmes.
Ces trois éléments seront-ils pour le
Cinéma des procédés d'affaiblissement,
ou au contraire des ressources de son
Spectacle ?
Ils échappent à l'autorité confédérale.
Ils ne sont pas absolument dans les
attributions du Centre, puisqu'ils sont
commandés par d'autres services officiels
et ne connaissent de nous que leurs
fournitures en films ou en matériel.
C'est pourtant — et M. Flaud en a le
sentiment — par ces constituants neufs
que le Cinéma peut revigorer ses pro-
grammes, rétablir l'attractivité de ses
établissements, et donner de nouveaux
débouchés à son secteur industriel.
On le voit, le Centre National se rend
bien compte de la phase évolutive devant
laquelle se trouve le Spectacle cinéma-
tographique. Mais que peut une déci-
sion administrative, si elle n'est pas exac-
tement adaptée aux possibilités des pro-
fessionnels quelle oriente ? Ainsi il ne
peut être tracé qu'un cadre. Ce n'est pas
par la contrainte, mais bien par la liberté
donnée, dans ce cadre sérieusement
conçu, aux efforts individuels, par le
réveil de l'initiative des professionnels,
que les résultats seront progressivement
obtenus.
P. A. HARLÉ
UN FESTIVAL DU FILM FRANÇAIS
A LONDRES
A la fin du mois de janvier aura lieu à Lon-
dres, sous le haut patronage de son Excellence
M. René Massigli, ambassadeur de France, un
festival d’une semaine consacré au film fran-
çais. Cette manifestation, organisée par Uni-
france Film, aura lieu dans un des principaux
cinémas du West-End. Un film sera présenté
chaque jour au public l’après-midi et des galas
auront lieu chaque soir.
Durant ce fe.tival, d’importantes manifesta-
tions d’ordre social ou culturel auront lieu éga-
lement à Londres.
Parmi les films présentés figureront Les Bel-
les de Nuit, La Minute de Vérité, Nous sommes
tous des Assassins et Don Camillo. Les autres
productions seront choisies parmi les titres sui-
vants : La Table aux Crevés, Le Salaire de la
Pvur, Fanfan la Tulipe, Manon des Sources,
Trois Femmes, Barbe-Bleue et La Jeune Folle.
De nombreux metteurs en scène ont été invi-
tés, entre autres René Clair, Henri-Georges
Clouzot, Çené Clément et André Cayatte. Les
vedettes conviées sont Danielle Darrieux, Mar-
tine Carol, Danièle Delorme, Magaly Vendeuil,
Simone Signoret, Michèle Morgan, Gérard Phi-
lipe, Pierre Fresnay, Yves Montand, etc.
1
"LIMELIGHT"
Après avoir quitté l’affiche des Marignan,
Marivaux, Normandie et Rex, le célèbre film
de Charles Chaplin, Limelight (.Les Feux de la
Rampe) poursuit son exclusivité en V.O. au
Raimu des Champs-Elysées. Dans cette salle.
Limelight a réa'isé en première semaine 2.004.002
francs avec 7.007 entrées ; ce qui fait au total,
depuis le 31 octobre (date à laquelle ce film
e:t sorti en exclusivité), 489.526 entrées pour
une recette de 153.935.767 francs.
Limelight sortira en 2 e exclusivité, en version
doublée cette fois au mois de mars, aux Impé-
rial, Max-Linder, Moulin-Rouge et Alhambra.
♦
"LES MAUVENTS" A L'ETRANGER
La société belge, Pardon-Film, annonce dans
France-Film le grand succès remporté en Flandre
et en Wallonie par le film dramatique de Gilbert
Dupé, qui a été projeté successivement sur les
écrans des cinémas « Majestic », « Studio A.B.C. »
et « Américain », à Anvers, « Luxor », à Malines,
etc., et qui va sortir en exclusivité à Bruxelles,
puis dans les grandes salles de Louvain et Courtrai.
Par ailleurs, la presse Madrilène a souligné le suc-
cès de cette œuvre audacieuse et originale en Es-
pagne où l’interprétation de Charles Vanel a fait
sensation.
4 — —
LES FILMS F . MERIC
ouvrent une agence à Bordeaux
♦ Les Films F. Méric qui viennent de célébrer
leur 40« anniversaire, ont marqué celui-ci en ou-
vrant prochainement une nouvelle agence à Bor-
deaux qui desservira toute la région du Sud-Ouest
dès le début de 1953. Cette première étape marque
le début d une nouvelle expansion de cette im-
portante firme indépendante de distribution.
CHANGEMENT DE DIRECTION
DANS LES AGENCES WARNER BROS
Différentes mutations et nominations viennent de
marquer la période de fin d année dans le person-
nel de Direction des agences Warner Bros.
A la suite des départs de MM. Colliard et Slama,
les changements suivants sont intervenus :
— M. Vacossaint est nommé représentant à l'Agence
Warner Bros, de Nantes.
— M. Beauquis est nommé directeur de l’Agence
d’Alger, laquelle comprend la Tunisie.
— M. Roussin est nommé directeur de l’Agence de
Lyon.
— Et M. Murat prend la direction de l’Agence de
Toulouse.
Nous adressons nos meilleurs vœux de réussite
aux nouveaux dirigeants de ces agences Warner
Bros.
♦ Le film britannique de la J. Arthur Rank Or-
ganisation, Il importe d’être constant, est sorti
en exclusivité à Paris, au Broadway, mercredi
dernier, 31 décembre. La veille, une soirée-
whisky, sur invitation, s’est déroulée en présence
de nombreuses personnalités et de la Presse pa-
risienne. Il importe d’être constant a été réalisé
par Anthony Asquith et interprété par Joan
Greenwood, qui étaient venus à Paris à cette
I occasion.
Télévision...
♦ 104 fi’ms ont été vendus par Republic à la télé
vision. C’est le plus important marché de ce genr
passé jusqu'à ce jeur. Les films, qui ont été cédé
à la W.C B. S. pour être utilisés seulement sur
réseau de New York, avec le droit de projeter plu
sieurs fois chaque film, ne contiennent pas de wes
tern. Le prix de vente s’élève à 200.000 dol’ars.
On annonce, d’autre part, que David O. Selznic
cherche à vendre 26 de ses films à la T.V., pou
lesquels il demande 1 000.000 de dollars.
♦ La BBC. envisage de produire une série d
grands films pour la télévision. Après avoir utilfs
ces films en Angleterre, la B B C. espère les ven
dra aux Etats-Unis, en France et en Italie.
...française
Depuis la naissance de la télévision, nous avol
annoncé, dans ces colonnes, les progrès et les ap
p icatic-ns de ce nouveau moyen d’informatioj
visuelle. On sait qu’il a conquis les U. S. A., tu’
est en passe de conquérir le Royaume-Uni et qu’e
France la T.V. a déjà unie trentaine d’heures d’émii
sons chaque semaine, par deux émetteurs situés
Paris et à Lille, couvrant déjà une large surfai
de réception possible.
De même qu'un directeur de salle a intérêt
ne pas ignorer les programmes de son concurrei
direct, de même le Cinéma ne doit pas ignorer
qu’est la Télévision française et si, depuis Ion
temps déjà, nous publions chaque semaine les fi
qui peuvent être vus par les téléspectateurs, noi
tiendrons nos lecteurs au courant chaque semai»
dorénavant, des programmes entiers de la Téléti
sion française.
Il est évident qu’inaugurer un récepteur chez ^
au moment des fêtes de fin d’année, grâce à l’obl
geance de M. Jean d’Arcy, directeur des progran
mes de la T.V. et de M. Roger Marty, délégué gén
ral de la Fédération Nationale des Syndicats des II
dustries Radio-électriques et électroniques, présen
une large chance d’être conquis par ce spectai
à domicile qui a permis aussi bien d’assister à
messe de minuit en l’église Saint-Sulpice à Par:
que de voir un match de rugby à XIII ou un mati
de football, ou encore de se promener en barque l
milieu des terres inondées du Bordelais, ou de v<
vivre, grâce à Sacha Guitry, quelques-uns d
grands artistes que cet auteur a connus et qn
eut la présence d'esprit de cinématographier, il
a près de quarante ans, tel que Renoir, Rodl
Edmond Rostand, Manet, Degas, Mirbeau, Sali
S ëns, Lucien Guitry et Sarah BernhardL
En vérité toutes les émissions vues n’ent pas
même intérêt, cela va sans dire, et je crois q«
faut regretter ce « Roman de Charles Chaplin
qui ne tendait à rien moins qu’à montrer la 1
de notre Chariot au moyen de quelques dessi
au crayon se voulant style Poulbot et accompagr
d’un commentaire sur lequel il vaut mieux pass
Il ’en reste pas moins que la T.V. française ti
vaille et cherche. — Laurent OLLIVIER.
Lysiane Rey essaie de séduire un jeune voisin dan
cette scène du film de Christian Stengel, MINUIT
QUAI DE BERCY. Madeleine Robinscn, Erich vol
Stroheim, Fhilippe Lemaire, Francis Blanche, Mar
Marquet, Louis Seigner, Jean-Jacques Delbo e
Germaine Reuver font également partie de 1
distribution. (Cliché E.T.P.C.
AIX-LES-BAINS
LE HAVRE
AMIENS
LILLE
ANGOULEME
MARSEILLE
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MONTLUÇON
AVIGNON
NANCY
BAYONNE
NANTES
BESANÇON
NICE
BEZIERS
NIMES
BORDEAUX
POITIERS
BOURG
REIMS
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de NOËL et du JOUR DE
L'AN
LA dNÈMATOGRAPHiE FRANÇAISE
6
John Wayne et Maureen O’Haira dans une scène
de L’HOMME TRANQUILLE:, le film de John Ford
qui remporte actuellement un triomphal succès
aux cinémas l’« Avenue ». et le « Vendôme ». C'est
un film produit par Republic Pictures, distribué
pour la France par les Films Fernand Rivers.
Cotisation au titre des accidents
du travail et maladies professionnelles
Un arrêté du ministre du Travail et de la Sécu-
rité Sociale du 22 décembre 1952, paru au « Jour-
nal Officiel » du 27 décembre 1952, fixe le taux
de cotisation due au titre des accidents du travail
et des maladies professionnelles, conformément aux
dispositions de l'article 2 de l’arrêté du 16 fé-
vrier 1948.
NUMEROS
de la
n omenclature
NATURE DU RISQUE
NUMEROS
du risque
(Sécur. Soc.)
TAUX NET
de cotisation
« a. t. »
87.1
87. — Production,
cinématographique
Production cinématographi-
que (tout le personnel,
sauf les artistes)
871.00
3,2
87.21
r
Laboratoires. — Dévelop-
pement et tirage de films.
872.00
3.2
' 87.22
Studios
872.01
3,2
87.3
Distribution de films
873.00
0,7
87.9
Services administratifs du
cinéma
879.00
0,7
88.4
88. — Spectacles
sédentaires
Cinéma
384.00
1,3
AU ROYAL
I Ce film vous montre ce que pourrait être latin
du monde si jamais elle se produisait.
La publicité paie toujours... Ce slogan ne s’est
jamais trouvé aussi bien vérifié que dans le cas
de M. Schwoerer, directeur-propriétaire du «Royal»
Rabat. Celui-ci, en effet, a fait uin gros effort publi-
citaire pour la sortie dans sa salle des films
Paramount MARQUE AU FER, LE CHOC DES
MONDES et PEKIN-EXPRESS. Pour LE CHOC
DBS MONDES, entre autres, il a fait passer de
nombreux pavés dans la presse marocaine, dont
nous donnons ci-dessus un excellent spécimen.
ASTORIA FILMS distribue
"TRAQUÉS DANS LA VILLE"
(la Citta si difende)
Pour son programme « 1953 », la Société
Astoria-Films prépare un grand film français et
d’ores et déjà vient de s’assurer la distribution,
pour la Grande Région parisenne, d’un film
d’une qualité exceptionnelle réalisé par Pietro
Germi, avec la participation de la grande ve-
dette italienne Gina Lollobrigida : Traqués dans
la Ville. Ce film a obtenu, lors de la 12° Bien-
nale de Venise, le Prix pour le meilleur film
italien. Dès le milieu du mois de janvier, Tra-
qués dans la Ville sera à la disposition de l’Ex-
ploitation et — déjà — l’on parle d’une grande
exclusivité parisienne.
+
M. André Fassina est élu président du
syndicat des distributeurs d'Algérie
Le 17 décembre, le Syndicat des Distributeurs
de Films d’Algérie s’est réuni sous la présidence
de M. Robert Loiseau, président sortant.
M. Schwaller, délégué général de la Fédération
Nationale des Distributeurs de Films de Paris est
présent.
Il déclare être venu pour présider une réunion
de concorde et donne des explications générales
sur le fonctionnement des syndicats en France.
Après discussion, il est, selon les statuts qui ré-
gissent le Syndicat, procédé à la désignation des
membres du bureau. Sont élus : MM. Bouteil (Dis-
cina), Debas (O.C.A.), Colin (Pathé). Pour les mai-
sons à succursales multiples : MM. Pecour (Para-
mount), Cocteau (Universal), Loirin (Métro). Pour
les indépendants MM. Bogaert (Films Régence),
Hochard (C.G.C.), Fassina (Films Fassina).
Il est ensuite procédé à l'élection, à bulletins se-
secrets, du président et des membres du bureau syn-
dical. Sont élus : Président : M. André Fassina ;
vice-présidents MM. Lorin et Bouteil ; secrétaire
général : M. Cocteau ; trésorier général : M. Bo-
gaert. — F. M.
4
A PROPOS DES CARTES VERTES
La Fédération Nationale des Cinémas Français
communique :
Un certain nombre d’entreprises ayant fait part
de leur incertitude au sujet des droits des porteurs
de la carte verte, nous nous permettons de les
rappeler ci-dessous :
1. Le droit matérialisé par la carte verte résulte
d’une convention avalisée nar le Ministère des Fi-
nances et passée entre la Fédération nationale de
la Presse française, l’Union de la Critique fran-
çaise, le Syndicat national des Agences de presse
et la Fédération des Cinémas français, celle-ci
ayant agi en accord avec les autres branches de
l’industrie cinématographique.
2. La carte verte est strictement personnelle et
ne saurait donc être prêtée à quiconque. D’autre
part, elle donne droit à une seule entrée gratuite.
Toute personne accompagnant le titulaire doit payer
normalement sa place. Si une exonération ou une
réduction lui est consentie, c’est là une pure faveur
de la direction de la salie.
3. La carte verte n’est valable que pendant les
deux premières semaines d’exclusivité de chaque
film, sauf le samedi, le dimanche et les jours fé-
riés, à moins qu’il ne s’agisse d’un film sorti le
vendredi, auquel cas, elle est également valable
le samedi suivant immédiatement ce jour de sortie.
4. EM toutes circonstances, la carte verte a valeur
de coupe-file et autorise le titulaire à ne pas faire
la queue, même les jours où il doit acquitter le prix
de sa place.
Le Secrétaire général administratif : Th. Delafond.
ET DES BORDEREAUX DE RECETTES
La S.A.C.E.M. communique :
La Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs
de Musique a attiré l’attention de la Fédération
Nationale des Cinémas Français sur le fait qu’un
grand nombre de bordereaux de recettes qui lui
parviennent sont à peu près illisibles.
La S.A.C.E.M. rappelle à cette occasion que le
bordereau unique a été adopté afin de simplifier
le travail des exploitants, mais qu’il est évidem-
ment indispensable que ce document soit finale-
ment utilisable ; il semble à ce propos que l’uti-
lisation de meilleur papier carbone apporterait une
solution à ce problème.
La S.A.C.E.M. indique que la Maison O.M.O.P.,
42, rue de Paris, à Vanves (MIC. 32-52), fournit,
sur commande des papiers carbone du format dé-
siré.
LIBERAL-FILMS
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LYON
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28.227.147
MARSEILLE
218.708
33.582.515
NANCY
78.038
10.574.236
NICE
120.325
20.700.840
k)
STRASBOURG
56.553 8.558.729
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4° Régisseur.
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Producteur délégué : Paul Pavaux
Dir. de Prod. : Fred d'Orengianni
L’Envers du Paradis.
EDMOND T. GREVILLE.
Scén. orig., adapt. et
dial. E.T. Gréville.
1° Louis Pascal.
2 “ L.-H. Burel.
3° A. Douarinou.
4° Georges Testard.
Jacques Sernaz.
E'chika Choureau.
Jacques Castelot.
Héléna Manson.
Dina Sassoli.
EXT. et DECORS NA-
TURELS.
12 janvier 1953.
C.C.F.C.
François Harispuru
99, Champs-Elysées
ELY. 19-45
Hold-Up.
(Titre provisoire).
GEORGES LACOMBE.
Scén. orig., adapt. et
dial de J. Celhaye, ti-
ré d’une nouvelle de
Jacques Constant.
1° Roger Dallier.
2° Ph. Agostini.
3» Léon Barsac.
4° Fred Hérold.
Jean Gabin.
Madeleine Robinson.
Robert Dalban.
Suzanne Dantès.
Luce Fabiole.
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12 janvier 1953.
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Scén. orig. de Jacques
Dopagne, d'après une
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Rey, adapt. et dial, de
P. Véry.
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adapt. : J. Francoux
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Préjean, Robert Berri.
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Démangé, J. -F. Mêlé.
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19 janvier 1953.
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2° Marcel Grignon.
3° René Moulaërt.
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Les Orgueilleux.
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Scén. orig. de J. -P. Sar-
tre; adapt. et dial par
Jean Aurenche.
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Michèle Morgan.
Gérard Philippe.
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Mars 1953.
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Scén. orig. de Robert
Tarcali ; adapt. et
dial, de J. Vilfrid.
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Scén. orig. de Roland Quignon
et R. Grazzi ; dial, de Jacque-
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ROLAND QUIGNON.
Interp. : Martha Labarr.
Date : janvier 1953.
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L’Ecole des Faisans.
Pièce de Paul Nivoix, adapt.
par J. Loubignac.
JEAN LOUBIGNAC.
Date : février 1953.
FILMS MONT-
MORENCY
Maurice Saurel
16, rue Delabor-
dère, Neuilly
MAI. 04-44
La Vie intime de Raspoutine.
Scén. orig. de Léonide Komé-
rovsky.
LEONIDE KOME-
ROVSKY.
Interp. ; J.-M. Tenn-
berg.
Date : février 1953.
FILMS EGE
49 bis, av. Hoche
WAG. 77-27
Le Dortoir des Grandes (titre pro-
visoire).
Roman de S. A. Steeman.
HENRI DECOIN.
Date : Mars 1953.
FILMS MARCEL
PAGNOL
53, av. George-V
BAL. 62-68
Dardamelle.
Pièce de Mazaud, adapt. et dial,
par Marcel Pagnol.
HENRI VERNEUIL.
Sup. de M. Pagnol.
Interp. : Fernandel,
Jacqueline Pagnol.
Date : mars 1953.
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Charron, Paris
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Sang et Lumière (Gevacolor).
Roman de Joseph Peyré, adapt.
par Maurice Barry.
GEORGES ROUQUIER.
Date : avril 1953.
Interp. : Daniel Gélin.
Prod. J. A. BORIS
78. Ch.-Elvsées
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Le Prêtre Ouvrier.
Scén. orig. d’H. Calef.
HENRI CALEF.
Date : Avril 1953.
FILMS S. F. P.
4, rue Copernic,
Paris. PAS. 67-77.
Maternité.
Scén., adapt, dial. Jean et Mi-
chèle Gourguet.
JEAN GOURGUET.
Date ; Avril 1953.
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Paris. BAL. 56-80
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Mon Frangin du Sénégal. [GUY LACOUR.
Scén. orig. d'Henri Kubnick ; | Interp, : Bussières et
adapt. de Norbert Carbonnaux.| Annette Poivre.
|Date : Avril 1953.
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Adaptation de l'œuvre de Louise
de Vilmorin.
Le Crime ne paie jamais.
Scén. du D r Locard, adapté par
Henri Lepage.
Les Hommes en Blanc.
Roman d'André Soubiran ; adap-
tât. et dial, par Pierre Bost et
Jean Aurenche.
Avant le Déluge.
Scén. d’André Cayatte et Char-
les Spaak.
Terrain vague.
Scén. de Jean Perrine ; adapt.
Georges Gauvin.
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Interp. : Charles Boyer,
Danielle Darrieux,
Vittorio de Sica.
Date : Avril 1953.
HENRI LEPAGE.
Interp. : Michel Simon, .
le D r Locard, Jean. I
Tissier, M. Régamey. |
Date : mai 1953.
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Date : Mai 1953.
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Date : Mai 1953.
JEAN GOURGUET.
Date : Juin 1953.
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BORDEAUX : 16, rue Montesquieu.
LILLE : 19, rue Pont-Commines.
MARSEILLE : 62, boulevard Longchamp.
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STRASBOURG : 21, rue du 22-Novembre.
TOULOUSE : 60, rue Raymond-IV.
LYON : 17, rue Childebert.
ALGER : 46, rue Denfert-Rochereau.
TUNIS : 19, Avenue Roustan.
9, rue Celli.
RÉNOVATIONS ET OUVERTURES DE SALLES
’“Agdal-Cînéma” de Rabat
icient également la pente diouce suit laquelle
.t installés les fauteuils (innovation à Rabat). La
ne enfin est profonde et favorise le passage des
raetions ou, éventuellement, des tournées théâ-
les.
ïette belle construction est l’œuvre de l’archi-
te François Robert, assisté de M. Varguès, en-
preneur et de la maison Erard Frères et De-
ges, fournisseurs des appareils de projection.
L’Agdal-Ciméma » a été inauguré au cours d'une
’ée de gala où l’on notait la présence de M. Gé-
idière, représentant le Résident générai; Mme
Blesson, femme du Ministre plénipotentiaire à
Résidence ; du R. P. Clément, représentant le Vi-
re apostolique de Rabat ; le Khalifa de S.E. le
;ha, de nombreuses personnalités municipales,
représentants de la Presse et de l'Exploitation
ale.
'excellent film danois. Ces sacrés Gosses, fut
jeté au cours de cette soirée. La programmation
cette belle salle comprend Docteur Laënnec,
: Deux Orphelines, Vainqueurs du Destin, La
jit est mon Royaume, L’Athlète aux Mains nues,
Mendiant de Minuit, etc.
élicitons grandement M. Girardot, administra-
r de la société anonyme « Le Foyer de l’Agdal »
directeur de cette salle pour sa persévérance
I l y a quinze ans qu’il envisageait de construire
cinéma) et pour la perfection de sa réalisation.
Claude Nicolet.
ilTne nouvelle salle, fort accueillante, vient de
uvrir à Rabat, « LAgdal-CLeéma ». Cette belle
le contient neuf cent trente fauteuils en cuir
rt, dont la couleur s’harmonise avec la lumière
néon diffusée par les appliques en forme d’S, ins-
lées sur les murs ignifugés de couleur saumon.
projection et l’audition, réalisées par Charlin,
Innent entière satisfaction aux spectateurs qui ap-
‘ Le Paris ” de Perpignan
le groupe des « Deux-Salles » comprend les
liémas « Le Paris » et « Le Perpignan (ex-« Ciné-
Inde »), dirigés par M. Zenenski. Dans une pré-
sente information, nous avons signalé les agran-
sements et embellissements apportés au cinéma
Le Perpignan » pour le transformer en une très
mette salle de 440 places (au lieu de 290), très
'fortable et fort agréable.
lontinuant sa campagne d’embellissement des
^eux-Salles », l'actif directeur vient de procéder
lement au perfectionnement du confort de l’aé-
on, de la décoration et à l'agrandissement du
ima « Le Paris ».
la décoration est entièrement rénovée, dans une
lune de tons vert tendre, s'alliant heureusement
je des garnitures or clair et avec la note gaie
h l'éclairage au néon rouge clair de. la scène et
I la salle. De confortables fauteuils, au nombre
b 1 .205 (précédemment 1.150), jettent la note rouge
j de leurs sièges et dossiers garnis de solides
jus « plastiques » sur le revêtement d’épais et
B dieux tapis caoutchouc de couleur rosée. De
jis, un système de ventilation assure, par air
jud ou froid, une température idéale en hiver
jime en été. Ainsi transformé, « Le Paris » est
j retenant une des plus belles salles de la région,
râlons, en outre, que la scène est aménagée
r recevoir des attractions.
ous les travaux de cette modernisation, exécutés
un temps record, ont été dirigés par M J Ze-
ski, — G. Dejob.
“ Le Mondain ” de Marseille
Voici quelques détails sur les importantes trans-
formations qui viennent de rénover totalement
une des plus anciennes salles de Marseille, « Le
Mondain, », située 166, boulevard Chave et que di-
rige M. E. Salles. Toute la sonorisation! et l'acous-
tique ainsi que l'équipement de cabine ont été
réalisés par Westrex. La salle possède une déco-
ration formée de tentures en matière plastique
incombustible réalisée par Ciné Decorex. Les
fauteuils, très spacieux, ont été complètement
renouvelés afin d’assurer un confort complet.
L’éclairage électrique, par ses jeux de lumière,
procure une impression de chaude intimité. Outre
d’importants travaux de maçonnerie qui ont mo-
difié l'aspect de la salle, tout l’ensemble de l’ins-
tallation a été redécoré et peint dans des teintes
chaudes et agréables. L'éclairage des accès et du
hall a été fait en tubes néon et fluorescent avec
jeu d’orgue permettant des changements de teinte.
Ces importants travaux ne représentent qu’une
première étape dans la transformation du « Mon-
dain » en une des salles les plus modernes de
Marseille. Dans un proche avenir, la façade va
être entièrement transformée et modernisée. Un
grand bar des plus luxueux va sous peu être
adjoint à la salle, et construit sur un terrain at-
tenant au cinéma. L’inauguration a été marquée
par la projection du film Marceau Le Fils de
Personne, en présence de nombreuses personna-
lités, de membres de la presse et de distributeurs
et exploitants. Après la séance, un apéritif réu-
nissait les personnalités présentes qui burent à
la prospérité du nouveau « Mondain Cinéma ».
P.-A. Buisine.
4
L’« Athéna-Palace » de Paris
Sous la direction avisée de M. et Mme G. Laza-
ridès, le cinéma " Zoo-Palace », avenue Daumesnil,
à Paris, vient d'être entièrement transformé et à
cette occasion, a eu sa raison sociale transformée en
« Athéna -Palace ».
Les murs, recouverts de tissus de verre, ont été
peints en jaune paille, avec un encadrement doré
et des décorations en staff. Des appliques au néon
ont été agréablement disposées et leur lumière re-
lève le rouge grenat des 640 fauteuils Quinette.
D autre part, si la cabine n’a pas été transformée
(toujours deux Perless-Ikon d’excellente qualité),
un nouvel écran plastique ( Ringsdorff ), de 5,20 X
4.80 a été installé.
Enfin, le hall et la façade ont été enjolivés et
agrandis et disposent d’un éclairage au néon, du
plus bel effet.
Parmi les entrepreneurs, citons : Marque (staffs),
Daurain (peintures), Delsol et Raynal (serrurerie».
Ces travaux ont été dirigés par l'architecte Bour-
lier.
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AU PAYS DE LA PEUR (G.)
(The Wild North)
Film d'aventures (96 min.)
Anscocolor
(V.O.-D.)
Origine : Américaine.
Prod. : Stephen Ames, 1952.
Béal. : Andrew Marton.
Auteur : Scén. de Frank Fenton.
Chef-Opérateur : Robert Surtees.
Musique : Bronislau Kaper.
Décors : C. Gibbons, P. Ames.
Montage : John Dunning.
Interprètes : Stewart Granger, Ho-
ward Petrie, Cyd Charisse, Wen-
dell Corey, Morgan. Farley.
Présentation corporative (Paris) : 19
décembre 1952.
CARACTERE. — Cet excellent film
sur le grand Nord possède de l’ac-
tion, des personnages sympathiques et
une profonde humanité. C’est l’histoire
d'un policier intransigeant se prenant
d’amitié au cours d’une épuisante ran-
donnée, pour l'assassin qu’il est chargé
d’arrêter. Le personnage central est
campé par Stewart Granger, qui est
entouré de Wendell Corey et de l’ex-
danseuse Cyd Charisse.
SCENARIO. — Dans sa pirogue ,
le trappeur Jules Vincent (S. Gran-
ger), emmène une jeune Indienne
(C. Charisse), qui veut revoir son
père et sa tribu. Il embarque, sans
enthousiasme, Max, un aventurier,
qui l’a supplié de le prendre avec
lui. Arrivés aux rapides, Max, gar-
çon brutal et borné, lance la piro-
gue dans les tourbillons. Pour pro-
téger sa vie et celle de l’Indienne,
Jules tire sur Max pour le blesser,
mais il le tue. Jules est rejoint dans
sa cabane par Pedley (W. Corey) , de
la police montée, qui l’arrête. Puis
Pedley veut conduire sorti prisonnier
à la ville. Mais l’hiver est venu et
la marche dans la neige est longue
et exténuante. Pedley se perd, tan-
dis que Jules se moque de son inca-
pacité à retrouver son chemin. At-
taqués par les loups, les deux hom-
mes sont sauvés par la décision et
le courage de Jules. Blessé, Pedley
a perdu la raison et Jules le con-
duit comme un enfant au poste de
police. Guéri, Pedley témoigne en
faveur de Jules qui est libéré et
retrouve la jeune Indienne.
REALISATION. — Ce film sensible
et attachant est fait d’une infinité de
détails qui dévelopoent, suivant une
progression parfaitement étudiée, les
sentiments variés qui, lentement, rap-
prochent les deux hommes. Les scènes
à grand spectacle ne manquent pas et
celles de l’attaque des loups et la
descente des rapides sont technique-
ment impeccables et d'un puissant in-
térêt dramatique. La couleur est par-
faite, particulièrement dans les exté-
rieurs, qui occupent ici la majeure
partie du film.
INTERPRETATION. — Les rôles
sont très bien distribués. Ironique et
sûr de lui, le solide Stewart Granger
campe à merveille cet aventurier ro-
buste qui dissimule sous des pointes
d’humour sa sensibilité et son al-
truisme. Wendell Corey fait également
une remarquable composition de po-
licier glacé, uniquement préoccupé,
semble-t-il, de remplir son devoir quel
qu’il soit ; sa lente venue à l’extério-
risation de sentiments plus humains
est parfaitement dosée. Cyd Charisse
est une gentille et valable Indienne.
C. B.
MON MARI
EST MERVEILLEUX (G).
Comédie (95 min.)
Origine : Française.
Prod. : P.A.C., 1952.
Réal. : André H une-belle .
Auteur : Scén. orig., adapt et dial,
de J. Haladn.
Chef-Opérateur : Marcel Grignon.
Musique : Jean Marion.
Décors : Lucien Carré.
Dir. de Prod. : Paul Cadéac.
Montage : Jean Feyte.
Chef-Opérateur du Son : R.-C. Forget.
Interprètes : Fernand Gravey, Sophie
Desmarets, El ma Labourdette, P.
Larquey, J. Castelot, J. Dynam, M.
Siame, L. Callamand, A. Carrère.
Présentation corporative (Paris) : 23
décembre 1952.
CARACTERE. — Sujet agréable,
traité avec esprit et légèreté. Beaucoup
de détails amusants et une gaîté de
bon aloi. La Provence, si riche en
beaux paysages sert de cadre à l’ac-
tion. Sophie Desmarets et Fernand
Gravey forment un couple qui suffit
à lui seul à assurer la carrière de ce
charmant film.
SCENARIO. — Claude Chatel
(F. Gravey) , écrivain à succès, se
refuse à toute entrevue avec des
reporters, vivant en sauvage dans
son mas, près de Cannes. Une jour-
naliste, Sylvia (S. Desmarets), fait
le pari d’obtenir un article complet
sur lui. Aidée par son amie Miche-
line (E. Labourdette) et par son che-
valier servant, Christian (J. Caste-
lot), Sylvia parvient à s’installer
dans une dépendance du mas. Elle
a tôt fait de conquérir l’intendant
Henri (P. Larquey), puis son maî-
tre, Claude Chatel, qui ignore tout
d’elle. Après diverses péripéties, les
deux antagonistes s’avoueront leur
mutuel amour.
REALISATION. — Mise en scène
alerte et gaie, pleine de fraîcheur.
Beaucoup de mouvement et rythme
rapide après une exposition un peu
longue. Très jolies vues fort bien pho-
tographiées. Film aéré par de nom-
breux extérieurs bien choisis. Grande
recherche dans les toilettes des ve-
dettes. Les plaisanterie et situations
sont toujours de bon goût.
INTERPRETATION. — Sophie Des-
marets, vive, spirituelle et primesau-
tière est une délicieuse interprète
au charme de laquelle en comprend
que Fernand Gravey ne puisse résis-
ter. Ce dernier, au jeu très étudié,
fait une création habile, toute en
muances. Ces deux vedettes sont en-
tourées d’excellents artistes qui ri-
valisent d’entrain et d’à-propos. — G. T.
WILLIAM DEMAREST
et BOB HOPE dans
"HERE COME THE GIRLS"
L’excellent comédien William De-
marest va être le partenaire de Bob
Hope dans la comédie musicale Para-
mount : Here corne the Girls. La réu-
nion de ces deux comiques donnera
lieu, nous en sommes certains, à une
série de gags désopilants.
L'IMPLACABLE ENNEMIE (G.)
(Madness of the Heart)
Comédie dramatique (88 min.)
( V.O.-D.)
Origine : Britannique.
Prod. : Richard Wainright.
Réal. : Charles Bennett.
Auteurs : Roman de Flora Sandstrom,
adapt. et dial, de Ch. Bennett.
Chef-Opérateur : Desmond Dickinson.
Musique : Allan Gray.
Dir. artistique : A. Vetchinsky.
Dir. de Prod. : Roy Goddard.
Montage : Heiga Cranston.
Interprètes : Margaret Lockwood, Paul
Dupuis, Kathleen Byron, M. Reed,
Th. Hird, R. Lovell, M. Denham.
Présentation corporative (Paris) : 10
décembre 1952.
CARACTERE. — Le drame d’une
jeune femme aveugle exposée aux
persécutions d’une rivale criminelle
donne du relief au classique roman
d’amour, se terminant bien, après
avoir été longtemps menacé. La star
anglaise, Margaret Lockwood et le
Canadien Paul Dupuis en vedettes.
SCENARIO. — Fiancée à un
Français. Paul (P. Dupuis), une
jeune Londonnienne, Lydia ( M.
Lockwood), perd la vue. Paul
l’épouse malgré son infirmité et
l’emmène dans sa famille en Pro-
vence. Gentiment accueillie, Lydia
se sent pourtant poursuivie par la
haine d’une amie de la famille, Mar-
celline, qui aimait Paul. Celle-ci,
profitant de la cécité de Lydia, pro-
voque une série d’incidents qui sème
la discorde entre les jeunes époux.
Elle tente même d’assassiner l’aveu-
gle. Lydia s’enfuit, retourne à Lon-
dres et un ami, chirurgien, consent
à tenter une aléatoire opération.
Elle réussit et Lydia guérie retrouve
son mari. Marcelline se tue, victime
de sa duplicité.
REALISATION. — Certaines scènes
sent particulièrement soignées, comme
celle où l’or, tente de précipiter
l’aveugle par une fenêtre et où d’ex-
cellents effets de caméra ont été réus-
sis. La photographie de beaux pay-
sages provençaux est également très
bonne. On n’a peut-être pas tiré tout
le parti de l’idée de l’aveugle dissi-
mulant sa guérison pour confondre
sen ennemie.
INTERPRETATION. — Margaret
Lockwood interprète avec talent un
rôle à la fois difficile et brillant. A
ses côtés, Paul Dupuis crée un per-
sonnage un peu faible, bien dans l’es-
prit du rôle. — C. B.
BANNIE DU FOYER (G.)
(Tormento)
Drame psychologique (95 min.)
(V.O.-D.)
Origine : Italienne.
Prod. : Titanus Films-Labor, 1951.
Réal. : Raffaello Matazzo.
Auteurs : Scén. de N. Bovio- et G. di
Maio ; découpage et dial, de Aldo
di Benedetti.
Chef-Opérateur : Tino Santoni.
Musique : Gino Campese.
Interprètes : Amédéo Nazzari, Yvonne
Sanson, Aldo Nicodemi, T. Lattanzi,
G. Riffonee, A. Betrone, M. Ferrari.
Présentation corporative (Paris) : 18
décembre 1952.
CARACTERE. — Prenante étude de
caractère d’une mère, contrainte par
la misère à renoncer à son enfant
pour assurer le bonheur de ce der-
nier. Alternance de sentiments géné-
reux avec l’égoïsme et la dureté.
Nombreuses situations mélodramati-
ques. Deux artistes de valeur en tête
de la distribution, Amédéo Nazzari et
une française peu connue, Yvonne
Sanson.
SCENARIO. — • Traitée avec du-
reté par sa belle-mère, Anna Fer-
rari (Y. Sanson) , quitte le foyer
paternel avec Henri Gamieri (A.
Nazzari), son fiancé. Celui-ci vic-
time d’une méprise, est arrêté et
condamné à vingt ans de réclusion.
Une petite fille est née des amours
LE GRAND CONCERT (A.) -
Extraits d’Opéra (1»5 min.) 1
Sovcolor
(V-O.) H
Origine : Soviétique.
Prod. : Mosfilm.
Réal. : Véra Stroieva.
Auteur : D’après un scénario de j
Maksimenko.
Chefs-Opérateurs : V. Nikolaiev
Guingin.
Musique : N. Krioukov.
Avec les artistes, les danseurs et l’i L
chestre de l’Opéra de Moscou ;
Corps de ballet du Grand Théâ
de Moscou ; le Chœur du Gra
Théâtre Académique d’U.R.S.S.. ;
Chœur populaire d’Etat de Voror
Première représentation (Paris) : .
décembre 1952.
CARACTERE. — Comme l’indit
son titre, ce film soviétique, aux et
leurs chatoyantes, est un grand ci
cert d’opéra. Pratiquement sans int
gue romanesque, il est uniquem
destiné à présenter, dans le cadre 1
bituel, les opéras russes célèbres
les artistes du Grand Théâtre de M
cou. Ce film musical est particuliè
ment destiné aux mélomanes.
SCENARIO. — Un groupe d’ agi
culteurs soviétiques se rend à l’O \ \
ra de Moscou pour assister à t
représentation du « Prince Igor
de Borodine. Après la représen
tion, il visite le foyer des artisi
où l’un de ceux-ci chante le grc
air « d’Eugène Onéguine » ( gr
à un fondu, l’artiste ■ se trouve tra
porté en costume dans le dé
idoine). Quelques mois plus te
les artistes, invités par les agric:
teurs, visitent leur kolkhoze et,
tendant chanter une jeune p ,
sanne, l’incitent à se présenter
Conservatoire. Nous assistons:
quelques auditions d’airs célèl
(« Roméo et Juliette », de Pro
fiev, « Ivan Soussine », de Gliv
etc.), ainsi qu’à une répétition
« Lac aux Cygnes », de Tchaiki
ski, et enfin au triomphe de la je ii
fille qui, après le concours, est i
gagée par l’Opéra de Moscou.
REALISATION. — Répétons-le
n’y a pratiquement pas d’intrig
celle qui est résumée ci-dessus
plus suggérée que racontée. Ce
compte avant tout dans ce film,
sont les extraits d’opéras célèb
auxquels les décors, les costumes,
lumineuses couleurs (procédé Soi
lor) et les mouvements d’appai
confèrent tout leur attrait ciném
graphique.
INTERPRETATION. — Les arti
qui paraissent dans ce film ne doit
être jugés que sous l'angle mus:
Incontestablement, ils sont excelle
comme le seraient dans leurs r
habituels les artistes de notre I
démie Nationale de Musique. Oni
préciera peut-être plus oarticuli
ment l’interorète du « Prince Igo
ceux de « Roméo et Juliette » e
jeune cantatrice oui incarne la je
kolkhozienne, dont la voix lim]
atteint des notes particulièrement
guës. — P. R.
du jeune couple. Anna travaille
rement pour l’élever. A bout de ‘
sources, elle revient au foyer p
apprendre que sa belle-mère, j
thilde Ferrari a intercepté les
très au’elle écrivait à son père,
son lit de mort, ce dernier a
promettre à sa femme de s’occv
de l’entant. Mathilde élèvera la
tite fille, à condition qu’Anna 1
nonce à la voir. Anna assiste ei
au retour d’Henri, et le couple r<
reprend possession de l’enfant.
REALISATION. — Etude de ca
tères. mais exagération dans le c
portement des personnages aux
timents et aux réactions ou
Bonne ambiance dramatique et bt
scènes tragiques. Sujet concu i *
émouvoir, ne négligeant aucun J
ment susceptible d’agir sur la
sibilité des snectateurs.
INTERPRETATION — Yvonne !
son, personnage central de l’ac'
trouble et attache par l’interpréta ];
nu’elle donne d'une mère doulou.re ,
Elle fait preuve d'un profond ten f
rament artistioue dans les scènes J;
gi-aues. Amédéo Nazzari est un .
tiste dont le talent s’impose < l(
toutes ses créations. — G. T.
LES CRITIQUES
DE NOTRE DERNIER NUMÉRO
(N° 1498, 27 décembre 1952)
PAGE 12 :
LA FETE A HENRIETTE. 118'. Dist. : CINEDIS.
L'ANGE DU PECHE. 85'. Dist. : C.E.F.
VIOLETTES IMPERIALES, 108'. Dist. : C.C.F.C.
LES MOUSQUETAIRES DE LA MER. 78'. Dist. : PATHE-
CONSORTIUM-CINEMA.
PAGE 14 :
MANON DES SOURCES. 200'. Dist. : GAUMONT-DISTRI-
BUTION.
DEUX DE L'ESCADRILLE, 90'. Dist. : C.E.F.
IVANHOE, 105'. Dist. : M.G.M.
UN ANGE DANS LA FOULE. 90'. Dist. : COSMORAMA.
ILA ciNÉMATOGRAPttiE FRANÇAÎSE ;j§^-
//
JACQUES BECKER a terminé
RUE DE L’ESTRAPADE
//
FILMS COMMENCÉS
IISTOIRE DE BRIGANDS (Stu-
dios de Boulogne) (2-1-53).
Prod. : C.I.C.C. -Indus Films-
Marina Films.
Réal. : Gilles Grangier.
'HE GIRL ON THE VIA FLA-
MINNIA (ext. Nice) (5-1-53).
Prod. : Filmaur-Berganos Prod.-
United Artists.
jRéai. : Anatole Litvak.
A NUIT EST A NOUS (Geva-
color) (Studios de Joinville)
(5-1-53).
Prod. : Comp. Nouvelle du Ci-
néma.
Réal. Jean Stelli.
8 FILMS EN COURS
3» SEMAINE
ES AMANTS DE MINUIT (Stu-
dios de Neuilly).
Prcd. : Films Roger Richebé.
(Réal. : Roger Richebé.
4 e SEMAINE
A NEIGE ETAIT SAUE (ext.
en Alsace).
Prod. : Tellus Films.
Réal. : Luis Sas'.avsky,
6 e SEMAINE
EMMES DE PARIS (Studios de
Joinville).
Prod. : Hoche Prod.
Réal. : Jean Boyer.
E RETOUR DE DON CAMILLO
( Cinecitta-Rcme ).
(Prod. Francinex - Filmsonor -
Ariane-Rizzoli.
Réal. : Julien Duvivier.
V MOME VERT-DE-GRIS (pro-
chains extérieurs au Maroc).
Prod. : C.I.C.C. -Pathé-Cinéma.
Réal. : Bernard Borderie.
8» SEMAINE
WICAL SOUVENIR (Ext. Rome).
Prod. : Courts et Longs Métra-
ges- Athena-Cinematografica.
Réal. : Maurice Labro et Giorgio
Simonelli.
9» SEMAINE
1 CASAQUE BLONDE (Gevaco-
lor) (ext. Camargue).
Prod. : P.rotis Films,
îéal. : Jacqueline Audry.
10" SEMAINE
JCRECE BORGIA (Technicolor)
(Studios de Billancourt).
(Prod. : Ariane-Filmsonor-Fran-
j cinex-Rizzoli Produzione.
Réal. : Christian-Jaque.
4 FILMS TERMINES
:s AMOUKS FINISSENT A
I j’AUBE (31-12-52).
rod. : Films Vendôme,
éal. : Henri Calef.
NUIT, QUAI DE BERCY (3-
-53).
■rod. : E.T.P.C.
téal. : Christian Stengel.
E DE L’ESTRAPADE (3-1-53).
’rod. : Cinéphonic - Filmsonor -
S.G.G.C.
Réal. : Jacques Becker.
3GERE ET COURT VETUE (6-
1-53).
Prod. : Area Films.
iRéal. : Jean. Laviron.
(MATERNITÉ CLANDESTINE"
Afin d’éviter toute confusion, le
:hain film de Jean Gourguet, qui
ait s intituler Maternité, prend le
î définitif de : Maternité Clandes-
a réalisation, de ce film commen-
i à la fin du mois d’avril.
♦
RAYMOND-MILLET
«ENTRE DE MADAGASCAR
I. J. -K. Raymond-Millet est rentré
son second voyage à Madagascar.
1 séjour de quatre mois, il rap-
e, avec 9.000 mètres de pellicule,
.ratière de trois films, qui seront :
imé à Majunga (700 m.) : un jeune
tionnaire colonial s’installe et fait
paissance avec les êtres et les
te; Du Ciel malgache (700 m.)
on a transformé dans une énorme
ura les conditions- de vie des pay-
malgaches et des blédards; enfin
Gens de Tamatave (300 m.).
est surtout la région nord et nord-
que Raymond-Millet a visité au
s de ce veyage; pénétrant dans
érieur, — grâce aux communica-
5 par avions, — il a pu saisir et
’rr des scènes de la vie indigène :
its, danses, cérémonies, qui donne-
à ces films un intérêt original
arquable. — P. M.
Metteur en scène à l’esprit moderne
et satirique, Jacques Becker traite
toujours des sujets bénins en appa-
rence, dont il parle rarement, qui, à
la projection, mis en valeur par son
talent de réalisateur, révèlent des sen-
timents profondément humains.
Du film qu'il tourne actuellement, à
Paris Studios Cinéma et aux Studios
Louis Jourdan, Anne Vernon
et Micheline Dax
dans RUE DE L’ESTRAPADE.
(Cliché Cinéphonic - S.G.G.C. - Filmso-
nor.)
Parisiens de Billancourt, d'après un
scénario dAnnette Wademant, il ne
dit rien, sinon qu’il est destiné à ap-
porter au public ce moment de délas-
sement qu’il recherche au cinéma.
C’est évidemment très louable, mais
nous sommes persuadés, qu’une fois
de plus, nous aurons encore une
agréable surprise lors de la sortie de
Rue de l’Estrapade.
Pourquoi ce titre ? Rien ne l'ex-
plique vraiment sinon le fait que l’un
des héros du film habite dans cette
rue parisienne. Pourquoi ce choix ?
Parce que. dit-cn, Annette Wademant
aurait habité rue de l’Estrapade et
que les caractères de certains de ses
voisins d’alors auraient inspiré 1 es
personnages pour lesquels elle a écrit
l’histoire du film.
Cette histoire semble très simple.
Henri, champion de courses en au-
tomobile et sa délicieuse femme Fran-
çoise, vivent heureux. Cependant,,
Henri a une petite aventure sans im-
portance et Françoise l’apprenant dé-
cide de le quitter pour devenir « in-
dépendante ». Elle devient employée
dans une maiscn de couture et fré-
quente un milieu « existentialiste »,
très éloigné du monde bourgeois au-
quel elle était jusqu’ici habituée. Na-
turellement, Henri et Françoise s’ai-
ment toujours, mais chacun subit l’in-
fluence de son humeur du moment
jusqu’à l’instant où ils tomberont à
nouveau dans les bras l’un de l'autre.
Simple, bien sûr, cette histoire,
mais elle permettra à la caméra de
Jacques Becker (derrière laquelle se
trouve l’excellent chef-opérateur
Marcel Grignon et son « cadreur »,
Billy Villerbue), de s’introduire dans
divers milieux fort éloignés les uns
des autres. On peut imaginer tout
de suite les conséquences de ces in-
trusions lorsqu'on se souvient de l’at-
trait de Falbalas (Haute Couture),
Rendez-vous de Juillet (existentia-
liste) et Edouard et Caroline (Bour-
geoisie), sans oublier Dernier Atout,
le premier film de Becker cù les au-
tomobiles des gangsters filaient verti-
gineusement. Rue de l’Estrapade sera
donc un « Festival » Becker.
Pour ce « Festival », Jacques Bec-
ker a choisi de travailer avec un co-
médien qu’il connaît bien, Daniel Gé-
lin, qui retrouvera dans ce film sa
partenaire d'Edouard et Caroline,
Anne Vernon. Pourtant, dans ce nou-
veau film, ce ne sera pas lui le mari,
mais Louis Jourdan, le sympathique
jeune premier qu Hollywood nous
avait enlevé et a bien voulu mous
restituer provisoirement après avoir
fait de lui une vedette internationale.
Ce trio, jeune et dynamique, est en-
touré d’un grand nombre de bons co-
médiens, moins connus sans doute,
« ma s qui savent créer des types ».
Nous attendons donc la Rue de l'Es-
trapade, mais suivant une tradition
oui semble maintenant bien établie, le
Festival de Cannes en aura peut-être
la primeur. — P. Robin.
+
4* Dean Martin et Jerry Lewis, les
deux célèbres burlesques de l’écran,
que nous verrons prochainement à
Paris, dans le film Hal Wallis-Para-
mount, La Polka des Marins, ont si-
gné un engagement au « Palladium »,
de Londres, où ils débuteront le 15
juin. Après quoi, ils visiteront 1 Eu-
rope avant de se réembarquer pour
l’Amérique, car le 1 er août un film
les attend à Hollywood.
DÉBAT A TOULOUSE
AUTOUR DE
"LA FOSSE AUX SERPENTS"
4» Le Ciné-Club, de Toulouse, a or-
ganisé, à Tarbes, le 19 décembre, un
grand débat autour de la prcjection
du film d’Anatole Litvak, La Fosse
aux Serpents. Le docteur Ueberschlag,
directeur de l’hôpital psychiatrique de
Larunemejan (^I.-P.), a parlé des ap-
plications thérapeutiques de la psy-
chanalyse, et à expliqué la guérison
de Virgina, l’héroïne du film. Il a
répondu à plusieurs questions relati-
ves à la condition des malades dans
un hôpital comme celui qu’il dirige et
a démontré qu’il ne s’agit plus de met-
tre l’aliéné hors d’état de nuire dans
la fosse aux serpents, mais de lui
faire retrouver la place à laquelle il
peut prétendre dans la vie sociale.
— 4
SORTIES A PARIS
•î» En même temps qu’une sortie mas-
sive (en version française), dans les
plus importantes salles de Paris et de
la banlieue, Le Train sifflera trois fois,
reparaît en version originale sur les
boulevards. Le « Radio-Ciné-Opéra »
affiche, depuis huit jours, le « best
seller » de Gary Cooper.
De son côté, la chanson du film bat
tous les records de vente, et des mil-
liers de disques ont été enregistrés
par John Williams, Claude Dupuis,
Aimé Barelli, Tex Ritter. Renée Lebas,
Lucienne Delyle, Frederica, Frankie
Layne, Nitta Roza, Roberta et Ray-
mond Girerd.
•j> Deux films Universal sont sortis
en exclusivité, cette semaine, à Paris.
L’un est Au Mépris des Lois, Tech-
nicolor interprété par John Lund. Jeff
Chandler et Susan Cabot, qui passe,
depuis vendredi, aux « Monte-Carlo »
(V.O.), « Camé» », « Ritz », « Les
Images » et « Le Latin » ; l’autre.
Raid Secret, est une V O. interprété
par Mark Stevens Alex Nicol, Robert
Douglas et Dcn Taylor, qui est pro-
jeté depuis le 2 janvier au « Ciné-
monde-Opéra ».
■ ♦
NOUVELLES D'ESPAGNE
4» 12 films de long métrage sont en
cours de réalisation dans les studios
espagnols : 7 à Madrid et 5 à Barce-
lone.
4* Viviane Romance va tourner à Ma-
drid aux studios Sevilla-Films :. Ma-
ria, appelée Magdalena.
4» Les frères Aragon es et M. Pujol,
les directeurs de Cinefctocolor, vien-
nent de fêter la fin du tournage du
quinzième film espagnol en couleurs,
réalisé avec leur procédé, qui a donné
d’excellents résultats.
4* Les voyages d’affaires des produc-
teurs espagnols en Amérique Latine
se multip’.ient. Vicente Casanova, de
Cifesa. et Cesareo Gonzalez, de Sue-
via-Fi’m, s’y trouvent actuellement.
En 1951. la Columbie, la Bolivie et le
Pérou ont passé 20 films espagnols, ce
qui p’ace l’Espagne à la première
place parmi les pays-producteurs ci-
nématographiuqes d’Europe en Amé-
rique du Sud.
4» Après le succès de Dominique Blan-
char dans le film espagnol, Sor Intre-
pîda, les artistes françaises sont très
cotées à Madrid. Un des rôles princi-
paux dans la production d’Atenea-
Film, d’après le scénario d’Eugène
Deslaw : Los Pirineos estan por aqui !,
sera tenu par une vedette française.
4» Une étude sur « Le Droit cinéma-
tographique espagnol », écrite par
Vizcaino Casas, vient de paraître à
Madrid. — E. D.
♦
"MOULIN-ROUGE"
a été présenté à Brooefway
4* John Huston a présenté, en « pre-
view ». la semaine dernière, son der-
nier film, Moulin-Rouge, dont il a
tourné les extérieurs à Paris cet été.
C’est au cinéma « B-jou », de Broad-
way, devant un public non averti,
que cette projection-test a eu lieu.
L’accueil du public fut très chaleu-
reux. Rappelons que Moulin -Rouge,
film en Technicolor, est interprété par
José Ferrer, Colette Marchand et Su-
zanne Flon. Les commentateurs de
la Presse et de la Radio désignent
déjà ce film comme l’un des premiers
concurrents va’ables pour ’a grande
course aux « Oscars » de 1953.
M. AL DAFF A PARIS
Au cours d’un voyage-éclair dans la capitale. M. Al Daff, le dynamique prési-
dent et directeur mondial des Ventes des Films Universal, vient de réunir à
l’Hôtel George-V tous les directeurs européens de cette compagnie. Si cette
importante conférence a permis de faire le point de la situation actuelle et de
constater les heureux résultats d'Universal en Europe, elle a surtout d-cnné
l’occasion à M. Daff d’exposer les projets des Studios Universal dont la pro-
duction est d’une classe et d’une qualité répondant aux desiderata de tous
les publics. Sur notre cliché, de gauche à droite : MM. Etienne Descombey,
président-directeur général de la Société Française Universal Film ; Bernard
Goldman, superviseur pour la France, l’Afrique du Nord et la Suisse ; John
Marshall, superviseur pour la Belgique, l’Allemagne, la Hollande et l’Autriche ;
Alfred E. Daff, Harry Novak, directeur général pour l'Europe ; John B. Spires,
adjoint à la Direction générale.
LA CÎNÉMATOGRAPHiE FRANÇAISE
18
NOS PETITES ANNONCES
TARIF POUR LES PETITES
ANNONCES
La ligne comprend 30 lettres, signes
ou espaces.
La ligne :
Demandes d’emploi J" "•
Offres d’emploi 100 D'-
Achats, ventes matériel et
divers 200
Achats, ventes de salles et
divers 300 fr.
Ventes de films 1-000 fr.
Les annonces domiciliées au jour-
nal donnent lieu i un supplément de
•0 fr. pour la France et l’Empire Fran-
çais, de 150 fr. pour 1 Etranger.
PAIEMENT DES ANNONCES
Afin d’éviter les frais excessifs de
correspondance, nous prions nos an-
nonciers de vouloir bien nous couvrir
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postal à notre Compte Paris 706-90 en
même temps qu’ils nous adressent
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méros suivants :
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386, 390, 391, 392, 395, 396, 400, 402,
405 407. 408, 412, 417, 418. 422. —
1927 : 426. 435, 436, 441, 442, 448.
452 453, 454, 455, 465, 466. — 1928 :
48l’, 482. 497, 512. 519, 527. — 1929 :
531, 532, 533, 535. 536, 537, 538, 552,
555 576. 579. 582. — 1930 : 583, 584,
586 590, 598, 610, 618, 621, 623, 628.
— 1931 : 647, 663. 666, 673. — 1932 :
687, 688, 692, 725. 728, 738. — 1933 :
751, 755, 764, 774, 778, 787. — 1934 :
818, 819. — 1936 : 912, 919, 932.
1947 : 1202. — 1948 : 1257 et 1418,
1421, 1423, 1436, 1439, 1444, 1451,
1452, 1453. 1454, 1456. 1460, 1462.
Ces numéros sont repris à 10 fr.
(augmentés des frais d’envoi).
Prière de libeller très lisible-
ment le nom et l'adresse de l'ex-
péditeur. Le remboursement sera
effectué par mandat-carte.
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MERCREDI 7 JANVIER
MARIGNAN, 10 h.
Films G. Muller
Le Loup de la Frontière
JEUDI 8 JANVIER
MARIGNAN, 10 h.
Films G. Muller
Hold-up en, Musique
VENDREDI 9 JANVIER
MARIGNAN. 10 h.
Films G. Muller
L’Ile Inconnue
Présentations annoncées
LUNDI 12 JANVIER
NORMANDIE, 10 h. - Fox
La Sarabande des Pantins
MARDI 13 JANVIER
MARIGNAN, 10 h. - C.F.F.
Soyez les Bienvenus
MERCREDI 14 JANVIER
NORMANDIE, 10 h. - Fox
Le Misérable
JEUDI 22
NORMANDIE,
Les Neiges du
JEUDI 15 JANVIER
NORMANDIE, 10 h. - Fox
Le Gaucho
MARDI 20 JANVIER
NORMANDIE, 10 h. - Fox
La Dernière Flèche
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lais-Rochechouart, Paramount,
Sélect-Pathé (2-1-53).
ELLE ET MOI (Sirius), Balzac,
Helder, Scala, Vivienne (31-12-
52).
3» SEMAINE
La Fête à Henriette (Cinédis), Ma-
rignan, Marivaux (17-12-52).
4 e SEMAINE
La Fugue de Monsieur Perle
(Films Roger Richebé), Fran-
çais, Marbeuf (12-12-52).
Violettes Impériales (C.C.F.C.),
Normandie, Rex (10-12-52).
8 e SEMAINE
Belles de Nuit (Gaumont-Distribu-
tion), Biarritz, Madeleine.
FILMS ETRANGERS
I e ® SEMAINE
AU MEPRIS DES LOIS (Univer-
sal), Caméo, Images, Latin,
Monte-Carlo, Ritz (31-12-52).
L’ETOILE DU DESTIN (M.G.M.),
Ermitage, Max-Linder, Moulin-
Rouge, Vedettes (2-1-53).
IL IMPORTE D’ETRE CONSTANT
(Eagle Lion), Broadway (31-12-
52).
RAID SECRET (Universal), Ciné-
monde-Opéra (2-1-53).
La Balandra Isabel liego esta Tar-
de (V O. de L’Escale du Désir),
Lord-Byron (31-12-52).
2 e SEMAINE
Les Amants de l’Enfer (War-
ner Bros.), Napoléon (26-12-52).
Les Evasions du Capitaine Blood
(Columbia), Alhambra, Comœ- i
dia, La Cigale, Parisiana (26-12- \
52), George-V (2-1-53).
La Femme du Planteur (Vic-
tory Films), Olympia, Le Paris
(26-12-52).
Un Eté prodigieux (Procinex),],?
Studio 43 (24-12-52).
3® SEMAINE
Les Aventures du Capitaine Wyatt
(Warner Bros.), Aubert- Palace,
Eldorado, Lvnx, Palace, Triom-
phe (17-12-52).
Le Chemin de l’Espérance (Lux
Films), Lord-Byron (17-12-52).
Grand Concert (Ars Films), Ciné-, —
ma Pax (17-12-52).
Ivanhoé (M.G.M.), Berlitz, Coli-
sée. Gaumont-Palace (19-12-52).
Une Chaumière et un Cœur (Pro-
cinex), Studio de l’Etoile (19-12-
52).
6® SEMAINE
de Détective
Elysées-Cinéma
Histoire
mount),
52).
(Para-
(28-11-
L’IIomme
Rivers),
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LA CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE
au c Sezuice de L’induàtcie du cinéma français
Samedi 3 J
1953 - N"
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une scène du film de
Jean Renoir, LE CAR-
ROSSE D’OR, la pre-
mière superproduction
française en Technico-
lor. C’est un film pré-
senté par Hoche Pro-
ductions, distribué par
Ccrona.
Sylvana Pampanini
dans une scène du film
KŒNIGSMARK, que
vient de terminer So-
lange Térac. C’est une
coproduction Excelsa-
Sigma-Vog.
Mark Stevens et Patrie Knowles dans MUTINERIE
A BORD, en Technicolor.
(Cliché Artistes Associés.)
Ine scène du film Co-
ambia, en Teehnico-
;r, LES EVASIONS du
APITAINE BLOOD,
ont Louis Hayward,
’atricia Médina et
ohn Sutton sont les
* incipaux interprètes.
Max Elloy discute avec son ami Jeannot, le petit chanteur à la Croix de Bois,
sans se rendre compte de la présence du hussard de la garde impériale, Jean-
Pierre Aumont. C’est
une scène d'un film
original de Maurice
Cloche MOINEAUX
DE PARIS.
(Cl. Ciné-Sélection.)
Une scène du PLUS BEL AMOUR DI
DON JUAN, avec Antonio Vilar e
Maria-Rosa Salgado.
(Cliché Gaumont.)
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CHANSON PAÏENNE.
(Cliché M.G.M. )
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Directeur : 1948 t Valéry Roger. Directeur général :
Paul-Auguste Harlé. Directeur commercial : Antoniu
Eytard. Conseiller de Direction : M. Colin-Reval.
Rédacteur en Chef : Laurent Ollivier. Chef de la
Publicité : Jacques Gaisser.
ytyyyy y ttttyy yyy ty y yxx x xx y yytxtyy t REVUE HEBDOMADAIRE [
r
URGENCE D'UNE REPONSE
Par la réduction de 35 à 15 % de l'Aide
ur leurs recettes rapatriées provenant
le l'Etranger et de l'Union Française, les
>roducteurs de grands films étaient déjà
érieusement touchés.
Par le blocage de 20 % sur l'Aide des
lms antérieurs au 31 décembre 1952,
>uis par le blocage total sur ceux réali-
és depuis le 1 er janvier,
Et enfin par l'éventualité d'une défini-
ve liquidation du Fonds au 25 septem-
re prochain,
Nous atteignons la phase redoutée où
es ressources exceptionnelles dont nous
vions pris l'habitude, et qui étaient en-
’ées depuis quatre ans dans les condi-
ons mêmes de réalisation d'un film,
ont pratiquement suspendre nos possi-
ilités de production nationale.
Il faut graver dans nos mémoires la
;çon de cette aventure.
La proclamation d'une « Crise », hâti-
ement lancée en novembre 1951, dans
es intentions où la démagogie et l'hos-
lité politique avaient une grande part,
uis une campagne menée dans les co-
pnnes de la grande presse (et contre la-
uelle le sens corporatif nous a fait alors
rotester de tous nos moyens), l'Industrie
inématographique s'est trouvée exposée
ar la Place publique et quasiment mise
n jugement.
Laisser ouvrir ce débat ne paraissait
as dangereux. Nous croyions avoir du
?mps devant nous.
Mais les articles essentiels, fondements
'une Loi excellente dans son principe,
irent alors confondus, aux yeux des
Commissaires du Parlement, avec des
étails d'application imprudemment aj ou-
ïs et justement controversés.
Le Ministère, les Professionnels, les Dé-
Sous presse
WTRE NUMERO
SPECIAL |
qui paraîtra le
17 Janvier 1953 >
putés qui s'étaient attachés à résoudre
la « Crise », ont dû dès lors se perdre
dans des justifications, des argumenta-
tions et des projets de texte successifs,
au point que le Parlement, après qua-
torze mois d'études, n'a pas encore pu
répondre à la question !
Le, ou les changements de gouverne-
ment, le règlement des grandes affaires
en cours, les élections municipales, les
discussions entre Assemblées nous per-
mettront-ils d'obtenir, même pour le mois
de Mai, la réponse à des besoins ur-
gents de notre petite Industrie, le vote
de la Loi nouvelle ?
Le Fonds fournit en argent frais de 10
à 15 % des investissements d'un film. De-
vant les réductions de taux et une liqui-
dation si proche, où en seront, dans
quatre mois les films qui, à pareille épo-
que, s'achèvent dans les studios français?
Nous allons payer durement notre im-
prudence. Nous la ressentons dès aujour-
d ' hui - P. A. HARLÉ
f
HOLLYWOOD VA COMMENCER LA
RÉALISATION DE FILMS EN RELIEF
Etant donné les espoirs fondés sur les films
en trois dimensions pour lutter contre la télé-
vision, la production de grands films en relief
va commencer très prochainement à Hollywood.
Cette décision fait suite aux représentations
faites à Broadway avec le procédé, d’origine an-
glaise, Cinérama, dont le succès a été considé-
rable.
Le prix de revient pour l’équipement des salles
s’élèverait de 300 à 500 livres.
Warner et Columbia seraient les premières
sociétés à entreprendre des productions de ce
genre. Les droits de ce procédé sont la pro-
priété de Stéréo Technique, société anglaise dé-
pendant de Telecinema.
4
LE DÉVELOPPEMENT DE LA
COULEUR AUX U. S. A.
Selon les projets annoncés, la moitié de la
production américaine de 1953 serait réalisée
en couleurs, soit 75 films sur les 145 prévus par
les Major’s. 8 des 10 films prévus par Universal,
pour les quatre prochains mois, seraient en cou-
leurs. Sur 17 films annoncés par la Columbia,
pour les six prochains mois, 7 seraient tournés
en couleurs. La Warner en prévoit 11 sur 16
avant juillet et la RKO 4 sur les 7 réalisés avant
février 1953.
Etant donné l’expansion mondiale des produc-
tions de films en couleurs, la Technicolor se pro-
pose d’augmenter considérablement l’importance
de ses laboratoires. Les plans élaborés compren-
draient l’agrandissement des installations en
Amérique et en Angleterre et la construction
de nouveaux laboratoires sur le continent. M.
Herbert Kalmus a déclaré qu’il envisageait de
créer un laboratoire en France.
y y t iiiumiiïzumfYnTT mTTYTm
Inès Orsini dans LA DAME DEi FATIMA. Ce film
a été présenté au Clergé avec un immense succès.
Nous le verrons prochainement.
(Cliché : Consortium du Film.)
LES FAITS DE LA SEMAINE
La période des fêtes, comme chaque année, n’a
pas apporté de faits particulièrement importants
pour l’industrie cinématographique, d’autant que
nous étions privés de gouvernement et que, par
conséquent, il ne pouvait être question de la dis-
cussion au Parlement de la nouvelle Loi d’Aide.
Au moment où nous écrivons ces Lignes, M. René
Mayer n’a pas encore constitué son ministère et
toutes les hypothèses sont possibles, non seulement
quant à la personnalité qui sera titulaire du minis-
tère de tutelle, mais encore quant au ministère lui-
même. On murmure en effet, dans les couloirs
du Palais-Bourbon, que le cinéma ne serait plus
rattaché au ministère de l’Industrie et du Com-
merce, mais dépendrait directement de la Prési-
dence du Conseil.
Quelle solution sera adoptée ? — Nous ne nous
livrerons pas au petit jeu des pronostics. Une seule
chose est certaine, il est urgent, très urgent même
de concrétiser enfin les projets relatifs à l’Aide, qui
ont fleuri depuis plus d’un an dans tous les azi-
muts. Quel que soit le ministère qui prendra en
charge le cinéma, quelle que soit la personnalité
qui en sera responsable, il faut agir vite.
Laurent Ollivier.
4
Production en Suède
de films en version anglaise
En Suède aux studios Sandrew, Schamyl Bau-
man réalise, en coopération avec Michael Road,
un film en version anglaise, intitulé, This thing
ca II love , d’après des contes de Maupassant.
Le film, interprété par des artistes américains,
a pour vedettes William Langford, Ruth Brady
et la vedette suédoise Signe Hasso.
Si, les résultats sont satisfaisants, ce fi,lm
pourrait être le premier d’une série de produc-
tions en version anglaise, destinées au marché
mondial.
Une autre production, d’intérêt international,
débutera ici l’année prochaine, réalisée par Lo-
rens Marmstedt, portant à l’écran la vie du
musicien norvégien Edward Grieg. Ce film,
tourné en langue anglaise, avec, peut-être, une
version norvégienne, sera probablement en Ge-
vacolor. Cette œuvre sera réalisée avec la co-
opération de la société norvégienne Synchro
Film. M. Marmstedt est actuellement à Holly-
wood à la recherche d’un artiste pour incarner
le personnage d’Edward Grieg.
LA ciNÉMATOGRAPHiE FRANÇAISE
GEORGES MOIRINAT
C’est avec grands regrets que les milieux de
la Presse, du Théâtre et du Cinéma, ont appris
la mort de Georges Moirinat, survenue dimanche
dernier, à l’âge de cinquante-sept ans.
Au cinéma, Georges Moirinat fut distributeur
de publicité pour les sociétés G.F.F.A. et Fox-
Europa en 1935-1936. Auparavant, il fut se-
crétaire général de théâtre (au « Michel » en
1914 à l’âge de dix-huit ans, à l’« Apollo », à
l’« Athénée », à « Marigny », au « Fémina »
et participa à l’activité des ballets « Chauve-
Souris » de Nikita Balieff) . Il fut journaliste
(courriériste et critique dramatique au « Gau-
lois » en 1919, chef des rubriques spectacles au
Petit Parisien » et à l’« Excelsior » en 1921, au
« Figaro » en 1937), directeur des services pu-
blicité-spectacles de journaux (« Intransigeant »
en 1924, « Le Jour » en 1935, « Comcedia » en
1941, « Opéra » et « Spectateur » en 1945 et
enfin au « New York Herald Tribune »). Il était
animateur avec Léon Bailby des « Nuits des
Petits-Lits Blancs » et secrétaire général de
« Tabarin » depuis 1941.
Sur le plan syndical, Georges Moirinat fut
membre fondateur, secrétaire général, président,
puis Président d’honneur du Groupement Inter-
syndical des Publicitaires du Spectacle. Il était
également membre très actif de l’Association
de la Presse théâtrale française et de l’Asso-
ciation des Journalistes parisiens (depuis vingt-
six ans).
PIERRE GIRARD
Nous apprenons le décès accidentel de M.
Pierre Girard, ancien directeur des laboratoires
de Clichy et membre de la Direction générale
du Cinéma. Les obsèques ont eu lieu le 20 dé-
cembre en présence d’une foule d’amis.
♦
U MUNICIPALITE DE GRANVILLE
AIDE LE CINÉMA
Notre ami, M. Pierre Montagne, le sympathique
directeur du « Sélect-Cinéana », de Granville, nous
signale qu’à la suite d’une intervention faite, avec
son concurrent, auprès de la municipalité, ils ont
obtenu les avantages suivants : Suppression du ser-
vice de pompiers, des agents de police et le pas-
sage au tarif n° 2 pendant 9 mois de l’année et
le tarif n° 3 pendant les trois mois de la saison,
au lieu du tarif m° 3 pendant toute l’année. Voilà
un exemple qui devrait être suivi et que nous nous
plaisons à signaler. — Jean d’Oriol.
♦
ACCROISSEMENT DES EXPORTATIONS
DE MATERIEL BRITANNIQUE
Au cours des neuf premiers mois de 1952, le
montant des exportations britanniques de ma-
tériel cinématographique s’est élevé à 1.611.000
livres. Le chiffre total pour toute l’année 1951
avait été de 1.700.000 livres. Selon les prévisions,
il semble que 1952 dépassera largement 2.000.000
livres.
L’Espagne, selon les accords commerciaux qui
se discutent actuellement, offrirait un important
débouché pour l’avenir. L’Australie et la France,
qui étaient deux des plus importants marchés,
avant les restrictions survenues au début de 1952,
admettent à nouveau dæ importations anglaises
en petite quantité. La Suède, de son côte, ad-
mettrait les importations de matériel cinémato-
graphique sans aucune restriction.
4
TRÈS BEAU SUCCÈS DE
“LES AHH1ÏKS II CAPITAINE WYATT”
Triomphe 525 pl. V.O. 2.670.000 fr. 8.900 entr.
Aubert-Palace 920 pl. V.D. 2.493.420 fr. 9.979 entr.
Eldorado 1.400 pl. V.D. 3.909.190 fr. 19.983 entr.
Le Lynx 1.000 pl. V.D. 2.977.310 fr. 15.038 entr.
Le Palace 950 pl. V.D. 1.226.000 fr. 6.130 entr.
4.595 pl. 13.275.920 fr. 60.030 entr.
Deuxième semaine :
Triomphe 2.226.000 fr. 7.240 entr.
Aubert-Palace 2.712.500 fr. 10.850 entr.
Eldorado 3.492.450 fr. 17.877 entr.
Le Lynx 2.747.590 fr. 13.840 entr.
Le Palace 1.034.000 fr. 5.170 entr.
12.212.540 fr. 55.157 entr.
RÉSULTATS DU C.A.P-
DE PROJECTIONNISTE
ACADÉMIE DE PARIS
Candidats admis aux épreuves du Certificat d'ap-
titude professionnelle d’Opérateur-Projectionniste.
MM. Albinet André, Anis Jacques, Artus Jac-
ques, Baujard Paul, Bellegarde André, Belleville
Emile, Berdou Jean, Berton René, Béthune Jacques,
Béziat Roger, Bisch Paul, Boitel Jean-Pierre, Bom-
bois Michel, Bourlon Louis, Bravo Antoine, Bréard
Jean, Camus Jean, Capet Hugues, Carré Fernand,
Cauet Adrien, Chalumeau Pierre, Chapsal Raymond,
Chauvelin Jean, Chiabaut Jean, Clément André,
Colscn Georges, Comperot Marc, Courtois Raymond,
Daniel René, Dauphin René, Defacque Ch.., Dejong
André, Dejouy Lucien, Del Fabro Alfred, Demeyere
Albert, Desportes Gérard, Dietrich Robert, Dieu-
langard Alfred, Dubourg Fernand, Dumas Jack, Du-
pré Constant, Duteyrat René, Fegnoux André, Fleu-
rât Roger, Fournier André, Fromentin Lucien,
Frugier Camille, Gabay Robert, Gorcia Amado, Gi-
gouley Marcel, Gillet Herbert, Gion Gérard, Gladin
Robert, Grimaud René, Gueneu Pierre, Guitoger
Gabriel, Hab Roger, Henrion Daniel, Iksil Charles,
Jacquart Jean, Jacquey Georges, Jeannin René,
Jolly André, Jonesco Georges, Jourdain Eugène,
Kamenka André, Kékicheff Alexandre, Laloue Mi-
chel, Langlois Pierre, Lasson Pierre, Lauliac Fran-
çois, Laurent René, I.ecoq Raymond, Le Roch René,
Lévy Jacques, Lichkine Nicolas, Liminana André,
Lcubat Louis, Maget Pierre, Malbrant Claude, Marie
Raymond, Martin Claude -Jacques, Martin Claude,
Meyer Robert, Monteux Philippe, Morvan Max,
Mousset André, Paré Serge, Parizot Moïse Pasquet
Jacques, Pasquier Roger, Pelletier Pierre, Père
Roger, Plancon Maurice, Plas Jean, Pochart André,
Pressoir Fernand, Provent Gilbert, Provent Roger,
Rasselet Georges, Renzetti Gaëtan, de Rivas Lucien,
Rcubelat Jacques, Rouxel Jean-Louis, Saccardi
Henri, Saint-Etienne Marcel, Schaffner Robert, Se-
losse Jean, Sourine Boris, Tabarly Jean, Talmant
Bernard, Tatin André, Thibault Guy, Tranie Jean-
Jacques, Turcaud Jean, Vessier Max, Wolak Joseph,
Yarmorkine.
4
LA SESSION 1953
DU C.A.P. A LILLE
Le Recteur de l’Académie de Lille, inspection
principale de l’Enseignement technique, communi-
que :
Par arrêté du 16 octobre 1952, M. le Ministre
du Commerce et de l’Industrie a prévu dans son
article premier qu’« à compter du 1 er janvier 1953
nul ne pourra exercer en qualité d’opérateur pro-
jectionniste de spectacles cinématographiques s’il
n’est titulaire du C.A.P. créé par arrêté du 6 juil-
let 1948 ».
Afin de permettre aux intéressés de se mettre en
règle avec la loi, la session de 1953 sera avancée
et aura lieu dans le courant du mois de mars.
Pourront prendre part à cet examen
1° Les jeunes gens âgés de 21 ans accomplis au
1 er janvier 1953 ;
2° Les jeunes gens âgés de 18 ans révolus au
1 er janvier 1953 pouvant justifier trois ans de sco-
larité soit dans une école technique publique ou
privée régulièrement déclarée, soit au cours pro-
fessionnels.
Les dossiers d’inscription à cet examen seront
reçus jusqu'au 1 er mars, dernier délai, à l’Inspec-
tion principale de l’Enseignement technique (Ser-
vice des Examens), 19, rue Saint-Jacques, à Lille.
Ils devront comprendre :
1° Une demande d’inscription sur papier libre ;
2° Un extrait d’acte die naissance sur papier
libre ;
3° Un certificat de l’employeur ;
4° Deux enveloppes timbrées à l'adresse du can-
didat ;
5° Eventuellement, pour les moins de 21 ans, un
certificat de scolarité délivré par le directeur de
l’Ecole technique ou des Cours professionnels où
l’intéressé a effectué ses études. — T.-M. C.
4
“ VIOLETTES IMPÉRIALES 99
bat les records au « REX »
Violettes Impériales poursuit une première ex-
clusivité véritablement triomphale et bat tous les
records de recettes établis jusqu’à ce jour au
« Rex », avec 14.286.392 francs pour 51.817 entrées.
Rappelons que ce grand film en Gevacolor est une
production Emile Natan, des Films Modernes, réa-
lisée par Richard Pottier.
4
M. WLADIMIR LISSIM
CHEVALIER DE LA LÉGION D'HONNEUR
I
C’est avec plaisir que nous apprenons la no-
mination, au grade de Chevalier de la Légion
d’Honneur, de M. Wladimir Lissim, qui présida, ,
durant de nombreuses années, aux destinées de
la RKO Radio Films et ensuite de la London «
Films en Europe Continentale.
M. Wladimir Lissim, qui est actuellement aux
Etats-Unis, s’occupe là-bas de faire doubler et
distribuer six des plus importantes productions
françaises de ces dernières années.
Nous lui adressons nos félicitations les plus
vives.
4
i
Grand succès à Dijon de
“DEUX DE L'ESCADRILLE”
A l’occasion de la Soirée de Gala donnée à Dijon,
au « Darcy-Palace », pour la présentation du film,
Deux de l'Escdrille, le Chanoine Kirr, député-maire
de la ville, a offert un Vin d’honneur aux inter-
prètes de cette production : Jean Richard, Roger
Pierre et Magali Noël, auquel aissistaient également
les organisateurs de cette soirée, donnée au béné-
fice des Œuvres du Ministère de l’Air : MM. Raffin,
directeur de la sallei; Deldevez, distributeur pour
la Région lyonnaise, et Hubert d’Achon, producteur
d!e ce film.
Au cours de cette réception, le Chanoine Kirr a 1
remis au Colonel Rouget, chef d’Etat-Major de la
p'e Région aérienne, deux tastevins qui ont été ■
grossir les lots de la tombola.
APRÈS NEW-YORK ET LONDRES
LE GRAND CONCERT
TRIOMPHE A PARIS
Applaudi depuis des mois à New York, « LE
GRAND CONCERT », superproduction en couleurs,
triomphe en exclusivité à Paris. En trois semaines,
il vient de réaliser le chiffre record de 55.000 entrées.
Toute la presse unanime a fait une critique élo-
sieuse de ce grand film, dont « France-Soir » dit
en particulier :
« ... Voulez-vous assister aux meilleurs spectacles
du Grand Opéra de Moscou, entendre chanter les
artistes les plus célèbres de la Russie d’aujourdhui, m
voir danser les quatre meilleures ballerines de (
L’Union Soviétique (et peut-être du monde) ? « LE
GRAND CONCERT », film soviétique en couleurs,
vous en donne une excellente occasion... »
« M. G., « France-Soir ». ®
Distribution : Société d’Exploitation Cinématogra-
phique « PAX », 35, rue d’Avron, Tél. : DIDerot : ,
86-41 et 42.
LA CiNCMATOGRAPHÎE FRANÇAISE
TEXTES OFFICIELS
LE C.N. C. HOMOLOGUE
L'ACCORD INTERFÉDÉRAL
DU 4 DÉCEMBRE
Décision dénommée 29 ter du 22 décembre 1952
complétant les décisions n»* 29 et 29 bis du Cen-
tre National de la Cinématographie, relatives au
programme des théâtres cinématographiques.
Le Directeur général du Centre National de la
Cinématographie,
Vu la loi du 25 octobre 1946 portant création
d'un Centre National de la Cinématographie.
Vu le décret du 28 décembre 1946 portant règle-
ment d’administration publique relatif aux moda-
lités générales d'application de la loi du 25 octo-
bre 1946,
Vu la loi validée du 26 octobre 1940 portant ré-
glementation de l'industrie cinématographique,
Vu la décision réglementaire n" 29 du Centre Na-
tional de la Cinématographie en date ,du 19 avril
1952;
Vu la décision n" 29 bis, du Directeur général
du Centre National de la Cinématographie, en date
du 3 juillet 1952,
Considérant qu'aux termes de l’article 6 de la
décision réglementaire n° 29 susvisée, la durée du
passage d'un programme cinématographique est
librement déterminée au bon de commande dans
le cadre de l'accord professionnel homologué par
le Directeur général du Centre National de la
Cinématographie,
Considérant que le Syndicat Général de la Pro-
duction Cinématographique Française, la Fédéra-
tion Nationale des Distributeurs de Films et la Fé-
dération Nationale des Cinémas Français ont signé,
le 23 mai 1952, un protocole sous l'égide de la Con-
fédération Nationale du Cinéma Français ; qu’à
ce orotocole était jointe la liste des localités dans
les salles desquelles rre peut être projeté qu’un
seul programme hebdomadaire ; qu’un additif à
ce protocole a été signé le 29 mai 1952,
Considérant que ces textes ont été soumis pour
consultation au Conseil paritaire du Centre Natio-
nal de la Cinématographie dans sa séance du
3 juin 1952.
Considérant que par décision dénommée 29 bis
du 3 juillet 1952, le Directeur général du Centre
National de la Cinématographie a homologué, pour
prendre effet à dater du l ,r juin 1952, l'accord
professionnel du 23 mai 1952 ainsi que les textes
annexes,
Considérant que, par la suite, cet accord pro-
fessionnel a été dénoncé,
Considérant qu'à la date du 4 décembre 1952, la
Fédération Nationale des Distributeurs de Films
et la Fédération Nationale des Cinémas Français
ont signé un accord sous l’égide de la Confédéra-
tion Nationale du Cinéma Français ; que cet accord
comprend notamment une partie dénommée a pro-
grammes multiples » laquelle détermine le cadre
dans lequel la durée de passage d'un programme
cinématographique peut être déterminée au bon
de commande ;
Décide .
L'accord professionnel du 4 décembre 1952 est
homologué pour prendre effet à dater de la signa-
ture par les organismes intéressés.
Fait à Paris, le 22 décembre 1952.
Le Directeur général
du Centre National de la Cinématographie :
Jacques Flaud.
CRÉATION AU C.N.C.
D’UN SERVICE
DE DOCUMENTATION
M. Jacques Flaud, directeur général du C.N.C. ,
par décision en date du 31 décembre 1952, a nommé
M. Claude Degand, chef du Service de la Docu-
mentation du Centre National.
Ce service reçoit mission de réunir la documen-
tation de tous ordres relative aux secteurs indus-
commercial cinématographiques ainsi qu'aux
problèmes techniques, culturels, sociaux, etc., sou-
levés par le développement de la cinématographie
nationale. Il assume, en outre, la responsabilité des
rapports et des revues de presse, de la direction
et du dépouillement des sondages et statistiques
de la rédaction du Bulletin d'information du
Lentre National de la Cinématographie.
PROTESTATION DE LA
PETITE EXPLOITATION
Le Conseil fédéral de la Fédération Nationale
des Syndicats de la Petite Exploitation cinémato-
graphique. réuni le mardi 30 décembre 1952, à Nî-
mes, considère et déplore que les nouveaux accords
interfédéraux du 4 décembre représentent un recul
sur les avantages qu’avait acquis la Petite Exploi-
tation.
Il s’élève contre l’adoption d’un plafond qui ra-
baisse en fait la moyenne hebdomadaire à 700 en-
trées et décide en conséquence de continuer son
action pour un retour à des conceptions profes-
sionnelles plus équitables.
EN QUELQUES LIGNES...
♦ M. Henri Schneider vice-président du Syndicat
national des Cinémas substandard, adhérent depuis
1944, nous prie d’annoncer qu’à dater du l* r jan-
vier 1953 il résilie toutes ses fonctions et cesse
d’appartenir à ce syndicat.
♦ La très importante production italienne à grand
spectacle que distribue « Jeannic Films », La Reine
de Saba, vient d'avoir, avec un très vif succès, sa
première à Nice au tandem « Escurial »- •< Vog »,
à l'occasion des Fêtes de Noël. Les principaux
interprètes en sont Gino Cervi qui fut Peppone
dans Don Camillo. Leonora Ruffo, Isa Pola, Gino
Leurini, Marina Berti.
♦ Les journaux anglais soulignent le succès
considérable des Sept Péchés Capitaux qui
passe actuellement au Cameo-Polytechnic de
Londres. En dépit du mauvais temps, les recet-
tes sont très élevées, battant le record de cette
salle.
♦ Les drive-in, cinémas en plein air américains,
sont passés de 150, il y a deux ans, à 4.000. De
nouveaux drive-in, au nombre de 1.500, sont
actuellement à l’état de projet, étant donné le
succès de ce genre de spectacle, auquel on as-
siste en famille de l’intérieur de son auto. D'au-
tre part, 3.500 salles ont fermé leurs portes de-
puis la fin de la guerre.
♦ La Commission des Films exceptionnels du
National Board of Review of Motion Pictures
vient de dresser la liste des meilleures produc-
tions étrangères projetées cette année sur les
écrans américains. Sur celle-ci, on relève les
titres de deux films français. Jeux interdits et
La Beauté du Diable, ainsi que ceux du Mur du
Son et de L’Homme au Complet blanc (britan-
niques) .
♦ Le nombre de salles aux Indes est de 3.250
(stables ou itinérantes), représentant 700 mil-
lions de spectateurs.
♦ Le traditionnel Arbre de Noël du Cinéma, or-
ganisé chaque année par l’Entr’aide du Cinéma et
les Œuvres Sociales du Cinéma, a déroulé ses fastes
jeudi dernier, 8 janvier, au « Gaumont-Palace ».
à Paris, sous le haut patronage de M. le Ministre
de l’Industrie et du Commerce et sous la Présidence
effective de M. Jacques Flaud, directeur général
du C.N.C.
Au programme, on notait : une démonstration de
Judo par les élèves du Judo-Club de la salle
Pleyel, les Descamps, b artistes comiques, les Re-
nas. acrobates cyclistes, Rex et Kito, clowns pa-
rodiques et Arthur Allan qui présentait et ani-
mait le spectacle. A l’écran : cinq dessins animés,
gracieusement prêtés par les sociétés Paramount
et RKO.
♦ A la suite d’une entente avec Régent Film
Distributors, la Société Gordon Films entre
dans le champ de la distribution des films
étrangers aux Etats-Unis. Le premier film ex-
ploité à la suite de cet acord sera Les Mains
Sales, de Fernand Rivers. Gordon Films distri-
buera en coopération avec d’autres sociétés
existantes ayant en main des films de langue
étrangère.
DEUX PRODUCTIONS
DES FILMS E.G.E.
La Société des Films E.G.E. , qui prépare ac-
tuellement « LE DORTOIR DES GRANDES »,
d'après un roman de Steeman, réalisé par Henri
Decoin, prépare également « LE CHEVALIER
D'EON » (homme ou femme) en Technicolor.
Ce film sera adapté par Cecil Saint-Laurent et
réalisé en plusieurs versions.
T iLiVisi&h...
♦ 80.000 licences pour des appareils récepteurs de
télévision ont été délivrées au cours du mois de
novembre en Angleterre. Ce chiffre, le plus im-
portant réalisé depuis que des statistiques sont éta-
blies. porte le nombre des licences de télévision
à 1.813.790.
♦ Universal a annoncé qu’U envisageait, sur une
grande échelle, la production do films pour la télé-
vision. Le prix de revient moyen de ces films serait
de 25.000 dollars. Cette décision fait suite aux pro-
jets de la Paramount, qui a engagé les frères Dan-
ziger pour tourner en Angleterre 39 films d'une
demi-heure, destinés à la télévision américaine
...mmiçAisii:
*«»»» louâmes enorts
pour varier les spectacles qu’elle porte chaque soir
à domicile. Nous en aurons pour preuves : le film
anglais, Huit Heures de Sursis, projeté dimanche
soir ; — la conférence de Mme PolaUlon Kerven,
La Femme dans l'Art ancien de l’Inde, transmise
lundi ; — la pièce de Jacques Deval, adaptée par
Jacques Chabannes et réaUsée par Max de Rieux,
Mademoiselle, donnée mardi ; — le reportage de
Pierre Sabbagh sur la Défense aérienne du Terri-
toire, mercredi, etc., sans oublier l’émission de Jean
Nohain, 36 Chandelles.
Cette variété dans les programmes est évidem-
ment l'un des attraits du récepteur chez soi et le
danger que présente, pour le cinéma, le dévelop-
pement des émissions et la multiplication des télé-
spectateurs.
Pourtant, parmi ces émissions, en dehors de Huit
Heures de Sursis, que chacun doit voir ou revoir
avec plaisir, une seule ma semblé d’un, très réel
intérêt : le reportage, sur la Défense Aérienne du
Territoire dans le magazine « Air- Terre-Mer », par
le fait qu'il permet de connaître, non pas les secrets
de 1 Armée de l’Air, mais un service que la très
grande majorité des spectateurs ignorent. Pour les
autres émissions, regrettons la monotonie doctorale
de La Femme dans l'Art ancien de l'Inde et ses
images mal éclairées, et le trop savant dosage
dans l'émotion assez facile de 36 Chandelles (mais
Jean Nchain a un public fidèle et fort nombreux).
Le déroulement de Mademoiselle nous a fait cons-
tater que les interprètes n'étaient pas toujours par-
faitement suivis dans leurs déplacements, •pourtant
effectués dans un seul décor. Mais c’est là un léger
grief sur le plan technique. — Laurent Ollivier.
RECTIFICATION
Nous avons inséré, dans notre dernier numéro,
page 15. une publicité Libéral-Films, qui pré-
sente plusieurs excellentes reprises de films
français, notamment Goupi-Mains-Rouges. Une
erreur nous a fait écrire Goupil. Il s’agit évi-
demment du film Interprété par Fernand Le-
doux et Blanchette Brunoy.
FILMS GRECS EN ÉGYPTE
Depuis quelque temps, la production grecque
prend son essor et ses films ont remporté de
grands succès à l’étranger, en Egypte particu-
lièrement.
Il y a une année, déjà, que M. Christos Millas
a commencé la distribution des films grecs en
Egypte. Aussi, devant le succès de son entre-
prise, a-t-il décidé, en accord avec son frère
Sotiris, de fonder la société Millas Films Dis-
tribution pour la diffusjon dans ce pays de films
grecs et américains. Ils ont décidé * également
de tourner dans les modernes studios égyptiens
des films grecs et c’est ainsi que Un 'Caillou
dans le Lac a vu le jour. Il est interprété par
le célèbre acteur grec Vasile Logothetidis, oui
avait remporté un grand succès dans Les Alle-
mands retournent.
Parmi les films grecs distribués en Egypte
par la Millas Films, nous relevons les titres
suivants : Matomena Christouyena (.Une Nuit
au Paradis ), Vaptistikos, Stravoxylo, Fataoulas,
Une Mère dans la Bourbe, Le Pain Amer et
Zaira.
Actuellement, la Millas Films prépare deux
films dramatiques ; Le Vent de la Haine, avec
Smaroula Youli et Maria Lembesi avec Sofia
Vembo. Ces films seront tournés en Egypte.
Nicolas Athanassiadis.
LA CTNEMATOGRAPHiE FRANÇAISE
NOUVELLES REGIONALES
MARSEILLE
NICE
D'UNE ANNÉE A L'AUTRE
Marseille, 51* semaine :
Entrées Recettes
En 1948
En 1949
En 1950
En 1951
En 1952
117.789 15.699.840
156.826 14.513.180
143.470 15.357.735
139.903 19.416.255
144.925 20.540.330
Semaine du 10 au 16 décembre 1952
Agence Matrimoniale, tandem « Pathé »-« Palace-
Cinévog » : 2.905.830 fr., 19.533 entrées ; Mariage
Royal, tandem « Hollywood »-« Studio » : 2.788.420
francs, 18.839 entrées ; La Dame et le Toréador,
tandem « Rex »-« Le Français » : 2.757.860 fr.. 18.002
entrées Les Femmes sont des Anges, tandem
« Capitole »-•< Rialto » : 2.099.010 fr., 13.579 en-
trées ; Le Curé de Saint-Amour. « Noailles »
1.029.450 fr., 6.863 entrées Corsaires d’Afrique
(V.O.), » Etoile » : 824.280 fr., 7.609 entrées ; Le
Rebelle de Naples. » Club » : 704.395 fr., 5.885 en-
trées. Parmi les continuations notons ; Anna (2°
semaine), tandem « Odéon, »-« Majestic » : 2.643.110
francs, 17.071 entrées (totaux à ce jour : 7.448.200 fr.
et 48.025 entrées) ; Le Fruit Défendu (l r » semai-
ne). tandem « Ruhl »-« Variétés », (2 semaines),
tandem •< Rex »-« Le Français » : 1.581.955 fr..
10.681 entrées (totaux à ce jour : 11.838.300 fr. et
77.220 entrées) ; La Minute de Vérité (l re semaine),
>< Meilhan », après 2 semaines au tandem « Odéon »-
« Majestic » : 603.900 fr., 4.026 entrées (totaux à
ce jour : 8.816.380 fr. et 65.813 entrées) ; Les Af-
fameurs (3» semaine), « Caméra » : 776.495 fr..
6.496 entrées (totaux à ce jour : 4.383.890 fr., 29.862
entrées) ; Les Deux Vérités (3° semaine) ; 791.910
francs, 5.679 entrées (totaux à ce jour : 4.073.250 fr.,
28.007 entrées). Parmi les principales reprises, si-
gnalons : Le Chevalier sans Loi, « Clnéac-Belsun-
ce » : 701.680 fr., 7.858 entrées ; Tanger, « Ecran » ;
329.035 fr., 2.804 entrées.
Semaine du 17 au 23 décembre 1952
Violettes Impériales, première semaine, au tan-
dem « Rex »-« Le Français » : 7.523.055 fr., 36.992
entrées (prix des places portés à 200, 225, 250 fr.) ;
Le Choc des Mondes, au tandem .« Pathé-Palace »-
« Cinévog » : 3.120.190 fr., 21.338 entrées ; Dans la
Gueule du Loup, au tandem « Odéon »-« Majestic » :
2.765.590 fr., 17.898 entrées ; Le Mur du Son, au
tandem « Capitole »-« Rialto » : 2.578.620 fr., 16.595
entrées ; Le Chevalier de la Révolte, au tandem
« Hollywood »-« Studio » : 1.841.430 fr., 12.695 en-
trées ; Feu sur le Gang (V.O.). à l’« Etoile » :
574.300 fr., 5.295 entrées; Le Loup-Garou (V.O.),
au « Caméra » : 443.625 fr., 3.756 entrées.
Parmi les continuations, notons : Le Fruit dé-
fendu, en deuxième semaine, au tandem « Ruhl »-
« Variétés » : 1.101.550 fr., 7.432 entrées (totaux
à ce jour : 12.440.010 fr. et 84.652 entrées) ; Les
Belles de Nuit, cinquième semaine, au ■< Meilhan » :
679.500 fr., 4.530 entrées (totaux à ce joui- : 9.074.450
francs et 66.812 entrées) ; Mariage Royal, troisième
semaine, au « Club » : 511.075 fr., 4.238 entrées
(totaux à ce jour : 3.299.495 fr. et 23.077 entrées) ;
Le Curé de Saint-Amour, deuxième semaine, au
« Noailles » : 822.300 fr., 5.482 entrées (totaux à
ce jour : 1.851.750 fr. et 12.335 entrées).
Parmi les principales reprises, relevons r. Jeux
Interdits, au « Phocéac » : 573.940 fr., 4.237 entrées ;
L’Ue de la Destinée, au « Cinéac »-« Belsunce » :
674.080 fr., 7.582 entrées ; Dillinger, à l’« Ecran » :
403.830 fr., 3.438 entrées.
♦ Les présentations Fox-Europa, déjà annoncées,
comporteront les films ci-après : 26 janvier, au
« Capitole » : Les Misérables, et à « La Plane » :
La Fille Farouche’; le 27, au •< Capitole » : Les
Neiges du Kilimandjaro et à « Minuit » : Le Gau-
cho » ; le 28, au « Capitole » : La Dernière Flèche ;
le 29, au « Capitole » : Chérie, je me sens rajeunir.
♦ M. Gamet, qui dirigea durant de longues années
la Société Gametfilms, vient de prendre la direc-
tion de l’agence « Interfilms », dont les bureaux
sont 8. rue de la République, tél. : COLbert 60-94.
Parmi les films actuellement en distribution, ci-
tons : Varsovie. Ville indomptée ; Désir d’Amour,
Deuxième Bureau contre Kommandantur, Le Drame
de Shanghaï, L’Esclave Blanche. Arènes Joyeuses,
Les Pompiers chez les Pin-Up, Comment, j’ai dé-
couvert l'Amérique, la Chauve-Souris, etc.
VENCE
♦ M. Maillet qui, depuis de nombreuses années,
dirigeait à Venee les cinémas « Casino » et « Al-
hambra », comptant 350 et 400 places, vient de
céder ses salles à M. Gabriel Raybaut.
DOJNE ANNÉE A L'AUTRE
Nice, 51» semaine :
Entrées Recettes
En 1950 72.254 7.350.795
En 1951 67.771 9.108.425
En 1952 67.182 10.899.375
Semaine du 17 au 23 décembre 1952
La Manon des Sources, tandem « Paris-Palace »-
“ Mondial » (prix des places : 250 et 300 fr.)
3.993.600 fr., 15.540 entrées ; Les Evasions du Capi-
taine Blood, tandem « Casino »-« Fémina »-*< Rial-
to » : 1.668.120 fr., 10.923 entrées ; Procès au Vati-
can, tridem <> Excelsior »-« Forum »-.< Royal » :
1.011.000, 6.976 entrées; Rome-ParLs-Rome, tandem
« Escurial »-« Vog » : 981.900 fr., 6.457 entrées.
Parmi les continuations, notons : Le Petit Monde
de Don Camillo (13* semaine) à l’« Olympia » :
308.710 fr., 2.024 entrées (totaux à ce jour, y com-
pris la première sortie : 20.687.940 fr. et 120.619 en-
trées) ; Anna, en 4" semaine aux » Variétés » :
719.490 fr., 4.488 entrées (totaux à ce jour : 6.529.050
francs et 40.453 entrées) ; Mon Frère a peur des
Femmes, en 2» semaine au tridem « Hollywood »-
« Politéama »-« Studio » : 34.971.465 fr., 6.349 en-
trées (totaux à ce jour : 3.132.825 fr. et 20.571 en-
trées) ; Le Fils de Personne (3° semaine) au » Ciu-
ny » : 479.720 fr., 3.210 entrées (totaux à ce jour ;
2.136.625 fr. et 14.046 entrées) ; La Danseuse Nue
(4° semaine) au « Ritz » : 158.950 fr., 1.177 entrées
(totaux à ce jour ; 1.764.820 fr. et 11.579 entrées) ;
Des Hommes qu’on appelle Sauvages (2* semaine)
au •< Windsor » : 344.400 fr., 2.296 entrées (totaux
à ce joui- : 771.450 fr. et 5.143 entrées). Parmi les
reprises, relevons entre autres : Malou de Mont-
martre, au « Central » : 174.610 fr., 1.501 entrées;
Justice est faite au « Cinémonde » : 121.450 fi-.,
1.217 entrées ; Tête Folle à l’« Esplanade » : 115.280
francs, 11.133 entrées. Quant à <- Clnéac-Nice-Ma-
tin », il a totalisé 567.120 fr. et 9.452 entrées.
Semaine du 24 au 30 décembre 1952
Le Plus Heureux des Hommes, au tridem Ex-
celsior »-« Forum »-« Royal » : 2.897.645 fr., 18.623
enrées ; La Reine de Saba, au tandem « Escurial »-
" Vog » : 2.403.835 fr., 15.626 entrées, établissant
le record de recettes et d’entrées du ■■ Vog », avec
742.875 fr. et 4.988 entrées ; Deux de l'Escadrille,
au tridem « Casino »-« Fémina »->■ Rialto » :
1.917.680 fi'., 12.517 entrées ; Les Pirates de la Flo-
ride. au tridem « Hollywood »-« Politéama »-« Stu-
dio-34 » : 1.584.895 fr. 10.427 entrées; Plédalu fait
des Miracles, aux « Variétés » : 1.394.190 fr., 9.688
entrées ; Ça, c’est du Cinéma, au « Cinéac » : 755820
francs, 12.597 entrées.
Parmi les continuations, notons Manon des
Sources, en deuxième semaine, au tandem « Paris-
Palace »-« Gaumont-Mondial » : 4.558.500 fr., 17.779
entrées, totalisant à ce jour ; 8.552.100 fr. et 33.318
entrées (Drix des places : 250 et 300 fr.) ; Anna
cinquième semaine, au tandem « Capitole »-« Clu-
ny » : 1.657.260 fr., 11.241 entrées (totaux à ce jour
8.286.310 fr. et 51s694 entrées, établissant les record,
de recettes et d’entrées de ces deux salles) ; Les
Evasions du Capitaine Blood. quatrième semaine,
à l’« Olympia » : 487.470 fr., 3.169 entrées (totaux
à ce jour : 2.145.590 fr. et 14.092 entrés) ; Des Hom-
mes qu’on appelle sauvages, troisième semaine, au
« Windsor » : 411.150 fr., 2.741 entrées (totaux à ce
jour : 1.182.600 fr. et 7.884 entrées).
Pour les principales deuxièmes visions, relevons :
Le Grand Caruso, au « Central » : 849.690 fr., 6.926
entrées, établissant le record de recettes et d’en-
trées de cette salle ; L'Héroïque M. Boniface, au
« Ritz » : 263.350 fr., 1.828 entrées ; La Maison
Bonnadieu, au « Cinémonde » : 295.350 fr. 2.958
entrées.
♦ M. Dellavalle vient de prendre la direction de
l’« Eden », la coquette salle du quartier Saint- Au-
gustin, à Nice. Complètement rénovée, cette salle
va, suivant une nouvelle formule d'exploitation,
une suite de spectacles sélectionnés.
♦ Deux films français viennent de sortir dans le
Sud-Est, en première mondiale : Quitte ou Double,
avec Zappy Max, à Nice, au tridem « Casino »-
<■ Fémina »-« Rialto » et Le Dernier Robin des Bois,
avec Roger Nicolas, à IV Olympia », de Cannes.
♦ Le Bureau des Exploitants niçois a offert, le
29 décembre, aux 144 enfants des employés des
cinémas de Nice, une fête au « Paris-Palace », au
cours de laquelle furent projetés, plusieurs dessins
animés, suivis d’un spectacle de cirque. Des ca-
deaux et des friandises furent offerts à chaque
enfant par Mmes Henri Astrlc et Morettl, ainsi
que par MM. Henry Astrlc, président, Charles Mo-
retti et Semac. vice-présidents. — Paul-A. Bulsine.
vcueiie a i écran. Avec son jeu
simple et sincère, sa présence s'impose. Il devrait,
apres ce début, ou aux côtés de Viviane Romance,
il tient le premier rôle masculin, poursuivre une
belle carrière cinématographique
TOULON
A Toulon, Dour la 49* semaine, il a été enregistre
Entrées Recettes
E n 1951 33.711 4.839.640
En 1952 40.024 6.310.820
A Toulon, pour la 50* semaine, il a été noté :
Entrées Recettes
En 1951 34.672 4.963.000
En 1952 33.283 4.918.260
Toulon, 51° semaine :
En 1951 31.562 4.511.940
En 1952 36.001 5.494.935
Semaine du 17 au 23 décembre 1952
'* C a sino » ; Violettes Impériales, première se-
maine 2.696.380 fT„ 13.183 entrées (prix des places
majorés) ; •> Fémina »: Les Belles de Nuit, deuxième
semaine 670.540 fr., 4.304 entrées, totaux à ce
jour : 2.617.715 fr., 16.775 entrées ; ■ Kursaal : Les
Mines du Roi Salomon (reprise) : 358.720 fr.. 2.691
entrées ; •< Rex » : Mara-Maru » : 1.105.620 fr.. 7.042
entrées ; » Royal » : Les Hommes-Grenouilles
784.585 fr., 5.077 entrées ; « Vox •> : Frontières Invi-
sibles (reprise) : 251.475 fr., 1.681 entrées.
Paul-A. Bulsine.
TOULOUSE
Semaine du 24 au 30 décembre 1952
Pour la période des fêtes de Noël, les meilleurs
rendements ont été : Ivanhoë, « Plaza ». première
semaine : 21.522 entrées, 3.922.725 fr. (majoration
exceptionn.) ; Manon des Sources, « Plaza », pre-
mière semaine : 16.942 entrées, 3.332.600 fr. (majo-
ration exceptionn.) ; Violettes Impériales, « Trlanon
Palace », première semaine : 16.768 entrées 3.302.760
francs (majoration excepticnn.) ; La Belle Aven-
turière, <■ Variétés » : 12.144 entrées, 1.765.255 fr. ;
Le Chevalier sans Loi. « Club » : 8.441 entrées.
1.106.200 fr. ; Son Dernier Noël, ■ Français » : 6.734
entrées. 705.740 fr. ; La Revanche d’Ali-Baba, « Rio ».
deuxième semaine : 4.833 entrées, 699.900 fr. ; Le
Jour où la, Terre s’arrêta (reprise), « Zlg-Zag » :
4.743 entrées, 565.170 fr. ; Trois Artilleurs au Pen-
sionnat (reprise), « Gallla » : 4.186 entrées. 500.460
francs.
♦ Un cinéma d'essai est né à Toulouse. C'est le
Club des Critiques de la Presse cinématographi-
que qui donnera, dans la salle du « Vox », le pre-
mier lundi de chaque mois, des œuvres marquan-
tes de l'écran. Le premier' film projeté sera
Othello. d'Orscn Welles. — R. B,
AVIGNON
Une nouvelle salle, « Le Paris ", a été Inaugurée
mardi soir 23 décembre, à Avignon.
D'une capacité de 1.000 places environ, cette
salle moderne tient son nom de sa décoration Inté-
rieure. L'Obélisque, La Madeleine, le Panthéon, la
Tour Eiffel, l'Arc de Triomphe .etc., sont artistique-
ment représentés sur les murs.
Dirigé par M. Galton, « Le Paris » est la sep-
tième salle existant dans notre bonne ville d'Avi-
gnon dont la population est de 60.000 habitants.
Pour sa première séance. « Le Paris » passait
le dernier film de Marcel Pagnol, La Manon des
Sources. Cette même semaine, « Le Capitole »
affichait Mon Curé chez les Riches ; Le Pa-
lace ». Les Aventures du Capitaine Wyatt*; « Le
Rex » passait Californie en Flammes ; •> Le Rio »,
Brelan d'As ; « Le Vox », Fanfan la Tulipe et « Le
Club », Les Trois Mousquetaires, — L. Jullian
*
LA CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE
FRÉQUENTATION DES SALLES PARISIENNES D’EXCLUSIVITE
(Les recettes sont communiquées à titre indicatif)
NOUVELLES
LA CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE ^
REGIONALES
(suiiei
NANTES
FILMS
et
DISTRIBUTEURS
SALLES
Nombre de places
Nombre de séance
PRIX
des
PLACES
SEMAINES
DATES
ENTREES
de la semaini
RECETTES
de la
SEMAINE
TOTAL
des entrées
TOTAL
des
RECETTES
Minimu
Maximur
depuis 1945
m des entrées hebdomadaire^ |
n des entrées hebdomadaires
au cours de cette saison
et de la dernière
AU MEPRIS DES LOIS
(Universal) (Technicolor) .
CAMEO
625 pl. - 35 s.
250, 300 fr.
1ère
du 31 décembre
au 6 janvier
9.972
2.464.680
13.763
3.040
13.720 (Commando de la Mort) |
3.850
RITZ
800 pl., 30 s. (6 j.)
150, 180,
200 fr.
6.977
1.939.110
i 17.614
2.583
11.009 (Fauve en Liberté)
3.993
LES AVENTURES DU CAPITAINE
WYATT
(Technicolor) (Warner Bros.).
AUBERT-PALACE
676 pl. - 35 s.
250 fr.
3ème
du 31 décembre
au 6 janvier
7.898
1.973.040
28.727
7.179.860
17.182
2.541
14.125 (Le plus Joli Péché du
3.154 Monde)
BIARRITZ
628 pl. - 35 s.
350 fr.
7ème
du 26 décembre
au l rr janvier
13.973
4.890.500
94.157
23.483.600
15.903
N. C.
15.903 (Belles de Nuit).
N. C.
(Fr.-It.) (Gaumont Dist.).
MADELEINE ....
782 pl. - 35 s.
350 fr.
18.382
6.430.500
117.878
42.232.410
22.832
2.714
19.622 (Belles de Nuit).
4.920
CARNAVAL AU TEXAS
(Technicolor) (M.G.M.).
MAX-LINDER . . .
772 pl. - 35 s.
180, 200.
225 fr.
2ème
du 26 décembre
au l or janvier
6.889
1.550.025
15.387
3.462.075
N. C.
N. C.
12.081 (Dallas, Ville Frontière)
1.131
MOULIN-ROUGE
1.680 pl. - 35 s.
250 fr.
10.959
1.972.620
24.845
4.472.100
N. C.
N. C.
N. C.
N. C.
LES VEDETTES .
505 pl, - 35 s.
250 fr.
3.810
952.500
8.170
2.042.500
N. C.
N. C.
N. C.
N. C.
LES EVASIONS DU CAPITAINE
BLOOD
(Technicolor) (Columbia).
ALHAM1ÏRA
2.600 pl. - 28 s.
200, 250,
300 fr.
1ère
du 26 décembre
au l ur janvier
23.799
6.362.255
27.040
3.668
27.040 (Quand les Tambours |
3.698 s’arrêteront)
LA CIGALE
1.088 pl. - 35 s.
150, 180,
200 fr.
9.868
1.804.000
10.167
N. C.
10.077 (Princesse de Samar-
4.784 cande)
LA FEMME DU PLANTEUR
(Victory Films).
OLYMPIA
1.862 pl. - 28 s.
225, 250 fr.
280 fr.
1ère
du 26 décembre
au l or janvier
21.176
6.169.625
N. C.
N. C.
21.176 (Femme du Planteur)
N. C.
LE PARIS
981 pl. - 35 s.
300. 350 fr.
(V.O.)
15.500
4.853.900
24.439
2.350
15.500 (Femme du Planteur)
4.200
LA FETE A HENRIETTE
MARTGNAN
1.670 pl. - 35 s.
300, 350 fr.
3ème
du 31 décembre
au 6 janvier
13.770
4.363.220
47.516
15.132.526
40.444
N. C.
28.984 (KonTiki)
6.173
(Fr.) (Cinédis).
MARIVAUX
1.060 pl). - 35 s.
300, 350 fr.
12.482
4.010.664
39.088
12.353.230
35.696
5.697
23.696 (Messaline)
5.285
LA FUGUE DE MONSIEUR PERLE
(Fr.) (Films R. Richebé).
LE FRANÇAIS
1.106 pl. - 35 s.
350 fr.
3ème
26 déc. au l* r janv.
14.540
4.303.840
39.500
11.563.900
21.313
2.932
19.656 (De l’Or en Barres)
3.860
LE GRAND CONCERT
| (V.O.) (Sovcolor) (Ars Films).
PAX-SEVRES
1.399 pli - 23 s.
200 fr.
3ème
•il déc. au 6 janv.
16.184
3.234.700
52.747
10.544.800
N. C.
N. C.
20.461 (Le Grand Concert)
N. C.
HISTOIRE DE DETECTIVE
(Paramount).
ELYSEE
528 pl.
CINEMA
- 35 s.
300 fr.
(V.O.)
5ème
26 déc. au 1 er janv.
8.060
2.334.400
45.840
13.216.600
N. C.
N. C.
12.090 (Histoire de Détective).
2.060
L'HOMME TRANQUILLE
(V.O.) (Technicolor) (Films F. Rivers).
LE VENDOME . . .
440 pl. - 28 s.
350 fr.
2ème
31 déc. au 6 janv.
4.290
1.501.500
9.190
3.216.500
10.160
1.609
10.160 (Los Olvidados)
1.609
IL EST MINUIT DOCTEUR SCHWEIT-
ZER
(Fr.) (Cocinor).
GAUMONT-THE. .
450 pl. - 35 s.
200 fr.
3ème
du 31 décembre
au 6 janvier
9.172
1.705.882
25.772
4.792.382
11.513
1.571
10.198 (Il est Minuit Docteur
2.179 Schweitzer)
IL IMPORTE D'ETRE CONSTANT
(V.O.) (Eagle Lion) (Technicolor).
BROADWAY
420 pl. - 35 s.
150, 300 fr.
1ère
31 déc. au 6 janv.
10.710
3.153.750
13.450
2.640
11.575 (Films en Reliefs)
N. C.
IVANHOË
(Technicolor) (M.G.M.).
BERLIT/
1.600 pl
- 35 s.
250, 300 fr.
350 fr.
2ème
du 26 décembre
au 1 er janvier
27.560
8.466.700
54.110
16.603.200
30.320
6.092
30.320 (Le Petit Monde de Don
7.390 Camillo)
ÜOL1SEE
732 pl. - 35 s.
GAUMONT-PAL.
4.670 pl. - 35 s.
350 fr.
(V.O.)
250, 300,
15.268
71.067
5.342.100
30.635
10.710.750
19.412
2.039
19.649 (Le Petit Monde de Don!
5.828 Camillo)
17.400.600
124.921
30.551.780
92.466
10.611
71.067 (Ivanhoë)
1.921
JEUX INTERDITS
(Fr.) (Corona).
PANTHEON
353 pl. - 35 s.
100, 180 fr.
2ème
31 déc. au 6 janv.
6.980
1.071.640
14.949
2.298.130
7.969
1.280
7.969 (Jeux Interdits).
1.280
LIMELIGHT
(V.O.) (Artistes Associés).
LE RAIMU
383 pl. - 28 s.
350 fr.
2ème
16 déc. au l or janv.
9.540
2.862.000
16.547
4.964.100
N. C.
N. C.
9.540 (Limelight).
1.135
L'OR DE LA NOUVELLE GUINEE
(Technicolor) (Paramount).
GEORGE
600 pl.
-V
35 s.
250. 300 fr.
(V.O.)
2ème
du 26 décembre
au l pr janvier
4.769
1.383.290
9.189
2.307.050
N. C.
N. C.
N. C.
N. C.
PARAMOUNT ...
1.903 pl. - 42 s.
150, 200,
250, 300 fr.
24.455
5.566.462
53.041
12.068.010
43.553
8.296
43.553 (Samson et Dalila)
8.296
PALAIS-
1.667 p
ROCHEC
.. 35 s.
190, 210,
230 fr.
11.615
2.132.648
26.032
4.762.449
27.715
2.777
22.718 (Samson et Dalila)
2.777
SELFCT-
1.000 pl
PATHE ..
- 35 s.
200, 250 fr.
8.134
1.543.240
17.392
3.311.140
13.703
2.229
13.763 (Samson et Dalila)
2.229
LA REVANCHE D' ALI-BABA
(Columbia).
CAMEO
625 pl.,
25 s. (5 j.)
250, 300,
2ème
du 26 au 30 déc.
3.692
917.530
8.957
2.224.755
13.763
3.040
13.720 (Commando de la Mort)
3.850
800 pl„
30 s. (6 j.)
200 fr.
5.017
869.490
12.905
2.267.230
17.614
2.583
11.009 (Le Fauve en Liberté)
3.993
UN ETE PRODIGIEUX
(V.O.) (Agfacolor) (Procinex) .
STUDIO-
240 pl.
3
35 s.
200 fr.
2ème
31 déc. au 6 janv.
2.930
559.630
6.980
1.351.630
N. C.
N. C.
N. C.
N. C.
VIOLETTES IMPERIALES
NORMANDIE
1-382 pl. - 35 s.
250, 300,
350 fr.
3ème
du 24 au 30 déc.
17.757
5.209.750
41.993
12.361.250
N. C.
N. C.
30.093 (Limelight) .
4.590
(Fr.) (Gevacolor) (C.C.F.C.).
îEX ....
3.292 pl
- 36 s.
300, 350 fr.
4ème
1 déc. au 6 janv.
32.412
10.865.200
148.670
44.964.800
80.081
8.838
54.973 (La Flèche et le Flam-
8.838 beau)
♦ Le mercredi 31 décembre, en soirée, a eu lieu
l’inauguration du « Bretagne », 21. rue de Villebols-
Mareuil. Cet établissement est l'œuvre de l'archi-
tecte nantais Jean Maëder. Il contiendra, lorsqu'il
sera complètement terminé, 730 places. Actuelle-
ment, le balcon m'étant pas encore complètement
mis en service, c'est seulement 504 fauteuils de
Ciné-Sièges qu’il offre aux spectateurs. La cabine
est équipée par Philips. Le chauffage est à air
pulsé. Une scène de 8 m. 30 x 9 m. 50, avec fesse
d'orchestre, permettra, en dehors du cinéma, d’or-
ganiser des séances de musique et de théâtre. Le
prix des places pour les deux séries de fauteuils
d’orchestre est de 100 et 130 fr. Les représenta-
tions ont lieu les jeudis, samedis et dimanches en
soirées à 21 h. 45 et les matinées, le dimanche
seulement, à 14 h. 15 et à lü h. 45. Le programme
d'ouverture était composé du film, Cyrano de Ber-
gerac.
♦ Une soirée de gala, en faveur des Ailes brisées,
aura lieu le mercredi 14 janvier, au « Katorza »,
avec le film, Il est Minuit Docteur Schweitzer. Au
programme, un documentaire anglais sur les avions
supersoniques et un 1 récital de piano, par Raymond
Trouard, qui, dans le film, a doublé le Docteur
Schweitzer.
♦ Du 17 au 23 décembre. » Le Katorza », avec Les
Hommes-Grenouilles, a réalisé 5.537 entrées et 851.910
francs de recettes. Du 24 au 30, Les Aventures du
Capitaine Wyatt ont fait 1.875.080 francs avec 12.345
entrées.
♦ A l’« Apollo », le film en Gevacolor, Violettes
Impériales, obtient un. succès sans précédent. Une
foule de spectateurs fait chaque jour la queue
devant les gujehets bien avant l'heure des repré-
sentations.
♦ Le succès d'Ivanhoë, qui passe actuellement, en
tandem, à l’« Olympia » et au « Studio », s’an-
nonce comme devant dépasser celui de Manon des
Sources, qui a fait de bonnes recettes pendant, les
fêtes de Noël.
SAINT-NAZAIRE
♦ Depuis l’ouverture du « Normandie », M. Gaëtan
Lagrange, est très satisfait du rendement des films
projetés dans son établissement. La moyenne est
bonne, comme on peut en juger. En trois jours,
Monsieur Taxi a réalisé la somme de 382.970 fr.
Pour la même période. Le Garçon Sauvage a fait
388.990 fr. Massacre en Dentelles, également pour
trois jours 362.700 fr. Le dernier en date : Ma
Femme est formidable, passé pour le Nouvel An,
avait réalisé, du vendredi au dimanche soir la
somme de 437.950 fi'.
Prochains programmes : Brelan d'As et Rendez-
ous à Grenade.
♦ M. Vacossalnt, fils du directeur des « Variétés »,
à Coueron (Loire-Inférieure), a été nommé direc-
teur de l'agence de Nantes de la Warner Bros.
First National, en remplacement de M. Guy Col-
llard, démissionnaire.
RENNES
♦ La première sortie du film. Violettes Impériales,
en Bretagne, a eu lieu au « Royal », le vendredi
19 décembre. Dès le premier joui-, la foule s'est
littéralement ruée dans ce magnifique établisse-
ment rennais. Un détail à signaler : le « Royal »,
'ouvrant sa location que le jour de la représenta-
tion, la veille de Noël, les spectateurs prirent
place, derrière les grilles du cinéma aux premières
Ce grand film français, qui a la faveur du public,
îst sorti pour la Noël, au « Celtic », de Brest et
jour le Nouvel An, à l'« Odet-Palace », à Quim-
Au <• Français », le film, Ils sont dans les Vignes,
remporté un très vif succès.
Au « Sélect » : « Nous irons à Monte-Carlo, en
reprise, a fait de bonnes recettes.
Au « Club », en tandem avec « La-Tour-d’Auver-
ne ». le film, Ivanhoë a obtenu le même succès
ue Samson et Dalila.
A l'« Excelsior » : Tambour battant a tenu une
■ès bonne place dams ce concert de bons films,
Au
Celtic » : Son Dernier Noël, avec Tino Rossi,
rivalisé de succès avec les autres productions.
LILLE
Semaine du 17 ;
L'exploitatioi
i 23 décembre 1952
lilloise s'est-elle réservée povu i»,
fêtes de fin d'année ? Nous le pensons, car i
programmes à l'affiche des spectacles cette «
marne ne contenaient pas de productions de cl a «e
Aussi c'est, à notre avis, la raison d'une nouvel
baisse dans le rendement des salles de premipp!
vision qui se chiffre par une diminution de 1 -iS
entrées et de 260.490 fr. sur les recettes, ramena»,
le bilan à 8.347.930 fr. de recettes pour 62 991
trées. ' en '
Cinéchic »
Police des Mœurs, film réaliste
1.174.120 fr„ 8.868 entrées.
Deux de l'Escadrille, comédie d'aventures de M au J
i ''° t A hrA „ Le Régent » : 969.280 fr., 7.597 e J
rice Labro,
trées.
Les Pirates de la Floride, western en technicoloJ
« Clnéac » : 920.940 fr., 7.396 entrées. J
La Régulière... et l'Autre (Rome-Paris-Rome), Co J
médie de Luigi Zampa, « Familia » : 888 070
6.528 entrées.
Un Américain à Paris (2" vision) : film à grandd
mise en scène en technicolor de Vmcente MinollJ
■< BelleVue » : 886.160 fr. 6.618 entrées. |
Le Rideau Rouge, drame d'André Barsacq ca
méo » : 814.620 fr., 6.160 entrées.
Plume au Vent (2» semaine), opérette filmée de
Louis Cuny, « Lilac » : 581.610 fr., 4.483 entrée*
termine sa carrière : 2.227.030 fr„ 16.733 entréS
TW voin» comédie musicale de Invüi»
> : 520.610 fr., 3.904 entrées.
Semaine du 24 ,
Une Veine de.
Cummings, ■< Rexy
30 décembre 1952
La dernière semaine de décembre, grâce
fête de Noël, a été remarquable.
En effet, les salles lilloises d’exclusivité qui, de-
puis trois semaines, étaient en * sommeil » se -ont
réveillées brusquement, battant tous les record- c
l'année, recettes et entrées, totalisant 100.517
trées pour 14.521.985 fr. de recettes.
Il est vrai que cette dernière semaine de l’anj
était placée sous le signe de •. l’embarra; du
choix * : 3 films d'aventures, 4 comédies dont i
musicale et un mélodrame, avec Tino Rossi.
Ont obtenu dans l'ordre de rendement :
Ivanhoë, film d'aventures en technicolor do Ri-
chard Thorpe, au « Capitole » : 3.929.785 fr., ,?7.7H
entrées (2» semaine en cours). A signaler que le
prix des places avait été majoré et porté à 200,
180, 150 fr.
Le plus heureux des Hommes, comédie sa 1 1 • : .
d'Yves Clampi, avec Fernand Gravey, tandem
•• Caméo »-« Bellevue » : 2.934.830 fr.. 20.80
trées.
Tambour battant, comédie musicale de G. Comj
bet. avec Jacques Hélian et son orchestre,
« Cinéac » : 1.997.395 fr., 15.113 entrées (2 e semaine
en cours).
L'Or de la Nouvelle-Guinée, film d'avej
exotiques en technicolor de Lewis Fcster,
milia » : 1.331.215 £r„ 9.578 entrées.
Son Dernier Noël, mélodrame de J. -B. Normal*
avec Tino Rossi, « Lilac » : 1.278.660 fr., 9.671) e
trées.
Au Mépris des Lois, film d'aventure6 au F«
West en Technicolor de George Sherman, • In
chic » : 1.212.300 fr.. 9.053 entrées.
Chérie, je me sens rajeunir, comédie américaine,
« Rexy » : 1.113.400 fr., 8.219 entrées.
Deux de l’Escadrille, film comique de Maurice
724.400 fr.. 5.369 entré»
VALENCIENNES
Période du 23 décembre 1952 au l (,r janvier I9U
Pour fêter le troisième anniversaire de la
verture du « Colisée » et à l’occasion des 'êta
doubles de Noël et du Nouvel An, la Direction
de cet établissement a offert à sa clientèle,
exclusivité pour la région du Nord, le film fie R-
Pottier, Violettes Impériales.
‘Cette somptueusie production on Gevaco 1
attiré un très vaste et très nombreux public. U
nombre des entrées s'est élevé, pour l'ensembU
des dix jours, à 25.056 pour une recette de 4.1:. U#
francs.
Ce sont les records d'entrées et de recettes at-
teints depuis trois ans par cette salle qui a pr( nt(
un spectacle d'une qualité et d'une facture excep*
tionnelles,
LA ciNÉMATOGRAPMÎE FRANÇAISE j|^
CRITIQUES DES FILMS
l
10 Janvier 1953
i
LES
AMANTS DE L'ENFER
(G.)
(Force of Arms)
Drame psychologique et d’action
(100 min,.)
(V.O.)
a
ELLE ET MOI (G.)
Comédie gaie (101 min.)
Origine : Française.
Prod. : J. Roitfeld-Sirius, 1952
Réal. : Guy Lefranc.
Auteurs : Jean Duché ; adapt. de J.
Duché, M. Audiard et G. Lefranc ;
dial, de M. Audiard et J. Duché.
Chef-Opérateur : Louis Page.
Musique : Paul Misraki.
Décors : Robert Clavel.
Dir. de Prod. : Vladimir Roitfeld.
Montage : Monique Kirsanoff.
Chef-Opérateur du Son : Jean Rieul.
Interprètes : François Périer, Dany
Robin, Jean Carmet. J. Gauthier, N.
Rcquevert, P. Faivre, S. Courtal,
M. Nastorg, S. Guémard.
Premières représentations (Nice) : 6
novembre 1952 ; (Paris) : 31 décem-
bre 1952.
CARACTERE. — Une abondance de
gags et conjonctures fantaisistes font
de cette comédie une suite quasi in-
interrompue de situations comiques ou
burlesques. L’idée, fort drôle, est dé-
veloppée à un rythme accéléré, ne
laissant aucun répit. Le succès de rire
est certain, tant par la valeur de la
réalisation que par l’interprétation do-
minée par François Périer et Dany
Robin, ainsi que Noël Roquevert et
Jean Carmet, dont les créations dé-
bordent d’humour, de fantaisie et de
pittoresque.
; SCENARIO. — Jean Montaigu
'(François Périer), célibataire en-
idurci, est, malgré sa résistance,
épousé par Juliette Capulet (Dany
|Robin). A la recherche d’un loge-
; ment, après une cabine dans une
péniche, ils trouvent à se loger chez
un original, M. Belhomme (Noël
i Roquevert). Les fantaisies de Ju-
liette rendent Belhomme fou. In-
terné, ils disposent de toute sa villa,
!où Gaston (Jean Carmet) , ami de
ji Jean, vit à leur crochet. Tout ceci
il donne naissance à de nouvelles com-
plications, qui mènent Jean au bord
de la ruine. Juliette promet d’être
«plus raisonnable, mais...
! REALISATION. — Dans un style
de comédie, frisant le burlesque, évo-
luant en pleine fantaisie, se complai-
sant dans le pittoresque, Guy Lefranc
donne cie la rapidité à sa réalisation.
L’enchaînement des situations accu-
mule gags sur gags avec une trop
grande richesse. Nombreux déccrs,
images bien éclairées, musique allègre,
texte spirituel étayent cette amusante
comédie.
INTERPRETATION. — Dany Robin,
mutine, fantaisiste, débordant de vie,
bouleverse tout ce qui l’entoure ou
l’approche avec toute la candeur et
la naïveté de la jeunesse. François
Périer, mari qui se croit encore céli-
bataire, supporte avec sang-froid et
un renoncement teinté de fantaisie,
les nombreux et divers cataclysmes
naissant sur les pas de son atomique
épouse. Noël Roquevert en vieux gar-
çon original, fait une création pleine
de drôlerie. Jean Carmet, pique-as-
siette impénitent et susceptible, est
intelligent et sobre. Jacqueline Gau-
thier a de la classe et des réparties
vives, alliées à de l’élégance et du
charme. — P.-A. B.
LA REINE DE S AB A (G.)
(La Regina de Saba)
Aventure b.bl que (112 min.)
(V.O.-D.)
Origine : Italienne.
Prod. : Mario Francisci-Oro Films,
1952.
Réal, : Pietro Francisci.
Auteurs : Scén. de P. Francisci, Des-
saro, G. Graziozi; adapt. de P. Fran-
cisci, L. Novarese, Dessaro et G.
Graziozi.
Chef-Operateur : Mario Montuori.
Musique : Lino Rota.
Décors : Giuiio Bongini.
Dir. de Prod. : Carlo Bessi.
Interprètes : Gino Cervi, Leonora
Ruffo, Gin-o Leurini, Marina Berti,
Mario Ferrari, Isa Pola, Franco
Silva, F. Mammi, F. Tamantini, N.
Dover, U. Silvestri, D. Gray, A. Fio-
relli.
Présentation corporative (Paris) : 19
décembre 1952.
CARACTERE. — Basé sur la lé-
gende biblique bien connue. L’intrigue
amoureuse se déroule dans de très
vastes détors avec une grande richesse
de costumes et une figuration très
nombreuse. Les combats spectacu.ai-
res de ces temps primitifs sont un des
éléments attractifs du film ainsi qu’une
riche interprétation, comprenant la
grande vedette Gino Cervi et un
groupe de très jolies femmes ayant à
leur tête Leonora Ruffo, qui incarne
la reine Balkis.
SCENARIO. — Afin de découvrir
les intrigues qui se trament au
royaume de Saba, le roi Salomon
(G. Cervi), envoie son fils Roboam
(G. Leurini), sous une fausse iden-
tité, se rendre compte de ce qui se
prépare. A son arrivée, Roboam est
séduit par la beauté de Balkis (L.
Ruffo), fille du roi qui, de son côté,
n’est pas insensible à ses charmes.
Le roi meurt et Balkis, sacrée reine,
doit faire vœu de chasteté devant
le grand-prêtre. Roboam s’enfuit,
sa véritable identité ayant été dé-
couverte, et Balkis, à la tête de ses
troupes, assiège Jérusalem. Elle est
faite prisonnière après sa défaite et,
déliée de son serment, pourra épou-
ser Roboam.
REALISATION. — Très bon travail
technique démontrant l’autorité du
metteur en scène dans l’art de ma-
nier les grandes masses. Production
soignée, dans laquelle rien n’a été
épargné pour donner une impression
de fastes et de grandeur. Une course
de chevaux, l’attaque de Jérusalem
et le bain de la princesse, sont les
plus belles scènes du film.
INTERPRETATION.— Leonora Ruffo
fort belle, a une très j-olie prestance
et atteint à la grandeur dans le rôle
de Balkis. Gino Cervi joue avec une
sobre dignité le personnage biblique
du roi Salomon, à la proverbiale sa-
gesse. G. Leurini, jeune, beau et dy-
namique, incarne avec adresse le rôle
de Roboam. — G. T.
RAID SECRET (G.)
(Target Ucknown)
Comédie dramatique (84 min.)
(V.O.)
Origine : Américaine.
Prod. : Audrey Schenck, 1951
Réal. : George Sherman.
Auteur : Harold Medfcrd.
Chef-Opérateur : Maury Gertsman.
Musique : Joseph Gershenson.
Décors : B. Herzbrun, H. Brown.
Conseiller technique : Cpt. George J.
Schweizer.
Montage : Frank Gross,
Chefs-Opérateurs du Son : L. I. Ca-
rey, R. Pritchard.
Interprètes : Mark Stevens, Alex Ni-
col, Robert Douglas, D. Taylor, G.
Young, J. Holden, S. Dalbert, M.
Gatica, J. Best, R. Carlyle.
Premières représentations (Nice) : 16
avril 1952 ; (Paris) : 2 janvier 1953.
CARACTERE. — Suite d’aventures
fort intéressantes se déroulant derrière
les ligues ennemies, montrant comment
les Services de renseignements « pom-
pent » des informations du plus haut
intérêt en comparant, recoupant, grou-
pant les réponses des prisonniers. Ce
côté de la guerre et des activités des
S. R. est fort bien amené, culminant
en une évasion palpitante où l’aide des
Résistants français est mise en valeur.
Bon film montrant la guerre sous un
aspect peu connu du grand publie,
qu’il intéressera.
SCENARIO. — Abattus derrière
les lignes allemandes, le Capitaine
Jerome Stevens (Mark Stevens), le
Lieutenant Webster (Don Taylor),
le Sergent Al Mitchell (Alex Nicol),
sont faits prisonniers. Les habiles
questions du Colonel Von Broeck
(Robert Douglas), les amènent, à
leur insu, à dévoiler un raid sur un
dépôt de carburant à Cambrai. Ste-
vens, durant leur transport vers un
camp en Allemagne, parvient, avec
Webster à s’évader, tandis que Mit-
chell est tué. Grâce à l’appui des
Résistants français, ils parviennent
à indiquer où se trouve le nouveau
dépôt de carburant qui sera entiè-
rement détruit lors d’un raid im-
portant.
REALISATION. — Usant d’une ex-
cellente documentation, George Sher-
man a bâti une suite d’aventures où
la ruse se heurte à la perspicacité, où
l’intelligence lutte contre la réticence.
La partie spectaculaire est réalisée
avec de grands moyens. La reconstitu-
tion d’une petite ville française est
telle qui peuvent la concevoir des
Américains. Une excellente chanson,
en français, est à noter.
INTERPRETATION. — La sobriété
comme la simplicité forment les notes
dominantes du jeu des acteurs qui,
tous, vivent leurs rôles avec un par-
fait naturel et un réalisme du meil-
leur aloi. L’absence de vedettes con-
nues est largement compensée par la
qualité des protagonistes et par l’ho-
mogénéité de l’ensemble de l’interpré-
tation. — P.-A. B.
Origine : Américaine.
Prod. : Anthony Veiller, 1951.
Réal. : Michael Curtiz.
Auteurs: Scén. de O. Jahnings, d’après
l’oeuvre de R. TregaskiS ; dial de N.
Stuart.
Chef-Opérateur : Ted McCord.
Musique : Max Steiner.
Dir. artistique : Owen Marks.
Conseillers techniques : Capt. J. J.
Atieri et Serg. W. J. Crawford.
Chef-Opérateur du Son : Stanley Jo-
nes.
Interprètes : William Holden, Nancy
Oison, Frank Lovejoy, G. Evans, D.
Wesson, P. Picemi, K, Warren, R.
Ford, R. Hagerthy, M. Siletti.
Première représentation, (Paris) : 26
décembre 1952.
CARACTERE. • — Intéressant film
américain, mettant l’accent sur un
drame sentimental né pendant la
guerre entre un combattant et une
W.A.C. Ce film, qui constitue un ré-
quisitoire contre la Guerre, est iLns-
tré de belles séquences d’action dont
beaucoup sont authentiques. V. O. seu-
lement,
SCENARIO. — Décembre 1943.
Au repos à l’arrière du front, en
Italie, le l ieutenant Peter son (W.
Holden) , fait la connaissance d’Elea-
nor MacKay (N. Oison), lieutenant
W.A.C . , dont le fiancé vient d’être
tué. Eleanor, qui. refuse longtemps
le flirt, finit par deviner la sincé-
rité des sentiments de Peterson et
accepte de l’épouser à sa prochaine
permission. Cependant, Peterson se
sent responsable de la mort de son
commandant et d’un homme de son
bataillon, bien que la situation était
à ce moment désespérée; et bien
qu’il soit inapte à la suite d’une
blessure, Peterson décide de re-
tourner au front après son mariage.
Un jour, Peterson est porté disparu.
Eleanor ne veut pas croire à la ter-
rible nouvelle et part pour le front,
bien qu’attendant un bébé. Après
une marche harassante, elle arrivera
à Rome où son mari lui avait donné
rendez-vous avant sa disparition et
c’est là, folle de joie, qu’elle le re-
trouvera blessé, parmi les prison-
niers libérés.
REALISTAION. — Traité sobrement
dans un esprit anti-belliciste, ce film
pose avec acuité le problème de la
Guerre et dù bonheur conjugal. Cha-
que scène porte et celles relatant des
faits de guerre ont été réalisées avec
un parfait souci d’objectivité ; elles
s'harmonisent parfaitement avec les
documents authentiques qu’il est dif-
ficile de distinguer de l’ensemble.
INTERPRETATION. — Sobre et
juste. Malgré la présence de nombreux
rôles secondaires qui font corps avec
l’action, celle-ci se circonscrit autour
des deux principaux personnages
qu’interprètent avec une conviction
sincère William Holden et Nancy Oi-
son. Tous deux forment un couple at-
tachant et émouvant. — P. R.
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LA CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE
★ ★★★ ★★★★
* *
* CARMINE GALLONE *
*
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if
★ ★★★★★★★ ★★★★★★★★
CRITIQUES DES FILMS
$ — 10 Janvier 1953 ^
SCARAMOUCHE (G.)
Film d’aventures historiques
(110 min.)
Technicolor
(V.O.-D.)
Origine : Américaine.
Prod. : Carey Wilson, 1952.
Réal. : George Sidney.
Auteurs : Scén. de R. Millar et Froe-
schel.
Chef-Opérateur : Charles Rosher.
Musique : Victor Young.
Décors : Ed. B. Willis, R. Pesserle.
Montage : Peter Ballbusch.
Interprètes : Stewart Granger, Janet
Leigh, Eleanor Parker, M; Ferrer,
R. Anderson.
Présentation corporative (Paris) : 9
décembre 1952.
CARACTERE. — Toutes les qualités
des meilleurs films de cape et d'épée :
intrigue ingénieuse fourmillant de re-
bondissements, action dynamique et
spectaculaire, riches décors et costu-
mes somptueux, figuration très nom-
breuse se trouvent réunis ici. Une
mention spéciale est à accorder aux
duels qui, par leur qualité, leurs trou-
vailles, leur importance, leur mouve-
ment, arrivent à surclasser les meil-
leurs moments des Trois Mousquetai-
res (du même réalisateur). Cette ex-
cellente production est bien interpré-
tée par Stewart Granger, agile Sca-
ramouche, Eleanor Parker, Janet
Leigh et aussi par l’extraordinaire
Mel Ferrer, qui est vraiment la révé-
lation du film.
SCENARIO. — André (S. Gran-
ger), est le fidèle ami de Philippe
qui, sous un nom d’emprunt, fait
circuler des pamphlets révolution-
naires. Traqués, les jeunes gens
fuient et tombent par hasard sur
Noël de Maine (M. Ferrer), mar-
quis et cousin de la reine. De Maine,
duelliste sans rival, tue le malheu-
reux Philippe. André, après avoir
promis à de Maine de le venger,
réussit à s’échapper. Porusuivi, il
prend la personnalité d’un mime
de province, Scaramouche, qui joue
toujours sous un masque. Le succès
grandissant du nouveau Scaramou-
che l’amène à Paris en compagnie
de sa partenaire et amie, Leonore
(Eleanor Parker). Puis il prend des
leçons d’escrime du propre maître
d’armes de de Maine. Il provoque
son ennemi, mais sa science de l’es-
crime est encore trop jeune et ne
doit la vie qu’à l’intervention de la
fiancée de de Maine, Aline (J.
Leigh), qu’il aime et dont il est
aimé. Après de nouvelles leçons,
André, enfin supérieur, bat son ad-
versaire mais, à son corps défen-
dant, lui fait grâce de la vie. Il ap-
prend alors que, bâtard du duc de
Maine, il est le frère de Noël : la
vo : x du sang l’a empêché d’être in-
volontairement fratricide. Abandon-
nant sa vengeance, il rejoint Aline
et l’épouse.
REALISATION. — Très riche en
épisodes variés, en rebondissements
imprévus, l’histoire est constamment
attachante et se suit avec grand in-
térêt. Elle est émaillée de scènes im-
portantes qui vont des chevauchées-
poursuites du début à l’extraordinaire
duel final. Remarquablement réglé et
varié, il se déroule dans tous les aî-
tres d'un théâtre et utilise avec une
débordante imagination tout ce que
ce décor complexe permet pour fuir,
feinter, ruser, sauter, esquiver à deux
adversaires d’une similaire maîtrise
et d'une souplesse égale.
INTERPRETATION. — Stewart
Granger a beaucoup d’allant, de dé-
cision et de faconde dans ce rôle de
brillant aventurier. Il est entouré de
jolies filles, dont l’altière Janet Leigh
et la malicieuse Eleanor Parker. Tous
sont fidèles à leur talent et à leur
renommée. Le film nous propose aussi
une découverte : Mel Ferrer. Cet ac-
teur. qui fut avec intelligence et di-
gnité le nègre-blanc de Frontières
Invisibles et le toréador de Corrida
de la Peur, est ici un duelliste éton-
nant de souplesse, d’élégance, d'a-
dresse (Ferrer est non seulement un
acteur-écrivain-metteur en scène, il
CHANTONS SOUS LA PLUIE
(G.)
(Singrn’ in the Rain)
Comédie musicale (98 min.)
Technicolor
(V.O.-D.)
Origine : Américaine.
Prod. : Arthur Freed, 1952.
Réal. : Gene Kelly et Stanley Donen.
Auteurs : Scén. de A. Green et B.
Comden.
Chef-Opérateur : Harold Rosson.
Musique : Nacio Herd Brown..
Décors : Ed. B. Willis, Jacques Mapes.
Montage : Adrienne Fazan.
Interprètes : Gene Kelly, Jean Hagen,
Debbie Reynolds, D. O’Connor, M.
Mitchell, C. Charisse.
Présentation corporative (Paris) : 23
décembre 1952.
CARACTERE). — Cette luxueuse
production en couleurs n'est pas seu-
lement un film de music-hall riche et
soigné, où danses et chansons, ryth-
me et harmonie tiennent une place
capitale. C’est aussi une amusante
comédie qui se moque, avec d’ail-
leurs plus de bonne humeur que
méchanceté, de l’époque fastueuse ■
et uu peu ridicule du cinéma muet.
Il a été réalisé et interprété, com-
me ce fut le cas de Un Jour
à New York, par le danseur ré-
puté Gene Kelly. S’il nous présente
une nouvelle et prometteuse vedette,
la jolie Debbie Reynolds, il nous ré-
vèle aussi un remarquable comédien-
danseur - chanteur - fantaisiste Donald
O’Connor, qui fut l'interprète de la
série des Francis.
SCENARIO. — Hollywood 1925.
Don (G. Kelly) et Lina (J. Hagen),
forment l e couple vedette le plus
en vogue. Le premier film parlant
vient de sortir et son triomphe re-
présente la mort des films muets.
Don et Lina doivent donc tourner
leur premier film dialogué. Mais si
Don s’adapte aisément au nouvel
art, il n’en est pas de même de Lina
lamentablement pourvue d’une voix
de crécelle. Pour pallier cet incon-
vénient, Lina est doublée par une
jeune chanteuse, Katie (D. Rey-
nolds), qu’aime Don. Furieuse de
la place que la jeune fille a
prise auprès de son partenaire,
Lina veut condamner, par contrat,
Katie à n’ëtre éternellement que
sa doublure. Grâce à Don et à ses
amis, tout s’arrange. Katie sera
même la vedette féminine du pro-
chain film, parlant, que Don tour-
nera. I
REALISATION. — Le film bénéficie
d’une technique très souple, comme
le prouve le grand ballet qui en cons-
titue le clou. Cette séquence est d’un
style, d'une ampleur, d’une variété
qui rappellent ceux du ballet fameux
d'Un Américain à Paris; de plus, il
déborde d’imagination et de drôlerie. 1
Tout le film d’ailleurs, qui utilise au
mieux les excentricités de l'époque
1925-40, est pétillant de malice et d’hu-
mour. Couleur et photographie s'al-
lient heureusement pour rendre tout
le charme et l’éclat de toilettes et
décors riches et chatoyants.
INTERPRETATION. — Dynamique
et plein d'entrain, Gene Kelly est tou-
jours le danseur bondissant que l’on
connaît. Il a donné sa chance à Donald
O’Connor qui, jusqu'ici, ne pouvait
être considéré que comme un agréa-
ble comédien. Il se révèle dans ce film
comme un fantaisiste et un danseur
de grande classe et il n’est pas exa-
géré d'évoquer à son sujet à la fois
Danny Kaye et Fred Astaire. La jeune
Debbie Reynolds est une comédienne-
chanteuse à l’avenir certain. Jean Ha-
gen fait une amusante création qui
fait penser au personnage créé par
Judy Holliday. Cyd Charisse, excel-
lente danseuse, possède un indéniable
sex-appeal dans un rôle de vamp qui
lui convient parfaitement. Millard Mit-
chell campe avec humour un produc-
teur. — C. B.
fut aussi danseur) ; sa science des
armes est tellement certaine que la
défaite de son personnage serait bien
gênante si cette scène de duel avait
été moins bien réglée. — C. B.
LA CINÉMATOGRAPHIE FRANÇAISE
u
Randolph Scott et Lucille Norman dans la nouvelle
réalisation, en Wamercoloir, d’André de Toth : LES
CONQUERANTS DE CARSON CITY, que nous pou-
vons voir depuis le 9 janvier, aux cinémas « Le
Triomphe » (V.O.), et « Eldorado », « Le Lynx »,
« Le Palace » et « Le Déjazet » (version doublée).
(Cliché Warner Bros.)
CRÉATION DU COMITÉ FRANÇAIS DE FILMS
TECHNIQUES ET INDUSTRIELS
Le succès des séances consacrées aux films
techniques et industriels par le VI" Congrès
annuel de l’Association internationale du Ciné-
ma scientifique, a engagé certaine: personnalités
officielles et économiques à créer un Comité
français spécialisé.
Des conversations préparatoires ont réuni :
MM. Brillé (Air liquide), Jean Milhaud (Cégos),
1 Jean Painlevé (Ass. française de Cinéma scien-
tifique), Chausserie-Laprée (Centre National du
Cinéma), M. Maugé (Enseignement techniaue),
jLefranc (M'usée pédagogique), Sallard (Gau-
mont), le professeur Policard (Faculté de Mé-
decine, auteur d’études par le film des Silicoses),
Courbin (études sociologiques au Ministère du
Travail), Vivié, etc., et des représentants de
'l’Automobile, des Industries chimiques, textiles,
pétrolière?, des transports, des constructions na-
vales, du Caoutchouc, etc.
Le Comité français, en voie de formation,
aura pour objet de répertorier et de se pro-
curer les films français et étrangers déjà réa-
lisés, de les visionner en vue d’en apprécier
la valeur et de les répartir en cinq grandes sec-
tions : Orientation professionnelle, Formation
et instruction, Recherche technique, Conditions
du travail, Information générale. Des séances
de projection des films devant les intéressés
(chefs d’entreprises, ingénieurs et cadres, ou-
vriers), seront organisées; des réalisations nou-
velles seront suscitées ; enfin, la diffusion, sur
lune échelle plus vaste, sera poursuivie.
"LA FEMME
DU PLANTEUR"
bal des records de recettes
VICTORY FILMS nous communique que « LA
FEMME DU PLANTEUR », avec Claudette Col-
bert et Jack Hawkins, vient de battre un record
de recette.
En première semaine :
A L'OLYMPIA ;
21.676 entrées pour 6.169.000 francs
’ AU PARIS :
15.500 entrées pour 4.853.000 francs
I Nous communiquerons dans nos prochains
numéros les résultats des deuxième et troisième
semaines, qui, d’ores et déjà, apparaissent comme
un véritable succès.
présente
dads une des révélations
du Festival de Cannes
aise
dans la
55 CHAMPS ÉLYSÉES - BALZAC 42-30
LA ciNÉMATOGRAPHiE FRANCAiSE
12
13 FILMS EN COURS DE TOURNAGE
PRODUCTEURS
DIRECTEURS DE PRODUCTION
TITRE DU FILM
REALISATEURS
ET AUTEURS
1“ chef-Operateur.
2» Architecte-Décorat.
3° lngéni.ur du Sou,
4° Monteur.
5° Régisseur.
6° Assist. mett. en scène.
INTERPRETES
LIEUX DE TOURNAGE
Date de commencement
Propagande
PA.FI.CO.-U.C.I.L.
Producteur délégué : Paul Pavaux
Dir. de Prod. : Fred d Orengianni
L’Envers du Paradis.
EDMOND T. GREVILLE.
Scén. orig., adapt. et
dial, de E.T. Gréville.
1° L.-H. Burel.
2° A. Douarinou.
3" Habans.
4° Arnstam.
5" Georges Testard.
6° Louis Pascal.
Jacques Sernaz.
Etchika Choureau.
Jacques Castelot.
Helena Manson.
Dina Sassoii.
EXT. et DECORS NA-
TURELS HAUT-DE-
CAGNE.
12 janvier 1953.
C.C.F.C.
François Harispuru
Hold-Up.
(Titre provisoire).
GEORGES LACOMBE.
Scén. orig. adapt., et
dial, de J. Celhaye, ti-
ré d’une nouvelle de
Jacques Constant.
1° Ph. Agostini.
2° Léon Barsacq.
3° J. Galloy.
4»
5° Fred Hérold.
6° Roger Dallier.
Jean Gabin.
Madeleine Robinson.
Robert Daiban.
Suzanne Damés.
Luce Fabiole.
J. -J. Deibo.
STUDIOS DE BOULO-
GNE.
12 janvier 1953.
C.A.P.
COMP. NOUV. DU CINEMA
Henri Ullmanm et Roger Le Bon
La Nuit est à Nous.
(Gevacolor).
JEAN STELLI.
Pièce de Kistemaeker ;
adapt. par Fir. Cha-
lais et H. Vendresse.
1° Nicolas Hayer.
2° J. Colombier.
3° Lebreton.
4° Paul Cayatte.
5° J. Lefèvre.
6" Bryaut.
Simone Renant.
Jean Danet.
Jean Murat.
Mary Meade.
Jean Debucourt.
STUDIOS DE JOIN-
VILLE.
7 janvier 1953.
Francia Rohl.
FILMAUR-BERGANOS PROD.-
UNITED ARTISTS
Pierre Laurent
Quelque part dans le
Monde.
ANATOLE LITVAK.
Roman d'Alfred Hayes,
adapté par Irving
Shaw, dial, français
de Joseph Kessel.
1° A. Thirard.
2° A. Trauner.
3° Jo De Bretagne.
4° L. Azar.
5° M. Boiron.
6° Théron.
Kirk Douglas.
Dany Robin.
Louis Jourdan.
EXT. NICE.
5 janvier 1953.
C.I.C.C.-INDÜS FILMS-
MARINA FILMS
Louis Wipf
Histoire de Brigands.
GILLES GRANGIER.
Scén. de Joseph Than
et Jacques Compa-
neez ; dial, de Char-
les Spaak.
1° R. Lefebvre.
2° Jean d Eaubonne.
3° William Sjwel.
4° Madeleine Gug.
5° Stellio Lorenzi.
6° Lucien Lippens.
François Périer.
Anne Vernon.
Henri Gênés.
Paoio Stoppa.
Folco Lulli.
STUDIOS BOULOGNE.
2 janvier 1953.
FILMS ROGER RICHEBE
.André Deroual
Les Amants de Mi-
nuit.
ROGER RICHEBE.
Scén. de Jacques Si-
gurd, adapt. par R.
Richebé, dial. : Geor-
ges Neveux.
1» M. Kelber.
2° R. Dumesnil.
3° T. Leenhardt.
4° Yvonne Martin.
5° J. Pignier.
6° P. Gaspart-Huit.
Jean Marais, Dany Ro-
bin, Gisèle Grandpré,
Louis Seigner, Miche-
line Garry, Frédéri-
que Nadar, Jacques
Lyser.
STUDIOS DE NEUILLY
17 décembre 1952.
Agence DEB.
TELLUS FILM
F. Bukofzer
La Neige était sale.
LUIS SASLAVSKY.
Roman de Simenon,
adapt. et dial, par A.
Tabet et L. Saslavsky.
1° André Bac.
2° René Moulaert.
3° R. Biard.
4° I. Elman.
5° Jean Mottet.
6<> pierre Chevallier.
Daniel Gélin.
Valentine Tessier.
Daniel Yvernel.
Vera Norman.
Nadine Basile.
Jo Dest, Balpêtré.
Paul Faivre.
EXT. ALSACE.
4 décembre 1952.
René Weiss.
HOCHE PRODUCTIONS
Julien Derode
Femmes de Paris.
JEAN BOYER.
Scén. d'Alex Joffé et
Ray Ventura ; adapt,
de Jean Boyer ; dial,
de Jean Marsan.
1° Ch. Suin.
2° R. Giordani.
3° Archimbsult.
4° F. Mazin.
5° A. Guillot.
6 U J. Bastia.
iviichei Simon.
Brigitte Aubert.
Henri Gênés.
R. LombartJ.
Micheline Dax.
Si^anne Norbert.
STUDIO JOINVILLE.
1 er décembre 1952.
Agence Deb.
FgANCINEX-FILMSONOR
ARIANE-RIZZOLI
Le Retour de Don
Camillo.
JULIEN DUVIVIER.
Scén. de René Bar javel
et Julien Duvivier,
d’après des nouvelles
de G. Guareschi.
1° Anchise Brizzi.
2° V. Marchi.
3° B. Brunaeci.
4° Marthe Poncin.
5o
5° Michel Romanoff.
c ernandel.
Gino Cervi.
Al. Rignault.
Ch. Vissière.
Delmont.
CINECITTA (Rome).
1 er décembre 1952.
René Gay-Lussac.
C.I.C.C.-PATHE CINEMA
R. Vuattoux
La Môme Vert-de-
Gris.
BERNARD BORDERIE.
Roman de Peter Chey-
ney, adapt. par B.
Borderie, dial, de Jac-
ques Berland.
1° J. Lemare.
2° R. Moulaërt.
3° W. Siwel.
4° Jean Feyte.
5° H. Jaquillard.
6" A. Smagghe.
Eddie Constantine.
Dominique Wiimes.
Howard Vernon.
Philippe Hersent.
J.-M. Tennberg.
Dario Moreno.
Nick Vogel.
J -M. Robain.
EXT. MAROC.
-? 4 novembre 1952.
Publicité Pierre Hani. 1
C.L.M. -ATHENA
CINEMATOGRAPHICA
Clément Duhoiur
Amical Souvenir.
MAURICE LABRO et
GIORGIO SLMO-
NELLI.
1° Roger Dormoy.
2° P.-L. Boutié.
3" P. Bertrand.
4° Isnardon.
5° Chabrol.
6°
Georges Guétary.
Philppe Lemaire.
Luis Marlano.
Line Renaud.
André Claveau.
Catherine Erard.
EXT. PARIS.
10 novembre 1952.
FILMS ARÎANE-FILMSONOR-
FRANCINEX-RIZZOLI
Francis Cosne
Lucrèce Borgia.
(Technicolor)
CHRISTIAN-JAQUE.
Scén. orig. et adapt de
Jacques Sigurd, Chris-
tian-Jacque et Cecil
Saint - Laurent ; dial.
J. Sigurd.
1» Ch. Matras.
2° Robert Gys.
3° Lacharmoise.
4° J. Desagneau.
5° M. Harlwig.
6» R. Villette.
Martine Carol.
Pedro Armendariz.
Massimo Serrato.
le nain Piéral.
Georges Lannes.
Christian Marquand.
STUDIOS DE BILLAN-
COURT.
8 novembre 1952.
Pierre Hani.
PROTIS-FILMS
Jean Velter
La Caraque Blonde.
(Gevacolor).
JACQUELINE AUDRY.
Scén. et dial, de Pierre
Laroche, d’après une
idée de Paul Ricard.
1° Marcel Weiss.
2° Tournon.
3°
40
5° Robert Lecourt.
6° Thibault.
Tilda Thamar.
Gérard Landry.
Delmont-Berval.
Arius.
H. Poupon.
ext. Camargue.
20 octobre 1952.
PROJETS
KŒNIGSMARK
L.P.C. prépare L’Amour d'une Fem-
me, que réalisera Jean Grémillon.
André Zwobada effectuera sa ren-
trée avec Corps à Corps, pour les pro-
duction Croix du Sud.
C'est le mois prochain que Jean De-
vaivre commencera la réalisation
d'Alerte au Sud (coproduction Nep-
tune-Sirius).
-♦
Dany Robin a été engagée comme
partenaire de Kirk Douglas pour la
réalisation du film. The Girl on the
Via Flamina. Anatole Litvak, metteur
en scène du film, a fixé son choix sur
Dany Robin, après avoir cherché pen-
dant deux ans la jeune fille suscep-
tible d’incarner l’héroïne de cette pro-
duction.
Avril 1914 ; l’Europe vit ses derniers
mois de paix.
Un frémissement guerrier couvre les
pays balkaniques.
Le Grand Duché de Lautenbourg
2 FILMS COMMENCÉS
L’ENVERS DU PARADIS (Ext.
Haut-de-Cagne) (12-1-53).
Prod. : PA.FI.CO.
Réal : Edmond T. Gréville.
HOLD-UP (titre provisoire) (Stu-
dios de Boulogne) (12-1-53).
Prod. : C.C.F.C.
Réal. : Georges Lacombe.
échappera-t-il à la folie collective ?
Ce français qui débarque, dans la
calme petite gare que domine le châ-
teau de Lautenbourg, est un jeune
professeur. Il vient ici pour enseigner
le français et résoudre une énigme
historique. Il découvrira l’amour et ne
résoudra qu’un mystère plus récent et
plus dramatique au cours des trois
mois de répit qu, lui laisse la guerre.
Mai, juin, juillet 1914... Voici en trois
actes l’histoire de Kœnigsmark et le
drame d’amour de Jean-Pierre Au-
mont et Sylvana Pampanini, d’après
le roman célèbre de Pierre Benoît,
réalisé par Solange Terrac.
"INNOCENT IN PARIS"
•}> Anatole de Grunewald (primé à la
Biennale de Venise avec Mister Won-
derbire), vient de terminer de tour-
ner dans les studios londoniens Inno-
cent in Paris, dont l’action se situe
à Paris pendant une session de l’O.N.U.
Ce film à sketches ne comprend pas
moins de quatre-vingt-dix acteurs
internationaux, parmi lesquels Claire
Blum, Alister, Sim, ainsi que nos com-
patriotes Claude Dauphin, Irène
Strozzi, Monique Gérard et Georgette
Anys.
Irène Strozzi a été engagée par le
producteur en même temps que la
jeune chanteuse Ludmilla Lepate, au
cours d'une soirée dans un cabaret
parisien où ces deux artistes faisaient
leur tour de chant. La musique du
film est de Joseph Kosma.
3
LA CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE
NOMINATION
• Nous apprenons avec plaisir la no-
mination au poste de directeur du
léâtre-cinéma de l’« Olympia » de
4. René Valéry, l'organisateur de
pectacles bien connu de la région
yonnaise qui fut jusqu'en 1940 di-
’ecteur de films dans diverses régions.
DEUIL
;f> M. Pierre Briard, directeur du
Lux » de Breteuil-sur-Itou (Eure),
i la douleur de faire part du décès
le son père M. Louis Briard, dans sa
',9 e année. Les obsèques ont eu lieu
e 3 courant en l’église Saint-Sulpice
jite Breteuil.
BIBLIOGRAPHIE
[• La Société Générale de Travaux Ci-
nématographiques (G.T.C.) vient d’édi-
jleir une plaquette « Aperçu d’acti-
dté », avec illustrations, textes et
chémas en couleurs donnant un bon
ompte rendu de ses installations
echniques et de ses travaux cinéma-
ographiques dans les usines de Join-
dlle.
En matière de développement des
légat ifs et de tirage des copies posi-
ives, noir et couleur, les Laboratoi-
es G.T.C, sont des plus modernes
[l’Europe.
La production s’est considérable-
nent accrue depuis cinq ans. Join-
dlle offre à sa clientèle des salles de
nontage, blockhaus et services com-
nerciaux confortabls. Le service so-
■ial du personnel est important.
♦
" SUSANA LA PERVERSE »
au Radio-Ciné-Opéra
F Faussement affectueuse, mais pleine
l’in tentions diaboliques, Susana se
iaiit aimer et désirer par tous. Elle
soulève sur son passage un tourbillon
lie passions et fait peser la menace de
>on charme troublant sur la paix et
pt le bonheur d’un foyer.
Dainis la vie de tout homme est pas-
sée une femme comme Susana la Per-
verse. Ce grand film mexicain, distri-
bué par Columbia, qui est magistra-
ement interprété par Roslta Quintana,
Fernando Soler, Victor Manuel Men-
doza, Luis Lopez Somoza, passe depuis
vendredi dernier au cinéma « Radio-
Ciné-Opéra », en version originale.
FICHE TECHNIQUE
DESTINÉE
Titre : DESTINEE (L’Episode de la
Vie de Jeanne d’Arc).
Prod. : Franco -London-Films.
Prod. : Franco-London-Films-Conii-
nental Produzione.
Vente à l’étranger : Franco-London-
Films.
Réal. : Jean Delannoy.
Assist.-Réal. : Pierre Zimmer et Jac-
ques Roussiot.
Auteurs : Scén. orig., adapt. et dial.
Jean Aurenche et Pierre Bost.
Chef-Opér. : Robert Lefebvre.
Cameraman : Delpueeh.
Assist.-Opér. : Sartre et Muller.
Décors : Serge Pimenoff.
Assist.-Décor. : Jean André et Robert
André.
Oir. de Prod.. : Henri Baum.
Administrateur : Roger Père.
Montage : Cuenet.
Assist.-Montage : Suzanne Cabon.
Chef-Opérat. du Son : Petitjean.
Recorder : Gaston Demède.
Perchman : Gaston Ancessi.
Photographe : Raymond Voinquel.
Script-Girl : Claude Vériat.
Régisseur général : André Hoss.
Régisseur adjoint : Jacques Piechot.
Régisseur extérieurs : Turbeau.
Accessoiristes : R. Dieu, L. Boussa-
roques.
Secret, de Prod. : Simone Bouvet.
Costumier : J. Guillot, d’après des
maquettes de Raymond Faure.
Maquilleuse : Yvonne Fortuna.
Assist.-Maquilleurs : Zwobada et Ka-
rabanoff.
Coiffeuse : Michèle Dimont.
Habilleuses : Madeleine Chauche ei
Laurence Clairval.
Enregistrement : Western-Electric.
Studios : Joinville.
Commencé le : 21 octobre 1952.
Terminé le : 11 novembre 1952.
Propagande : Georges Cravenne.
Interprètes : Michèle Mtorgan, An-
drée Clément, Daniel Yvernel, Ro-
bert Dalban, Dora Doll, Jacques
Fabry, Gérard Bubr, Michel Piv-
voli, Catherine Katii.
Sujet (genre) : Drame historique.
Cadre-époque : XV e siècle.
Résumé du scénario. — Après
l’échec devant Paris, l’étoile de Jean-
ne a pâli. Rongeant son frein dans
l’inaction, elle s’enfuit avec son frère
Pierre, son écuyer d’Aulon et le
Frère Noiroufie. S’arrêtant dans une
ferme non loin de Compiègne, elle
trouve des femmes en fleurs par-
ce qu’un enfant est mort sans avoir
été baptisé. On la supplie d’intercé-
der en sa faveur auprès du Seigneur.
Bien que ses Voix l’aient abandon-
née, Jeanne prend l’enfant dans ses
bras et le miracle s’accomplit : l’en-
fant renaît et peut être baptisé avant
de mourir une seconde fois. Heureu-
se, Jeanne comprend qu’elle n’a pas
élé abandonnée. Elle part donc pour
Compiègne où elle sait qu’elle doit
être capturée.
♦
" ROMÉO ET JULIETTE"
Roméo et Juliette, en couleurs, est
en préparation par le producteur San-
dro Ghenzi, pour Universalcine. Re-
nato Castellani sera le réalisateur et
l’ architecte-décorateur, G. Simonetti,
prépare ses maquettes, d’après l’as-
pect des lieux, à Vérone.
BING CROSBY producteur
La société dirigée par Bing Crosby
vient de faire, à Hollywood, une dé-
monstration d’une grande importance
pour l’avenir, relative à une nouvelle
bande d'enregistrement sonore. Ce sys-
tème permet la reproduction immé-
diate. sans transformation et reut
être également utilisé avec la couleur.
LES CRITIQUES
DE NOTRE DERNIER NUMÉRO
(N° 1499, 3 janvier 1953)
PAGE 16 :
AU PAYS DE LA PEUR, 96'. Dist. : M.G.M.
MON MARI EST MERVEILLEUX, 95'. Dist. : PATHE-CONSOR-
TIUM-CENEMA.
L'IMPLACABLE ENNEMIE, 88'. Dist. : MONDIAL FILMS.
LE GRAND CONCERT, 105'. Dist. : ARS FILMS.
BANNIE DU FOYER. 95'. Dist. : GAMMA JEANNIC FILMS.
Michel SIMON parmi les danseuses
dans le film de Jean BOYER
FEMMES DE PARIS”
Jean Boyer, qui vient d’être victime
d’une fracture de la main droite, di-
rige, avec son habituel dynamisme,
les prises de vues de Femmes de
Paris aux studios de Joinville.
Ces femmes de Paris, qui ne ressem-
blent à aucune autre par leur gaîté,
leur esDrit, leur grâce et leur charme,
sont incarnées par un groupe de dan-
seuses, faisant partie d’une boîte de
nuit. Jean Boyer, qui les voulait par-
faites, aussi bien par la beauté de
leurs visages que par la pureté de
leur académie, en a choisi quarante-
cinq, après en avoir examiné cent
soixante. C’est une sélection très réus-
sie, ainsi que nous avons pu le cons-
tater. Les huit plus jolies de ces girls,
venant du théâtre, du cabaret ou du
music-hall, vêtues de costumes créés
par la nouvelle maison de couture
Coquatrix, comprenant uni tutu à car-
reaux, dont le corsage en cœur s’ap-
parente à une coiffure de même forme,
recevaient le baptême de la caméra,
lorsque meus les avons vues. Inlassa-
ble de patience, Jean Boyer les fai-
sait répéter, leur indiquant lui -même
chaque jeu de scène et les encoura-
geant avec bonté, dans une ambiance
de cordiale bonne humeur. Michel Si-
mon, qui incarne un professeur à l’Ob-
servatoire, descendu pour un soir de
ses hauteurs, et qui semble tombé de
la lune dans une boîte de nuit mont-
martroise, participait à ces prises de
vues qu’enregistrait le chef-opérateur
Charles Suin.
Le sujet de cette comédie musicale,
d’Alex Jcffé et Ray Ventura, est ex-
trêmement gai. Michel Simon y dé-
ploiera toute sa verve dans des situa-
tions aussi curieuses qu’inattendues.
Henri Gênés dirigera avec son entrain
coutumier, ce cabaret, dans lequel
nous rencontrerons Brigitte Auber,
Suzanne Norbert, Micheline Dax, Ro-
bert Lombart et Lajarrige, parmi un
essaim de danseuses et de jolies
clientes.
Paul Misraki a écrit la musique du
film avec ce sens du rythme et de la
mélodie qui le caractérisent.
Après avoir tourné dans une recons-
titution de la coupole de l’Observa-
toire, le travail se poursuit dans un
ensemble de Robert Giordani aux vas-
tes proportions, représentant un caba-
ret. De nombreuses attractions sont
prévues sur la scène, comprenant no-
tamment une réduction de « l’Œuf à
la Coque », exécutée par les ballets
Roland Petit et Colette Marchand,
ainsi qu’un numéro animé par Ray
Ventura et son orchestre.
Ce film de Hoche Productions, d’es-
prit très parisien, plaira sans nul
doute aux étrangers autant qu’aux
nombreux français pour lesquels les
plaisirs de Paris restent inaccessibles.
G. Turquan.
| FICHE TECHNIQUE
FEMMES DE PARIS
Titre : FEMMES DE PARIS.
Prod. : Hoche Productions.
Vente à l’étranger : Mondex Films.
Réal. : Jean Boyer.
Assist.-Réal. : Jean Bastia.
Auteurs : Scén. orig. d’Alex Joffé et
Ray Ventura.
Adaptation : Jean Boyer.
Dial. : Jean Marson.
Chef-Opérateur : Charles Suin.
Opérateur : Marcel Franchi.
Assist.-Opérateurs : J. Castagnier, J.
Chotel.
Musique : Paul Misraki.
Lyrics : Homez.
Décors : Robert Giordani.
Assist.- Décorateur : Jean Maudiaroux.
Dir. de Prod. : Julien Derode.
Montage : Fanchette Mazin.
Assist.- montage : Arlette Lalande.
Chef-Opérateur du Son : Antoine Ar-
chimbault.
Perchman. : Henri Richard.
Recorder : Jean Zann.
Photographe : Robert Joffres.
Script-Girl : Cecilia Malbois.
Régisseur général : André Guillot.
Régisseur adjoint : J. Pieuchot.
Régisseur extérieurs : Louis Seuret.
Accessoiristes : Louis Charpeau, Louis
Surin.
Secrétaire de Prod. : Simone Chotel.
Costumière : Monique Pieuchot.
Couturier : Coquatrix.
Maquilleur : Ulysse.
Assist.-Maquilleurs : Gauthier, Yvon-
ne Barrié.
Coiffeur : Serge Stem.
Habilleuses : Marie Stuber, Margue-
rite Brachet, Paulette Tenhave.
Tapissier : Molles.
Studios : Joinville.
Commencé le : 1 er décembre 1952.
Propagande : Agence DEB (G. de
Boissière).
Interprètes : Michel Simon, Brigitte
Auber, Henri Gênés, Robert Lom-
bard, Micheline Dax, Suzanne Nor-
bert, Lajarrige.
Sujet (genre) : Comédie musicale.
Cadre-époque : Moderne.
Résumé du scénario. — Un austère
professeur (M. Simon), se retrouve,
par un curieux hasard, dans une boîte
de nuit. L’enchaînement des faits
l’amène à promener dans sa poche de
la cocaïne, à passer pour fou, à sau-
ver la vie d’une femme et à faire
arrêter un malfaiteur à la stupéfac-
tion de sa femme (S. Norbert). Le
vieux couple prend goût à la vie, et
le professeur constate que la planète
où il vit a des côtés aussi intéressants
que ceux qu’il observe dans sa lu-
nette.
A la suite de l’accord Republic-Pictures-Herbert Wilcox, une première grande
production anglo-américaine : LAUGH1NG ANN, avec Fan-est Tucker, est
actuellement en cours de réalisation au Shepperton Studios, près de Londres.
Voici sur notre photo, de gauche à droite, dans un décor du film, M. Jacques
Clément, représentant de Republie Pictures ; WendeU Corey, Margaret Lock-
wood, interprètes du film ; MM. René Saurel. directeur adjoint des Films
F. Rivers et Herbert Wilcox.
LA CINEMATOGRAPHIE FRANCAÎSE
NOS PETITES
ANNONCES
TARIF POUR LES PETITES
ANNONCES
La ligne comprend 30 lettres, signes
ou espaces.
La ligne :
Demandes d'emploi 50 fr.
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Achats, ventes matériel et
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1927 : 426, 435, 436, 441, 442, 448,
452, 453, 454. 455, 465, 466. — 1928 :
481, 482, 497, 512. 519. 527. — 1929 :
531, 532, 533. 535, 536, 537, 538, 552.
555, 576, 579, 582. — 1930 : 583, 584,
586, 590, 598, 610, 618, 621, 623. 628.
— 1931 : 647, 663. 666, 673. — 1932 :
687, 688. 692. 725, 728, 738. — 1933 :
751, 755, 764. 774. 778, 787. — 1934 :
818, 819. — 1936 : 912, 919, 932.
1947 : 1202. — 1948 : 1257 et 1418,
1421, 1423, 1436, 1439, 1444, 1451,
1452, 1453, 1454, 1456, 1460, 1462.
Ces numéros sont repris à 10 fr.
(augmentés des frais d’envoi).
Prière de libeller très lisible-
ment le nom et l'adresse de l’ex-
péditeur. Le remboursement sera
effectué par mandat-carte.
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Présentations
de la semaine
LUNDI 12 JANVIER
NORMANDIE, 10 h. - Fox
La Sarabande des Pantins
MARDI 13 JANVIER
MARIGNAN, 10 h. - C.F.F.
Soyez les Bienvenus
NORMANDIE, 10 h. - Fox
Chérie, je me sens rajeunir
MERCREDI 14 JANVIER
NORMANDIE, 10 h. - Fox
Le Misérable
MARIGNAN, 10 h. - Cinéfi
Deuxième Bureau
contre Kommandantur
JEUDI 15 JANVIER
NORMANDIE, 10 h. - Fox
Le Gaucho
MARIGNAN, 10 h. - Cinéfi
Sous la Rafale
VENDREDI 16 JANVIER
MARIGNAN, 10 h. - Cora Film
Trois des Chars d’Assauf
Présentations annoncées
MARDI 20 JANVIER
NORMANDIE, 10 h. - Fox
La Dernière Flèche
MERCREDI 21 JANVIER
NORMANDIE, 10 h. - Fox
Fille Farouche
JEUDI 22 JANVIER
NORMANDIE, 10 h. - Fox
Les Neiges du Kilimandjaro
MARIGNAN, 10 h. - Sofradis
La Tournée des Grands-Ducs
PROGRAMMES DE PARIS
SEMAINE
DU 7 AU 13 JANVIER 1953
FILMS FRANÇAIS
l re SEMAINE
CENT FRANCS PAR SECONDE
(Pathé-Consortium-Cinéma), Pa-
lais-Rochechouart, Paramount,
Sélect-Pathé (7-1-53).
2 e SEMAINE
Elle et Moi (Sirius), Balzac,
Helder, Scala, Vivienne (31-12-
52).
4 e SEMAINE
La Fête à Henriette (Cinédis), Ma-
rignan, Marivaux (17-12-52).
5 e SEMAINE
La Fugue de Monsieur Perle
(Films Roger Richebé), Fran-
çais, Marbeuf (12-12-52).
Violettes Impériales (C.C.F.C.),
Normandie, Rex (10-12-52).
9« SEMAINE
Belles de Nuit (Gaumont-Distribu-
tion), Biarritz, Madeleine.
FILMS ETRANGERS
l re SEMAINE
CALIFORNIE EN FLAMMES (Co-
lumbia), Alhambra, Cigale, Geor- I
ge-V, Parisiana (9-1-53).
LES CONQUERANTS DE CARSON
CITY (Warner Bros.), Déjazet, i
Eldorado, Lynx, Palace, Triom-
phe (9-1-53).
LE MASQUE DE OIMITRIO (War- I
ner Bros.), Napoléon (9-1-53).
SUZANNA LA PERVERSE (Co- 9
lumbia), Radio-Ciné-Opéra (7- J
1-53).
2 e SEMAINE
Au Mépris des Lois (Universal), I
Caméo (31-12-52), Ritz (1-1-53), |j
Images, Latin, Monte-Carlo (2-1- !
53).
L’Etoile du Destin (M.G.M.), ;j
Ermitage, Max -Lânder, Moulin- 1
Rouge, Vedettes (2-1-53).
H importe d’être Constant (Eagle
Lion), Broadway (31-12-52).
Raid Secret (Universal), Ciné- I
monde-Opéra (2-1-53).
La Balandra lsabel liego esta Tar- ;
de (V.O. de L’Escale du Désir), 1
Lord-Byron (31-12-52).
3 e SEMAINE
La Femme du Planteur (Vie- 1
tory Films), Olympia, Le Paris
(26-12-52).
Un Eté prodigieux (Procinex), j
Studio 43 (24-12-52).
4» SEMAINE
Grand Concert (Ars Films), Ciné- {
ma Pax (17-12-52).
Ivanhoé (M.G.M.), Berlitz, Coli-
sée, Gaumont-Palace (19-12-52). j
Une Chaumière et un Cœur (Pro-
cinex), Studio de l’Etoile.
7 e SEMAINE
Histoire de Détective (Para-
mount), Elysées-Cinéma (28-11- ‘
52).
10» SEMAINE
L’Homme Tranquille (Films F.
Rivers), Avenue, Le Vendôme
TÉLÉVISION
leudi 8 janvier. — 21 h. : « A vous
de juger ».
Vendredi 9 janvier. — 22 h. 15 :
« Les Grandes Espérances ».
Samedi 10 janvier. — 21 h. 05 :
« A l’Assaut des Aiguilles du
Diable ».
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LA CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE
au çJetnice de l’indiiétzie du cinéma f tançai &
Samedi
1955
Une scène du film Universal, que nous
verrons prochainement sur les écrans
parisiens, L;ENFANT DU DESERT,
avec Joël MacCrea et Dean Stoekwell.
Les deux complices de LETTRE OUVERTE, Robert Lamoureux, le vétéri-
naire jaloux, et Jean-Marc Thibault, le postier gavroche, vivront une
journée remplie d'aventures et de mésaventures dans ce film d'Alex Joffé qui
montrera également un aspect pittoresque de la vie d'un quartier de Paris.
(Cliché Ciné-Sélection.)
Une expression de Toto. qui partag
la vedette avec Aldo Fabrizi dar
GENDARMES ET VOLEURS, film c
la Lux, qui obtint le prix du scénari
au dernier Festival de Cannes.
Ded Rysel est entouré de Bonifas et Alexandre
Rignault dans cette scène de PIEDALU FAIT DES
MIRACLES, réalisé par Jean Loubignac, d’après
un scénario de Ded Rysel.
(Cliché Optimax Films )
★
★
Une scène du film LA FILLE AU FOUET, avec M
chel Barbey et Véronique Deschamps. Cette prt
duction Monopole- Jeannic Films, réalisée par Jea
Dréville, réunit également les noms de Michel Simoi
Gaby Morlay, Colette Darfeuil., Marcelle Génia
Pauline Carton, Claire Gérard et Howard Vernoi
★
Sacha Guitry et Lana Marconi
du film, JE L'AI ETE
sont les interprètes
TROIS FOIS.
(Cliché Gaumont.)
Tudy Holliday ,
Oscar de la meil-
leure interpréta-
tion féminine ,
dans BORN YES-
TERDAY, et Aldo
Ray dans une
scène du film Co-
lumbia, JE RE-
TOURNE CHEZ
MAMAN, que l’on
peut voir actuel-
lement au « Bro-
adway ».
Germaine Monté-
ro et une nou-
velle venue à
l’écran , Fanmy
Mauve, dans une
scène du film :
OPERATION MA-
GALI, réalisé par
Laslo Kish. Ray-
mond Souplex
partage également
la vedette dé ce
film, ainsi que
Nicole Maurey.
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REVUE HEBDOMADAIRE
EXCELLENTE PRODUCTION 1952
L 'OPINION, unanime, est que la Pro-
duction française de 1952 est meil-
leure qu'elle ne le fût depuis long-
temps. On en lira plus loin les détails.
Non seulement, comme on le dit en sou-
riant, « il n'y a pas de navets cette an-
née », mais les films supérieurs à une
honorable moyenne sont assez nombreux
pour attirer l'attention du monde entier
Nos sujets de films ne sont plus pes-
I simistes, sauf en certaines exceptions qui,
si elles sont « réalistes », le sont jusqu'à
justifier des prix de Festivals. Et leur opti-
misme s'exprime par de jeunes talents,
de réalisateurs, d'auteurs et d'artistes
i * 1 Les films français les plus importants
j de l'année, en mise en scène et en suc-
cès, ont été des films de coproduction,
entre France et Italie notamment. Il nous
semble bien que les films italiens les meil-
leurs, — il se peut que ce ne soient pas
les mêmes, — ont été également ces films
de coproduction.
Le financement d'un très grand film
j était une charge lourde pour un seul
; pays d'Europe. Associés, deux pays pro-
' ducteurs assurent, à la fois, leur mise
et leur recette.
Ce double point de vue tout matériel
se complète d'un résultat moral (lequel
ne satisfait d'ailleurs pas pleinement
notre chauvinisme natif), qui est qu'en
« prêtant » des artistes ou des met-
teurs en scène, nous ouvrons devant eux
le rideau de velours de la vaste scène
internationale, ce dont nous devons être
fiers.
Les coproductions consacrent très rapi-
dement les valeurs. On remarque que les
acteurs européens partent pour la Cali-
fornie, déjà couronnés des lauriers d'or
de la vedette internationale. Ils ne sont
plus aussi absolument qu'autrefois « lan-
cés » par Hollywood.
Sans oser encore espérer des échanges
sans réserves à l'échelle atlantique, nous
voyons cette année apparaître un Cinéma
Européen, né de contacts tout à fait na-
turels, entre des milieux intellectuels dé-
pourvus de complexes politiques. Il est
très agréable aux esprits libres de pen-
ser que ce résultat est l'effet du progrès
des idées, plutôt que de l'attribuer à des
efforts diplomatiques ou à la pression
de nécessités matérielles.
Nous avons devant nous des accords
de production communs à France, Italie,
Allemagne, Espagne, Mexique, Brésil,
Etats-Unis, sans compter des appuis in-
ternes, comme celui que Columbia, par
exemple, apporte à des producteurs fran-
çais.
L'annonce de la fabrication de la pel-
licule en couleurs Eastmancolor par les
usines Kodak-Pathé, de Vincennes, a
éveillé en décembre la vive attention des
producteurs. La pratique des copulants
est déjà acquise grâce à Gevacolor, uti-
lisé cette année pour trois grands films
comme l'est la prise de vues en Techni-
color, également pour trois films, dont
l'un fait à Paris.
L'exemple donné par les producteurs
américains va donc être vigoureusement
suivi en France, au cours des prochains
mois.
La couleur sera un nouvel appoint pour
le choix des films nationaux, ou de co-
production, destinés aux marchés étran-
gers.
On sait qu'à la suite des syndicats pro-
fessionnels, qui s'en inquiètent depuis
plusieurs années, nos organismes officiels
vont pousser sérieusement les films na-
tionaux sur les marchés mondiaux.
Il faut que nos fidèles acheteurs sa-
chent bien que, cette année, la produc-
tion française est particulièrement inté-
ressante.
Be façon assez soudaine, la situation du film
français en Grande-Bretagne est devenue bon-
ne. Longtemps elle demeura a sez indifférente :
le public anglais n’ayant que fort peu de curio-
sité pour ce qui vient du Continent, en général.
Ce progrès, très net, est très sensible, et il se
constate surtout dans la banlieue de Londres
et en province. Il est dû, de façon assez inat-
tendue, à trois ou quatre films : La Ronde , dont
la réussite depuis deux ans a été, et est encore,
extraordinaire : Manon, de Clouzot, Clochemerle
pour qui l’épithète de « formidable » n’est pas
excessive, et Jour de Fête enfin, qui continue
dans la province une carrière très brillante
commencée il y a plus de deux ans !
Avec ce: quatre films, le Cinéma français
commence à élargir son domaine au-delà du
groupe des salles spécialisées. E’ailleurs. les
salles spécialisées (films européens), qui étaient
au nombre de 10 à 15 il y a trois ans, forment
à présent une sorte de chaîne de 70 salles que
Directeur . 1948 f Valéry Roger. Directeur general
Paul-Auguste Harlé. Directeur commercial : Antonio
Eytard. Conseiller de Direction : M. Colin-Revai.
Rédacteur en Chef : Laurent OUivier. Chef de la
Publicité : Jacques Gaisser.
ixxxxrxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxf
PREMIÈRE PARISIENNE DE
“ MANON DES SOURCES ”
La sortie parisienne très attendue, du dernier
film de Marcel Pagnol, Manon des Sources, a eu
lieu jeudi dernier, au Colisée, en présence de
M. le Président de la République, de nombreux
ministres et parlementaires et de membres de
l’Académie Française.
Jacqueline Pagnol et Raymond Pellegrin dans
MANON DES SOURCES, le nouveau film de
Marcel Pagnol.
(Cliché Gaumont-Dist.)
Nous tenons à souligner que Manon des Sour-
ces demeurera certainement comme l’une des
œuvres maîtresses de Marcel Pagnol, dont la
carrière a pourtant été illustrée par des pièces
et des films aux qualités artistiques, littéraires
et commerciales indiscutables.
complète une série de salles qui, occasionnel-
lement, s’ouvrent aux mêmes films (pour deux
ou trois jours seulement) : soit en tout 100 à
150 salles.
Clochemerle, lui, a eu l’honneur d’un grand
circuit : distribué par les Artistes Associés, il
est passé dans les salles des Circuits Odéon et
Gaumont, soit environ 400 salles.
Le résultat positif doit être enregistré : alors
qu’il y a deux an, celui qui venait offrir un
film français était généralement éconduit avec
une gentillesse souriante, aujourd’hui, la mê-
me proposition est retenue avec intérêt et com-
me une « possibilité d’affaire ». Toujours
d’autres salles s’ouvrent au film français : ce
n’est plus, ainsi, un film passant par hasard ici
ou là, mais un choix délibéré qui gagne et
qui s’étend.
Entre autres éléments, il faut mentionner
P. A. HARLE
NOS FILMS GAGNENT LE
MARCHÉ BRITANNIQUE
^ LA ciNÉMATOGRAPHiE FRANÇAISE
encore la grande salJe du People’s Palace, qui
dépend des organisations de loisirs et de cultu-
re populaire du Labour Party, dans l’East End
de Londres, qui prend des films pour un jour
seulement : le nombre des films français aug-
mente constamment.
Sur la base des résultats obtenus par ces qua-
tre films, on peut envisager qu’un film fran-
çais, susceptible de connaître une carrière équi-
valente, peut produire de 15 à 20.000 livres,
soit 15 à 20 millions de francs.
Rien que pour son exclusivité, La Ronde,
croit-on, a produit 10.000 livres, et Clochemerle
probablement autant.
En ce moment même, Le Garçon Sauvage
prend un très bon départ ; Caroline Chérie
soutient ses recettes. Et Casque d’Or fait un
début éclatant : les adjectifs sexy, érotique,
scabreux ornent les affiches et reparaissent
dans les articles des critiques. Il s'y ajoute, tou-
tefois, pour Casque d’Or, l’appréciation très flat-
teuse, partout répandue, pour le talent d’ac-
trice de Simone Signoret, elle est devenue sou-
dain une vedette en vue ; les critiques à peu
près unanimes ont vanté son interprétation ;
même ceux qui sont habituellement hostiles.
Cette mode du film « scabreux » se main-
tiendra-t-elle sous le règne d’Elisabeth II ? Et
ne verrons-nous pas se produire une réaction
« morale » comme aux temps de Victoria ;
l'avenir probablement prochain nous le dira.
La France a d’autres cordes à son arc, sans
doute, que le film « sexy » ; mais les produc-
tions d’un autre style plairont-elles autant ?
L’Anglais, sans doute, recherche dans de tels
films ce qu’il ne trouve pas dans ses propres
productions.
Par contre. Justice est faite et Prélude à la
Gloire ont mal réussi ; Sous le Ciel de Paris
a déçu des espoirs qui raisonnablement parais-
saient fondés. L’Amour, Madame commence sa
carrière et paraît très bien réussir ; Nous som-
mes tous des Assassins va sortir : l’intérêt s’y
attache d’avance car on a appris que la Reine
a eu la curiosité de voir le film ; des cas ana-
logues se produisant parfois en Angleterre, où
la Justice n’a pas renoncé à sa signification
répressive.
Nous irons à Paris n’a connu, jusqu’à présent,
qu’un succès moyen ; une faute a été faite à
son sujet par le distributeur (Rank), qui l’a
lancé en exclusivité à Londres en doublé ! En
raison de cette erreur de tactique, la critique,
qui garde toutes ses préventions contre le dou-
blage, a été trop sévère. 11 faudrait adopter ici,
comme partout ailleurs, le principe de lance-
ment préalable en V.O., que suivrait un second
lancement en version doublée. En outre, le
distributeur a manqué un peu d’assurance, de
« confiance » ; on l’a bien vu dans le choix de
la salle, située « à côté » du centre la ville.
Le film, cependant, est parti pour une longue
carrière, qu’il fera en second rang d’affiche,
dans la moitié au moins des deux circuits Rank
(200 à 300 salles, sur plus de 500).
De toute façon, le marché britannique est
sain et net : ici, un film plait ou ne plait pas :
on l’achète ou on le refuse. Il n’y a pas de
place pour les combinaisons obscures.
REPRISE DE LA CAMPAGNE
POUR LE DOUBLAGE
Le doublé pourtant n’a pas perdu la partie :
voici qu’un important distributeur italien (M.
Ghilardi, Lux Film) s’apprête à une véritable
offensive, avec un choix de films italiens et fran-
çais. La réussite de Riz Amer l’a convaincu.
M. Ghilardi a loué une des salles Rank : le
Marble Arch Pavillon, en plein centre du West
End ; il y passe actuellement un film mexicain
doublé. On y verra Anna, que suivra Le Royau-
me des deux et La Nuit est mon Royaume
(en cours de doublage actuellement par ses
soins). Il y a un mouvement en faveur du dou-
blage : d’autres distributeurs (deux ou trois)
ont entrepris un programme de doublage de
films français : Casque d’Or est en cours.
PROCHAINES SORTIES
Parmi les prochaines sorties, on attend Les
Sept Péchés Capitaux : Michèle Morgan, Frank
Villar et Henri Vidal sont annoncés pour le
gala d’ouverture. Le film est distribué par Co-
pland International Film, qui a des accords
avec la Franco-London Films ; c’est ce même
distributeur qui présentera Belles de Nuit, La
Minute de Vérité, Jeux Intèrdits. On attend
avec curiosité Don Camillo, et également Fan-
fan la Tulipe (distr. : Korda), en dépit de l’in-
cartade de Miss Dillys Powell au micro de la
Radio parisienne.
Signalons encore Edouard et Caroline, très
bien ; L’Armoire Volante, bien ; Pas de Va-
cances pour le Bon Dieu, bien. Orphée continue
une carrière limitée mais très appréciable. Le
film anglais maintient son succès, mais la pro-
duction reste peu abondante ; le film américain
défend sa position dominante en offrant de très
bonnes conditions de location. Limelight attire
les foules, mais ce succès n’a rien de tapageur :
cependant Claire Bloom, partenaire de Charlie
Chaplin, qui est anglaise, a été lancée par ce
grand film : elle joue en ce moment au théâtre
dans Roméo et Juliette et tout Londres veut
la voir ; au marché noir, les places pour le
théâtre montent jusqu’à 3 et 4 guinées ! Le
film allemand reste pratiquement à zéro. Le
film soviétique a connu quelque faveur avec
La Chute de Berlin ; depuis, néant.
La « Semaine du Film Français », qu’Uni-
france Film organise à Londres, du 10 au 16 fé-
vrier, comportera des films choisis parmi ceux
qui sont déjà importés, sous-titrés et inédits en
Grande-Bretagne, et dont la candidature a été
présentée par les distributeurs britanniques.
Le programme de la « Semaine « prévoit la
projection des films suivants : Barbe-Bleue, Les
Belles de Nuit, Fanfan la Tulipe, Don Camillo,
La Table aux Crevés, La Minute de Vérité. Il
se peut qu’un septième film complète cette pre-
mière sélection.
Les séances auront lieu au cinéma Rialto.
Une importante délégation du Cinéma Fran-
çais se rendra en Grande-Bretagne à loccasion
de la « Semaine » de Londres. Citons parmi les
réalisateurs : René Clair, Jean Delannoy, Henri
Verneuil ; parmi les vedettes : Gérard Philippe,
Jean Marais, Martine Carol, Cécile Aubry, etc.
Plusieurs personnalités dirigeantes de l’Indus-
trie Ci. ématographique feront le déplacement et
notamment : MM. Flaud, Rémaugé, Lourau, Fro-
gerac, Trichet, Weil-Lorac, Cravenne, etc.
Pierre Michaut.
♦
LA COMMISSION DE SÉLECTION
DES FILMS DE FESTIVALS
A la suite des critiques plus ou moins véhé-
mentes et plus ou moins justifiées qui ont ac-
cueilli les décisions de la Commission de Sélec-
tion des films français présentés aux diverses
manifestations internationales en 1952, il sem-
ble ffue cette commission sera modifiée pour
1953. Au moment donc de cette modification, il
apparaît utile d’attirer l’attention sur un oubli
qu’il serait juste de réparer, à savoir la présence
de publicitaires du cinéma au sein de cette
commission.
Lors de la récente assemblée générale du
groupement des publicitaires du cinéma, ceux-
ci ont émis un certain nombre de vœux et no-
tamment celui d’être appelés à la Commission
de Sélection. En voici d’ailleurs le texte.
Conformément aux vœux exprimés l’an passé
— et dont plusieurs ont eu le bonheur de
connaître d’intéressantes réalisations — les
Publicitaires du Cinéma désirent toujours ap-
porter, d’une façon permanente et selon les
normes de leur Profession exercée au service
du Cinéma et prescrites dans « Le Code et
Usages de la Publicité », leurs connaissances
techniques, tant sur le plan publicitaire que
cinématographique ; le fruit d’un travail loyal
et d’une très longue expérience de leurs ac-
tivités.
Ils ont eu l’occasion de prouver leur dévoue-
ment et leur désintéressement, en apportant à
l’Industrie cinématographique un concours effi-
cace en différentes circonstances où la propa-
gande du Cinéma français a été officiellement
considérée. C’est ainsi que les Publicitaires du
Cinéma ont cherché à multiplier les contacts
avec les représentants de la « Confédération
Générale du Cinéma français » ; qu’ils se sont
mis à leur service et que — à la demande du
Secrétariat général de l’Organisation du Festi-
val International de Cannes — ils ont, pour une
très large part, participé à sa propagande. Pour
cela, ils ont reçu un très amical témoignage
de satisfaction de M. Favre Le Bret. Il s’est
agi là d’une circonstance particulièrement im-
portante parmi d’autres, multiples, qui jalon-
nent la vie du Cinéma. Les Publicitaires du
Cinéma désirent « sentir » leur activité mêlée
plus intimement aux problèmes généraux du
Cinéma français, considérant que la présence
de leurs représentants (notamment au sein du
Comité de sélection des films destinés à parti-
ciper aux compétitions internationales) consti-
tuera en toutes circonstances un apport utile.
Ils souhaitent être à la tâche comme à l’hon-
neur, au même titre et au même rang que tous
ceux qui travaillent pour le Cinéma français,
dans les différents secteurs qui le constituent.
NOTRE COUVERTURE
"FEMMES DE PARIS"
Toutes les Femmes de Paris...
L'étudiante qui veut mourir pour un
chagrin d'amour, la bourgeoise qui
n'est jamais sortie, la jeune iilie snob
qui boit des cocktails, l'aventurière
qui cache de la coco dans son sac»
l'entraîneuse qui cherche à se laisser
entraîner, l'artiste qui a l'air d'une
poule, la dame qui cherche un gigolo
par illusion, l'étrangère excentrique...
femmes de Paris.
Tout un monde à elles seules, ces
femmes de Paris feront découvrir la
terre à un savant astronome, qui jus-
qu'ici vivait dans la lune. Et cela se fe-
ra dans la sarabande des gags impré-
vus, le nouveau film de Jean BOYER,
produit par HOCHE PRODUCTIONS.
« FEMMES DE PARIS ». avec MICHEL
SIMON, dans le rôle de l'astronome,
Henri GENES, Brigitte AUBER, Bernard
LAJARRIGE. Micheline DAX, Ger-
maine KERJEAN (de la Comédie-Fran-
çaise), Robert LOMBARD, Philippe
MAREUIL. Le scénario est de Alex
JOFFE et Ray VENTURA, les dialogues
de JEAN MARSAN.
Outre les interprètes déjà cités» les
« FEMMES DE PARIS » ont des invi-
tés d'honneur, tels que Jean-Marc THI-
BAULT et Roger PIERRE, que le Tout-
Paris applaudit chaque soir à l'« Ami-
ral » ; les QUATRE JEUDIS et Ray
VENTURA et son fameux Orchestre.
Ce film, produit par HOCHE PRO-
DUCTIONS (Ray VENTURA), sera pré-
senté par HOCHE DISTRIBUTION et
distribué par CORONA.
♦ Le nombre des productions américaines de-
vant être réalisées à l’étranger au cours des six
premiers mois de l’année s’élève à 39, soit envi-
ron le double des films tournés dans ces condi-
tions en 1952. Quatre sont prévus en janvier,
sept en février et cinq en mars. Hollywood s’in-
quiète de cette situation et a déjà protesté en
ce qui concerne les films destinés à la télévision
et réalisés en Europe.
LE GRAND
CONCERT
poursuit
SA CARRIÈRE SENSATIONNELLE A PARIS
Après avoir été applaudi depuis des mois à New-
York et à Londres, « LE GRAND CONCERT »,
superproduction en couleurs, poursuit sa sensation-
nelle carrière à Paris. Il a enregistré à ce jour le
chiffre-record de 75.000 entrées, pour la seule salle
du PAX.
Voici ce que pense P. -J. Guyo (« La Croix ») de
cette magnifique réalisation :
« LE GRAND CONCERT » a suffisamment de
qualités pour expliquer par lui-même son succès...
Une mise en scène somptueuse... Deux « clous »
du film : LE LAC AUX CYGNES et ROMEO ET
JULIETTE où la scène du duel atteint à une sorte
de perfection chorégraphique rarement égalée... »
Distribution : Société d’Exploitation Cinématogra-
phique « PAX », 35, rue d’Avron. Tél. : DIDerot ;
86-41 ®t 42.
LA CÎNÈMATOGRAPHiE FRANCAÎSE
LA DIFFUSION
DANS LE MONDE
DES COURTS MÉTRAGES
D’une importance toujours croissante, la pro-
duction française de court-métrages a atteint,
en 1952, un nombre approximatif de 400 films
(dont 325 autorisés par le C.N.C.), ce qui est
considérable si l’on sait que durant ia même pé-
riode, 102 films de long métrage ont éié tournés.
Certes, beaucoup de court-métrages ne sont
pas destinés à une exploitation commerciale
ordinaire, puisque beaucoup traitent de su-
jets pedagogiques et cuitureis qui limitent leur
diffusion aux secteurs prives de renseignement
ou de la propagande professionnelle. Cependant,
s’ils n’envisagent pas obligatoirement de parve-
nir rapidement à une rentabilité de leurs films
sur la France, les producteurs de court-metrages
(.C.M.) et de moyen-métrages (M.M.) dont la
programmation est rendue encore puis difficile
étant donné la durée de projection des films de
fiction ou long-metrage (L.M.), comptent certai-
nement beaucoup sur les ventes a l’etranger.
Hélas, les possibilités sont restreintes.
C’est pourquoi, en tenant compte du fait que
nos films de C.M. ont toujours été très iavora-
ülement accueillis dans les compétitions inter-
nationales, Unifrance Film a pu jeter les pre-
miers jalons d’une action cohérente en faveur
du court-métrage dont la base est une étude
systématique de l’offre et de la demande.
RÉCOMPENSES OBTENUES PAR LES COURTS
METRAGES FRANÇAIS DANS LES DIVERSES
MANIFESTATIONS A L'ETRANGER DEPUIS 1945
Cannes 1945 : Epaves, de J. -Y. Cousteau.
Venise 1946 : Famille de droites et Famille de
paraboles, de Jean Mineur ; Paysages du Siience, de
J.-Y. Cousteau; Le Voleur de Paratonnerre, de
Paul Grima ult ; Le Rhône, de Jean Brerault.
Venise 1947 ; L’Ennemi secret, de J. K. Raymond-
Millet ; La Rose et le Réséda, d’André Michel ; Le
Vampire, de Jean Painievé ; Matin de France, de
Louis Cuny.
Venise 1948 ; Goémons, de Yannick Bellon ; Le
Petit Soldat, de Paul Grimault ; Vente aux Enchè-
chères, de Jean Mousseile ; Van Gogh, d’Alain
Resnais ; Jacky, Jacotte et les Sortilèges, de René
Risacher.
Cannes 1949 ; Pacific 231, de Jean Mitry ; Images
médiévales, de William Novik.
Venise 1949 : 1848, de Mme Spiri-Mercanton ; Zan-
zabelle à Paris, de Mme Sonika Bo ; La Maladie de
Parkinson.
Venise 1950 : Les Charmes de l Existence, de Jean
Grémilion.
Le Praticien devant la Radiographie vertébrale,
de Jacques Schlttz ; Rectification, d’André Tadié ;
Le Chaudronnier, de Georges Rcuquier.
Œil pour Œil, de Jean Arroy ; Lieux géométri-
ques, de Marc Cantagrel ; Au Fil de la Charente,
de M. Magnin ; Fleur de Fougère, de L. Starévitch.
Cannes 1951 ; Carnet de Plongées, de J.Y. Cous-
teau.
Venise 1951 : Le Curare et les Curarisants de
I synthèse, de J. Lemoigne ; Tracé des profils des
Engrenages parallèles, de Lucien Motard ; L’Or du
Rhône, de Fançois Villiers ; Mon Ami Pierre, de
P. Neurisse et L. Félix ; Le Sel de la Terre, de
Georges Rouquier.
Miserere, de Frédérique Durand, .sous la direc-
tion de l’Abbé Morel.
L’Affaire Manet, de J. Aurel ; La Rivière et les
Hommes, die J. Hurault et Dr A. Sausse ; Cheveux
noirs. Capes grises, de J.K. Raymond-Millet et
Monique Muntcho.
Cannes 1952 ; Groenland, de Marcel Ichac : Le
Rideau cramoisi, d’Alexandre Astruc.
Venise 1952 : Les Hommes de la Nuit, de Henri
Fabiani ; Cité du Midi, de Jacques Baratieir : Terre
Adélie, de Mario Maret.
Un recensement des C.M. disponibles a été
établi et une vaste enquête a été entreprise dans
divers pays du monde afin de connaître les pos-
sibilités de diffusion de nos films.
C’est en partant des réponses parvenues de
vingt-quatre pays que nous avons dressé le ta-
bleau suivant (1) dont la lecture permettra de
se rendre rapidement compte des efforts qu’il
est nécessaire d’accomplir.
On remarquera, en effet, qu’en général le dou-
ble programme est pratiqué dans de nombreux
pays, que les productions nationales peuvent suf-
fire aux besoins ou que le C.M., considéré com-
me appoint de métrage, ne fait l’objet d’aucune
location et est fourni gratuitement aux exploi-
tants. On comprend donc que les acheteurs
soient rares ou exigeants et que nos producteurs
éprouvent de grandes difficultés à rentrer dans
leurs frais ou à assurer à leurs films subven-
tionnés les débouchés nécessaires.
Telle est la situation à l’heure actuelle. On
peut espérer cependant que, partant de ces
données, les organisations professionnelles et
le Ministère des Affaires Etrangères entameront
des conversations avec les organismes politiques
ou professionnels de ces différents pays, afin
d’assurer à nos court -métrages une diffusion
efficace, ne serait-ce que dans le cadre de « l’Ac-
cord pour l’Importation d’Objets de caractère
éducatif, scientifique ou culturel », établi par
l’U.N.E.S.C.O., que treize pays avaient ratifié à
la fin de l’année 1952 et que 18 autres pays
signataires n’avaient pas encore ratifié (dont la
France !) .
N.B. - On peut consulter utilement Echanges
culturels et Barrières commerciales et le texte
de « l’Accord pour l’importation d’objets de
caractère éducatif », édités par l’U.N.E.S.C.O.
Pierre Robin.
courts métrages français exportés
DU 1er JANVIER 1952 AU 30 NOVEMBRE 1952
Allemagne 28 films
Autriche 3 —
Belgique 86 —
Canada 21 —
Colombie 1 —
Congo belge 73 —
Cuba 2 —
Danemark 2 —
Egypte 8 —
Espagne 2 —
Etats-Unis 12 —
EthioDie 2 —
Formose 1 —
Grande-Bretagne 22 —
Grèce 7 —
Hahiti 1 —
Hawaï . j 1 —
Hollande 16 —
Ile de Chypre 2 —
Ile Maurice 1 —
Virginie 1 —
Indes 3 —
Indonésie 4 —
Irlande 3 —
Islande 1 —
Italie 2 —
Japon 3 —
Luxembourg 96 —
Malaisie 1 —
Norvège 10 —
Porto-Rico 1 —
Portugal . . 11 —
Siam 1 —
Singapour 1 —
Suède 9 —
Suisse 66 —
Syrie, Liban 1 —
Turquie 10 —
Total 515 films
(1) Voir pages 91, 92, 93 et 94 notre étude sur les
marchés étrangers.
I
DERNIÈRES RECETTES DE
L’HOMME
TRANQUILLE
(l re exclusivité Paris)
'k
AVENUE
(600 places - 4 séances par jour, soit
28 séances par semaine;
TOTAL DES ENTRÉES A LA 8* SEMAINE :
63.620
TOTAL DES RECETTES A LA 8* SEMAINE :
21.626.700 Frs
9” SEMA'NE
4.750 entrées - 1.615.000 Frs
TOTAL DES ENTRÉES A CE JOUR :
68.370
TOTAL DES RECETTES A CE JOUR :
23.241.700 Frs
★
VENDOME
(384 places - 4 séances par jour, soit
28 réances par semaine)
TOTAL DES ENTRÉES A LA 8” SEMAINE :
39.791
TOTAL DES RECETTES A LA 8® SEMAINE :
13.926.850 Frs
9 e SEMAINE
3.290 entrées - 1.151.500 Frs
TOTAL DES ENTRÉES A CE JOUR :
43.081
TOTAL DES RECETTES A CE JOUR :
15.078.350 Frs
★
TOTAL GÉNÉRAL DES ENTRÉES
DES 2 SALLES A LA 8° SEMAINE :
111.451
TOTAL GÉNÉRAL DES RECETTES
DES 2 SALLES A LA 8° SEMAINE :
38.520.050 Frs
Et le film continue...
*
KEPUBL1C P E CTURES
Organisation en France
LES FILMS FERNAND RIVERS
— _ 92, Avenue des Ternes — PARIS
UNE VICTOIRE DES ARTISTES ASSOCIÉS DONT
PEUT SE RÉCLAMER L'EXPLOITATION FRANÇAISE
Chaque année, la grande compagnie américaine United Artists organise un concours parmi
ses filiales étrangères en vue d’honorer celle dont l’activité commerciale fut la plus brillante au
cours des douze mois écoulés.
En 1952, et pour la deuxième fois consécutive, ce fut la filiale française, les Artistes Associés,
qui a été classée première de cette compétition.
^ j| LA CINEMATOGRAPHIE FRANCAisE
Nous sommes heureux d’annoncer cette nou-
velle et de féliciter les animateurs des Artistes
Associés, dont la perspicacité et l’excellente
politique de vente ont permis d’obtenir d’aussi
brillants résultats. Ceux-ci démontrent que les
Artistes Associés ont reconquis très vite la place
prépondérante qu’ils occupaient avant la guerre
sur le marché français.
Ce n’est pas à l’Exploitation française, grâce
à qui ce succès a pu être obtenu, que nous van-
terons les mérites des productions United Ar-
tists. Il ne suffit que de rappeler les titres de
Cyrano de Bergerac, Le Fleuve, La Reine Afri-
caine. Le Train sifflera trois Fois, Limelight, etc.,
pour se souvenir des recettes record réalisées
par chacun de ses films.
A Limelight, l’excellent film de Charles Cha-
plin, dont la brillante carrière en exclusivité se
poursuit toujours, s’ajoutera prochainement Mou-
lin Rouge, film que John Huston a réalisé en
Technicolor sur la vie du grand peintre français
Toulouse-Lautrec et dont les extérieurs furent
tournés en France l’année dernière, dans lequel
José Ferrer (Cyrano de Bergerac) fait une créa-
tion magistrale.
♦
EMILE DARBON
Le monde de la production a appris, mercredi,
avec surprise et douleur, la mort, à cinquante-
trois ans, d’Emile Darbon, directeur de produc-
tion à la Société Discina, rapidement enlevé à
l’affection de ses trois enfants.
Entré, en 1925, au Service de publicité de la
Paramount française, directeur de ce service, il
fut directeur de production des Films Osso en
1930, et des films Discina depuis 1940.
Ses nombreux amis ont pris part à ses obsè-
ques, samedi matin, 17 janvier en l’église Saint-
Eloi, de Paris.
Et puis, plus tard, les Artistes Associés distri-
bueront la grande production franco-américaine,
Quelque Part dans le Monde, dont Anatole Lit-
vak poursuit la réalisation dans un studio de
la région parisienne, avec Kirk Douglas, Dany
Robin et Louis Jourdan pour principaux inter-
prètes et Le Maître de Don Juan, film en
Eastmancolor, actuellement en cours de tournage
en Italie et dont les vedettes sont Errol Flyn
et Gina Lollobrigida.
Avec de tels films — et ceux que nous ne con-
naissons pas encore, mais qui sortiront entre
temps — il ne fait pas de doute que les Artistes
Associés seront encore bien placés, en 1953, dans
la compétition annuelle des United Artists.
M. REMAUGÉ, PRESIDENT
DE PATHE-CINÉMA
Nous apprenons que M. Ferdinand Lifïran
vient de demander à résigner ses fonctions
de Président de la Société Nouvelle Pathé-
Cinéma qu’il exerçait depuis de longues an-
nées ; ses collègues, tout en regrettant cette
décision, n’ont pu que s’incliner devant le
désir exprimé par lui et lui ont témoigné
leur reconnaissance en le nommant Président
Honoraire de la Société. Par ailleurs, M. Lif-
fran a bien voulu accepter de demeurer à la
présidence de la Société des Théâtres Ciné-
matographiques Pathé.
M. Adrien Rémaugé, tout en conservant
ses fonctions de Directeur général, a été nom-
mé Président de la Société Nouvelle Pathé-
Cinéma.
M. Pierre Cabaud, Secrétaire général, a été
appelé aux fonctions de Directeur général
adjoint et M. Lafarge à celles de Contrôleur
général de la Société.
BELLOTTI FILM présente
“ L’ILE DU PÉCHÉ ”
Pendant la première année de son exis-
tence, la Société Bellotti Film, de Rome, a
placé pour la France, 7 films, dont Rashomon,
le film aux quatre prix internationaux ; Les
Hommes ne regardent pas le Ciel, le film
émouvant sur la vie de celui qui fut le Pape
en 1941, Pie X, etc. Elle continue de vendre
les meilleurs films indépendants dans le fl
monde entier. Citons parmi ses dernières -
exclusivités : Madame Filoumé, d’après le
grand succès du Théâtre de la Renaissance
avec Valentine Tessier, réalisé par son au-
teur Edouardo de Filipo et joué par lui et t||
sa sœur, Titina de Filipo ; et Ile du Péché
(La Peccatrice de l’isola), avec Silvana Pam-
panini, un film qui fera sensation.
M. PARENT
Directeur Généra] Adjoint au C.N.C.
Le Centre National du Cinéma nous transmet
copie de trois décisions de M. le Ministre de l’In-
dustrie et du Commerce, en date du 10 décembre
1952 ;
A dater du 1 er janvier 1953, M. A. Parent, inspec-
teur de l’Industrie et du Commerce, exerce les
fonctions de directeur général adjoint du C.N.C.
M. H. Durand, inspecteur général de l’Industrie
et du Commerce, exerce la tutelle administrative
des organismes bénéficiaires de subventions ins-
crites au budget du C.N.C. ou prélevés sur le fonds
d’Aide.
OUVERTURE D’UNE SALLE
DE VISION en 16 %
Les professionnels du format réduit 16 mm.
apprendront avec plaisir que le Studio Technique
de Production vient d’ouvrir une salle de vision
au 9, rue Quentin-Bauchart. Tél. BALzac 33-32.
Cette salle, qui comporte 25 places assises, est
spécialement équipée pour le format 16 mm.
avec projecteurs à arcs et amplificateurs spé-
ciaux.
Une salle de montage professionnelle en
16 mm. est également mise à la disposition de
la clientèle.
HOCHE DISTRIBUTION PRÉSENTE
les deux nom s
la pr e mi ère su per-
produclion française
en Technicolor
ANNA , MAGNAN!
dans un film de
JEAN RENOIR
AGENCES : C0R0NA, 55, CHAMPS ÉlYSÉES, BALZAC 42-30
0 ^ l> ciNÉMATOGBAPHiE FRANCAÎSE ?
LA PRODUCTION
FRANÇAISE 1952
102 FILMS DE LONG MÉTRAGE
DONT 18 COPRODUCTIONS
C OMMENCEE en pleine ■> Crise de-
là Production », l'année 1952 s'est
achevée dans la « Crise ».
Les raisons qui avaient motivé les
nombreuses déclarations des organi-
sations professionnelles, les campagnes
de presse virulentes et l’« émotion »
des Pouvoir Publics et du Parlement,
n'ont pas disparu.
Malgré les promesses ministérielles,
ni le projet, ni la proposition de loi
de M, Desson n'ont été discutés à l'As-
semblée Nationale. Que ce retard soit
dû notamment à la chute du gouver-
nement Plnay, il n'en demeure pas
moins que l’actuelle Loi d’Aide vient à
expiration en septembre prochain et
qu'un film entrepris à l'heure actuelle
verra son aide éventuelle totalement
bloquée. Pour les producteurs, cette
situation est incontestablement sé-
rieuse, car l'on sait que l'Aide a per-
mis à la Production française de pour-
suivre son activité, depuis cinq ans,
en surmontant les difficultés provo-
quées par la concurrence étrangère
et la chute des entrées dans les salles.
Ainsi, toute prévision pour l'avenir est
Imoossible aujourd'hui.
Au début de 1952, la situation était
ù peu près semblable, avec cette diffé-
rence cependant que l'Aide ne devait
parvenir à son terme que vingt et un
mois plus tard. Aussi, les films tour-
nés au cours des deux premiers mois
de l’année ne furent-ils pas en grand
nombre. Ce n'est que plus tard avec
l'appui des promesses qui leur fuient
faites, que les producteurs donnèrent
un nouvel essor à leur activité. Encore
convient-il de remarquer que sur les
102 films réalisés en 1952 et considérés
comme français, 18 ont été des co-
production franco-étrangères entrant
dans le cadre des accords et que dans
ce dernier nombre figurent les plus
Importantes productions de l'année.
Donc, 102 films français nouveaux,
comptant pour le Quota (demeuré in-
changé si l'importation des films
étrangers et américains en particu-
lier, s'est trouvée limitée il y a quel-
ques mois), sont prêts à affronter les
Critiques et le Public. Une première
constatation s’impose, ni les uns. ni
I autre n'auront raison de se plaindre.
Les premiers films de la « cuvée »
1952, déjà sortis en France et à l'étran-
ger, ont été très favorablement ac-
cueillis. Certes, cette année, comme
celles qui l’ont précédée n'a pas vu
naître que des chefs-d’œuvre, mais
es qualités de l’ensemble sont à sou-
ligner.
Il nous faut rappeler que la pro-
uctlon française a été souvent hono-
i e dans les manifestations Interna-
tionales en 1952 Jeux interdits, de
René Clément, a obtenu le Premier
grand prix de Venise ; Belles de Nuit,
de René Clair, s'est vu décerner le
Grand prix international de la Criti-
que ; Nous sommes tous des Assas-
sins. Fanfan la Tulipe, La P... respec-
tueuse, etc., ont été primés à des titres
divers et que les plus grands met-
teurs en scène français (hormis Mar-
cel Carné et Robert Bresson) ont tous
ajouté une œuvre nouvelle au moins,
à leur palmarès.
Quant au public, il suffit de savoir
qu’au cours de la saison 1951-52, 175
millions de spectateurs ont été enre-
gistrés dans les salles commerciales
normales où passaient des films fran-
çais, soit une augmentation de 2 mil-
lions sur la précédente saison et de
12 millions sur la saison 1949-50. Par
ailleurs, il est bon de rappeler que
les deux plus grands succès de ces
dernières années furent, au cours de
l'année 1952, les films français Fanfan
la Tulipe et Le Petit Monde de Don
Camillo.
Mal «partie», aux dirc-s des augures,
la production 1952, comptera quand
même, en nombre et en qualité, parmi
les meilleures de l'après-guerre.
Les 102 films se répartissent ainsi
52 comédies ; 29 drames ; 21 comé-
dies dramatiques.
65 scenarii originaux ; 14 adapta-
tions de pièces de théâtre et 23 de
romans.
Parmi les 6 films en couleurs, 3 sont
en Technicolor : Un Caprice de Caro-
line, de Jean Devaivre (le premier
film français de long métrage en Tech-
nicolor tourné en France) ; Le Car-
rosse d’Or, de Jean Renoir ; Lucrèce
Borgia, de Christian-Jaeque. et 3 en
Gevacolor : La Caraque blonde, de
Jacqueline Audry ; La Dame aux Ca-
mélias, de Raymond-Bernard, et Vio-
lettes impériales, de Richard Pottier
Hormis Jean Renoir et Christian-Ja-
que, tous ces metteurs en scène abor-
daient la couleur pour la première
fois.
Enfin, 8 films tournés en 1952 sont
des nouvelles versions de succès éter-
nels : Coiffeur pour Dames. La Dame
aux Camélias, Kœnigsmark, Lucrèce
Borgia. Mon Curé chez les Riches, Mon
Gosse de Père, La Pocharde et Vio-
lettes impériales.
Parmi les œuvres des cinéastes cé-
lèbres, nous signalerons particulière-
ment Belles de Nuit, qui marque la
rentrée de René Clair ; Le Carrosse
d’Or, tourné en Italie par Jean Re-
noir ; Manon des Sources, de Marcel
Pagnol ; La Minute de Vérité, et un
par Pierre ROBIN
épisode de Destinée, de Jean Delan-
noy ; La Fête à Henriette et Le Re-
tour de Don Camillo, de Julien Du-
vivier ; Adorables Créatures et Lu-
crèce Borgia ,de Christian-Jaque ; Rue
de l’Estrapade, de Jacques BecKer ;
La Jeune Folle, d’Yves Allégret ; Nom
sommes tous des Assassins, d’André
Cayatte ; Les Amants de Tolède,
d'Henri Decoin ; L’Appel du Destin,
de Georges Lacombe ; La Dame aux
Camélias, de Raymond-Bernard ; La
Fille au Fouet et Horizon sans Fin, de
Jean Dréville ; La P... respectueuse,
de Marcel Pagljéro et Charles Bra-
ban ; La Maison du Silence, tourné
en Italie par G.-W. Pabst ; Un Caprice
de Caroline, de Jean Devaivre, etc.
Célèbres également à divers titres
Sacha Guitry a tourné Je l’ai été trois
Fois et La Vie d'un Honnête Homme ;
Gille Grangier : Jupiter ou douze
Heures de Bonheur ; Henri Calef
Les Amours finissent à l’Aube ; Yves
Ciampi : Le plus Heureux des Hom-
mes ; Jacqueline Audry : La Caraque
blonde ; Pierre Billon : Le Marchand
de Venise ; René Chanas : Je suis un
Mouchard ; Georges Lampin ; Suivez
cet Homme ; Maurice Cloche : Rayé
des Vivants et Moineaux de Paris,
André Hunebelle : Monsieur Taxi et
Mon Mari est merveilleux, etc.
La profession déplore le décès de
deux bons metteurs en scène de co-
médies commerciales, René Jayet (der-
nier film. Des Quintuplés au Pension-
nat), et Marcel Aboulker (demiei
film. Les Femmes sont des Anges), et
accueille 12 nouveaux réalisateurs
Max Glass et André Pellenc (produc-
teurs), Pierre-Louis et Daniel Gélin
acteurs), Alex Joffé et Solange Terrac
(scénaristes), André Barsacq (direc-
teur et metteur en scène de théâ-
tre), Claude Lalande, Claude Ca-
riven, Pierre Gaspart-Huit, Gilbert
de Tu renne, Pierre Guilbaud (assis-
tants metteur en scène et réalisateurs
de courts métrages).
Enfin, le record de tournage est dé-
tenu par Jean Boyer avec 4 films,
Parmi les auteurs célèbres, on re-
marquera particulièrement l’activité
de Charles Spaak (Adorables Créatu-
res et Nous sommes tous des Assas-
sins), Jean Anouilh (Le Rideau rouge
et Un Caprice de Caroline), Jacques
Sigurd (La Jeune Folle, Les Amants
de Minuit et Lucrèce Borgia), Henri
Jeanson (La Minute de Vérité et La
Fête à Henriette), Marc-Gilbert Sau-
vajon (Violettes impériales, La Fugue
de M. Perle et Ouvert contre X).
Claude Vermorel (Les Amants de To-
lède), Jacques Rémy (Suivez cet
Homme), Pierre Bost (La Maison du
Une scène du film de Pierre Billon, LE MARCHAND DE VENISE avec Michel
Simon et Massimo Serato.
(Cliché Disciiilm.)
10
Silence et Destinée, en collaboration
avec Jean Aurenche), Pierre Laroche
(La Caraque blonde), J. -P. Le Chanois
(Douze Heures de Bonheur), etc.
LA ciNÈMATOGRAPHiE FRANÇAISE
TA BLEAU NUMERIQUE DES FILMS ENTREPRIS MENSUELLEM ENT
ANNÉES TOTAL JANV. FÉV. MAKS AVRIL MAI . JUIN JUILL. AOUT SEPT. OCT. NOV. DÉC.
Du côté des vedettes féminines, une
évolution assez nette semble en cours
d’opération.
Les grandes vedettes traditionnelles
n'ont tourné qu'un film, exception
faite pour Michèle Morgan qui, en
plus de son excellente interprétation
dans La Minute de Vérité, a enfin réa-
lisé sen rêve d’incarner Jeanne d’Arc
dans Destinée, de J. Delannoy.
Danielle Darrieux et Edwige Feuil-
lère ont paru dans Adorables Créa-
tures ; Viviane Romance a interprété
Les Femmes sont des Anges, Miche-
line Presle fut La Dame aux Camélias,
Gaby Morlay fut la vedette de La
Fille au Fouet et Ginette Leclerc celle
de Hold-Up en Musique.
Par contre, on remarque l'ascension
de Dany Robin (Les Amants de
Minuit, Douze Heures de Bonheur,
Elle et Mol, La Fête à Henriette ; Mar-
tine Carcl (Adorables Créatures, Bel-
les de Nuit, Lucrèce Borgia et Un
Caprice de Caroline) et de Françoise
Arnoul (La Forêt de l’Adieu, Adieu
Paris, Le Fruit défendu, Les Amants
de Tolède).
Danièle Delorme, dont on ne vante
plus les qualités de comédienne, a
merveilleusement interprété La Jeune
Folle et Les Dents longues ; Gisèle
Pascal a réincarné la grande aviatrice
Hélène Boucher dans Horizon sans
Fin ; Jacqueline Pagnol effectue sa
rentrée dans Manon des Sources ;
Blanchette Brunoy, toujours char-
mante et appréciée, a interprété en ve-
dette, Coiffeur pour Dames et Le
Secret d’une Mère, et Madeleine Ro-
binson poursuit sa brillante carrière
dans Je suis un Mouchard et Minuit
Quai de Bercy.
D'autre part, devant les nouvelles
tendances vers un cinéma européen,
les vedettes voyagent beaucoup et
tandis que certaines des nôtres tra-
vaillaient dans des studios romains ou
madrilènes, la vedette américano-al-
lemande, Hildegarde Neff venait tour-
ner à Paris dans La Fête à Henriette
Lil Dagover, elle, interprétait en ve-
1948
1949
1950
1951
1952
123 H
60
78 3
60 5
21 2
72 5
94 7
74 (a) 6
94 7
104 7
106 7
105 (b) 8
102 (c) 5
7 9
10 6
3 7
4 2
6 5
7 5
10 2
9 3
6 7
6 7
3 8
7 5
6 10
13
8
13 14 13
12 11 5
3
3 7 8
5 8 6
9 7 1
6
7 8 4
11 13 11
12 8 8
6 12 12
12 11 15
9 17 7
16 11 87
» » » 5
1 .. 1 2
10 10 56
14 11 2 8
6 5 5 1
1 » » »
9 3 4 2
10 10 11 3
12 5 7 3
9 10 6 4
10 14 10 9
12 15 4 10
15 11 4 3
10 10 68
(a) Non compris 4 films réalisés en coproduction à l'étranger et 1 film Interrompu.
(b) Non compris 5 films de montage et 2 films interrompus.
(c) Dont 17 coproductions franco-italienne et 1 coproduction franco-espagnole.
dette la version allemande de La Fille
au Fouet ; Carmen Sévilla, appréciée
en France par son rôle dans Anda-
lousie, retrouvait son partenaire de
ce film, Luis Mariano, dans Violettes
impériales, et devenait celle de Geor-
ges Guétary dans Plume au Vent ;
Evelyn Keyes, vedette américaine, était
celle de C'est arrivé à Paris ; Aiida
Valli tournait dans Les Amants de To-
lède ; Gina Lollobrigida, révélée par
Fanfan la Tulipe, devenait l’une des
Belles de Nuit de Gérard Phllipe et
Sylvana Pampaninl réincarnait la belle
héroïne de Kœnigsmark.
Mais si les vedettes féminines ré-
centes obtiennent plus de succès que
leurs aînées, les grandes vedettes mas-
culines chevronnées conservent leur
place et même la consolident encore.
Il est significatif de constater que
l'excellent Michel Simon a tourné 8
films en 1952 (Brelan d'As, Le Chemin
de Damas, Femmes de Paris, La Fille
au Fouet, Le Marchand de Venise,
Monsieur Taxi, Le Rideau rouge et La
Vie d'un Honnête Homme).
Femandel. lui, le grand triompha-
teur de l'année, avec Le Petit Monde
de Don Camillo, a tourné 4 films
(Coiffeur pour Dames. Le Boulanger
de Vaiorgue, Le Fruit défendu et Le
Retour de Don Camillo) ; Jean Marais,
3 (Les Amants de Minuit, L’Appel du
Destin et La Maison du Silence), Geor-
ges Marchai, 2 (Douze Heures de
Bonheur et Les Amours finissent à
l’Aube), ainsi que Robert Lamoureux
(ALlo, Je t'aime et Lettre ouverte) et
François Périer (Elle et Mol et Un
Trésor de Femme).
Enfin, un film pour Pierre Fresnay
(Il est Minuit Docteur Schweitzcr) ;
Rellys (Manon des Sources), Sacha
Guitry (Je l’ai été Trois Fols) , Paul
Meurisse (Je suis un Mouchard) ;
Noël-Noël (La Fugue de M. Perle) ;
Pierre Brasseur (Le Rideau rouge).
Néanmoins, on peut constater les
progrès très nets réalisés par Daniel
Gélin, devenu grande vedette de six
films en 1952 (Adorables Créatures, Les
Dents longues, La Maison du Silence,
La Minute de Vérité, La Neige était
sale et Rue de l'Estrapade) et de Gé-
rard Landry, que l'on retrouvera dans
Les Amants de Tolède, La Caraque
blonde et L’Etrange Amazone)
Enfin, nous signalerons la venue
en France de l’excellente vedette
mexicaine Pedro Armendarlz pour
Les Amants de Tolède et Lucrèce Bor-
gia.
Nous voici donc parvenu au terme
de notre étude sur la Production ciné-
matographique française 1952. Moins
élevée en nombre que celle des qua-
tre dernières années, elle se caracté-
rise par une augmentation des co-
productions franco-italiennes, combi-
naisons financières qui favorisent la
diffusion de nos films et l’ImpLanta-
tlon de nos vedettes sur un marché
qui s'ouvrait difficilement à nos films.
Ces associations encouragent en même
temps les prcducteurs à entreprendre
des œuvres importantes.
Il y a quelques mois, des accords
similaires ont été signés avec l'Al-
lemagne de l'Ouest, des pourparlers
sont en cours en vue de créer des
coproductions franco-espagnoles plus
nombreuses. Yves Allégret se trouve
au Mexique où U tournera en copro-
duction franco-mexicaine, Les Or-
gueilleux, d'après un scénario de Jean-
Paul Sartre, avec Michèle Morgan et
Pedro Armendarlz ; Anatole Lltvak
vient de commencer Quelque Part
dans le Monde, une coproduction
franco-amé*rlcaine, dont Klrk Douglas,
Dany Robin et Louis Jourdan sont les
vedettes, les Brésiliens envisagent de
coproduire, avec une société française,
un film à la gloire de Santos-Dumont.
L'ère du cinéma franco-international
vient de naître. SI celui-ci peut favo-
riser les échanges d'idées et d’opinions
qui permettront à tous les pays du
monde de se faire mieux compren-
dre et, en môme temps, de faciliter
la diffusion de la Culture française,
notre Industrie n’a qu’à se réjouir de
cet état et notre pays s'en honorer.
Pierre Robin.
TABLEAU COMPARATIF DU FINANCEMENT DE LA PRODUCTION
POUR L'ANNÉE 1951 ET LE I e ’ SEMESTRE 1952
PREMIER SEMESTRE 1951
2 pour
155 M. don!
1 Fr.-It,
1 5 pour
930 M. 5, donl
1 Fr.-It.
SECOND SEMESTRE 1951
dont 1 Fr.-It
4 pour
272 M. 7
dont 2 Fr.-It.
2 pour
147 M.
dont 1 Fr.-It.
3 pour ( 2 pour 3 pour
273 M. 200 M. , 463 M.
M. |dont 1 Fr.-It, I dont 2 Fr.-It. dont 2 Fr.-It.
2.752.500.000 francs
52.933.000 francs
PREMIER
55
SEMESTRE
Citais (a)
1952
40 à 50
millions
Coût global
Coût moyen d’un film
(a) Ce nombre comprend également les coproductions franco-italiennes dont les coûts, souvent très élevés, ont été calculés i
du coût global et par conséquent du coût moyen d’un film par rapport à l’année dernière.
7 IA CÎNÉMATOGRAPHiE FRANÇAISE LA CÎNÉMATOGRAPHiE FRANCAÎSE
FRÉQUENTATION DES SALLES PARISIENNES D’EXCLUSIVITÉ
(Les recettes sont communiquées à titre indicatif)
FILMS
et
DISTRIBUTEURS
SALLES
Nombre de places
Nombre de séances
PRIX
des
PLACES
SEMAINES
DATES
ENTREES
de la semaine
RECETTES
de la
SEMAINE
TOTAL
des entrées
TOTAL
des
RECETTES
Maximun
depuis 1945
des entrées hebdomadaires
au cours de cette saison
et de la dernière
AU MEPRIS DES LOIS
(Universal) (Technicolor)
CAMEO
625 pl. - 35 s.
250. 300 fr.
2ème
du 7 au 13 janvier
4.955
1.225.050
14.927
3.689.730
13.763
3.040
13.720 (Commando de la Mort)
3.850
RITZ
800 pl. - 35 s.
150, 180.
200 fr.
5.028
882.370
12.005
2.821.480
2.583
11.009 (Fauve en Liberté)
:;.993
MONTE-CARLO . .
332 pl. - 35 s.
300 fr.
1ère
du 2 au 8 janvier
5.150
1.493.500
N. C.
N. C.
N. C.
N. C.
LES IMAGFS
789 pl. - 35 s.
200 fr.
1ère
du 1 au 7 janvier
12.126
2.266.320
N. C.
N. C.
N. C.
N. C.
Iles aventures du capitaine
WYATT
(Technicolor) (Warner Bros.)
SELLES DE NUIT
(Fr.-It.) (Gaumont Dist.).
ICENT FRANCS PAR SECONDE
(Fr.) (Pathé-Consortlum-Cinéma)
AUBERT-PAL.
720 pl. - 35 s.
250 fr.
3ème
31 déc. au 6 janv.
7.968
1.996.650
154.420
34.163.220
2.541
3.154 Monde)
ELDORADO
170, 200,
220 fr.
170, 200* ,
220 fr.
13.518
2.643.C60
N. C.
N. C.
N. C.
N. C.
LE LYNX .
1.000 pl. - 35 s.
LE PALACE
950 pl. - 35 s.
9.673
1.923.950
N. C.
N. C.
N. C.
N. C.
200 fr.
2.904
580.800
N. C.
N. C.
N. C.
N. C.
15.903
N. C.
22.832
2.714
N. C.
N. C.
N. C.
N. C.
15.903 (Belles de Nuit).
N. C.
19.022 (Belles de Nuit).
4.920
LE TRIOMPHE
525 pl. - 35 9.
(V.O.)
5.170
1.530.300
BIARRITZ
628 pl. - 35 s.
350 fr.
8ème
du 2 au 8 janvier
9.050
3.167.500
103.207
36.122.400
MADELEINE .
782 pl. - 35 s.
350 fr.
11.951
4.179.750
129.829
45.412.160
PARAMOUNT
1.903 pl. - 42 s.
150, 200,
250. 300 fr.
1ère
du 7 au 13 janvier
23.707
5.403.350
43.563
8.296
27.715
2.777
43.5o3 (Samson et Dalila)
8.296
PALAIS-ROCHEC
1.667 pl.. 35 s.
190, 210.
230 fr
11.954
2.199.757
22.718 (Samson et Dalila)
2.777
select-pathe"
1.000 pl. - 35 s.
200, 250 fr.
8.944
1.704.060
13.763
2.229
13.763 (Samson et Dalila)
2.229
ETOILE DU DESTIN
(Technicolor (M.G.M.).
MAX-LINDER
772 pl. - 35 s.
180, 200,
225 fr.
1ère
du 2 au 8 janvier
8.274
1.861.650
N. C.
N. C.
12.U81 (Dallas. Ville Frontière)
1.131
MOULIN-ROUGE .
1.080 pl. - 35 s.
250 fr
11.524
2.074.320
N. C.
N. C.
13.886 (Carnaval au Texas)
4.515
LES VEDETTES
505 pl. - 35 s.
250 fr
4.340
1.085.000
N. C.
N. C.
N. C.
N. C.
LES EVASIONS DU CAPITAINE
BLOOD
(Technicolor) (Columbia).
ALHAMBRA
2.600 pl. - 28 s.
200, 250,
300 fr
2ème
du 2 au 8 janvier
10.271
2.573.880
34.070
8.836.135
27.040
3.698
i 7.040 (Quand les Tambours
3.698 s'arrêteront)
LA CIGALE
1.088 pl. - 35 s.
150. 180
200 fr
5.173
940.000
15.041
2.744.000
10.167
N. C.
10.077 (Princesse de Samar-
4.784 cande)
LA FEMME DU PLANTEUÜ
(Victory Films).
OLYMPIA
1.862 pl. - 28 s.
225, 250 il’.
280 Ir.
2ème
du 2 au 8 janvier
10.691
3.111.550
31.867
9.281.175
N. C.
N. C.
11. 176 (Femme du Planteur)
N. C.
LE PARIS
981 pl. - 35 s.
.700. 350 fr
(V.O.)
8.101
2.514.500
23.601
7.368.400
24.439
2.350
15.500 (Femme du Planteur)
4.200
LA FETE A HENRIETTE
(Fr.) (Cinédis).
LA FUGUE DE MONSIEUR PERLE
MARIGNAN
1.670 pl. - 35 s.
300, 350 fr
4ème
du 7 au 13 janvier
9.509
3.012.624
40.444
N. C.
28.984 (Kon-Tiki)
6.173
MARIVAUX
1.060 pl. - 35 s.
300. 350 fr.
8.003
2.541.916
35.696
5.697
23.696 (Messaline)
5.285
LE FRANÇAIS
1.106 pl. - 35 s.
350 fr
4ème
du 2 au 8 janvier
7.790
2.305.840
47.290
13.869.740
21.313
2.932
19.656 (De l'Or en Barres)
3.860
LE GRAND CONCERT
(V.O.) (Sovcolor) (Pax Films).
PAX-SEVRES
1.399 pl. - 23 s.
200 fr.
4ème
du 7 au 13 janvier
12.338
2.466.300
65.085
13.011.100
N. C.
N. C.
20.461 (Le Grand Concert)
N. C.
HISTOIRE DE DETECTIVE
(Paramount).
L'HOMME TRANQUILLE
(V.O.) (Technicolor) (Films F. Rivers
ELYSEE-CINEMA
528 pl. - 35 s.
300 fr
(V.O.)
gème
du 2 au 8 janvier
5.250
1.522.500
51.090
14.813.100
N. C.
N. C.
12.090 (Histoire de Détective)
2.000
LE VENDOME
440 pl. - 28 s.
350 fr
10ème
du 7 au 13 janvier
2.900
1.015.000
46.145
16.148.300
10.160
1.809
10.160 (Los Olvidados)
1.609
AVENUE
600 pl. - 28 s.
350 fr.
gème
du 2 au 8 janvier
4.750
1.615.000
68.370
23.241.700
N. C.
N. C.
N. C.
N. C.
IL IMPORTE D'ETRE CONSTANT
(V.O.) (Eagle Lion) (Technicolor).
BROADWAY
420 pl. - 35 s.
150, 300 fr.
2ème
du 7 au 13 janvier
7.940
2.339.000
18.650
5.492.750
13.450
2.640
11.575 (Films en Reliefs)
N. C.
IVANHOE
(Technicolor) (M.G.M.).
BERLITZ
1.600 pl. - 35 s.
250. 300 fr.
350 fr.
gème
du 2 au 8 janvier
17.860
10.390
5.407.900
71.970
22.011.100
30.320
6.092
30.320 (Le Petit Monde de Don
7.390 Camillo)
COLISEE
732 pl. - 35 s.
350 fr
(V.O.)
3.634.000
41.025
14.344.750
19.412
2.039
19.649 (Le Petit Monde de Don
5.828 Camillo)
GAUMONT-PAL. .
4.670 pl. - 35 s.
250, 300,
40.821
9.923.640
1G5.742
40.475.420
S2.46S
10.611
71.067 (Ivanhoë)
11.921
LIMELIGHT
(V.O.) (Artistes Associés).
LE RAIMU
383 pl. - 28 e.
350 fr.
3ème
du 2 au 8 janvier
7.410
2.223.000
23.957
7.187.500
N. C.
N. C.
9.540 (Limelight) .
1.135
VIOLETTES IMPERIALES
(Fr.) (Gevacolor) (C.C.F.C.).
NORMANDIE
1.382 pl. - 35 s.
250, 300,
350 fr.
4ème
31 déc. au 6 janv.
12.017
3.508.100
54.010
15.869.350
N. C.
N. C.
30.093 (Limelight) .
4.590
REX
3.292 pl. - 35 s.
300, 350 fr.
5ème
du 7 au 13 janvier
17.334
5.098.850
166.004
50.063.650
80.081
8.838
54.973 (La Flèche et le Flam-
8.838 beau)
A propos de
" L'HOMME TRANQUILLE"
Des « coquilles » s’étant glissées dans nos deux
récents tableaux de « Fréquentation des Salles
d’Exclusivité », nous tenons, en nous excusant
auprès de nos lecteurs et de la Société des Films
Fernand Rivers, à souligner que l’excellente réa-
lisation en Technicolor de John Ford, L'Homme
Tranquille, tient l’affiche des salles « Avenue »
et * Vendôme » depuis dix semaines consécu-
tives et que sa brillante carrière se poursuit.
A la fin de la neuvième semaine (du 7 no-
vembre 1952 au 8 janvier 1953), L'Homme Tran-
quille » a réalisé à l’« Avenue » une recette
globale de 23.241.700 fr. pour 68.370 entrées et au
« Vendôme », une recette globale, également, de
15.078.350 fr. pour 43.081 entrées. Précisons enfin
que nous publions chaque semaine les recettes
réalisées au « Vendôme » entre le mercredi pré-
cédent et le mardi suivant, ce qui nous permet
d’établir qu'à la fin de la 10° semaine d’exclusi-
vité, L'Homme Tranquille a été vu dans cette
salle par 46.145 spectateurs pour une recette
d'ensemble de 16.148.300 fr.
Cet excellent « départ » présage bien de la
carrière de ce film qui, rappelons-le, obtint un
grand prix international à la dernière Mostra
de Venise.
BRILLANT SUCCÈS DE
''VIOLETTES IMPÉRIALES"
DANS LE SUD-EST
Pour ses premières sorties en exclusivité dans les
villes-clefs du Sud-Est, Violettes Impériales, que
distribue, pour la région de Marseille, Guy Maïa
Films, se classe d’emblée parmi les films records.
A Marseille, au tandem « Rex »-« Le Français »,
en deux semaines : 14.791.600 fr. et 72.722 entrées.
A Toulon, au « Casino ». en 14 jours : 4.864.920 fr.
et 25.196 entrées. A Cannes, en deux semaines, au
« Star » : 3.051.200 fr. et 15.750 entrées. A Antibes,
au « Casino », en 7 jours : 824.050 fr. et 4.123 entrées.
CARTES VERTES
La FEDERATION NATIONALE DES
CINEMAS FRANÇAIS iniorme les direc-
teurs do salles que les CARTES VERTES,
délivrées aux Critiques cinématographi-
ques pour l'année 1S52, seront valables
jusqu'au 15 FEVRIER 1953.
ATTILA, LE FLÉAU DE DIEU
Sur un scénario adapté par Jacques Compa-
rez, Ladislas Vajda réalisera au cours de l’été,
Attila, le Fléau de Dieu, film pour lequel des
négociations assez avancées sont engagées avec
Pedro Armendariz, rôle d’Attila, et avec Gre-
gory Peck, rôle du général romain Aetius, son
adversaire. Les extérieurs seront tournés en Es-
pagne et les studios à Londres, probablement.
PRÉSENTATIONS
CINÉ-SÉLECTION
Ciné-Sélection présentera début février la
première tranche de sa nouvelle production au
Marignan, à 10 heures du matin. Le lundi 9, Les
Musiciens du Ciel; le mardi 10, Moineaux de
Paris ; le jeudi 12, L’Appel du Destin ; l e ven-
dredi 13, Lettre ouverte.
“LES BELLES DE HUIT” et RENÉ CLAIR
ONT TRIOMPHÉ EN ÉCOSSE
La présentation des Belles de Nuit, de René
Clair, au Festival d’Edimbourg, a provoqué un
véritable enthousiasme, tant de la part des
spectateurs que de la critique.
Le journal The Scotsman, notamment, a con-
sacré un long article au film, dans lequel on
pouvait lire :
« C’est un film typiquement français, comme
« seul René Clair pouvait le réaliser... Les Bel-
« les de Nuit sont une œuvre cinématographique
i d’une exceptionnelle qualité. Et ceci, non seu-
« lement sur le plan technique et artistique,
« mais encore par le thème traité qui s’adapte
« parfaitement à l’écran... La distribution est
« excellente et les décors de Barsacq très
« soignées ».
Et le journal conclut : « René Clair est un
génie ».
“ LE MIRACLE DE FATIMA”
LE MIRACLE DE FATIMA, que John Brahm a réa-
lisé en Wamercolor, restera sans aucun doute dans
les annales de la cinématographie comme l’une des
plus belles réussites du Septième Art.
A la pureté et à la poésie mystique du sujet, qui
suffisaient déjà pour imposer ce film à la fervente
admiration des foules, il faut ajouter la grandiose
ampleur de la mise en scène, la qualité d'une inter-
prétation que dominent les touchantes figures des
petits miraculés : Lucia, Francesco et Jacinta, et
aussi l’exceptionnelle beauté des couleurs. j
Jamais dans le domaine du chromatisme, on n’avall
atteint à une aussi subtile perfection et certaines
scènes apparaissent comme d’authentiques chefs-
d’œuvre de l'art pictural.
GALA DES AILES BRISÉES
au « KATORZA » de NANTES
Au profit de l'Association des « Ailes Bri-
sées ». Mme Nouaille, directrice de Katorza, de
Nantes, a offert, mercredi dernier, une soirée
de gala, avec la première représentation du I
film, IL est Minuit, Docteur Schweitzer, précédé
d’un concert donné par le pianiste virtuose Ray- !
mond Trouard.
Ce programme a trouvé une brillante audience
auprès d’une assistance importante. Mgr Ville-
pelet, évêque de Nantes, voulut bien exprimer
l’émotion qu’il avait ressentie à suivre le jeu
de Pierre Fresnay, dans le rôle saisissant du
« médecin des noirs ». André Haguet avait pré-
senté lui-même son film et exposé le difficile
travail réalisé par son équipe au Gabon.
En tête des notabilités présentes, nous avons
noté le Colonel Noirot, représentant le Secré-
taire d’Etat à l’Air ; M. Moriss, Préfet de la
Loire-Inférieure ; M. Orrion, Maire de Nantes;
M. Bomengeat, Président des Ailes Brisées.
Mme Jacqueline Auriol, commandée en mission
officielle pour la liaison Air Paris-Bogota par
les Antilles, avait dû s’excuser en dernière heure.
M. Arnel, directeur commercial de Cocinor-
Nordia-Film, était aux côtés du réalisateur, du
grand pianiste et de l’aimable directrice du Ka-
torza, enchantée de ce magnifique succès.
LE FESTIVAL DE BERLIN
du 18 au 28 Juin
Le troisième Festival de Berlin aura lieu,
cette année, du 18 au 28 juin, ainsi que nous en
informe le Dr A. Bauer, directeur du Festival
Dans sa récente session à Rome, la Fédération
Internationale des Associations de Producteurs
de Films a consenti, vu l’importance culturelle
et politique de la manifestation berlinoise, à ce
que le Sénat de Berlin accorde un certificat par-
ticulier d’approbation aux films présentés reflé-
tant le mieux les idéaux du monde libre.
Le scrutin des spectateurs, inauguré l'année
dernière avec succès, aura lieu également
1953.
Signalons enfin que la publication et la dis-
tribution du Prix Fédéral 1952, seront effectuées
lors de l’ouverture du troisième Festival « e
Berlin.
TOUTE LA JOIE DE VIVRE
ET LA GAITE MÉRIDIONALE !
CE FILM PASSE
EN GRANDE EXCLUSIVITÉ
PARISIENNE
AUX
MARIGNAN et MARIVAUX
LA ciNÉMATOGRAPHiE FRANCAÎSE
102 FILMS
DONT 17
AVEC L'ITALIE
FRANÇAIS EN 1952!
COPRODUCTIONS
ET UNE AVEC L'ESPAGNE
TITRE DE" FILMS
ADIEU PARIS
REALISATEURS
ET AUTEURS
Claude Heyman.
Scénario de Rob ;
adapt. : Cl. Hey-
man; dial. G. Han-
noteau.
GEN-
RE (1)
VEDETTES
C. M.
Camille Sauvage et son orchestre, Henri Vil-
bert, Philippe Nicaud, Jim Gérald, René
Clermont, Françoise Arnoul, Renée Cosima,
Marcelle Arnold, Vittoria Marino.
PRODUCTEURS
DISTRI-
BUTEURS (2*
Films Lutetia.
Sofradis.
Amar.
Self.
Selb Films.
Sonedis.
VENTE
A L’ETRANGER
Films Lutetia.
ALLO! JE T'AIME
LES AMANTS DE MI-
NUIT
André Berthomieu.
Scénario original de
Michel Dudud ;
adapt. : A. Bertho-
mieu; dial.: Michel
Duran.
Roger Richebé.
Scén. de Jacques Si-
gurd; adapt. pa:
R. Richebé; dial.
Georges Neveux.
C.
Sit.
Robert Lamoureux, Claude Farell, Denise
Grey, Duvallès, Jacques Dynam, Christiane
Sertilange, Marie-Reine Kergal, Charles
Bouillaud, Jacques Emmanuel, Edmond
Ardison.
L.P.C.-
Ciné-Sélection.
D. P. Jean Marais, Dany Robin, Gisèle Grandpré,
Poé Louis Seigner, Micheline Garry, Frédérique
Nadar, Jacques Eyser.
Filins R. Richebé.
Ciné-Sélection.
Films R. Richebé.
Nord Films Loca-
tion.
V.G. Loye.
Sté Mars. Films.
Hachard.
L.P.C.
Films Richebé
LES AMOURS FINIS-
SENT A L'AUBE . .
Henri Calef.
Scén. de Marcel Ri-
vet; dial. : André
Tabet.
L'AMOUR N'EST PAS
UN PECHE
Claude Cariven.
Scén. orig. et dial,
de Claude Cariven.
L'AMOUR. TOUJOURS
L'AMOUR
Maurice de Canonge.
Scén. orig. et dial,
de Jacques Vilfrid,
Jean Girault et S.
Sauvage, d’après
leur pièce.
L'APPEL DU DESTIN.
Georges Lacombe.
Scén. orig., adapt.,
dial.: Jacques Viot.
AU DIABLE LA VERTU
Jean Laviron.
Pièce de Jean Guit-
ton.
BELLE MENTALITE
BRELAN D'AS .
André Berthomieu.
Scén. orig. A. Ber-
thomieu; dial.: Ro-
ger Pierre.
Henri Verneuil.
Adaptation et dialo-
gues de Jacques
Companeez et A.
Tabet, d’après des
nouvelles de Geor-
ges Simenon, S. -A.
Steeman et Peter
Chesney,
LA CARAQUE BLON-
DE (Gevacolor) . . .
CENT FRANCS PAR
SECONDE
C'EST ARRIVE A PA-
RIS
( 3 )
LE CHEMIN DE DA-
MAS
Jacqueline Audry.
Scén. et dial, de
Pierre Laroche,
d’après une idée
de Paul Ricard.
Jean Boyer.
Scén. : Jean-Jacques
Vital; ad : J. Boyer;
dial. : Serge Veber.
Henri Lavorel.
Scén. orig. : S. B. Le-
venson; dial. : Mi-
chel Audiard.
Max Glass.
Scén., adapt. et dial,
de Max Glass.
LE CLUB DES QUA-
TRE CENTS COUPS.
COIFFEUR POUR DA-
MES
Jacques Daroy.
Roman de Pierre
Clarel, adapt. et
dial. :P. Clarel et
Jacques Rey.
Jean Boyer.
Adapt. et dial, de J.
Boyer et S. Veber.
D. Po. Georges Marchai, Nicole Courcel, Suzanne
p. Dehelly, Jacques Castelot, Louis Seigner (de
la Comédie-Française), Olivier Hussenot,
Paul Azaïs, Annie Noël, Pierre Sergeol,
Margo Lion, Jacques Dynam, René Blan-
card, Raphaël Patomi, Micheline Gary.
Films Vendôme.
C. H.
Robert Dhéry, Colette Brosset, Maryse Mar-
tin, Paul Démangé, Yvette Dinville, Chris-
tine Langier, Catherine Kath, Lucienne
Marchand, André Chanu, De Funès, Jac-
ques Legras, Jean-Claude Rameau, Roger
Durieu, J. Blanchot, C. Erard.
Jeannic Films.
Sud Films.
C.
Sit.
Brigitte Auber, Philippe Lemaire, Jean Val-
mence, Fulbert- Janin, Jean Lefebvre, Michel
Dancourt.
Films Fernand
Rivers.
C. D.
M.
C. Va.
C. Sit.
C. D.
Sk.
C. D.
Av.
Jean Marais, Roberto Benzi, Jacqueline Porel,
Renée Devillers, Delmont, Charles Des-
champs, Sardou, Walther, Renaud Mary,
Georgette Anys.
Henri Genès, Maurice Régamey, Lili Bon-
temps, Liliane Bert, Simone Paris, Carette,
Christian Duvalleix, Albert Rémy, Robert
\attier, Oudart, Jim Gérald.
Jean Richard, Michèle Philippe, Jeanne
Fusier-Gir, J. Martinelli, P. Faivre, Roger-
Pierre, Jean-Marc Thibault, Elisa Lamotte,
Geneviève Kervine.
1 er sketch : Le Témoignage d’un Enfant de
Choeur : Michel Simon, Claire Olivier,
Christian Fourcade, Alexandre Rignault,
L. Blanche, Albert Michel, H. Marchant,
André Chanu.
2° sketch : Le Mort dans l’Ascenseur : Ray-
mond Rouleau, J. Porel, M. Teynac, Dalibert,
Arlette Merry, René Génin, R. Mario.
3" sketch : Mioi, j’ai le Cœur tendre : Van
Drylen, Sergeol. G. Tabet, Nathalie Nattier,
luge Landgut, René Kolldehoff, Eric Frichs.
Tilda Thamar, Roger Pigaut, Gérard Landry,
Orane Demazis, Berval, Didier d’Yd, Henry
Poupon, Arius, Josselin, Max Boum.
Miramar-
Ciné Sélection.
Films Marceau-
Arca Films.
Bertho-Films.
Orsay-Films.
Terra-Films.
Temara.
Pathé-Cinéma.
C.F.C.C.
Calamy.
Protis Films.
Cora Films.
Sté Marseillaise
de Films.
Jeannic Films-
Stella Films.
Jeannic Films.
Fratacci.
Jeannic Films.
Mondial Distri-
bution.
Films F. Rivers.
Joachim.
Pontet Sélection.
Loye.
Midi-Cinéma-
Locatmn.
P. H. T. Sélection.
Cidna.
Ciné-Sélection.
Marceau.
Oceanic.
Columbia.
Pathé-Consor-
tium-Cinéma.
Films Rivers.
Pontet.
Sté Marseillaise de
Films.
Export Filins
Association
Vendôme.
Jeannic-Films.
Films Rivers.
Miramar.
Kléber Films.
Orsay Films.
Terra Films.
Protis Films.
c.
Sit.
Philippe Lemaire, Henri Genès, Jeannette
Batti, Geneviève Kervine, Pasquali, Orbal,
Jean-Jacques Vital.
Simoja.
Pathé-Consor-
tium-Cinéma.
Simoja.
C. Sit.
D. H.
Rel.
C. Sit.
Evelyn Keyes, Henri Vidal, Paul Faivre, Ca-
mille Guérini, Robert Lombard, O’Brady,
Robert Ozenne, Germaine Reuver, André
Roanne, Pierre Sergeol, Michel Vadet, Jean
Wall.
Michel Simon, Jean-Marc Tennberg, Antoine
Balpêtré, Maurice Teynac, Jacques Dufilho,
Line Noro, Christiane Lénier, Nathalie Ner-
val, Françoise Goléa, Claude Laydu, Fran-
çois Chomette. Guy Mairesse, François Vil-
bert, Pierre Palau. Georges Vitray, Hanin.
Michèle Philippe. Gérard Landry, Henri Vil-
bert, Berval, Blavette, Francined, Arius,
Annie Hemmery.
C.
Sit.
Fernandel, Blanchette Brunoy, Renée De-
villers, Arlett° Poirier, Jane Sourza, Fran-
çoise Soulié, Georges Lannes, Georges Cha-
marat, Garry, J. Noguéro.
Le Monde en
Images.
Films Max Glass.
Films F. Rivers.
Films Paradis et
Fernand Rivers.
Ciné-Reportage.
Fiat-Films.
Eclectiques Films
Ho elle- Production
A.G.D.C.
Films Rivers.
Films Joachim.
Sélections Pontet
Loye Films.
P. H. T. Sélection.
Cidna.
Films Rivers.
Dentener.
Sélection Pontet.
Distr. Lyonnaise.
Sphinx.
P. H. T. Sélection.
Cocinor.
Lyon Cinéma Loc.
Hélios-Films.
France Distribu-
tion.
Le Monde en
Images.
Max Glass.
F. Rivers.
Films Paradis
et F. Rivers.
Mondex.
(1) D — Drame ; C. = Comédie ; C D. == Comédie dramatique ; Av. = Aventure ; H. = Humoristique ; P. Psychologique ; Po. = Policier ; A. = Atmosphère;
(2) Les distributeurs sont classés dans l’ordre suivant : Paris, Lille, Nantes, Strasbourg (Nancy), Lyon, Marseille, Bordeaux, Afrique du Nord.
Hi. Historique ; Va. = Vaudeville ; Sit. =: Situations ; Rel. = Religieux ; M. = Musicale ; Sen. = Sentimental ; Poé. = Poétique.
(3) Film existant en deux versions, française et anglaise.
SILVMA PAMPANINI
DANS SON DERNIER FILM
Une production AUDAX-INTERFILM Rome Mise en scène de SERGIO CORBUCCI
AVEC
FOLCO LULLI - JOHN KITZMILLER - MIRELLA UBERTI
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i LA ciNÉMATOGRAPHiE FRANCAÎSE
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TITRE DES FILMS
REALISATEURS
ET AUTEURS
GEN-
RE (1)
VEDETTES
PRODUCTEURS
DISTRI-
BUTEURS (2)
LE CURE DE SAINT-
Emile Couzinet.
C. Sit.
Duvallès, Pierre Larquey, Jeanne Fusier-Gir,
Burgus Films.
Héraut Films.
Pièce de Jean Guit-
Vau.
Jacques Torrens, Yorick Royan, Maryse
Dist. Lyon. Films
AMOUR
ton.
Martin, Pierre Magnier, Marcel Vallée,
Marcel Roche.
Gallia Cinéï.
LA DANSEUSE NUE .
Pierre Louis.
C. D.
Catherine Erard, Jean Debucourt, Pierre
Comptoir Franç.
Comptoir Franç.
Roman de Colette
Larquey, Pierre Louis, Elisa Lamothe, Edith
de Production.
du Film.
Andrls, adapté et
Georges, Pizani, Dréan, Bussières, les girls
Lille Location.
dialogué par An-
et les mannequins de Tabarin et les boys
Sélect. A. Pontet.
dré-Paul Antoine.
du Casino de Paris.
Selecta Cinélion.
Films F. Méric.
Jupiter.
LES DENTS LONGUES
Daniel Gélin.
C. D.
Daniel Gélin, Danièle Delorme, Louis Seigner,
Prod. J. Roitfeld-
A.C.N.A.
Sirius.
Roman de Jacques
H.
Jean Debucourt, Olivier Hussenot, Jean
Sirius.
Robert, adapté par
P.
Chevrier, François Vibert, Hiéronimus, Gaby
LE DERNIER ROBIN
Michel Audlard.
Marcel Camus, Da-
niel Gélin, Jacques
Robert; dial. : Mi-
chel Audlard.
Bruyère, Colette Mars, Bugette.
André Berthomieu.
C. Sit.
Roger Nicolas, Nicole Maurey, Henri Vilbert,
S. F. C. -Sirius.
Sirius.
DES BOIS
Scén. de G. Carller
Lucien Nat, Charles Bouillaud. Serge Le-
et A. Berthomieu;
dial. : P. Vanden-
cointre, Jacques Gencel.
DES QUINTUPLES AU
berghe.
René Jayet.
Va.
Valentine Tessier, Armand Bernard, Maurice
J.A.D.-Filins,
Films Rivers.
PENSIONNAT
Nouvelle de Jean
C. Sit.
Escande, Jean Brochard, Sophie Leclair,
Dentener.
Guitton, adaptée et
Jacques Bernard, J. Fusier Gir, Milly Ma-
Fratacci.
dialoguée par R.
this, Dorette Ardenne, Mena Dol, Jean Car-
Mondial Dist.
LES DETECTIVES DU
Caillava.
C. Sit.
met, Liliane Maigné.
Claude Orval.
Henri Genès, Jeannette Batti, Noël Roquevert,
Normandie Films-
Films Rivers.
DIMANCHE
Scén. origln., adapt.,
dial. ; Cl Oivai.
Marthe Mercadier, Berval, Lajarrige, Charles
Lemontier, Raphaël Patorni, Jean Godet.
B.M.P
Films Olympia
Sélect. A. Pontet.
DEUX DE L'ESCA-
C. Sit.
Sirand.
Maurice Labro.
Jean Richard, Roger Pierre, Noël Roquevert,
Jason-Latino-
C.E.F.
DRILLE
Roman du Comman-
dant Salvat, adapt.
Jacques Emmanuel, Claude Boissol, Dario,
Moreno.
Consortium-
Cinéma.
Dentener.
Océanie.
DOUZE HEURES DE
et dial, par Claude
Boissol et Jacques
Emmanuel.
C 1 ’’ Européenne.
Gilles Grangier.
C. H.
Dany Robin, Georges Marchai, Jean Tissier,
Films Raoul.
Sirius.
BONHEUR (ex-JUPI-
Pièce de Robert Bois-
sy, adapt. par René
Poë
Huguette Duflos, François Guérin.
Ploquin-Sirius.
TER)
Wheeler, dialogue
ELLE ET MOI
Jean-Paul Le Cha-
nois.
Guy Lefranc.
C. H.
François Périer, Dany Robin, Jean Carmet,
Jacques Roitfeld-
Sirius.
Roman de Jean Du-
Jacqueline Gauthier. Noël Roquevert, Paul
Sirius.
ché, « Elle et Lui »,
adapt. par J. Du-
ché, M. Audlard et
G. Lefranc, dial.
Faivre.
L'ETRANGE AMAZO-
Audlard et Duché.
Jean Vallée.
C. D.
Madeleine Lebeau, Gérard Landry, Jeannette
Rapid Films.
Films Rivers.
NE ...............
Scén. orlg. de H. Ro-
nald, adapt. et dial.
Batti, Jean Lara, Blondeau, Alain Quercy,
Roger Defossez, Rolande Tissier, Max
Films Fernand
Rivers.
Loye.
Midi-Cinéma-
FEMMES DE PARIS . .
par René Jolivet.
C. H.
Dharlo, la petite Prieur.
Location.
Jean Boyer.
Michel Simon, Brigitte Aubert, Henri Genès,
Hoche Production
Hoche Distribu-
Scén. d’Alex Joffé et
R. Lombard, Micheline Dax, Suzanne Nor-
tion.
Ray Ventura; ad.
bert, Bernard Lajarrige.
Bellecour Films
de Jean Boyer; dial,
de Jean Marsan.
(Lyon).
LES FEMMES SONT
Marcel Aboulker.
C. Sit.
Viviane Romance, Jeanne Fusier-Gir, Jacques
C.A.P.A.C.
Sirius.
DES ANGES
Pièce de Bréal. adapt.
Fabrice, Jacques Grello, Jean Parédès, Ga-
Film de la Tour.
par M. Aboulker et
dialoguée par Bréal
briello, Robert Vattier.
S.G.G.C.
LA FETE A HENRIET-
Julien Duvivier.
C. H.
Dany Robin, Hildegarde Neff, Michel Auclair,
Régina-Filmsonor.
Cinédis.
TE
Scén. de J. Duvivier
Michel Roux, Carette, Saturnin Fabre, Da-
et H. Jeanson; dial.
niel Ivernel, Jeannette Batti, Alexandre
LA FILLE AU FOUET .
de H. Jeanson.
Rignault, Paulette Dubost, Odette Laure,
Georgette Anys, Clarieux, Eyser, Philippe
Olive Paul Œttly.
Jean Dréville.
D. At.
Version française : Michel Simon, Gaby Mor-
Films Monopole.
Jeannic Films.
(3)
Roman d’Ernest
lay, Colette Darfeuil, Véronique Deschamps,
Stella Films.
Zahnn adapté et
Marcelle Génlat, Pauline Carton, Claire Gé-
Jeannic Films.
dialogué par
rard. Howard Vernon, Michel Barbey.
Fratacci.
Jeanne Humbert.
Version allemande Lil Dagover, Blanche
Jeannic Films.
Lamm, Harriet Gessner, Freddy Scheim,
Mondial Distribu-
Burkart, etc.
tion.
LA FORET DE L'A-
DIEU
Ralph. Habib.
D. P.
Françoise Arnoul, Sophie Leclair, Yorick
Cinémafilms-
Jeannic Films.
Scén. orlg. de René
Royan, Jean-Claude Pascal, Jean Brochard,
Production.
Stella Films.
Grazzl ; adapt. et
Michel Jourdan, Jean Carmet.
Jeannic Films.
dial, par Robert-
Fratacci.
Paul Dagan.
Mondial Distribu-
LE FRUIT DEFENDU
tion.
Henri Verneuil.
!>. p7
Fernandel, Claude Nollier, Françoise Arnoul,
Gray Films.
Cocinor.
Roman de Georges
Sylvie, René Génin, Raymond Pellegrin,
Miramar.
Lyon Cinéma
Simenon « Lettre à
Fernand Sardou.
Loc.
mon Juge », ad.
Hélios Films.
par J. Companeez,
France Distribu-
LA FUGUE DE MON-
Jean Manse et
Henri Verneuil.
tion.
Pierre Gaspart-Huit.
C. H.
Noël-Noël, Orbal, Arlette Poirier, Marie
Films R. Richebé.
Films R. Richebé.
SIEUR PERLE
Supervision de Roger
Glory, Simone Paris, Jean Galland, Jean
Nord Films Loc.
Richebé.
Toulout, Paul Amiot, Jean Barrère, Paul
Loye Films.
Scén. de Loïc Le
Villé, Yvernes, GromofT. Rouze.
Sté Marseillaise
GANGSTERS EN JU
Gouriadec; ad. :
•Roger Richebé;
dial. : M.-G. Sau-
vai on.
de Films.
Gilbert A. de Tu-
C. M.
Emile Prudhomme et son orchestre, Ginette
Paris-Monde-
Films G. Muller.
PONS .
renne.
Sit.
Leclerc, Jean Tissier, Cora Camoins, Geor-
Production.
General Films
Sup. de Jacques Da-
ges Poujouly, Raphaël Patorni, Christine
Distribution.
niel-Norman. Scén.
et or. de Pierre
Elsen, Paul Démangé.
Loye.
GRAND GALA
Delestang.
François Campaux.
D.P.M.
Ludmilla Tchérina, Yves Vincent, Odile Ver-
Prodex-
Films Rivers.
Scénario, adapt. et
sois, Pierre Larquey, Monique Aïssata.
Ciné-Reportage.
Malbrancke.
dial. : F. Campaux.
C.G.C.
Sélections Pontet.
Loye Films.
Films de Pro-
vence.
|
P.H.T. Sélection.
Filmart.
VENTE
A L’ETRANGER
Burgus Films.
C.F.P.C.
Prod. Jacques
Roitfeld.
Sirius.
J.A.D. Films.
Normandie
Films.
Jason.
Latino Consor-
tium Ciné.
Sirius.
J. Roitfeld.
Rapid Films.
Mondex.
C.A.P.A.C.
Filmsonor.
Films Mono-
pole.
Cinémafilms
Production.
Gray Films.
Films Roger
Richebé.
Paris-Monde-
Production.
Prodex.
LA CÎNÉMATOGRAPHiE FRANCAÎSE Jjf-
TITRE DES FILMS
HORIZON SANS FIN
(Hélène Boucher) . .
L'ILE AUX FEMMES
NUES
IL EST MINUIT... DOC-
TEUR SCHWEITZER
IE L'AI ETE TROIS
FOIS
JE SUIS UN MOU-
CHARD
LA JEUNE FOLLE
LEGERE ET COURT
VETUE
LETTRE OUVERTE
LA LOTERIE DU BON-
HEUR
MANINA LA FILLE
SANS VOILE
MANON DES SOUR-
CES
MINUIT QUAI DE
BERCY
MOINEAUX DE PARIS
LA MOME VERT DE
GRIS
REALISATEURS
ET AUTEURS
GEN-
RE (1)
VEDETTES
PRODUCTEURS
DISTRI-
BUTEURS (2)
Jean Dréville.
C. D.
Giselle Pascal, Jean Chevrier, René Blancard.
S. N. Dis-Pa.
Dis-Pa.
Scén. et dial. : Ray-
mond Caillavat
Av.
Marie-France Planèze, Pierre Trabaud, Paul
Frankeur, Jacques Bernard. Lisette Lebon.
Maurice Ronet, Hubert de Malet.
Loye.
Midi-Cinéma-
Location.
P.H.T. Sélection.
Henry Lepage.
C. Sit.
Jane Sourza, Armand Bernard, Lili Bontemps,
Carmina Films.
Jeannic Films.
Scén. orig. de J de
Bénac, adaptat.
Henri Lepage et
Jacques de Bénac
Vau.
Félix Oudart, Jean Tissier, Alice Tissot.
Jim Gérald, Berval, Arius, Michel Flamme.
Nicole Bernard, Arnaudy, Francined et les
Naturistes de l’Ile du Levant.
Flandre-Artois.
Alsa Flims.
Dist. Lyonnaise
de Films.
Midi-Cinéma-
Location.
Mondial Dlstritb
Franc Film
André Haguet.
Pièce de Gilbert Ces-
bron, adaptée par
H. André-Legrand
et André Haguet
D. P.
Pierre Fresnay, Raymond Rouleau, Jean Debu-
court, André Valmy, Jeanne Moreau, Georges
Chamarat, Michel Marsay, Jean Lanier, Jany
Vallière, Candy Well.
Nordia-Kilms.
Cocinor.
Lyon Cinéma
Location.
Hélios Films.
France Distribut.
Sacha Guitry.
Scénario et dial de
Sacha Guitry
C. H.
Sacha Guitry. Bernard Blier. Lana Marconi,
Meg Lemonier, Pauline Carton, Simone Pa-
ris, Solange Varenne, Sophie Mallet, Prime-
rose Perret, Janine Camp.
S.N.E.G.-
Cinéphonic-
Paul Wagner.
Gaumont Distrib
René Chanas.
Scén. orig., adapt.,
dial. : René Cha-
nas.
D. At.
Madeleine Robinson, Paul Meurisse, Dinan,
Yves Massard, Baconnet (de la Comédie-
Française), Georges Hubert, Paulet, Bernard
Farrel, Françoise Valorbe.
Alkam-Sirius.
Sirius.
Yves Allégret.
Nouvelle de Cathe-
rine Beauchamp,
adapt. et dlaloguée
par Jacques Sigurd
r> P.
Danièle Delorme, Henri Vidal, Jacqueline
Porel, Jean Debucourt, Olivier Hussenot.
Guv Caillard, Georges Chamarat, Gabriel
Gobin, René Lefèvre-Bel, Maurice Ronet.
Nicolas Vogel, Michel Etcheverry, Gabriellc
Fontan, Joëlle Bernard.
Hoch p- Production
Cocinor.
Lyon Cinéma Loc
Hélios Films.
France Distribut
Jean Laviron.
Pièce de Jean Gult-
ton. adaptée par J
C. Sit.
Vau.
T. Parédès, L. de Funès, J. -H. Duval, M. Le-
beau, J. Pierreux, N. .Ionesco, Pierre Des-
tailles.
Area Films
Laviron.
L.P.C.-Ciné Sé-
Alex Joffé.
C. D.
Robert Lamoureux, Jean-Marc Thibault. Ge-
Ciné-Sélection.
Scén. orig. A. Joffé,
adapt. et dial. A
Joffé et G. Arout.
p.
nevièvre Page, Solange Certain, Pierre Dux.
Marv Marouet, Paul Bonifas, Rosy Varte,
Sophie Mallet.
lection.
Hoche Product.
Ch.-Elysées Prod.
Jean Gehret.
C. H.
Yves Denlaud. Suzanne Dehelly, Raymond
Films Montmn-
Films Rivers
Scén. orig. Anne
Ummel; adapt..
dial. : Jean Ferry
Bussières, Annette Poivre, Jean-Marc Tenn-
berg, Daniel Lecourtois. Jean Valmence,
Nathalie Nerval. Betty Hope, Rivers Cadet,
Jane Moilet, Bevère, Paulet.
rency.
Pontet.
Malbrancke.
Sirand.
Films de Pro-
vence.
P.H.T. Sélection.
Willy Rozier.
Scén., adapt., dial
de Xavier Valller.
D. Poé
Brigitte Bardot. J. -F. Calvé, Howard Vernon,
Espanita Cortès, Robert Arnoux.
Sport Films
Cocinor.
Lyon Cinéma
Location.
Hélios Films.
France Distribut.
Marcel Pagnol.
C.D.P.
Rellvs, Jacqueline Pagnol, Bervil, Henri Vil-
Films
Gaumont Distrib
Scén., adapt., dial,
de Marcel Pagnol.
bert, Christian Lude. Delmont, Arius, Fer-
nand Sardou, Milly Mathis. Ardisson.
Marcel Pagnol.
Christian Stengel.
Roman de Pierre
Lamblln, adapté et
dial, par Claude
D. Poé
Madeleine Robinson, Eric von Stroheim. Fran-
cis Blanche. J. -.T Delbo. J. rnrmet. Ger-
maine Reuver. Philippe Lemaire, R. Varte.
Mary Marquet, Louis Seigner, Lysiane Rev.
E.T.P.C.
Bellair Films.
Consort. de Prod.
de Films.
Discifilm
Accursi, J. Ferry.
René Wheeler
C. D.
Maurice Cloche.
lean-Pierre Aumont. Mer Maillet et ses Petits
Films Maurice
Ciné-Sélection.
Scén. or. de Franz
Tanzler; adapt.
dial. : M Cloche et
André Hornez
M.
Chanteurs à la Croix de Bois, Max EUoy,
Paul Démangé. Louis de Funès. Philippe
Olive, Robert Lombard, Louis Gimberg et
Virginia Keiley.
Cloche.
*
Bernard Borderie.
C. D.
Eddie Constantine. Dominique Wilms Ho-
C.I.C.C.
Pathé-Consor-
Roman de Peter
Cheyney, adapt.
par B. Borderie,
dial, de Jacques
Av.
ward Vernon, Philippe Hersent, Gaston
Modot, J.-M. Tennberg. Dario Moreno,
M. Ronet, Nick Vogel, Paul Azaïs. J.-M.
Robain.
Pathé-Cinéma.
tium-Cinéma.
Berland.
VENTE
A L'ETRANGER
S. N. Dis-Pa.
Carmina
Films.
Nordia Films.
Gaumont Dis-
tribution.
Sirius.
Mondex.
L.P.C.
Films Mont-
morency.
Sport Films.
Films Marcel
Pagnol.
E.T.P.C.
Films Maurice
Cloche.
C.I.C.C.
Michel Simon, Henri Genès, Bernard Lajarrige, dans une scène de FEMMES
DE PARIS, le film que tourne actuellement Jean Boyer. C’est un film Hoche
Productions, distribué par Corona.
Une scène du film en Technicolor, UN CAPRICE DE CAROLINE, avec Martine
Carol et Jacques Dacqmine.
Cliché Gaumont. - Distr Cinéphonic.
LA CINÉMATOGRAPHIE FRANCAÎSE
16
TITRE DES FILMS
MON CURE CHEZ LES
RICHES
MON GOSSE DE
PERE
MON MARI EST MER-
VEILLEUX
MONSIEUR TAXI ...
LA NEIGE ETAIT
SALE
OPERATION MAGALI
OUVERT CONTRE X...
LES PETITES FILLES
MODELES
PIED ALU FAIT DES
MIRACLES
PLAISIRS DE PARIS .
LE PLUS HEUREUX
DES HOMMES ....
LA POCHARDE
LA P... RESPECTUEU-
SE
QUAND TE TUES-TU?
QUITTE OU DOUBLE.
RAYE DES VIVANTS.
LES REVOLTES DU
DANAE
LE RIDEAU ROUGE
REALISATEURS
ET AUTEURS
GEN-
RE (I)
VEDETTES
PRODUCTEURS
DISTRI-
BUTEURS (2)
Henri Diamant-Ber-
ger.
Roman de Clément
Vautel, adapt. et
dial, par J. -P. Fey-
deau et André Hor-
nez.
! C. Sit.
'
Yves Deniaud, Lysiane Rey, Jean Damet,
Bussières, Robert Anwmx, Jean Debucourt.
U.D.I.F.-C.C.F.C.
Fidès-
Fllms d’Art.
C.C.F.C
Brultte et Dele-
mare.
Ker Films.
Alsa Films.
Pontet Sélection.
Dodrumez.
Guy Mai a.
Océanie.
Léon Mathot.
Scén. et dial, de Léo-
pold Marchand.
C. Va.
Maurice Teynac, Jean Tissier, Jacques Fran-
çois, Armand Bernard, G. Paulais, Siren
Adjemova, Marie Thierry, Arlette Poirier,
Pamela Wilde, Charles Lemontier, Robert
Seller.
Production Joëlle
Copo-Cinéma.
Marceau.
Humbert Amar.
Marceau.
S.E.L.B. Films.
Sté Marseillaise.
Maroc Films.
André Hunebelle.
Scén. orig., adapt..
dial. : Jean Halaln
C. H.
Fernand Gravey, Sophie Desmarets, Eltna
Labourdette, Pierre Larquey, Jacques Cas-
tello, Jacques Dynam, Made Siame, Lucien
Calamand, Anne Carrère, Paul Clérouc.
P.A.C. -Pathé-
Cinéma.
Pathé-Consor-
tium-Cinéma.
André Hunebelle.
Scén. et dial.: Jean
Hallain.
C. H.
Michel Simon, Claire Olivier, Jean Brochard,
Jane Marken, Jean Carmet, Floriane Prévôt,
Roland Alexandre, Monique Darbaud, Na-
thalie Nattier, Espanita Cortès, J. Fusier-
Gir, Pauline Carton.
P.A.C. -Pathé-
Cinéma.
Pathé-Censor-
tium-Cinéma.
Luis Saslavsky.
Roman de Simenon,
adapt. et dial, par
A. Tabet et L Sas-
D. Po.
P.
Daniel Gélin. Valentine Tessier, Daniel Yver-
nel, Vera Norman, Nadine Basile, Jo Dest,
Balpêtré, P. Duncan, Paul Faivre, Marie
Mansard, Camille Guéréni.
Tellus Films.
Marceau.
Sirand (Lyon).
lavsky.
Lasio V. Kish.
R. Po.
Raymond Souplex, André Le Gall, Georges
Lux Films-
Lux Films.
Roman de Maurice
Dekobra. adapté et
dialogué pai- lui
avec Marcel Rivet.
\\.
Flament, Philippe Nicaud, Pierre Sergeol,
Henri Marchand, Bob Ingardo, Hennery,
Germaine Montero, Nicole Maurey. Fanny
Mauve, Liliane Marlène, Isabelle Eber, Ca-
therine Gay.
Films Fernand
Weill.
Océanie.
Richard Pottier.
Scén. orig. de M' R.
Floriot. adapté et
dialogué par M.-G
Sauvajon.
Pierre Guilbaud.
"Euvre de la comtesse
de Ségur. adapt. et
réal. par Eric Roh-
D. PO.
P.
C. Sit.
Elina Labourdette, M. Barbulée, Jacqueline
Huet, Myriam Bru, Marthe Mercadier, Yves
Deniaud, Yves Vincent, Robert Da'ban.
Henri Crémieux, Jean Debucourt, Henri
Nassiet, Odette Barancev, André Dumas
P. Villé, O. Hussenot, M. Delaitre, J. Barrère,
C. Vissières, Etcheverry, M. André. C. Des-
champs, F. René.
Olga Ken. José Doucet, Josette Sinclair.
Marie-Hélène Moncin, Catherine Clément.
Martine Laisne.
Cinéphonic-
S N.E.G.-
S.G.G.C.
Consortium-Pari-
sien de Produc-
tion Cinémato-
graphique.
Gaumont Distrib.
<
mer.
Tean Lbubignac.
Scén. orig. et dial de
Ded Rysel, adapt.
de Jean Loubignac.
Sit.
Oed Rysel, Marie Marquet, Félix Oudart
Raymond Cordy, Claire Olivier, Marcelle
Arnold, Olivier Mathot, Alexandre Rignault.
Renée Dennsy, Mag Avril, Françoise Soulié
Ronnet, René Hell, Robert Le Fort, Miha-
lesco, Clara Tambour. Roger Blin, Jacques
Berlioz, Hiéronimus, Patrick Saint-Maurice.
Christian Lude.
Optimax Films.
Lux Films.
Océanie.
.
Ralph Baum.
Scén. et adapt
C. Sit.
M.
Roland Alexandre, Lucien Baroux. Jean Paré-
dès, Max Elloy, Lilo. Geneviève Page.
Spéva Films.
Discifilms.
Jacques Compa-
neez et Ralph
Baum.
Yves Ciampi.
Pièce « Je l’aimais
trop », de Jean
Gultton, adapt. par
C.H.P.
Fernand Gravey. Maria Mauban. Jean-Claude
Pascal, Christiane Barry, Jean Parédès
Mondy, Marcel Josz. Paul Faivre, Claude
Peran, Harry Max, Hélène Duc, etc.
Films du Cvclope-
Indus Films.
Pa'hé Consor-
tium Cinéma.
F. Gravey et Y
Ciampi, dial de
Jean Halaln.
Georges Combret.
Roman de Jules Ma-
rv, adapt. et dial
Claude Bolssol et
Louis d’Yvre.
D. At.
P.
Pierre Brasseur, Monique Mélinand, Jacque-
line Porel, Henri Nassiet, Gabriello. Alfred
Adam, François Patrice, Sophie Leclair.
Marie-France, Odette Laure, Pauline Carton.
Alice Tissot, Duvalleix.
Radius
Production.
Warner Bros.
Marcel Pagliéro et
D. P.
Barbara Laage, Ivan Desny, Walter Brvant
Georges Aciman
Films Marceau.
Charles Brabant.
Adaptation par les
réalisateurs de la
A.
Marcel Herrand, Marie Olivier. Roland
Bailly, Yolande Laffon, Hilling. Dhéry, Nico-
las Vogel, André Valmy.
et Artès Films.
Frataccl.
P. H. T. Sélection.
pièce de J. -P. Sar-
Emile Couzinet.
C. Sit.
Av.
Armand Bernard, Daniel Sorano, Arlette Sau-
vage, Jean Tissier.
Burgus Films.
Héraut Films.
Exclusive Films.
Gallia Cinéi.
Robert Vernay.
Scén. orig., adapt
dial. : de René
Wheeler.
C. Sit.
Zappy Max, Danielle Godet, Jean Tissier
Suzanne Dehelly, Armontel, R. Blancard.
Olympic Films.
C.C.F.C.
Bruitte et Delle-
mare.
Kermarec.
Alsa Films.
Sélect. A. Pontet.
Dodrumez.
Guy Maïa.
Océanie.
Maroc Films.
Maurice Cloche.
Scén orig. de Henri
Dan j ou.
n p.
Oaniel Ivernel, Marthe Mercadier, Christiane
Lenier, Dinan, Irène Corday, André Pasdoc.
François Chaumette, Claire Maurier, Jacques
Verrières, Roger Legris, Roger Van Mullen.
Georges Bourgeois. Nora Coste, J. Dorian,
A. Cartier, André Camège.
Films Maurice
Cloche.
Sirhis.
Georges Péclet.
C. D.
Robert Berri, Jean Lara. Alain Terrane, Michel
Sté Française de
Distrib. Franç. de
Scén. de G. Gauvin,
adant. et réal. par
Jeanne-Edith Sain-
tenoy.
Av.
Vadet, Zlna Rachewsky.
Production.
Films.
Nord Films Loc.
Comptoir Ciné.
Alsac.-Lorr.
Sélecta Cinélion.
Films Méric.
Sté Marseillaise.
André Barsac.
D. P.
Michel Simon, Pierre Brasseur, Marcelle Va-
Cinénhonlc-
Gaumont Distri-
Scénario de Jean
Anouilh, adapt J
Anouilh et A Bar-
sac. réalisât. Jean
At.
lentln, Noël Roouevert. Jean Brochard. Oli-
vier Hussenot. Geneviève Morel, Michel Et-
cheverry, André Versinl, Pérès. Pierre Lau-
rent.
S N E O
S.G.C.C.
bution.
Anouilh.
VENTE
A L’ETRANGER
U.D.I.F.
Prod. Joëlle.
P.A.C.
Pathé-Cinéma
Pathé-Cinéma
Tellus Films.
Lux Film-
Films Fer-
nand Weill.
Cinéphonic.
Gaumont.
Optimax
Films.
Spéva Films.
Films du Cy-
clope et In-
dius Films.
Egyra.
Films Agiman
Burgus Films.
Olympic
Films.
Films Maurice
Cloche.
Sté Française
de Product.
Cinéphonic.
Gaumont
Distribution.
17
LA CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE
*
TITRE DES FILMS
RIRES DE PARIS . .
LA RUE DE L'ESTRA-
PADE
LE SECRET D'UNE
MERE
SON DERNIER NOËL.
SOYEZ LES BIENVE-
NUS
SUIVEZ CET HOMME.
TAMBOUR BATTANT
LE TEMOIN DE MI-
NUIT
LE TOUBAB
TOURBILLON
LA TOURNEE DES
GRANDS DUCS . .
LE TROU NORMAND.
UN CAPRICE DE CA-
ROLINE CHERIE . .
(Technicolor)
UNE FILLE DANS LE
SOLEIL
UN TRESOR DE FEM-
ME
LA VIE D'UN HON-
NETE HOMME ....
VIOLETTES IMPERIA-
LES (Gevcrcolor) . .
ADORABLES
TURES ...
CREA-
LES AMANTS DE TO-
LEDE
BELLES DE NUIT ....
REALISATEURS
ET AUTEURS
Henry Lepage.
Scén. orig. et dia:
d’A.-P. Antoine.
Jacques Becker.
Scén. or. de Annette
Wademant, réal. A
Wademant et J
Becker.
Maurice Cam.
Scénario orig., adapt.
et dial, de Jean et
Michèle Gourguet
Jacques
Daniel-Norman.
Scén. orig. : J. Da-
niel-Norman, ad
J. Daniel -Norman,
dial. : J. Daniel-
Norman et Guy
Dlamand.
Pierre-Louis.
Scén. orig. : Pierre-
Louis, adapt.: Jean
Nohain et André
Leclerc, dial.: Jean
Nohain.
Georges Lampin.
Scén. de Jacques Ré-
my, adapt. J Rémy
et Denis de la Pa-
theliêre. dialogue :
Alexandre Breffort.
Georges Combret.
Scén. de G. Combr»t
adapté et dialogu*
par Claude Boissol
et Louis d’Yvre.
Dimitri Kirsanoff.
Scén. et dial, de Re-
né Barjavel et Mor-
van Lebesque.
Claude Lalande.
Scén. orig. de Cl
Lalande.
»
Alfred Rode.
Scén. orig. d’Ernest
Neubach, ad par J.
Companeez
André Pellene.
Scén. orig. d’A. Pel-
lenc et Norbert
Carbonnaux: dial. :
N. Carbonnaux.
Jean Boyer.
Scén., adapt... dial. :
Arlette de Pttray.
Jean Devaivre.
Roman de Cécil St-
Laurent, adapt. et
dialogué par Jean
Anouilh.
Maurice Cam.
Scén. orig. de Ray-
mond Castans et
R.-M. Théron, dial,
de R. Castans.
Jean Stelli.
Scén. orig. : M.-G
Sauvalon, ad. et
dial : Françoise Gt-
roud.
S’eha Guitry.
Scén. orig. et, dial, de
Sacha Guitry.
Piehard Pottier.
Scén. d’Henri Rous-
sel. adapt.. dial. :
M -G Sauvalon
GEN-
RE (1 ) j
VEDETTES
PRODUCTEURS
C. M. ] André Claveau, Lysiane Rey, Roméo Cariés, c.F.P.C.
O’Brady, Edith Georges, Jean Rigaud.
C. M.
Sit.
C. D.
C. D.
M.
C. Slt.
D. Po.
C. M.
Sit.
C. H.
C.D.M
C. M.
Sit.
C. Sit.
C. D.
Av.
C. Sit.
C. Sit.
C. H.
C. M.
Sen.
Daniel Gélin, Louis Jourdan, Anne Vernon, cinéphonic-
Micheline Dax, Jacques Morel, Fernand s.G.G.C.-
Rauzéna, Jean Valmence, Michel Flamme Filmsonor.
Blanchette Brunoy, André Le Gall, Jane Mar-
ken, Grégoire Aslan, René Génin, Marcel
Pérès, la petite Zizi.
S.F.P.
Tino Rossi, Claude May, Ketty Kerviel, Char- Paris-Monde-
lotte Clasis, Marie-France, Georges Pou- Production,
jouly, Yannick Maloire, Georges Tabet, An-
dré Bervil, Delmont. Louis Seigner.
Raymond Bussières, Jean Nohain, Dréan C.F.P.C.
Henri Betti, André Leclerc, Armand Mestral
Yonal, Pierre-Louis, Philippe Olive, Pauline
Carton, Annette Poivre, Sophie Sel.
Bernard Blier, Andrée Clément, Suzy Prim.
René Blancart, Guy Decomble, Yves Robert
Véronique Deschamps, Arthur Devère, Pau'
Frankeur, Julien Verdier.
Jacques Hélian et son orchestre, Gabriello.
Armontel, Jimmy Gaillard, Sophie Leclair
Alfred Adam, Duvaleix, Alice Tissot, Char-
les Bouilleau, Claude Evelyne, Lou Darley
Rita Castel.
Henri Guisol, Claude May, Catherine Erard
Raymond Pellegrin, Maria Riquelme, Jean
Hebey.
S.F.C.
Radius-Films.
Paris-Monde-
Production.
Monique Orban, Roger Caccia, Arlette Bran- Paris-Monde-
des, J.-M. Tennberg.
Films.
Alfred Rode et son orchestre, Claudine Du- Films
puis, Jean Servais, Jim Pandobe, Monique Alfred Rode.
Aïssata. Consortium
de Production.
Bussières, Denise Grey, Christian Duvalleix. , p.e.C.E. Films.
Sophie Sel, Jean Carmet, Roméo Cariés et I oervier Films,
de nombreuses attractions de cabarets.
Bourvil, Nadine Basile, Jane Marken, Jeanne
Fusier-Gir, Pierre Larquey, Noël Roquevert,
Georges Baconnet, Florence Michaël et Bri-
gitte Bardot.
Martine Carol, J.-C. Pascal, J. Dacquemine,
Jean Tissier, Vera Norman. Marthe Mer-
cadier, Noël Roquevert, Mady Berry, Chris-
tine Carrère.
Myriam Bru, Yvette Etiévant, Madeleine Syl-
vain, Mag Avril, Henri Genès, Arnaudy.
René Sarvil. Jacques Morel, A. Rémy, Raoul
Marco, Ardisson.
François Périer, Marie Daëms, Renée Cosima
Jacques Morel. Georges Vitray, Rolla, Bettv
Daussmond, Jacques Pierre, Lise Graf
Suzanne Guémard.
Michel Simon, Marguerite Pierry, A. Brunot.
Pérès, François Guérin, Laurence Badie,
Pauline Carton. Lana Marconi, Claude Gen-
sac, Louis de Funès.
Luis Mariano, Carmen Sevilla, Simone Va-
lère, Colette Régis, Micheline Francey, Ray-
mond Girard, Véra Norman, Arbessier, Marie
Sabouret, Maria Riquelme.
DISTRI-
BUTEURS (2)
Compt. Franç.
Films.
Bruitte et Dele-
mare.
Pontet Sélection.
Sélecta Cinélion.
Films Méric.
Distribution Bor-
delaise.
A.C.N.A.
Cinédis.
VENTE
A L’ETRANGER
C.F.P.C.
Héraut Films.
Humbert-Amar.
Sélecta Cinélion.
Mondial Films.
Sté Lorraine.
Joachim.
Sirand.
Littoral Films.
Roy Distribution.
C.F.F.
Bruitte et Dele-
mare.
I Sélecta Cinélion.
| Films Méric.
Distribution Bor-
delaise de Films
Sirius.
Warner Bros.
Cinéphonic-
Filmsonor.
S.F.P.
Paris-Monde-
Production.
A.G.D.C.
Cité-Films.
(Jacques Bar).
Cinéphonic-
S.N.E.G.
Eminente Films.
Véga Films.
S. B. Films-
General Produc-
tion.
Films Modernes.
(E. Natan).
du
Consortium
Film.
Lille Films Dist.
Sélecta Cinélion.
Fernand Méric.
Sodican.
Sofradis.
Selb Films.
Sonodis.
Victory Films.
Nord Films Loc.
Sélections Pontet.
Océanie.
Gaumont Distri-
bution.
Pathé Consor-
tium Cinéma.
Sirius.
Corona.
C.C.F.C.
Pontet.
Bruitte et Dele-
mare.
Dodrumez.
Guv Maïa.
Océanie Films.
Maroc Films.
C.F.P.C.
Sirius.
Egyra.
Paris-Monde-
Production.
Paris-Monde-
Films.
Films Alfred
Rode.
P.E.C.E.
Films.
Cité-Films.
Gaumont Dis-
tribution.
Eminente.
Véga Films.
S. B. Films.
Films
Modernes.
17 COPRODUCTIONS FRANCO-ITALIENNES
Christian- Jaque.
Scénario de Charles
Spaak et Jacques
Companeez. adapt. :
Christian - Jaque,
dial. Charles
Spaak.
C. Sat.
P. Sk.
Martine Caro', Daniel!" Darrieux. Edwige
Feuillère, Antonella Lualdi. Renée Faure,
Marilyn Bufferd, Daniel Gélin, Louis Sei-
gner, Georges Chamarat, Daniel Lecourtois,
Jean Parédès.
Jacques Roitfeld-
Sirius.
C.V.C. Produtori
Associât!.
Sirius.
Henri Decoin.
Nouvelle de Stendhal,
dial. de Claude
Vermorel.
C.D.P.
Allda Valli, Pedro Armendariz, Françoise
Amoul, Gérard Landry'. Mariza de T.eza.
Sepulvera.
Films Ege-Lux.
(Rome).
Lux.
Océanie.
René Clair.
Scén., adapt.. dial. :
René Clair
C. H.
Gérard Philipe, Martine Caro', Gina Lollo-
brigida, Cordy, Bussières, Lajarrige, Parédès,
Albert Michel, Palau, Paolo Stoppa, Chauf-
fard, Bernard Dhéran, Paul Démangé, Mari-
lyn Bufferd.
Franco-London-
Films-Produ-
zione Rizzoli.
Gaumont Distri-
bution.
J. Roitfeld.
Films E.G.E.-
Zénith.
Franco-
London
Films-Export.
LA ciNÉMATOGRAPHiE FRANCAÎSE
Il
TITRE DES FILMS
REALISATEURS
GEN-
RE (1)
VEDETTES
PRODUCTEURS
DISTRI-
BUTEURS
VENTE
A L’ETRANGER
LE BOULANGER DE
VALORGUE
Henri Verneuil.
Scén. orig. : Pierre
Lozach et Yves Fa-
vier, adapt. : Jean
Manse, dial. ; Jean
Manse et Yves Fa-
vier.
C. D.
P.
Fernandel, Pierrette Bruno, Georges Chama-
rat, Jean Gaven, Henri Vilbert, Francis
Linel, Berval, Sardou, Génin, Arius, Casa,
Ardisson, Manuel Garry.
Cité Films-Fidès-
Peg Produzione
Films.
Cocinor.
Lyon Cinéma
Location.
Hélios Films.
France Distribu-
tion.
Cité Films.
LE CARROSSE D'OR
(Technicolor)
Jean Renoir.
Scénario de Jean Re-
noir, d’après « Le
Carrosse du Saint-
Sacrement », de P.
Mérimée.
C. D.
P.
inna Magnani, Michel Tor, Odoardo Spadaro,
Nada Fiorelli, Eléna Altieri, Paul Campbell,
Williams Tubes, Giovanni Pasetti.
Hoche Prod.-Pa-
naria Films.
(Rome).
Corona.
Bellecour Films.
Mondex.
LA DAME AUX CA-
MELIAS
(Gevacolor)
Raymond-Bernard.
Roman d’Alexandre
Dumas fils, adapt. :
Jacques Natanson
et Raymond-Ber-
nard, dial.: Jacques
Natanson.
D P.
Micheline Presle, Roland Alexandre, Alba
Arnova, Gino Cervi, Jean Parédès, Mathilde
Casadesus, Robert Amoux, Henri Crémieux,
Françoise Soulié, Jacques Clancy, Olivier
Mathot, Michel Vadet, Jean Brochard.
C.C.F.C. -Royalty-
Films - U.D.I.F.
Sofrexi Lux
Films (Rome).
C.C.F.C.
Bruitte et Dele-
mare.
Kermarec.
Alsa Films.
Sélection Pontet.
Dodrumez.
Guy Maïa.
Océanie.
Distrima.
C.C.F.C.
DESTINEE (Episode de
la vie de Jeanne
d'Arc)
Jean Delannoy.
Icén. orig., adapt. et
dial. Pierre R^st et
Jean Aurenche.
D. Hi.
Michèle Morgan, Andrée Clément, Daniel
Ivernel, Robert Dalban, Dora Dol, Jacques
Fabres, Gérard Bulir, Michel Plccoli, Cathe-
rine Kath.
Franco-London-
Films-Conti-
nental-Produ-
zionne.
Ciné dis.
F.L.F.
Export.
FILLE DANGEREUSE.
Uuido Brignone.
Pièce de S. Lopez,
dial, français de
René Lefèvre.
C.D.P.
Jean Gabin, Serge Reggiani, René Lefèvre,
Caria del Poggio, Sylvana Pampanini.
Version italienne : Paolo Stoppa remplace
René Lefèvre.
S.G.C.
Damia Titanus
(Rome).
Marceau.
Titanus-S.G.C.
KŒNIGSMARK
LUCRECE BORGIA
(Technicolor)
Solange Terrac.
Roman de Pierre Be-
noit; adapt. et dial,
par Solange Terrac.
Christian- Jaque.
Scén. orig. et adapt.
de Jacques Sigurd,
Christian-Jaque et
Cecil Sant-Laurent;
dial. J. Sigurd.
D. P.
Av.
D. P.
Sylvana Pampanini, Jean-Pierre Aumont, Re-
née Faure, Louis Selgner, René Sauvaire,
Roldano Lupi.
Martine Carol, Pedro Armendariz, Massimo
Serrato, le nain Piéral, Georges Lannes,
Christian Marquand.
Sigma-Vog.
Excelsa Films
(Rome).
Films Ariane-
Films onor-
Francinex-
Rizzoli.
Sigma-Vog
(Région paris.)
Cinédis
(Province).
Cinédis.
Sigma-Vog. j
Films Ariane.
LE MARCHAND DE
VENISE
Pierre Billon.
Drame de Shakes-
peare, adapté par
P Billon et Louis
Ducreux; dial. : L.
Ducreux.
D.
Michel Simon, Andrée Debar, Massimo Serato,
Armando Francioli, Liliana Tellini, Giorgio
Albertazzi, Olga Solbelli, Marika Spada.
Elysée Product.-
B.U.P.-Produ-
zioue Ven tu ri.
Dlsclfilms.
Elysée Prod.
Prod. Venturi.
LA MAISON DU SI-
LENCE
Film de G.W. Pabst,
réa'isé par Paoli
Nelli.
Scén. de Cezare Za-
vatinl, adapt. et
dial, par Pierre Bost
et Roland Lauden-
bach.
D. P.
lean Marais, Daniel Gélin, AIdo Fabrizzi.
Frank Villars, Cosetta Greco. Maria Grando-
Francia, Paolo Stoppa.
Franco-London-
Films-Cinès
(Rome).
Gaumont Distri-
bution.
Franco-
London
Films Export.
LA MINUTE DE VE-
RITE
T "an Delannoy.
Scén orig. de Jean
Delannoy, Henri
Jeanson et Roland
Laudenbsch, dial. :
Henri Jeanson.
D. P.
Michèle Morgan. Jean Gabin, Daniel Gélin
Léa di Léo. Doris Dnranti. Denise Clair
Simone Paris, Marie-France. Denise Prê-
cheur, Jean-Marc Tennberg, Jim Gérald.
Franco-London-
Films-Cinès
(Rome).
Gaumont Distri-
bution.
Franco-
London
Films Export..
NOUS SOMMES
TOUS DES ASSAS-
SINS
André Cayatte.
Scénario origin. de
Charles Spaak et
A. Cayatte, dialo-
gué par Charles
Spaak.
I). P.
Mouloud.li, Raymond Pèlegrin, Claude Laydu
Louis Seigner, Lucien Nat, Henri Crémieux
Verdier, Paul Faivre. Balpêtré. J.-P. Grenier
Daniel Mendaille, Jacques Morel, Georges
Poujoulv, Reybaz, Frankeur, Pérès, Jean-
Marc Tennberg. François Joux, Jérôme
Goulven. J.-P. Moulinot, Ch. Lemontier, F.
Vibert, Sergeol, Line Noro. Anouk Ferjac,
Solange Sicard, Jacqueline Pierreux.
(Dans la version destinée aux marchés de
langue italienne, Amédéo Nazzari rempla-
çait J.-P. Grenier et Yvonne Sanson tenait
le rôle de Jacqueline Pierreux.
U.G.C.-Jolly
Films. Labor
Films (Rome).
A.G.D.C.
U.G.E.P.
LE RETOUR DE DON
CAMILLO
Julien Duvivier.
Scén. de J. Duvivier,
G. Amato et René
Barjavel, d’après le
roman de G. Gua-
reschi.
C. M.
Fernandel. Gino Cervi. Delmont, Alexandre
Rignault, Rina Morelli. Saro Urzi. Thomy
Bcurdel, Leda Gloria.
Francinex-
Filmsonor-
Ariane-Rizzoli.
Cinédis.
Francinex.
LA ROUTE DU BON-
HEUR
Maurice Labro et
Giorgio Simonelli.
Scén. orig. d’Ages
Scartelli, adapté
par Jacques Em-
manuel.
C M.
Sk.
Version française : Georges Guétary, Philippe
Lemaire, Luis Mariano, Line Renaud. André
Claveau. Catherine Erard, le petit Tcnino.
Version italienne : Les mêmes plus Milia Puz-
zi et Pillioti.
C.L.M. -Athéna.
Cinéma tograf ica
Cocinor.
Lyon Cinéma
Location.
Hélios Fi’ms.
France Distribu-
tion.
C.L.M.
Athéna Cine-
matografica
VIOLENCES CHAR-
NELLES
Leonardo Corteze.
O A.
Henri Vidal, Cosetta Greco, Paolo Stoppa
Denise Grey.
Zeus Films-
Francinex.
Cinédis
Francinex.
1 COPRODUCTION FRANCO-ESPAGNOLE
PLUME AU VENT
Louis Cuny.
Opérette de Jean
Nohain et Claude
Pingault, adapt.
par René Wheeler,
Guy Decomble et
L. Cuny, dial, de
M. Duran.
C. M.
1 Deorges Guétary, Carmen Sévilla. Jean Ga-
| ven, Nicole Francis, Jacqueline Pierreux.
Célia Films-
Cocinor.
Gonzales
(Madrid).
Cocinor.
Lyon Cinéma
Location.
Hélios Films.
France Distribu-
tion.
Solar Films
ri) *-* — Dl S, n \ e ’ C = Comédie; C. D. = Comédie dramatique: Av. Aventure; H = Humoristique; P = Psychologique; Po = Policier; A = Atmosphère:
„ _ Hi _ Historique; Va = Vaudeville; Sit. = Situations; Rel. = Religieux; M = Musicale; Sen. = Sentimental; Poé = Poétique.
dlstr 'huteurs sont classés dans l’ordre suivant : Paris. Lille, Nantes, Strasbourg (Nancy), Lyon, Marseille, Bordeaux. Afrique du Nord
13) Films existant en deux versions
après la distribution des
PRODUCTIONS FRANÇAISES
A ND AL
( FRANCE ET ESPAGNE EXCEPTÉES)
TAPAGE NOCTURNi
RUE DES SAUSSAIES
COLUMBIA FILMS S. A.
a la joie de vous
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nouveaux
grands
films
FRANÇAIS
UN FILM PAR EDMOND T. GREVILLE
JEAN GABIN
MADELEINE ROBINSON
DANS
UNE REALISATION DE GEORGES LACOMBE
(TITRE PROVISOIRE)
DIRECTEUR DE LA PHOTOGRAPHIE
PHILIPPE AGOSTINI
D'APRÈS UNE IDÉE DE
JACQUES CONSTANT
DIALOGUES DE
CELHAY
PRODUCTION C. C. F. C
JEAN RICHARD
DANS UN FILM DE BERTHOMIEU
avec
MICHÈLE PHILIPPE - JEAN MARTINELLI
ELISA LAMOTHE - GENEVIÈVE KERVINE
JEANNE FUSIER-GIR
JEAN-MARC THIBAULT et ROGER-PIERRE
MISE EN SCÈNE DE MAX DE VAUCORBEI
Commentaire de JEAN MASSON
■ dit par JEAN DEBUCOURT
Sociétaire de la Comédie Française
ne Production Ernest RUPP DE FIDES
A
HAYWORTH • GLENN FORD
dons
L’AFFAIRE DE TRINIDAD
Une Production de lo BECKWORTH CORPORATION
LES PIRATES DE LA FLORIDE
Couleur par SuperCinecolor
avec
ROBERT CUMMINGS - TERRY MOORE
JEROME COURTLAND
LE
BAGNE DES FILLES PERDUES
avec
SARITA MONTIEL et MIROSLAVA
COLUMBIA
ÏHMS SA
: 4 *?.
CHARLES BOYER - LOUIS JOURDAN
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ACRÊ PRINTEMPS
Jne Production de STANLEY KRAMER
AIGLE ROUGE DE BAGDAD
Couleur par SuperCinecolor
BALL - JOHN AGAR
PATRICIA MEDINA
SUSANA LA PERVERSE
avec
FERNANDO SOLER - ROSITA QUINT ANA
LA COURONNE NOIRE
avec
MARIA FÉLIX - ROSSANO BRAZZI
VITTORIO GASSMAN - PIERAL
d'après un argument de JEAN COCTEAU
THE 5.000 FINGERS of Dr T
(Les 5.000 doigts du Or T)
PETER LltfD HAYES • MARY HEALY
Couleur par TECHNICOLOR
Une Production : Stanley KRAMER
N. B. — Tous les titres donnes en français ne sont
que la traduction littérale du titre américain et
sont donc provisoires.
RITA HAYWORTH • STEWART GRANGER
SALOMÉ
avec CHARLES LAUGHTON
Couleur par TECHNICOLOR
Une production BECKWORTH CORPORATION
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THE SABRE and thé ARROW
(Le Sabre et la Flèche)
BRODERICK CRAWFORD • BARBARA HALE
Couleur par TECHNICOLOR
THE GOLDEN HAWK
(Le Faucon d'Or)
RHONDA FLEMING * STERLING HAYDEN
Couleur par TECHNICOLOR
SIREN OF BAGDAD
(La Sirène de Bagdad)
PAUL HENREID • PATRICIA MEDINA
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THE RED BERET
(Le Béret Rouge)
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Une Production WARWICK PICTURES
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THE CAINE MUTINY
( L'Ouragan )
Une Production STANLEY KRAMER
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réalisés dans
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parties du
MONDE
COLUMBIA PICTURES
Hollywood
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COLUMBIA PICTURES
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New-York
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COLUMBIA FILMS S. A.
20, rue Troyon - Paris
LA CINÉMATOGRAPHIE FRANÇAISE
EXPOSITION A MONTEVI
SUR L'HISTOIRE DU
CINÉMA FRANÇAIS
DEO
a qualité des films fiançais, les triomphants
succès remportés par notre pays dans toutes
les compétitions internationales et la pro-
pagande effectuée partout dans le monde par
Jnifrance-Film, provoquent souvent des mani-
iestations spontanées de sympathie qui sont tout
à l’honneur — et à l’avantage — de la culture
:t de la technique française.
Aussi, il y a un an, à la demande d’organismes
uruguayens, une manifestation d’une exception-
îelle importance en faveur du Cinéma français
i’est déroulée à Montevidéo et les effets de
:elle-ci sur le public d’Uruguay ont été parti-
:ulièrement durables.
Il s’agit de l’exposition consacrée à l’Histoire
lu Cinéma Français, qui s’est tenue, du 26 no-
vembre au 9 décembre 1951, dans le Palais mu-
ücipal des Expositions de Montevidéo, sous les
mspices du « Cine Aide del Servicio Oficial
le Difusion Radio Electrica » (S.O.D.R.E.), avec
a collaboration d’Unifrance-Film, de la Ciné-
nathèque française et de l’Institut d’Etudes Su-
périeures du Cinéma français.
A l’occasion de cet anniversaire, il est inté-
essant de rappeler que cette exposition, la
première de ce genre présentée en Amérique,
pomprenait plus de mille pièces et documents
dnématographiques, et couvrait une superficie
de 8.000 mètres carrés. Elle fut visitée, en quinze
jours seulement par 132.000 personnes, ce qui
constituait le record des entrées enregistrées à
Montevidéo depuis dix ans.
Dans le cadre de l’exposition, Histoire du Ci-
léma Français, furent organisés, également, un
Cette large inscription, surmontée de trois drapeaux
français, dominait l’un des carrefours les plus fré-
fréquentés de Montevidéo, où se tenait l’Exposition.
Inaugurée par M. André Martinez Trueba,
président de la République de l'Uruguay, en
présence de M. Albert Ledoux, Ambassadeur de
France, et de MM. Alfeo Brum, vice-président
de la République ; Alberto Domingues Comporo,
ministre des Affaires étrangères ; Eduardo Blanco
Acevedo, ministre de l’Instruction publique, et
D. German Barbato, intendant municipal de
Montevideo, l’exposition a connu une grande
affluence ; notamment la jeunesse des écoles,
lycées et facultés du pays tout entier, s’y
rendit sous la direction des maîtres et profes-
seurs.
Grâce à une présentation habile et de bon
ton, « Cinquante ans de Cinéma français »
revivaient en quelques instants sous les yeux
des visiteurs émerveillés depuis les premiers
nos grands metteurs en scène d’aujourd’hui. Des
conférences sur les précurseurs, l’avant-garde,
le réalisme dans le film français, la musique et les
constantes de notre art cinématographique illus-
trèrent la démonstration visuelle, accompagnées
la plupart du temps par la projection d’œuvres
maîtresses ou caractéristiques comme Le Sang
d’un Poète de Jean Cocteau, La Bête humaine
de Jean Renoir, Les Visiteurs du Soir de Mar-
cel Carné, Un Chapeau de Paille d’Italie de René
Clair et quelques courts métrages dus à Méliès,
Max Linder, Bunuel, Roger Leenhardt et autres...
C’est également grâce aux bons offices et au
dévouement de M. Danilo Trelles, directeur du
« Cine Arte », du S.O.D.R.E., que la manifesta-
tion de Montevideo a pu se prolonger en se
transportant du 18 janvier au 2 février 1952
dans les salons du Casino Miguez de Punta del
Este, à l’occasion du II e Festival Cinématogra-
phique International, organisé dans la merveil-
leuse station uruguayenne. L’exposition Histoire
du Cinéma Français, rehaussée par la présence
des vedettes et des membres de la délégation
française au Festival de Punta Del Este et com-
plétée par une nouvelle série de projections
(Atalante de Jean Vigo, La Belle et la Bête de
Jean Cocteau, Zéro de' Conduite de Jean Vigo...)
y reçut de la part du public et des autres délé-
gations étrangères un accueil triomphal.
Nous concluerons avec notre confrère du
« Journal français de Montevideo », Alceste :
« Dans l’ensemble cette exposition est mieux
qu’un très bel effort. C’est un acte amical à
l’égard de la France, et depuis les oriflammes
tricolores de l’entrée, jusqu’aux façons de monter
les documents confiés par l’Information et Uni-
Parmi les nombreuses salles de cette Intéressante exposition, on remarquait
particulièrement celle consacrée aux maquettes originales de décors de films
et celles des portraits des importantes personnalités dont on distingue une partie
à gauche.
M. Ledoux, Ambassadeur- de France (le troisième à gauche) et M. Martinez-
Trueba, Président de la République uruguayenne (au centre, premier plan),
au milieu des nombreuses personnalités qui assistaient à l’inauguration :
« Histoire du Cinéma Français ».
:ycle de conférences, ainsi qu’un cycle de pro-
ections illustrant les principales étapes de notre
ùnéma. Les conférences, qui furent retransmi-
ies par la chaîne des postes officiels de radio,
seront réunies dans un livre actuellement sous
rresse.
essais sur l’analyse et la synthèse du mouve-
ment, les expériences de Plateau, d’Emile Ray-
naud, les premiers films de Georges Méliès, les
bandes comiques de Max Linder, l’impressio-
nisme d’après 1918, l’école d’avant-garde jusqu’au
cinéma parlant et aux dernières réalisations de
france, chaque détail, chaque preuve de soin,
est aussi une preuve d’affection à laquelle aucun
Français ne peut demeurer insensible. »
Cette belle preuve de sympathie de nos amis
uruguayens ne sera pas oubliée.
A. C.
33, CHA /
BALZAC (
PARIS
|É LY S É E S
et 57-89
PARIS
LACiNÉMATOGRAPHIE FRANCAÎSE
22
LA BELGIQUE INSTAURE
UNE PRIME A LA PRODUCTION
Pour la première fois, depuis la naissance du
cinéma, l’Etat belge prend des mesures desti-
nées à aider l’industrie nationale du film. En
date du 26 novembre, le Moniteur Belge (jour-
nal officiel), publie un arrêté royal contresigné
par les ministres des Affaires économiques et
des Finances.
En voici les dispositions essentielles :
Dans les limites des crédits budgétaires, une
prime à la production est octroyée aux produc-
teurs de films belges, à l’exclusion des films
publicitaires et des films commandés par les
Pouvoirs publics.
Le film doit avoir une longueur minimum de
2.000 mètres (en 35 mm.), lorsqu’il s’agit de
films de fiction ; de 300 mètres lorsqu’il s’agit
de films documentaires ou de complément et
une longueur moyenne de 300 mètres par film
et par trimestre, lorsqu’il s’agit de films d’ac-
tualités.
S’il s’agit d’un documentaire ou complément,
le film doit, en outre, avoit été projeté pendant
cent quarante jours au moins en l’espace de
douze mois.
duit de la taxe sur les spectacles perçue à l’oc-
casion de la projection des films admis à béné-
ficier des dispositions de l’arrêté.
Elle est de 70 % du produit de la taxe, pour
les films de fiction ; de 25 % pour les docu-
mentaires et films de complément ; de 5 % pour
les actualités.
Les documentaires de plus de 2.000 mètres
sont assimilés aux films de fiction.
Les dispositions résumées ci-dessus sont ap-
plicables aux films achevés à partir du 1 er jan-
vier 1951.
L’arrêté institue au Ministère des Affaires
économiques une commission du Film, com-
posée de sept membres.
Pour l’application de cet arrêté, un crédit de
six millions et demi de francs belges avait été
inscrit au budget de 1952. Il est évident qu’il
ne sera pas épuisé à la fin de l’année.
Pour l'exercice 1953, le crédit prévu est de
dix millions de francs belges (un peu plus de
soixante-dix millions de francs français).
Francis Bolen.
Rosita Quintana est, aux côtés de Fernando Soler
it Victor Manuel Mendoza, la vedette du film mexi-
cain, distribué par Columbia et réalisé par Luis
Bunuel : SUSANA LA PERVERSE.
Sont reconnus comme belges les films qui ré-
pondent aux conditions suivantes :
Pour les actualités, avoir été produits et dis-
tribués par une personne physique ou mo-
rale de nationalité belge, dont l’activité
technique et commerciale s’exerce, à titre
principal, en Belgique, et dont les organes de
gestion et de direction et le personnel de rédac-
tion et de réalisation technique sont exclusi-
vement de nationalité belge ; avoir été compo-
sés, montés, sonorisés et tirés dans les labo-
ratoires belges ; contenir des scènes de la vie
en Belgique, à raison d’un tiers au moins du
métrage total du trimestre. (La personpp pro-
ductrice, physique ou morale, ne peut dépendre
en aucune manière d’une firme étrangère.)
Pour tous les autres films, avoir été produits
par des personnes physiques ou morales de na-
tionalité belge ; avoir été tournés en Belgique,
au Congo belge ou dans le Ruanda-Urundi
(territoire sous mandat) ; avoir utilisé une main-
d’œuvre ouvrière et une figuration exclusive-
ment belges ; avoir utilisé au moins 50 % de
techniciens et au moins 50 % d’acteurs belges.
Sont assimilés aux Belges, en ce qui concerne
les ouvriers et les figurants, les étrangers pos-
sédant un permis de travail en Belgique.
Les extérieurs peuvent être tournés à l’étran-
ger dans les cas où le soénario ou le climat
l’exigent. Tous les travaux de laboratoire et
de studio doivent être effectués dans le pays,
sauf impossibilité technique.
La prime est calculée sur la base du pro-
Féerique peut-être... mais souvent franchement co-
mique. Tel est le dernier film de Maurice Cloche :
MOINEAUX DE PARIS. La scène ci-dessus, où l’on
reconnaît Max Elloy, Robert Lombard, le petit Jean-
nef et Louis die Fumés, déclenche des tempêtes de
rires dams les salies qui passent ce film.
(Cliché Ciné-Sélection.)
LES CINE-CLUBS POSENT
UN PROBLEME EPINEUX
A L’INDUSTRIE ALLEMANDE
Le mouvement des ciné-clubs s’est éveillé
en Allemagne après l’effondrement, avec des
appuis divers venant d’hommes éclairés et émi-
nents ; avant tout, Kurt Oertel. Le Dr. Johan-
nes Eckhart, qui avait lutté pour le « bon
film » déjà avant la guerre, lorsqu’il était pro-
fesseur au Lessing-Hochschule (académie de
cours du soir), fut nommé président lorsque le
premier groupe était limité encore à trois ou
quatre clubs ; leur nombre atteint à présent
quatre-vingt, réunis en une Association des
Ciné-Clubs allemands (Allemagne fédérale).
Mais une difficulté surgit presque aussitôt,
lorsque la Censure émit la prétention de contrô-
ler les films des clubs. Devant leur refus, elle
les menaça de leur retirer les films allemands.
Le Dr. Eckhardt accepta de soumettre les films
des clubs à la censure, « comme simple forma-
lité » — comme l’on dit toujours au début —
mais cette immixtion contient de graves dan-
gers. Aussi les dirigeants du Club de Munich,
se déclarant indépendants, ont décidé de faire
sécession. Le Ciné-Club de Munich est seul ac-
tuellement dans ce cas.
Le problème majeur est celui des films de la
Défa, notamment du célèbre Untenan (Staudte)
qui lui valut des difficultés avec le Ministère
de l’Intérieur de Bavière. Untertan, inspiré
par un roman de Heinrich Mann, évoque les
milieux politique et sociaux de l’époque de
Guillaume II et milite contre les soi-disant
supériorités de classe, le militarisme, la « fausse
éducation », les « corps » d’étudiants et leurs
fameux duels au sabre, etc. C’est un des films
les plus importants qui aient été réalisés en
Allemagne depuis la guerre. Untertan valut au
Ciné-Club de Munich des difficultés avec le
Ministère de l’Intérieur de Bavière ; et de
même La Couverture Coloriée ( Die Bundkar-
rierten), autre film Défa, qui pose le problème
des syndicats lors de la vague nazie de 1933.
Les séances semblent tolérées, mais cette si-
tuation est, bien entendu, précaire. Un autre
ciné-club — Heidelberg — a pu donner éga-
lement des films Défa. A Brême, la police a
pénétré dans la salle, demandant : « Où avez-
vous eu cette copie ? ».
Cependant, Munich persiste, affirmant le droit
des ciné-clubs à jouer leur rôle dans le domaine
artistique et culturel et sur le plan privé des
associations de culture.
Comme nous l’avons dit récemment, lors de
notre dernière enquête en Allemagne (La Ciné-
matographie Française, du 14 juin 1952, la distri-
bution des films de l’Est est interdite dans l’Ouest
et réciproquement. Staudte (auteur des Assassins
sont parmi nous et de Untertan) a essayé à
trois reprises de tourner dans l’Ouest : trois
foiâ il a échoué. Il voulait, notamment, réaliser
Poison au Zoo, film criminel sans politique.
Mais, quelques jours avant le début du tour-
nage, le projet dût être abandonné : le Minis-
tère de l’Intérieur du Gouvernement de Bonn
avait fait échouer la demande de garantie de
crédit présentée par la Société « Caméra »
productrice.
Presque à la même époque, autre incident :
le Ciné-Club d’Heidelberg organisa un Festi-
val international ; Staudte faisait partie du
jury et devait présenter son film Untertan :
la projection fut interdite et Staudte quitta le
jury.
La Fédération du Dr. Eckhartt reçoit des
films des divers distributeurs allemands et étran-
gers et de la Cinémathèque française ; diverses
sources privées se manifestent également. La
Censure veille et interdit parfois tels ou tels
titres.
Le Ciné-Club « indépendant » de Munich
est alimenté par les distributeurs et par la Ciné-
mathèque française ; des particuliers ont prêté
parfois d’anciens films soviétiques (époque
1924-1930).
On connaît mal la situation en zone sovié-
tique ; on entrevoit, bien entendu, que les ciné-
clubs n’existent pas et que toute transgression
d’ordres de police serait suivie de conséquences
dramatiques !
D’ailleurs, même si la Défa peut s’ennor-
gueiÙir d’avoir réalisé les cinq ou six films les
plus remarquables de la production allemande
actuelle, le marché de la zone soviétique ne lui
est point ouvert. Ces films « progressistes »
sont destinés à l’étranger : à Paris, à Londres,
à New York, et non pas au public de l’Alle-
magne de l’Est !
Les éléments jeunes et cultivés des ciné-clubs
— de Munich et d’autres villes — protestent
contre toute accusation de tendances commani-
santes, dont ils sont fort éloignés. Pour eux,
le drame réside dans la « fédéralisation » de
l’Allemagne : cette divisions du pays en onze
provinces a engendré une recrudescence de
l’esprit « provincial », dans ce qu’il a de mes-
quin, de soupçonneux et d’étroit. Il y a peu
de jours, un député du Parlement de Bonn
(président de la Commission Film-Radio-Presse),
questionné sur ce problème, a répondu qu’il
fallait empêcher la pénétration des films « de
l’Est » tant que la réciprocité ne serait pas
acquise. — Pierre Michaut.
Vente pour le monde entier - S. N. E. G. - Dépt Etranger, 9, R. Chritophe-Colomb, Bal. 44-04 et Cihephonic, 30, R. François-l er , Ely. 90-24.
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avec, par ordre alphabétique :
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JEAN P A Q U I
JEAN-CLAUDE PASCAL
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D'après le roman de CÉCIL SAINT-LAURENT
Adaptation de JEAN ANOUILH et CÉCIL SAINT-LAURENT
Dialogues de JEAN ANOUILH
Musique de GEORGES VAN PARYS
Réalisation de JEAN DEVAIVRE
Producteurs Délégués FRANÇOIS CHAVANE et ALAIN POIRÉ
et, par ordre alphabétique
LES BALLETS DE L'OPÉRA
MADY BERRY
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LE CLUB DES CASSE-COU
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MISE EN SCÈNE DE
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>; ;.x t- ■ £ .Ji ^ ' mi;
|.hf |M| : - | • 'j§?
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CHRISTIANE LENIER
MARTHE NERCADIER
MAURICE CLOCHE
^ FRANÇOIS PERIER
f MARIE DAENS
RENEE COSIMA
c/ans
i TRESOR DE F0
i à JEAN STELLI
' BERNARD BLIER 1
c/ans
SUIVEZ CET BONNE
GEORGES LAMPIN
ROGER NICOLAS
<8mY.664U8
MARTINE CAROL- DANIELLE DARRIEUX
RENÉE FAURE -EDWIGE FEUILLÈRE
DANIEL GELIN - ANTONELLA LUALDI
LA CINÉMATOGRAPHIE FRANÇAISE
( pct) h le nie
d’ élégance
LES FILMS EN COULEURS
S uivant l’impulsion de l’Amé-
rique où plus de quatre-
vingts pour cent des films
ieront, cette année, réalisés en
•ouleurs, la France fait lente-
nent ses débuts dans ce genre
lie production. Six films, dont
rois en Gevacolor et trois en
Technicolor ont été réalisés en
952 dans nos studios, posant
le multiples problèmes techni-
pies et faisant surgir bien des
lifficultés de tous ordres qu’il a
fallu surmonter.
Toutes les données reçues,
ouchant le problème de l’élé-
gance se sont trouvées boulever-
;és par un fait très simple. Le
Ci-dessus : Création de Rosine De-
lamare pour Micheline Presle dans
La Dame aux Camélias.
Ci-contre : Heureuse opposition de
'tons obtenue par Jean Zay dans
Violettes impériales.
noir et le blanc, qui étaient jus-
qu’ici considérés comme des
tons à éviter, sont devenus les
meilleurs éléments du film en
couleurs. C’est pourquoi décora-
teurs et couturiers changent
complètement de tactique et le
bon goût fiançais les inspirant,
jouent discrètement avec les
notes vives de leur palette dans
par Gilberte TURQUAN
des ensembles de nuances ho-
mogènes aux tonalités estom-
pées.
J2e point de nue
du rnetteuc en éoène
Plus que jamais, c’est au met-
teur en scène que revient le de-
voir d’orchestrer l’ensemble et
de coordonner le travail de son
équipe au cours d’une prépara-
tion beaucoup plus longue at-
teignant de quatre à cinq mois.
Un besoin d’adaptation s’im-
pose afin d’obtenir l’impression
de réalité et ce sens du vécu
indispensable au public. Il faut,
pour cela, procéder à de nom-
breux essais, les réactions des
corps par rapport à la lumière,
et les émulsions photographi-
ques donnant une interpréta-
tion de la couleur parfois diffé-
rente de celle que l’on atten-
dait. Tel le peintre qui décou-
vre dans un paysage des détails
de tonalités qui restent incon-
nus du profane, le metteur en
scène doit imaginer un tableau
qui soit, pour le spectateur,
l’expression de la vérité.
Son travail sera encore plus
délicat pour les prises de vues
en extérieurs, des éléments inat-
tendus survenant constamment.
Pour Lucrèce Borgia, par exem-
ple, Christian- Jaque, qui tourna
de nombreuses scènes de nuit
en Italie, dans la région monta-
gneuse de Vitterbo, traversa
une période orageuse avec des
éclairs inattendus. L’expérience
et l’habileté de son équipe lui
permirent de surmonter cette
difficulté et d’utiliser à son pro-
fit ces éléments naturels dus au
hasard.
Somptueuse toilette de mariée des-
sinée par Escoffier pour Lucrèce
Borgia.
L’esprit d’équipe prend toute
sa valeur dans ce nouveau tra-
vail et le metteur en scène choi-
sit et décide lui-même, d’accord
avec le décorateur et le costu-
mier. 11 coordonne les efforts
afin d’assurer l’iiomogénéité des
images destinées à constituer
son film. Son rôle est capital et
son coup d’oeil, d’une sûreté
absolue, son goût exempt de
toute faute, doivent s’ajouter à
son sens des situations dramati-
ques et aux dons d’animateur
qui lui permettent de guider ses
interprètes.
(la mise au point
de t’ opècateuz
Le réglage des lumières est
beaucoup plus long et minu-
tieux que pour un film en noir
et blanc et l’intensité lumineuse
est généralement accrue, pour
les films en couleurs, dans des
proportions très importantes.
Pour le grand décor de Vio-
lettes Impériales, représentant
la salle de bal des Tuileries,
Christian Matras avait utilisé
quatre cents projecteurs d’une
^jjjt LA CÎNÉMATOGRAPHiE FRANCAÎSE
3fl
t
Toute de blanc vêtue apparaît
Simone Valère au bal de la cour de
Violettes Impériales.
puissance de 12.000 ampères, et
plus de 65 projecteurs de plus
faible intensité pour éclairer la
maquette représentant les gale-
ries et le plafond. Le procédé
employé était Gevacolor.
Cet opérateur, qui en est à
son troisième film en couleurs,
enregistre les images de Lucrè-
ce Borgia, selon le nouveau pro-
cédé de Technicolor anglais.
Pour la première fois, il dispo-
se de lampes et de projecteurs
Ci-contre : Raymond Cordy se re-
pose au cours des prises de vues des
Belles de Nuit, dans un siège qu’a
fait réaliser Rosine Delamare pour
éviter de froisser les toilettes des
artistes.
construits à cette occasion par
la Compagnie Française des
Lampes, alors que, jusqu’ici, les
réalisations en Technicolor né-
cessitaient l’envoi d’Angleterre
des projecteurs indispensables
au fdm. Les nouvelles lampes
françaises, parfaitement au
point, permettent un éclairage
égal, sinon inférieur, à celui né-
cessité pour les films en noir et
blanc, ce qui est un pro-
grès particulièrement intéres-
sant pour le travail dans de
très grands décors.
L’avis du chef-opérateur est
capital pour le choix des colo-
ris utilisés, ses essais permet-
tent d’éviter les erreurs et son
expérience, jointe à son coup
d’œil, sont une garantie pour
le metteur en scène.
jP’àtucLe du dêcozatvuz
Ainsi que nous l’avons déjà
souligné, une grande souplesse
d’esprit est nécessaire au déco-
Les costumes du Carrosse d’Or ont
été exécutés en Italie.
rateur pour s’adapter aux tech-
niques du film en couleurs. Tous
ces techniciens, qu’il s’agisse de
Léon Barsacq pour Violettes
Impériales ou La Dame aux
César Borgia vu par Escoffier dans ■
le film de Christian- Jaque, Lucrèce «
Borgia.
pour 1952 ne comprenant près- j
que exclusivement que des films
d’époque, a nécessité de la parti
des décorateurs de nombreuses j
études de documents anciens.
Pour meubler ces ensembles,!
de longues recherches chez les!
antiquaires de Paris et de pro-j
vince ont été entreprises, cha-j
que meuble, chaque bibelot
prenant, en couleurs, toute sa |
valeur. Impossible maintenant
de truquer, de photographier
de banales copies, de remplacer
tapisseries ou tableaux par des
agrandissements photographi-
*— *. doit être vrai
iti
Camélias, de Jacques Krauss
pour Un Caprice de Caroline oc
de Robert Gys pour Lucrèct
Borgia ont choisi généralemenl
pour leurs décors des tonalités
assez douces, dans le gris et le
blanc et se sont appliqués à pla- jjon
cer les notes de couleurs plus
vives, sous forme de draperies
et d’ornements brodés, dans la
partie supérieure des décors,
afin qu’aucun heurt malencon-
treux ne se produise avec les
costumes des interprètes.
Notre production en couleurs
LA CINÉMATOGRAPHIE FRANÇAISE Jf*
£a pz-èpacatiOin
cLeà cGAiumeâ
Le rôle du dessinateur des
naquettes de costumes prend
ci une importance capitale.
Mon seulement il devra choisir
ormes et coloris avec le plus
;rand soin, soumettre ses échan-
illons de tissus au décorateur,
aire procéder à des essais par
'opérateur, surveiller l’execu-
ion du couturier, mais encore
iuivre la production pas à pas
t assister à toutes les prises de
mes afin de pouvoir, en der-
îière minute, modifier un dé-
ail, ajouter une note de cou-
eur, faire étinceler une toilette
iar les feux d’un bijou.
Pour les costumes de La Da-
ne aux Camélias, Rosine Dela-
nare avait dessiné et fait exé-
uter spécialement, non seule-
nent les robes et les costumes
nasculins, mais aussi les coif-
ures, les bijoux, les réticules,
mire même les gants. Elle avait
itilisé le noir et aussi le blanc,
lont les effets, ainsi que nous
Ci-dessus : Harmonie du décor et
des costumes dans La Dame aux
Camélias.
l’avons signalé, sont excellents
et avait en réserve une gamme
variée de redingotes et de gilets
aux tons chatoyants, triomphe
de la mode masculine sous
Louis-Philippe.
Constamment présente, elle
procédait, dans le décor, aux
Deux maquettes dessinées par
Marie-Ange pour
Un Caprice de Caroline.
Marie-Ange au Travail.
derniers perfectionnements,
changeant une cravate ou un
gilet, ajoutant une fleur ou une
écharpe.
Raymond Bernard décidait en
dernier ressort, d’accord avec
Philippe Agostini et Barsacq,
de son côté, déplaçait si le be-
Ci-contre : Les costumes gitans,
aux mille couleurs, sont portés par
Tilda Thamar dans
La Caraque blonde.
LA CiNÉMATOGRAPHiE FRANCAÎSE
38 *
soin s’en faisait sentir, un meu-
ble, un bibelot, un vase de
fleurs.
Marie-Ange, pour Un Caprice
de Caroline, a fait revivre les
fastes du Directoire et de l’Em-
pire, les ors des uniformes, les
brandebourgs noirs, ont fait
chanter les couleurs vives des
dolmans, tandis que les plu-
mes blanches mettaient leur
note claire sur les chapeaux
officiels.
Les modes audacieuses de ce
temps, aux voiles transparents,
aux opulents décolletés, fournis-
saient un thème riche d’inter-
prétations audacieuses. Cette
époque, où la coquetterie fémi-
nine atteignit son maximum, a
permis une grande variété dans
les toilettes et les colifichets.
Les crinolines froufroutantes
dissimulant les jambes pour
donner au buste toute sa valeur,
ont constitué pour Jean Zay un
thème idéal, dont il a su jouer
en maître pour créer les costu-
mes de Violettes impériales.
Les robes portées par Simone
Valère sont un enchantement
pour les yeux. Les tulles et les
mousselines blanches alternent
avec les taffetas rehaussés de
velours et les tissus écossais
très en vogue sous le Second
Empire.
La végétation aux tons estom-
pés de la campagne espagnole
Vision d’élégance, Geneviève Page
habillée par Rosine Delamare dans
Plaisirs de Paris.
ALWVNN
Elle et Moi.
B AI. M AI N
Le Fruit défendu. — Le Témoin de
Minuit. — Adorables Créatures.
BRUYERE
Mon Mari est merveilleux.
CARVEN
La Fête à Henriette. — L’Amour,
toujours l’Amour. — La Fugue de
M. Perle.
COQUATRIX
Les Dents longues. — Femmes de
Paris.
MARC DANIEL
Rires de Paris.
DESVIGNES
Mon Gosse de Père. — Tourbillon. —
Coiffeur pour Dames.
DIOR
C’est arrivé à Paris.
FATH
La Minute de Vérité. — Mon Mari
est merveilleux.
GRIFFE
Les Amants de Minait
Robe de Carven portée par Dany
Robin dans La Fête à Henriette.
en plein été a permis à Jean
Zay d’utiliser les ressources
nombreuses de sa brillante
palette, mettant en valeur l’hé-
roïne à côté de sa mère, le plus
souvent vêtue de broché noir.
Dans les séquences du film
se déroulant à Paris, l’élégance
est, si possible, plus raffinée
encore et les costumes mascu-
lins, comprenant de nombreux
uniformes, prennent ici toute
leur valeur.
Les difficultés de documen-
tation ont été grandes pour Es-
coffier, qui a recréé, avec Jean
Zay, les modes de la Renaissan-
ce italienne dans Lucrèce Bor-
gia. S’intégrant entièrement à
l’équipe pour ne voir que l’en-
semble du résultat obtenu, il
s’est appliqué à rester sobre
dans l’emploi de la couleur et
à compter avec les éléments ex-
térieurs, donnant un éclair lumi-
neux par certains détails étin-
celants. Il s’est attaqué résolu-
ment au problème du choix des
costumes destinés à la figura-
tion, afin d’obtenir des fonds,
faisant ressortir les personnages
principaux.
Pour chaque artiste qu’il a
habillé selon sa nature et son
tempérament particulier, il a
voulu également servir le per-
sonnage mettant son intelli-
gence au service de ses brillants
dons artistiques.
Afin de faciliter le travail du
décorateur, il lui a confié une
photographie de chaque ma-
quette, accompagnée d’échantil-
lons des tissus employés, per-
mettant à Gys, ayant sous les
yeux les données essentielles du
problème des costumes, de
nuancer son décor dans des
PALMARES DE L'ELEGANCE
Le tableau ci-dessous permet-
tra de juger île l’activité ciné-
matographique déployée par la
haute couture, les costumiers et
les dessinateurs spécialisés en
1952. Plus de trente films ins-
crivent à leur générique des
noms connus de couturiers ou
de spécialistes marquants des
costumes de scène. Un tiers en-
viron de la production française
a donc tenu à mettre en valeur
d’une façon spéciale l’élégance
de ses interprètes. C’est un bon
résultat qui montre que l’effort
poursuivi depuis de nombreu-
ses années dans cette rubrique
n’est pas resté sans écho. Les
maquettistes, de leur côté, ont
beaucoup travaillé et l’emploi
plus fréquent de la couleur a
fourni à leur talent un nouveau
moyen d’expression.
On reconnaît le style de Christian
Dior dans cette toilette portée par
Evelyn Kayes dans C’est arrivé à
Paris.
Ci-contre : Création très jeune de
Coquatrix pour Danièle Delorme
dans Les Dents longues.
GROMTZEFF
Plaisirs de Paris. — Les Belles de
Nuit.
HEIM
Adorables Créatures. — Rue de l’Es-
trapade. — Le plus Heureux des Hom-
mes.
HENRY A LA PENSEE
La Fugue de M. Perle.
FREDERIC JUNKER
Nous sommes tous des Assassins,
n est Minuit Docteur Schweitzer.
KARINSKA
La Dame aux Camélias.
tons s’harmonisant avec eux.
Les gris, les noirs, les tons pas-
tels rehaussés de lamé d’or ou
d’une touche de rouge sont les
plus fréquents.
Pour La Caraque blonde, film
se déroulant en Camargue, Mi-
reille Leydet a utilisé le riant
bariolage des costumes gitans,
se détachant sur des paysages
d’une âpre nudité.
Le Carrosse d'Or, de Jean Re-
noir, a été habillé par un dessi-
nateur italien, Maria de Mattéis,
recréant avec soin les costumes
du xvm e siècle.
Les résultats obtenus par les
premiers films français en cou-
leurs sont excellents et l’avenir
est riche de promesses pour nos
techniciens appelés à utiliser
les différents procédés mis à
leur disposition.
Plus que jamais, le goût, la
finesse, l’élégance propres à no-
tre pays trouveront matière à
s’employer et à être mis en va-
leur par ce moyen, passant du
dessin à la peinture. Maquettis-
tes et couturiers plus particuliè-
rement y trouveront un moyen
d’expression nouveau en atten-
dant la troisième dimension qui
ne saurait tarder longtemps à
entrer, elle aussi, dans le
domaine de la réalité.
te
PA
Gilberte Turquan.
KOSTIO DE WA R
Lettre ouverte.
NINNA RICCI
Mou Mari est merveilleux.
MAGGY ROUFF
Je l’ai été trois Fois.
NOEPEL
Un Caprice de Caroline.
VIRGINIE
Elle et Moi.
MAQUETTISTES
J.-K. BENDA
Kœnigsmark.
ROSINE DELAMARE
Plaisirs de Paris. — Tourbillon. —
Les Belles de Nuit. — H est Minuit
Claude Nollier est très parisienne
dans cette robe de Balmain exécutée
pour Le Fruit défendu.
Docteur Schweitzer. — La Dame aux
Camélias. — Coiffeur pour Dames.
ESCOFFIER
Lucrèce Borgia.
MIREILLE LEYDET
La Caraque blonde.
MARIE-ANGE
Un Caprice de Caroline. — Le Ri-
deau rouge (Ce Soir on joue Macbeth).
MAUD STRUDHOFF
Le Marchand de Venise.
JEAN ZAY
y
Violettes impériales. — Lucrèce Bor-
gia.
B. C. R. F.
BUREAU CINÉMA RESSORTISSANTS
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en Allemagne orientale.
uitiefV
l’ DL II
U^annblj
sjfe/l if-LF
wéM
Tl LDA THAMAR
ROGER PIGAUT
GÉRARD LANDRY
dans un GRAND FILM en GEVACOL
LACARAQl
c , . .
Scénario origin
Adaptation et dialog
C’est en Camargue, terre des taureaux noirs et des
chevaux sauvages, pays mystérieux que Paul RICARD
a fixé l’action de son scénario “ LA CARAQUE
BLONDE”, adapté et dialogué par Pierre LAROCHE,
et c’est là-bas que, pendant des mois, sous le soleil et
dans la boue, une équipe de cinéastes, sous la direction
de Jacqueline AUDRY, a travaillé pour surprendre les
secrets et les beautés de cette terre du bout du monde.
La culture du riz va-t-elle amener la prospérité dans
ce pays rongé par le sel de la terre et cette richesse
nouvelle détruira-t-elle tout ce qui vaut d’être conser-
vé ?... C’est ce que vous vous demanderez en assistant
aux discussions des manadiers et des riziculteurs, en
voyant danser les gitanes dans la nuit des SAINTES, et
les gardians capturer les taureaux.
Vous serez sur les gradins du Théâtre antique, et
aussi, dans les arènes où se déroulent les jeux mortels
de la Corrida. Vous admirerez des paysages grandioses
sous les orages fulgurants et la menace de l’inondation
qui affolent les bêtes et les hommes.
Mais la Camargue est aussi une terre d’amour où les pas-
sions s’affrontent avec la même violence que les éléments.
Comment MYRA, LA CARAQUE BLONDE,
vedette internationale de la danse vient-elle jeter le
trouble au cœur d’Antoine, l’ingénieur agronome du
mas Barcarin ?
Pourquoi l’Espagnol affronte-t-il son rival dans un
duel au trident ?
Et Jean ROUX renouvellera-t-il avec Ginou
BARCARIN une idylle jeune comme le monde malgré
l’antagonisme des ROUX-MONTAIGU et des
BARCARIN-CAPULET ?...
Autant de questions dont Jacqueline AUDRY vous
donnera la réponse dans
1 1
LA CARAQUE BLONDE ”
son grand film en couleurs, tourné entièrement sur la
terre de Camargue.
DISTRIBUTEURS: PARIS
FILMS RI VERS
LYON
LOYE-FIL
fpjcaducüan P R
SAINTE-MA Fj
réalisé par JACQUELINE AÜDRY
E BLONDE
DIRECTEUR DE LA PHOTOGRAPHIE
Marcel WEISS
MUSIQUE ORIGINALE DE
Francis LOPEZ
DIRECTEUR DE PRODUCTION
Jean VELTER
MARSEILLE -BORDEAUX
Sté MARSEILLAISE de FILMS
mmm
e PAUL RICARD
de PIERRE LAROCHE
avec
BOUMENDIL
HIÉRONIMUS - ARIUS
JOSSELIN - POUPON
&ERVAL- ORANE DEMAZIS
DIDIER D’YD- FRANCE DEGAND
et
ARMONTEL
^ LA CiNlbvt ATOGRAPHiE FRANÇAISE
PIERRE LAROCHE et JACQUELINE AUDRY
nous parlent du fi Im en couleurs
LA CARAQUE BLONDE
que produit PROTIS FILMS avec
TILDA THAMAR, GÉRARD LANDRY et ROGER PIGAUT
D istillateur bien connu de nombreux ama-
teurs, M. Paul Ricard a fondé une société
destinée à la production de films en cou-
leurs. En utilisant le procédé Gevacolor, cette
société, Protis Films, dont le siège social est à
Marseille, a déjà produit Lu Maison du Prin-
temps et Porte d’Orient, auxquels le public a
réservé son meilleur accueil.
Après un an d’inactivité, — dans le domaine
cinématographique, — M. Paul Ricard, qui en-
Didier d’Yd, Pierre Laroche et Jacqueline Audry,
interprète, scénariste et réalisateur de LA CARA-
QUE BLONDE
(Cliché Protis-Films.)
tre temps, a fait construire, dans la région mar-
seillaise, les Studios de Sainte-Marthe, vient
d'entreprendre une nouvelle production, dont le
titre attise la curiosité : La Caraque Blonde.
L’idée de ce film est de M. Ricard lui -même.
Il a conçu une aventure typiquement régionale,
dont l’action se déroule en Camargue et met en
scène, — et en conflit, — les éleveurs de che-
vaux et les cultivateurs de riz. Puis il a confié
son travail à l’excellent scénariste Pierre La-
roche qui, sur cette base solide, construisit une
histoire romanesque propre à satisfaire les ama-
teurs de films d’aventures et de pittoresque.
Enfin, la mise en scène de ce film a été confiée
à Jacqueline Audry, l’excellent réalisateur de
Gigi, L’Ingénue Libertine et Olivia.
Profitant d’un bref séjour à Paris de Jacque-
line Audrv et de Pierre Laroche qui, à l’occa-
sion des fêtes, avaient, avec toute l’équipe, aban-
donné les marécages et le mistral de Camargue
pour les rues parisiennes, nous les avons ren-
contrés et Pierre Laroche, résumant leur acti-
vité commune, nous a dit :
« Dans ce film, nous avons pour atouts la
beauté de Tilda Thamar, en blonde et en brune,
le talent de Roger Pigaut, la nouvelle assurance
de Gérard Landry, à pied et à cheval, la soli-
dité de Berval, la vérité de Poupon, l’habileté
d’Armontel, le charme de France Degand, la
fraîcheur de Didier d’Yd, l’autorité de Jean Dar-
cante, la sensibilité d’Orane Demazis, la révéla-
tion d’un nouveau comique, Boumendil, la grâce
d’une civette, — ce n’est pas un bureau de ta-
bac, mais un animal, — la diction d’un flamand
rose et les exploits de Hiéronimus, sans parler
de l’accent méridional auquel Marcel Pacnol a
donné 9es lettres de noblesse même quand elles
sont cinq pour terminer une célèbre partie de
cartes.
« Il y a des sujets qui demandent la couleur.
Après Le Rouge et le Noir, la Dame Blanche,
la Mer Rouge, le Nain jaune et L’Oiseau Bleu,
Lai Caraque Blonde est de ceux-là. Un western
doit être fortement coloré, surtout quand il est
méridional et joue sur les robes éclatantes des
gitanes. Et puis, si la Camargue a beaucoup
tenté les cinéastes, nous avons la chance d’être
les premiers à pouvoir montrer des flamants
roses, des enganes multicolores, des canards à
cols rouges, le Vaccarès bleu et des nuages
blancs sur fond d’outremer.
« Ce n’est pas un drame. Plutôt une comédie
dramatique basée sur le conflit opposant mana-
diers et riziculteurs, les taureaux et les chevaux
sauvages aux machines agricoles.
« Ce n’est pas un film à thèse. Les thèses,
la spécificité et les professions de foi m’embêtent
au cinéma, sans doute parce que je suis un
homme sans foi ni loi et que je me refuse
obstinément à me prendre au sérieux. »
— Alors, vous ne prenez pas partie...
— Si... pour les manadiers.
— En somme, vous êtes de ceux qui voulaient,
jadis, empêcher les trains de rouler ?
— Un grave confrère catholique m’a traité de
galopin irresponsable. On ne saurait mieux dire.
Tilda Thamar et Gérard Landry interprètent une
scène de LA CARAQUE BLONDE, que réalise Jac-
queline Audry.
(Cliché Protis- Fims.)
D’ailleurs, le scénario étant de Paul Ricard, qui
élève taureaux et chevaux tout en cultivant des
rizières et en désaltérant l’humanité souffrante,
que chacun prenne ses responsabilités. Moi, je
suis pour le taureau contre le toréador, pour le
gibier contre le chasseur, pour le lion contre
les descentes de lit de Tartarin et même pour
les puces, à condition qu’elles ne soient pas
savantes.
« Une anecdote amusante ? Si vous trouvez
que tourner certaines scènes d’un film quand
le mistral souffle à 250 km. à l’heure, dans des
cabanes de gardians où les lampes élèvent la
température à 50°, quand il fait — 2° à l’exté-
rieur, si vous estimez qu’entendre un cameraman
fulminer parce qu’on ne lui amène pas les tau-
reaux de combat à moins de deux mètres de son
appareil, que voir Berval recevoir une dizaine
de gifles, Gérard Landry autant de coups de
cannes plombées sur le poignet et Tilda Tha-
mar se baigner dans le Vaccarès ne sont pas
autant d’anecdotes amusantes, je ne vois rien
d’autre... Ah ! si : Roger Pigaut a failli dans
une chute se rompre les reins après avoir reçu
de Gérard Landry un contre du droit qui aurait
mis fin à la carrière de Dauthuille. Le lende-
main d’ailleurs, il a pris sa revanche grâce à
un joyeux crochet à la face de son adversaire.
C’était très drôle comme anecdote piquante car,
en plus, Tilda Thamar planta un stylet dans la
main de l’impétueux Gérard. Un vrai film néo-
réaliste comme vous voyez. On y règle des comp-
tes. » — P. Robin.
LES FILMS MERIC
ONT FÊTÉ
LEUR 40 e
ANNIVERSAIRE
I plus anciennes de France parmi les distribu-
teurs et sans conteste la plus vieille parmi les
Indépendants, célèbre en cette fin d’année
40“ anniversaire.
Fondée en 1912 par M. Félix Méric, cette
agence de location de la rue de La Darse à Mar-
seille, se développa très vite. Elle installait rapi-
dement des bureaux à Paris où, dès 1918, « Les
Films F. Méric » distribuaient nombre de pro-
ductions françaises, italiennes, américaines avec
des agences sur tout le territoire français à
Lille, Nancy, Lyon, Bordeaux, Alger.
En feuilletant les numéros de La Cinématogra-
phie Française d’alors, l’on retrouve nombre de
pages de publicité pour les lancements de Rêve
de Clown, le premier film des Fratellini, L’Aven-
tureuse avec Georges Péclet depuis devenu met-
tteur en scène et dont « Les Films F. Méric »
ont actuellement en distribution la toute dernière
réalisation, Les Révoltés du Danaé. C’est égale-
ment aux « Films Méric » que l’on doit la diffu-
sion en France des fameuses séries de « Char-
iot », firme qui, aujourd’hui, trente ans après,
édite « Hommage à Charles Chaplin ». Rappelons
encore les célèbres aventures de Maciste. Ausonia,
Diavolo qui alors passionnèrent les foules, sans
oublier les drames de Francesca Bertini ou « La
Du Barry » avec Pola Negri.
En 1927, Félix Méric décidait de devenir pro-
ducteur. Après de nombreux films muets, ce fut,
en 1932, lors de l’avènement du « parlant », Cen-
drillon de Paris, un des premiers « 100 % par-
lant » réalisé en France, film qui connut un très
vif succès. Puis ce furent entre autres Si tu Re-
viens, La Fortune, Mireille, Saturnin, etc...
En novembre 1939, après toute une vie de tra-
vail consacrée au cinéma, Félix Méric disparais-
sait brusquement, regretté de tous. Sa bonté,
sous des dehors un peu bougons parfois, ne se
démentit jamais et nombre de « gens de ciné-
ma » lui doivent un appui qui permit leur départ
dans une carirère où ils brillent aujourd’hui.
Son fils Fernand Méric, à peine âgés de 19 ans,
prenait en mains, en des moments difficiles,
cette importante affaire en plein essor. Ce fut
alors la guerre et la coupure du pays en deux. Il
distribua le premier film français réalisé en
zone libre. Trois Argentins à Paris. Puis, M. Cha-
bert lui fit p’eine confiance en lui donnant en
distribution, en 1942, toute la production « Fran-
cinex » : Le Songe de Butterfly, Les Deux Or-
phelines, La Fille du Corsaire, Leçon de Chimie
à Neuf Heures furent des succès continuant dix
ans après à faire encore de brillantes recettes.
Puis ce fut la Libération. « Les Films F. Mé-
ric » distribuèrent parmi d’autres, Rome, Ville
ouverte et La Terre sera rouge, deux lauréats du
Festival de Cannes. S’orientant depuis lors, sur-
tout vers 'e film français, M. Fernand Méric par-
ticipe à diverses coproductions dont Entre Onze
Heures et Minuit et Eternel Conflit. Depuis, ce
fut, en distribution, une suite de succès : Jour de
Fête, primé à la Biennale de Venise, Los Olvida-
dos, couronné à Cannes, Demain viendra tou-
jours, Tu m’as Sauvé la Vie, Les Maîtres Nageurs,
Mon Ami le Cambrioleur, Le Rouge et le Noir.
Le Sorcier du Ciel, Adhémar, Le Mystère de San
Paolo, Et ta Sœur , Tourbillon, La Danseuse nue,
Les Révoltés du Danaé, Rires de Paris, Fortuné
de Marseille, Soyez les Bienvenus, Légère et
court Vêtue.
Depuis la guerre, l’activité des « Films F. Mé-
ric » se borne à la région de Marseille, mais il
est certain que, passé l’incertaine époque actuelle,
cette jeune et dynamique firme va reprendre à
nouveau une concentration qui rayonnera sur
toute la France’ et qu’elle envisage, dans un pro-
che avenir, en accord avec d’autres distributeurs
indépendants, d’entreprendre des productions sur
des bases actives et saines.
Aussi après 40 ans d’activité, « Les Films F. Mé-
ric » restent au premier plan de l’activité ciné-
matographique française, conservant dynamisme,
jeunesse, allant, sous l’impulsion de M. Fernand
Méric, qui a su, tout comme son père, s’acqué-
rir la sympathie générale et la conserver entière
auprès de tous. — Paul-A. Buisine.
43
LA ciNÉMATOGRAPHiE FRANÇAISE jj*-
DOUZE ANNÉES D'EXISTENCE
SEIZE FILMS RÉALISÉS
TROIS FILMS EN PRÉPARATION
Tel est le bilan de la P.A.C.
PRODUCTIONS ANDRE HUNEBELLE
A u cours de l'année qui commence, la Socié-
té PAC ta La Production Artistique Ciné-
matocraphique ) tétera son douzième
anniversaire. C'est, en effet, en 1941 que cette
Société fut fondée à Marseille. Elle devait dall-
er' bientôt quitter cette ville pour transférer
son siège à Nice, puis ten 1943) a Parts.
Celui qui avait pris l'initiative de cette entre-
prise et qui allait en présider le Conseil d Admi-
nistration dès le premier jour, s'appelait André
lustration oes e p Hunebe , ]e Sa carte d'identité
indiquait qu’il exerçait la
profession de « Maître-Ver-
rier » fort connu — et dont
les œuvres étaient recher-
chées dans le monde entier.
Mais il aurait pu tout aus-
si bien se dire simplement
« spectateur » : c’était là, si-
non une professon, du moins
la seule qualité que Hune-
belle pouvait faire valoir à
juste titre pour devenir tout
à coup producteur de films.
Il faut sans doute voir là
tout à la fois l'originalité de
l’avènement de Hunebelle
dans le monde de l'écran. ..
et la clef de son persistant
succès.
En 1941, en effet. André
Hunebelle était un homme
qui avait passé la quarantaine et qui, célè-
bre dans un autre domaine, n’avait jamais fait
de cinéma — même pas en amateur. — Quand
on«sait la place qu'il tient aujourd'hui dans 1 art
et l’industrie du film en France, il y a de quoi
M. André Hu-
nebelle, prési-
dent - directeur
général de la
P.A.C.
Voici la fiche technique des films édités par
la Société Nouvelle de Cinématographie, pour
l’Europe, dont l’annonce figure par ailleurs
dans ce numéro.
PROCES CONTRE INCONNU
Mise en scène de Guido Brignone. Vedette fé-
minine du film : Uanella Carell. qui fut la
vedette du film Le Voleur de Bicyclette. Les
autres rôles sont tenus par Charles Ruther-
ford, Cesare Danova, Amoldo Foa.
LA CARAVANE DU PECHE
Mise en scène de P. MercantL Interprétation :
Franca Marzi. Charles Rutherford, I.uisa
Poselll, Domemco Modugno.
MARE NOSTRUM
Coproduction italo-espagnole interprétée par
Maria Félix et Fernando Rey. Mise en scène
de Rafael Gll, d'après le célèbre roman de
Blasco Ibanez, qui fut déjà réalisé une pre-
mière fois à l’écran et fut un grand succès du
muet avec Ramon Novarro.
Ajoutons que la Société Nouvelle de Ciné-
matographie édite également pour la France
et l’Union Française, les deux dernières su-
perproductions en couleurs de la Suevia Film
(Cesareo Gonzalez) :
LA NINA DE LA VENTA
avec Lola Flores et Caracol.
LA ESTRELLA
DE LA SIERRA MORENA
avec Lola Flores et Ruben Rojo.
Ces deux productions sont disponibles pour
la France Continentale.
s’étonner du chemin qu'il a parcouru en guère
plus de deux lustres.
Avait-il de l'argent — ce qui, de toutes fa-
çon-, n’aurait probablement pas suffi à lui appor-
ter la réussite ! Même pas ? La Société P.A.C.
a pris le départ avec des capitaux très modestes.
Peu d’argent, pas de compétence technique,
aucune idée des mécanismes propres à l’industrie
du film et des astuces propres à l’art et au specta-
cle cinématographiques, médiocrement conseillé,
le nouveau producteur n’avait pas au départ tout
ce qu’il faut, comme on dit, pour réussir. Et on
assure même que plus d’un, dans le métier diffi-
cile, où il devenait leur con-
frère, ne donnaient pas très
cher à l’époque, de l’impé-
trant dans le cinématographe.
Ces bons esprits n’ou-
bliaient qu’une chose : à sa-
voir justement le fait qu’An-
dré Hunebelle avait été d’a-
bord spectateur pendant une
trentaine d’années, avant de
passer derrière l’écran. C'é-
tait une référence plus im-
portante qu’on ne l’imaginait.
André Hunebelle a appris
à faire des films à l'école du
« Cochon de Payant . C'est
pourquoi la Société P.A.C.,
dont il a été d’abord le direc-
teur artistique (jusqu’en 1948) ,
puis le metteur en scène at-
titré, a pu produire, en douze ans, seize films
de longs métrages dont deux, « triomphe »
( L’Inévitable Monsieur Dubois, en 1943, et Ma
Femme est formidable en 1951), trois « grands
succès » (Florence est folle, Millionnaires d’un
Jour, Méfiez-vous des Blondes)... et pas le moin-
dre échec sérieux. Et cela avec des armes « hon-
nêtes », c’est-à-dire sans lésiner sur la qualité
artistique et technique, sans tomber dans le mau-
vais goût et la vulgarité, sans démagogie et, au
contraire, en tenant cette gageure de satisfaire
souvent le public... et la majeure partie de la
critique, tout à la fois. .
On sait que tous les films de la Société P.A.C
que André Hunebelle a lui-même réalisés, com-
mencent par la lettre « M ». Si cette initiale, qui
occupe la treizième place dans l’alphabet, est
véritablement un porte-bonheur pour le produc-
teur-metteur en scène, on peut penser que son
nouveau film (non encore sorti) Mon Mari est
merveilleux (lequel répète par trois foi? la lettre
« M ») va connaître une triomphale carrière.
Ceux qui ont eu déjà l’occasion de voir ce film
— plus rempli’ d’humour, de charme et d’opti-
misme que jamais — affirment que ce destin ne
les étonnerait pas outre mesure.
La P.A.C. prépare, en ce moment, trois films
pour l’année 1953 :
Les Trois Mousquetaires, superproduction dont
le sujet a été tiré par André Hunebelle et Mi-
chel Audiard du roman de Alexandre Dumas.
Marie-Amour, un film à grande mise en scene
sur les milieux du music-hall explorés par le
scénariste-dialoguiste Jean Halain.
Et A Tombeau ouvert (titre provisoire), hlm
policier que Hunebelle supervisera seulement et
dont il confiera la réalisation au jeune réalisa-
teur Michel Boi?rond.
Ce programme chargé, auquel il faut ajouter
cinq courts métrages, n'est pas oour effrayer les
animateurs de la P.A.C.. dont l’organisation est
souvent citée en exemple.
André Hunebelle. s-» consacrant exclusivement
maintenant à la Direction artisit ; que de la Soci té
et à ses mise- en scènes, a confié tous ses pou-
voirs administratifs à M. Paul Cadéac d’Arbaud.
qui est directeur général de la P.A.C. denuis
1950 et oue seconde denuis la meme date
M. René Thévenet. secrétaire général.
Dans les vastes bureaux de la rue Marbeuf.
dont l’aménaeement a été entièrement rénove
au cour- de l'année écoulée, on travaille avec
efficacité dans un climat d’amitié peur le olus
grand bien du Cinéma français en général (que
toutes les productions Hunebelle honorent gran-
dement) et de la Société P A C. en Particulier.
Jean-Claude TERBAL.
M. Paul Cadéac
d'Arbaud, di-
recteur général
de la P.A.C.
LUDMILLA TCHERINA
et MASSIMO GIROTTT
sont les vedettes de
“SPARTACUS”
Spartacus est achevé. Des moyens d’une am-
pleur exceptionnelle ont permis la plus gran-
diose évocation de la Rome impériale autour de
l’amour de Spartacus et d’Amythis, incarnés
par Ludmilla Tchérina et Massimo Girotti. Mais
Spartacus demeure avant tout, dans sa réalisa-
tion spectaculaire, un sujet d’intérêt mondial.
Ludmilla Tchérina et Massimo Girotti dans
SPARTACUS
(Cliché RiaJto-Films. )
toujours actuel : la révolte des esclaves contre
la Tyrannie !
Dans le cadre incomparable des Arènes de
Vérone, Riccardo Freda a tourné, avec le con
cours de toute la population, des scènes par-
ticulièrement impressionnantes où les acteurs
ont partagé la vedette avec une vingtaine de
lions.
Le scrupule avec lequel ont été reconstitués
certains aspects caractéristiques de la vie d’une
époque où l’orgie et la violence triomphaient,
les décors naturels employés avec un rare bon-
heur, l’interprétation magistrale du couple Tché-
rina-Girotti, d e Gianna Maria Canale et d’Yves
Vincent, composent une fresque étonnante.
Spartacus, avec son déploiement de richesses,
par sa valeur humaine et l’art de sa réalisation,
égale et surpasse les productions les plus mar-
quantes dans un genre qui a la faveur du public.
L’APPOINT du GRAND FILM... i
Parmi les compléments actuelle-
ment disponibles, signalons : .
Le Continent Blanc, en Technico-
lor, expédition au Pôle Sud ;
NouveUe-Zélande, en Technicolor.
Le premier travelogue en cou-
leurs réalisé sur la Nouvelle-Zé-
lande.
Maîtrise de l’Air, en noir et blanc.
Le meeting aérien de Farnbo-
rough 1952. où John Derry trouva
la mort sur son avion superso-
nique ;
Ainsi que les fameux Magazines :
Outre-Manche Magazines,
avec
MICHEL AUCLAIR
ISA BARZIZZA
HANNELORESCHROTH
TEO LINGEN
CARLO CROCCOLO
ENRICO LUZI
Film commenté le
12 Janvierl953
ALEXANDER SALKIND
et SAM FILM
présentent
< — '
Réalisateurs:
GE Z A VON BOLVARY
GOFFREDO ALESSANDRINI
3|é
C'EST UNE PRODUCTION
POSA FILM - SAM FILM
POUR LA VENTE A L'ETRANGER
S'adresser à la POSA FILM via Sistina 27-Tel: 461139 - ROME
ou à ADRAR FILM , 33 Ch. Elysées -Tel: Balzac I6-85-PARI5
CALENDRIER DE PROGRAMMATION 1953
/“ TRIMESTRE
ÏEMAI.\T FILMS ET DISTRIBUTEURS ENTREES
MERCREDI
Samedi 3
DIMANCHE 4
Mardi 6 Epiphanie
Total de la 1” Semaine
Samedi
DIMANCHE
Total de la 2' Semaine.
SEMAINE
MERCREDI ..H
Vendredi .. .16
(MANCHE .18
Total de la 3 ‘ Semaine.
SEMAINE
MERCREDI ..21
‘ndrcdl ....23
mcdl 24
DIMANCHE .25
.Mardi 27
Total de la 4 r Semaine.
i' SEMAINE.
MERCREDI . 28
Vendredi ....30
Total du Mois (1) .
FEVRIER
(1) Le totnl du n
t pas comporter 1.
■ SEMAINE. FILMS :
' DISTRIBUTEURS
Total de la 5* Semaine.
MERCREDI
DIMANCHE
Total de la 6* Semaine.
SEMAINE,
MERCREDI .11
Jeudi 12
Vendredi 13
DIMANCHE 15
Total de la 7' Semain
MERCREDI .18
Total de la 8' Semaine
MERCREDI
Samedi
A reporter
Total du Mois (1) .
1 pas comporter 1
MARS
FILMS ET DISTRIBUTEURS | ENTREES
Total de la 9” Semaine.
MERCREDI .
DIMANCHE
Total de la 10' Semaine
MERCREDI .
. .12 Mi-Carême
Total de la II* Semaine. .
Total de la 12' Semaine
MERCREDI ,
Vendredi . . .
Total de la 13' Semaine.
Total du Mois (1).
(1) Le totnl du t
■ doit pas comporter le report c
II e TRIMESTRE
AVRIL MAI JUIN
III e TRIMESTRE
JUILLET
AOUT
SEPTEMBRE
( 1 ) Le total du mois ne doit pas comporter les reports.
(1) Le total du mois ne doit pas comporter les reports.
(1) Le total du mois ne doit pas comporter les reports.
IV e TRIMESTRE
OCTOBRE NOVEMBRE DÉCEMBRE
LA CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE
LE CORPORATIF DU CINÉMA
SAM FILM et ALEXANDER SALKIND
présentent
Début de
tournage
r'Avril 1953
POUR LA VENTE A L'ETRANGER
S’adressera la POSA FILM via Si3Îina 27-Tel: 461139 — ROME
ou à ADRAR FILM ,33CkElysees -Tel:Baliccl6-85-PARIS
il
LA CÎNÉMATOGRAPHiE FRANCAÎ3E Jf-
T ATION
:aise
UGMEN
TES EN
TATI
1952
ON
Une attitude de Rita Haywcrth, que nous reverrons
aux côtés de Glenn Ford dans L’AFFAIRE DE
TRINTDAD. Cette production, distribuée par Colum-
bia, sortira prochainement sur les écrans parisiens.
Recettes et entrées
par salle en 1952
Salles
Sem.
Recettes
Entrées
Caméra
52
29.633.860
258.059
-Capitole
52
93.396.075
592.371
Cinéac-Belsunce
52
33.574.040
400.762
Hcinéac-Canebière (x).
18
12.581.840
230.334
Ibmévog
52
48.248.460
350.825
Club
52
28.408.355
222.323
Ecran
50
20.280.455
179.578
Etoile
52
38.504.400
294.271
Le Français
50
67.705.655
416.048
Hollywood
50
50.907.835
333.516
Majestic
52
60.607.240
442.864
Le Meilhan
52
42.413.150
272.149
Noailles
52
40.673.705
256.829
Odéon (xx)
50
84.486.170
538.313
Pathé-Palace
52
80.885.130
523.960
Phocéac
52
33.945.770
243.107
ftex
52
127.539.245
782.417
tialto
52
80.017.395
509.109
ituhl
48
21.737.960
163.349
Studio
52
49.995.010
356.401
Variétés (xxx)
38
26.035.805
167.802
1.080.621.545 7.536.387
(x) Fermeture le 29 août 1952 pour transforma-
Itions.
(xx) 2 semaines de spectacle sur scène non inclus,
(xxx) 14 semaines de spectacle sur scène non
inclus.
; — :
Anna Magnani dans une scène du CARROSSE D’OR,
en Technicolor, la nouvelle réalisation de Jean Re-
noir. C’est un film présenté par Hoche Production,
distribué par Corona.
Les records de ces salles
Nous venons de voir les résultats généraux obte-
nus par les vingt et une salles marseillaises.
Voyons maintenant les records de chacune de ces
salles pendant cette année écoulée. Il nous faut
préciser que dans le tableau ci-dessous, nous avons
fait figurer en gras les chiffres records, soit des
entrées, soit des recettes, le même film n'ayant pas
obligatoirement obtenu ces deux records.
Recettes Ent.
« Caméra » (du 7 au 13-5) : O. K.
Néron 904.105 7.621
« Capitole » (du 21 au 17-5) : Coif-
feur pour Dames 4.009.425 21.945
« Cinéac-Belsunce » (du 26-12-51 au
1-1-52) : La Revanche des Gueux
(reprise) 979.060 10.857
« Cinéac-Canebière » (du 20 au
27-2) : Obsèques de George VI.. 1.072.700 18.691
« Cinévog » (du 26-11 au 2-12) :
Marqué au Fer 1.740.060 12.628
« Ecran » (du 29-10 au 4-11) : Les
Lumières de la. Ville (reprise).. 716.960 6.019
« Etoile » (du 19 au 25-3) : Autant
en emporte le Vent (reprise).. 2.389.000 4.778
« Etoile » (du 24 au 30-9) : Hellza-
poppin (reprise) 981.600 8.898
« Le Français » (du 1 au 7-10)
Don Camillo 2.440.000 15.725
« Le Français » (du 17 au 23-12) :
Violettes impériales 2.510.750 11.949
« Hollywood » (du 26-12-51 au 1-1-
52) : Les Maudits du Château
fort 2.015.220 13.196
« Majestic » (du 19 au 25-3) : Pa-
ris chante toujours 3.018.325 16.692
« Majestic » (du 26-12-51 au 1-1-
52) : La Table aux Crevés 2.672.610 17.293
« Le Meilhan » (du 1 au 7-10)
Don Camillo (continuation) 2.382.900 15.886
« Noailles » (du 30-4 au 6-5) : Fan-
fan la Tulipe (continuation) .... 1.459.325 8.139
« Noailles » (du 1 au 7-10) : La
P... respectueuse (continuation). 1.281.750 8.545
« Odéon » (c’u 26-12-51 au 1-1-52) :
La Table aux Crevés 3.717.510 23.956
« Pathé-Palace » (du 12 au 18-11) :
Nous sommes tous des Assassins. 2.960.740 19.129
« Phocéac » (du 26-12-51 au 1-1-
52) : Chacun son Tour (continua-
tion) 1.614.510 11.159
« Rex » (du 1 au 7-10) : Don Ca-
millo 6.437.470 41.108
« Rialto » (du 21 au 27-5) : Coif-
feur pour Dames 3.265.175 18.022
« Rialto » (du 1 au 7-10) : Un Amé-
ricai à Paris 2.914.300 18.750
« Ruhl » (du 17 au 23-9) : Gigi
(reprise) 895.500 6.922
« Studio » (dlu 26-12-51 au 1-1-52) :
Les Maudits du Château fort. . 2.207.690 15.284
« Variétés » (du 26-12-51 au 1-1-
52) : Une Nuit de Folie à l'Opéra. 1.455.650 11.196
Plusieurs salles ont établi cette année leurs nou-
veaux records, soit de recettes, soit d’entrées et
entre autres : « Capitole », « Cinéac-Canebière »,
« Cinéac-Belsunce », « Cinévog », « Club », « Etoile »,
« Le Français », « Majestic », « Noailles », « Odéon »,
« P' thé -Palace », « Phocéac », « Rex », « Rialto »,
« Studio » et « Variétés ».
Le record absolu sur Marseille, tant de recettes
que d’entrées, en une seule semaine, a été établi
par « Le Rex », avec Le Petit Monde de Don Ca-
millo, totalisant 6.437.470 fr. et 41.108 entrées.
Parmi ces résultats, on compte 13 films français,
8 films américains, 3 films italiens et 6 coproduc-
tions franco-italiennes.
Les 20 meilleurs résultats
Parmi- les 20 films ayant réalisé les résultats les
plus importants durant la période du 26 décembre
1951 au 23 décembre 1952, figurent 15 films français,
dont 9 coproductions franco-italiennes, 4 films amé-
ricains et 1 film italien. Parmi ces films, un d’entre
eux. Violettes impériales, poursuit en ce moment
sa premère exclusivité. Le décompte des résultats
a été obtenu en tenant compte uniquement des
premières visions et des continuations ou reprises
dans les mêmes salles ou mêmes groupes de salles
déjà envisagées :
Sem.
Recettes
Entrées
Don Camillo
16
33.573.810
218.706
Fanfan la Tulipe
11
17.516.230
101.094
Le Grand Caruso
8
13.375.405
75.720
Le Fruit défendu
8
12.940.010
84.652
Nous irons à Monte-Carlo.
7
11.836.345
68.490
Coiffeur pour Dames
Les Aventures du Capi-
6
11.832.440
69.116
taine Wyatt
5
10.714.900
69.204
Adorables Créatures
5
10.651.790
69.861
La P... respectueuse
7
10.635.020
69.503
Messaline
6
9.988.765
58.855
Paris chante toujours
5
9.549.465
54.277
Les Belles de Nuitz
5
9.074.450
66 812
Un Américain à Paris
4
8.993.600
57.798
La Minute de Vérité
6
8.816.380
56.813
Les Sept Péchés capitaux.
4
8.642.110
48.226
La Table aux Crevés
Autant en emporte le Vent
4
8.603.320
55.597
(reprise)
Nous sommes tous des As-
6
8.239.000
18.264
sassins
5
7.534.460
50.874
Violettes impériales (x). . . .
2
7.523.055
36.992
Anna
4
7.448.200
43.025
(x) Ce film poursuit actuellement sa première ex-
clusivité. — Paul. -A. Buisine.
*%L LA CINEMATOGRAPHIE FRANCAÎSE
52
La Société
TITAIMLS d, rome
dont la production triomphe actuellement
sur tous les écrans du monde entier avec :
MENSONGE D'UNE MËRE (CATENE)
BANNIE DU FOYER (TORMENTO)
LE FILS DE PERSONNE (IL FIGLIO DI NESSUNO)
et qui va bientôt présenter
(MENZONA) MENSONGE
(CHI E SENZA PECCATO) SANS PECHE
(AFRICASOTTOI MARE) SUR LA MER D'AFRIQUE
légion étrangère
avec
Viviane ROMANCE - Alberte FARNESE - Irène GALTER
NOI DONNE
avec
Ingrid BERGMAN dirigée par ROSSELLINI
Anna MAGNANI dirigée par VISCONTI
Isa MIRANDA dirigée par A. LATTUADA
Alida VALLI dirigée par FRANCIOLINI
vient de terminer en coproduction avec..
58
LA dNÉMATOGRAPHiE FRANÇAISE
SOCIÉTÉ CtNÉULE IÉ CKMilliUriU
"FILLE DANGEREUSE"
avec
JEAN GABIN, SYLVANA PAMPANINI, CARLA del POGGIO
RENÉ LEFÈVRE et SERGE REGGIANI
et prépare
JAD-FILM et la
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE DE CINEMATOGRAPHIE
"QUAND TU LIRAS
CETTE LETTRE"
Scénario de Jacques DEVAL
Mis en scène parJ.-P. MELVILLE
JULIETTE GRECO, YVONNE SANSON, IRÈNE GALTER
et PHILIPPE LEMAIRE
et
"LES TROIS
MOUSQUETAIRES"
en couleurs
en coproduction avec ;
PATHE-CINEMA - PAC FILM et la
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE DE CINEMATOGRAPHIE
LA CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE
54
TOULOUSE
114.211 spectateurs ont
“ LE PETIT MONDE
I L ne nous est pas encore possible de publier un
bilan définitif de l’année 1952, mais en géné-
ral, et malgré une saison estivale assez médiocre
par suite d'une chaleur relativement élevée ,1a re-
prise d'octobre, novembre et début décembre a été
assez satisfaisante grâce à une programmation mi-
nutieusement étudiée.
Le film champion a été sans conteste Le Petit
Monde de Don Camille, qui a réalisé au « Gaumont-
Palace » et « Rio », des recettes jamais enregistrées
encore à Toulouse.
Parmi les innovations intéressantes, dans les lan-
cements de films, nous signalerons en premier lieu,
la belle activité du « Plaza ». En second lieu, celle
de Mme Georges Lafabrier, propriétaire du « Tria-
non Palace », qui n’hésite pas, lorsque le film en
vaut la peine, à déplacer, vedettes, réalisateurs,
pour venir présenter dsms son établissement les
œuvres dent ils sont les interprètes.
Pour nos lecteurs, nous avons brossé un tableau
des films ayant obtenu plus de 15.000 entrées et
au-dessus, portant exclusivement sur nos salles de
première vision, et allant du 28 novembre 1951, au
3 décembre 1952.
A la lecture de ce palmarès, nous constatons que
la production française n’est pas en mauvaise pos-
ture, puisque sur les 32 films précités, 12 sont de
nationalité française, ce sont : Nous irons à Monte-
Carlo, La Table aux Crevés, Un Grand Patron, Le
Fruit défendu, Domenica, Coiffeur pour Dames, Pa-
ris chante toujours, Elle et Moi, L’Amour... Ma-
dame, Les Aventures du Capitaine Wyatt, Musique
en Tête, Plus de Vacances pour M. le Maire.
8, sont des coproductions franco-italiennes : Le
Petit Monde de Don Camillo, Fanfan la Tulipe, Les
Belles de Nuit, Les sept Péchés capitaux, Ado-
rables Créatures, La Minute de Vérité, Anna, Mes-
saline ; 10, des productions américaines : Samson
et Dalila, Le Grand Caruso, Kim, Un Américain à
Paris, Cyrano de Bergerac, La Femme à abattre,
David et Bethsabée, Le Voleur de Venise, Alice au
Pays des Merveilles, Le Fils des Mousquetaires.
1 film russe : La Chute de Berlin, et 1 film ita-
lien : O. K. Néron.
Films ayant obtenu plus
de 15.OOO entrées
Du 28 novembre 1951 au 3 décembre 1952 inclus :
Entrées Recettes
Le Petit Monde de Don Camillo
(5 sem. « Gaumont » et 2 sem.
« Rio »)
114.211
16.689.380
Fanfan la Tulipe (4 sem. « Varié-
tés », 2 sem. « Gallia », 1 sem.
« Vox »)
62.786
10.405.920
Samson et Dalila (2 sem. « Gau-
mont » et 2 sem. « Français »).
52.851
8.819.795
Le Grand Caruso (5 sem. « Pla-
za »)
51.871
8.866.940
Nous irons à Monte-Carlo (3 sem.
« Trianon » et 2 sem. « Rio ») . .
45.559
6.705.745
Kim (3 sem. « Plaza »)
33.876
5.161.210
Les Belles de Nuit (3 sem. « Tria-
non »)
31.132
4.281.350
La Table aux Crevés (2 sem.
« Gaumont » et 2 sem. « Gal-
11a » )
29.917
4.483.435
Un Grand Patron (1 sem. « Va-
riétés », 2 sem. « Gallia », 1 sem.
« Zig-Zag »)
29.689
3.969.172
Un Américain à Paris (3 sem.
« Plaza »)
28.963
4.178.780
Les sept Péchés capitaux (2 sem.
(2 sem. « Gaumont », 1 sem.
« Gallia »)
28.008
4.355.420
Le Fruit défendu (2 sem. « Gau-
mont »)
27.196
3.976.180
Domenica (1 sem. « Variétés »,
2 sem. « Gallia »)
26.754
3.799.910
Coiffeur pour Dames (2 sem.
« Trianon », 1 sem. « Rio »)...
26.457
4.367.200
La Société PALAIS DES ARTS
transforme l'éclairage du
PICARDY
et sélectionne des appliques
LU IM I LUX
DE DON CAMILLO
»»
Adorables Créatures (2 sem. « Va-
riétés »)
24.456
3.609.505
La Minute de Vérité (2 sem.
« Gaumont »)
24.145
3.557.720
Paris chante toujours (2 sem.
« Trianon » et 1 sem. « Rio ») . .
23.941
3.463.420
Elle et Moi (2 sem. « Trianon ») . .
23.647
3.496.590
Anna (1 sem. « Variétés », 2 sem.
« Gallia »)
21.766
3.008.990
L’Amour... Madame (14 jours
« Trianon » et 1 sem. « Rio »).
19.890
2.926.790
Cyrano de Bergerac (2 sem.
« Trianon » et 1 sem. « Fran-
çais »)
19.109
2.476.968
Messaline (1 sem. « Variétés »)..
18.445
3.360.070
Le Capitaine Ardant (2 sem.
« Rio » et 1 sem. « Français »).
18.630
2.623.213
O. K. Néron (1 sem. « Gaumont »
et 1 sem. « Gallia »)
18.198
2.526.530
La Chute de Berlin (2 sem.
« Club »)
17.819
2.356.350
La Femme à abattre (1 sem.
« Gaumont » et 1 sem. « Zig-
Zag »)
17.640
2.302.670
Musique en Tête (1 sem. « Gau-
mont » et une sem. « Gallia »).
17.212
2.378.720
Plus de Vacances pour M. le Maire
(1 sem. « Gaumont » et 1 sem.
« Gallia »)
15.826
2.067.390
David et Bethsabée (10 jours
« Gaumont »)
15.566
2.694.720
Le Voleur de Venise (1 sem.
« Variétés »)
15.332
2.199.730
Alice au Pays des Merveilles (1
sem. « Gaumont »)
15.326
2.058.560
Le Fils des Mousquetaires (1. sem.
• « Variétés »)
15.267
2.184.775
Yvette Lebon fait sa rentrée au studio dans
MILADY ET LES MOUSQUETAIRES quelle a
tourné en Italie aux côtés de Rossano Brazzi,
J.R. Caussimon, Armando Francioli, Massimo Serato
et Raymond Cordy.
(Cliché Rialto Films)
PERPIGNAN
15 0/0 D’AUGMENTATION SUR LES RECETTES 1951
L ES sept salles de Perpignan offrent aux amateurs
de cinéma plus de 6.000 places à chaque séance,
à des prix allant de 100 à 150 fr. seulement, selon
les salles (si l’on excepte les fauteuils Pullman à
160 francs au « Nouveau-Théâtre »). Ce sont là des
prix très abordables qui, avec la qualité des divers
films présentés, sont certainement à l’origine du
succès remporté auprès des spectateurs, puisque
le nombre des entrées est en augmentation légère
sur 1951 et que les recettes 1952 dépassent de 15 %
celles de 1951.
Une légère majoration du prix des places pour-
rait peut-être se faire. Mais les directeurs perpigna-
nais, gens fort avisés, se montrent circonspects en
la circonstance et estiment qu’il y a lieu, en la ma-
tière, d’agir avec prudence. Le blocage des prix et
la stabilisation des prix de places depuis environ un
an sont peut-être à l’origine de la régulière fré-
quentaton des salles par les amateurs qui trouvent
là une sorte d’automatisme dans leurs dépenses
hebdomadaires. A l’occasion d’un « gros morceau »
qui plaît, une légère augmentation des prix habi-
tuels des places peut se faire sans nuire en aucune
façon à la fréquentation du spectacle, car le client
ne marchande pas sa satisfaction ; mais cette pra-
tique paraît devoir — pour l’instant — être réservée
aux « super-locomotives » seulement. Une majora-
tion permanente pourrait risquer d’effaroucher
quelques clients et irait ainsi à l’encontre du résul-
tat cherché, car il n’y a pas 52 « super » par an.
La solution de l’avenir ne semble d’ailleurs pas
résider dans une augmentation continuelle des prix
des places pour compenser les dépenses sans cesse
en hausse : natente, électricité, charges sociales, etc.,
mais bien plutôt dans une diminution de certaines
de ces charges. Par exemple, à Perpignan, les pa-
tentes 1952 sont à l’indice 3.5 par rapport à celles
de 1948, alors que les recettes sont doublées envi-
ron entre 1948 et 1952. Il y a là disproportion cer-
taine au désavantage des directeurs.
Les résultats magnifiques obtenus en 1952 à Per-
pignan prouvent que la désaffection du public
pour le cinéma n’est pas aussi profonde que cer-
tains voudraient le faire croire. Mais, pour ’ obte-
nir le succès, il faut, comme à Perpignan, de bons
films et des salles confortables ; ce succès irait
d’ailleurs encore grandissant, si les directeurs pou-
vaient agir en toute liberté.
Pour en revenir aux prix des places, si une aug-
mentation était à faire, peut-être serait-elle à en-
visager pour les samedi et dimanche, comme cela
était pratiqué avant 1939. La raison réside dans
le fait que, si le public s’étale assez facilement sur
les sept jours de la semaine quand il s’agit d’un
« gros morceau », il n’en est pas de même pour les
films moyens. Pour ceux-là, la fréquentation des
quatre séances du samedi en soirée et du diman-
che (3 séances) produit plus de 50 % de la recette
totale hebdomadaire ; mais quand il s’agit d’un
« gros morceau », les recettes des quatre mêmes
séances représentant seulement environ 25 % des
recettes de la semaine, prouvent que le public n’at-
L' ATMOSPHERE LOURDE ET
SENSUELLE DES BOUGES
? j DE MEXICO . , /
YArectous-&r aÆ&ftzs’ du. io^AÀxLcdMt. ^
I « QUARTIER °INTERPIT"_ > J
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LACÎNÉMATOGRAPHiE FRANÇAISE
end pas !e samedi ou le dimanche pour aller voir
m film qui l’attire spécialement.
BEZIERS
Les gros succès de l’année 1952 sont pour Per-
fignan : Le Petit Monde de Don Camille (« Nouv.-
’héâtre », « Familia ») : Violettes impériales
« Nouv.-Théâtre », semaine de Noël, et « Fami-
La ») ; Anna (« Le Perpignan ») ; Ivanhoë (« Le
lastillet » : Ncël ; « Famma » : Nouvel An) ; Nous
rons à Monte-Carlo (« Le Paris ») ; Coiffeur pour
tames ; Fanfan la Tulipe, etc., etc...
Les productions françaises sont à l’honneur et il
emblerait que l’arrêt temporaire de l’importation
es films américains a ajouté encore aux qualités
ttractives des films français, qui emportent la ma-
srité des premières places dans la liste des meil-
;urs films de l'année (exception faite pour Sam-
on et Dalila. projeté avec des prix majorés à
00 et 250 francs, deuxième place dans la liste géné-
ale).
Sur 26 films ayant dépassé la recette de 1.100.000
ranes au cours de leur présentation soit en une
u plusieurs semaines dans une même salle, soit
ans plusieurs salles simultanément ou consécuti-
ement, on compte 16 films français ou franco-
aliens. Ces résultats font honneur à la production
rançaise.
Ci-après, nous donnons pour les deux salles ( « Le
i’aris » et « Le Perpignan ») et « Le Caméra », la
ste des films ayant obtenu les meilleures recettes
In 1952.
1° Le « Paris » (Dir. M. Zenenski) : 1.100 places.
>rtx : 100, 130 et 150 fr.
tous irons à Monte-Carlo (2 semaines).,
demain il sera trop tard (avec 1 semaine
au « C in émon de »)
!ans Parents
on Dernier Noël
fous sommes tons des Assassins
le Garçon sauvage
'Homme de ma Vie
i ;oisario Antonio
a Femme à abattre
la Maison Ronnadieu
l'a Chute de Berlin
(Recettes au-dessus de 600.000 francs). Rendement
îaximum par fauteuil : 1.104 francs.
2° Le « Perpignan » (Dir. Zenenski) : 440 places.
rix : 100 et 130 francs.
nna (5 semaines) 2.319.000
I lie n’a dansé qu’un seul été (3 semaines). 900.000
Meilleurs résultats depuis l’ouverture (septembre
|ll52).
Le « Caméra » (Dir. M. Paratilla) : 650 places.
rix : 120 et 150 francs.
hacun son tour (2 semaines) 1.100.000
as de Vacances pour M. le Maire (2 se-
maines) 1.058.000
eux interdits 879.000
j.’Oiseaui de Paradis (2 semaines) 829.000
,e Voleur de Venise 697.000
ikinawa 693.000
atoll K 679.000
'erre damnée 636.000
tobin des Bois (de Walt Disney) 630.000
es Hommes Grenouilles 630.000
«e plus Joli Péché du Monde 626.000
,es Maudits du Château-Fort 620.000
,a Bagarre de Santa-Fé 609.000
Rendement maximum par fauteuil : 1.350 francs.
Recettes supérieures à 600.000 francs).
G. Dejob.
2.759.000
1.364.000
998.000
939.000
861.000
828.000
790.000
770.000
762.000
738.000
628.000
Anna Rucker et Gisela Trowe dans une scène du
,ilm VALSE DANS LA NUIT. C'est une production
Réal Films, distribuée par Hoche Productions.
EMBELLISSEMENT DES SALLES
ET YOGUE DU TANDEM
L E gros succès de l’Exploitation de l'année 1952
est le film de Julien Duvivier, Le Petit Monde
de Don Camillo, qui bouscule tous les records de
recettes et d’affluence. Projeté d’abord en tandem
aux cinémas Royal et Variétés, puis continué durant
trois semaines au cinéma Rex, le film a produit une
recette totale de 4.117.070 francs pour 32.454 entrées,
aux prix ordinaires des places. C’est un événement
jusqu’alors sans précédent à Béziers.
Cependant, il y a lieu de mentionner que le film
Violettes Impériales, nrojeté durant la semaine
de Noël au cinéma Royal, a obtenu une recette de
1.690.000 francs avec des prix de places légèrement
majorés. Cette recette est supérieure à celle obtenue
dans la même salle en une semaine avec Don
Camillo. Aussi, devant le succès obtenu, le « Royal »
a maintenu Violettes Impériales à l’affiche poul-
ies fêtes du Nouvel An.
Un fait caractéristique de l’année 1952, c’est le
succès remporté par les films français (ou franco-
italiens) dans les salles de première vision. Sur 17
films ayant dépsssé la recette de 800,000 francs soit
en une ou deux semaines, soit en présentation dans
plusieurs salles, on compte 15 films français. Ces
résultats — où les productions françaises se taillent
la part du lion — prouvent nettement la faveur dont
jouissent les bons films français auprès du public
biterrois.
Une autre constatation à faire est celle des nom-
breuses améliorations apportées dans toutes les salles
de première vision au cours de l’année 1952.
Cet état de choses est vraisemblablement la con-
séquence des crédits dont les directeurs de salles
peuvent disposer au « Centre National du Cinéma »,
par suite de la taxe additionnelle perçue sur le prix
des places par le fonds d’Aide à l’Industrie Cinéma-
tographique. Les disponibilités, existant de ce fait,
permettent sûrement aux directeurs de faire exécuter
plus facilement divers travaux d’amélioration de
cabine ou de modernisation de confort.
C’est ainsi que les cinémas Palace, Variétés, Rex,
Kursaal ont fait procéder au remplacement de leurs
sièges par des fauteuils neufs très confortables
(Palace : fauteuils garnis de cuir vert; Variétés : fau-
teuils de velours rouge; Rex : fauteuils garnis de
simili cuir rouge; Kursaal : fauteuils simili cuir gre-
nat). Le Palace, le Royal, les Variétés, le Rex, le
Kursaal, le Vox et le Ritz ont modernisé complète-
ment ou amélioré la peinture et la décoration; le
Royal a fait recouvrir les murs d’un tissu plastique
ignifugé, le « Plastyl » de très heureux effet; le
Kursaal, le Vox et le Royal également ont apporté
des améliorations à la cabine (image et son); le Ritz
a fait placer un nouvel écran; le Palace et le Royal
ont installé de nouveaux et riches rideaux de scène;
les Variétés et le Rex ont modernisé les installations
sanitaires et le système de chauffage, etc., etc.
Si les directeurs pouvaient agir en toute initiative,
il est probable que la fréquentation des salles de
cinéma irait en augmentant et les résultats obtenus
à Béziers sont déjà symptomatiques à ce sujet,
puisque les recettes de l’année 1952 sont supérieures
de 10 % environ à celles de 1951 et le nombre des
entrées se maintient d’une façon générale, malgré
un été calme et une période de froid intense nette-
ment défavorable en novembre.
Ci-après, nous donnons les meilleurs résultats
obtenus par film pendant l’année 1952 et les meil-
leurs résultats de chaque salle de première vision.
Il sera facile de remarquer que de nombreux films
sont maintenant présentés en tandem dans divers
groupes de salles : c’est une mode nouvelle qui risque
peut-être de donner, pour les films considérés, des
résultats financiers différents de ceux obtenus dans
le passé. L’avenir nous montrera si cette méthode est
à intensifier.
Les meilleurs films
de l’année
Le Petit Mende de Don Camillo, 4.117.070 (prix or-
dinaires) (tandem « Royal »-« Variétés », puis
« Rex » en- continuation).
Samson et Dalila, 2 080.000 fr. (prix majorés)
(tandem « Royal-Kursaal »). Ce film a été présenté
ultérieurement au « Kursaal » aux prix ordinaires
des places et a réalisé 645.000 fr. Total général :
2.725.000 fr.
Violettes Impériales, 1.690.000 fr. (prix légèrement
majorés). « Royal » (1 semaine ; Noël). Ce film
continue sa carrière pour le « Nouvel An ».
Le Fruit Défendu, 1.671.000 fr. (tandem « Royal-
I Variétés » avec continuation au « Rex »)
Nous irons à Monte-Carlo. 1.620.000 fr., « Palace »
(2 semaines).
Le Grand Patron, 1.234.000 fr. (« Vox » (2 se-
maines).
Fanfan la Tulipe, 1.233.000 fr. « Variétés » avec
continuation au « Rex ».
La Minute de Vérité, 1.025.000 fr. Tandem « Royal-
Ritz ».
Belles de Nuit, 960.000 fr. « Variétés » (2 semaines).
Allô... je t’aime..., 934.000 fr. « Variétés » (1 se-
maine : Noël). Ce film continue au « Rex » pour
le Nouvel An.
Boite de Nuit, 910.000 fr. « Vox » (2 semaines).
Nous sommes tous des Assassins, 870.000 fr. Tan-
dem « Royal-Ritz ».
Paris chante toujours, 850.000 fr. « Variétés ».
La P... respectueuse, 843.000 fr. Tandem « Royal-
Ritz ».
Coiffeur pour Dames, 824.000 fr. « Variétés », avec
continuation au « Rex ».
Messaline, 824.000 fr. « Variétés », avec continua-
tion au « Rex ».
L’Auberge Rouge, 817.000 fr. « Variétés », avec con-
tinuation au « Rex ».
Résultats par salles
« Palace » (Théâtre Pézet. Dir. M. Pradel)
1.000 places. Prix 120 et 140 fr.
Nous irons à Monte-Carlo, 1.620.000 fr. (2 sem.).
Tambour battant, 712.000 fr. (1 semaine).
Adorables Créatures, 693.000 fr. (1 semaine).
Ma Femme est formidable, 633.000 fr. (1 semaine).
Jeux interdits, 631.000 fr. (1 semaine).
Rendez-vous à Grenade, 624.000 fr. (1 semaine).
Kim, 584.000 fr. (1 semaine).
Le Garçon Sauvage, 542.000 fr. (1 semaine).
Les loups chassent la nuit, 540.000 fr. (1 semaine).
Dallas, ville frontière, 522.000 fr. (1 semaine).
Une Histoire d’Amour, 516.000 fr. (1 semaine).
Jupiter, 508.000 fr. (1 semaine).
(Films au-dessus de 500.000 fr.)
« Royal » (Dir. M. Azema)
900 places. Prix 110 et 140 fr.
Violettes Impériales, 1.690.000 fr. (1 semaine : Noël),
continuation au Nouvel An.
Le Petit Monde de Don Camillo, 1.480.000 fr. (1)
(1 semaine).
Samson et Dalila, 1.095.000 fr. (1) (prix majorés).
Le Fruit Défendu, 819.000 fr. (1) (1 semaine).
Les Mines du Roi Salomon, 749.000 fr. (1 semaine).
Andalousie (reprise), 676.000 fr., (1 semaine).
Roger Richebé poursuit actuellement au studio de
Neuilly la réalisation, diu film LES AMANTS DE
MINUIT, d’après un scénario de Jacques Sigurd,
dialogues de Georges Neveux, avec comme princi-
paux interprètes, Jean Marais et Dany Robin. Sur
notre photo, Roger Richebé, Pierre Gaspart-Huit,
premier assistant réalisateur, et Jean Marais.
LA CÎNÉMATOGRAPHiE FRANÇAISE
Gibier de Potence, 650.000 fr. (1 semaine).
Nous Sommes tous des Assassins, 649.000 fr. (1),
(1 semaine).
La Minute de Vérité, 630.000 fr. (1), (1 semaine).
La P... Respectueuse, 610.000 fr. (1) (1 semaine).
Les Mains Sales, 550.000 fr. (1 semaine).
David et Bethsabée, 550.000 fr. (1 semaine).
Capitaine sans Peur, 540.000 fr. (1 semaine).
Alice au Pays des Merveilles, 508.000 fr. (1 sem.).
Le Grand Caruso, 501.000 fr. (1 semaine).
(Résultats au-dessus de 500.000 fr.)
(1) Nota. — Les résultats ci-dessus sont ceux
obtenus par le « Royal » seulement et ne tiennent
pas compte des autres recettes pour les présentations
en tandem. Voir la liste des meilleurs films.
« Variétés-Rex » (Dir. M. Michel)
« Variétés » : 1.100 pl. Prix 120 et 140 fr.
« Rex » : 860 pl. Prix unique 120 fr.
Le Petit Monde de Don Camillo, 2.637.000 fr. (1)
(« Variétés-Rex»).
Fanfan la Tulipe, 1.233.000 (« Variétés ») et conti-
nuation au « Rex ».
Belles de Nuit, 960.000 fr. (2 sem. « Variétés »).
Allô, je t’aime, 934.000 fr. (1 semaine Noël). Ce film
continue au « Rex » pour les fêtes du Nouvel An).
Paris chante toujours, 850.000 fr. (1 semaine « Va-
riétés »).
Coiffeur pour Dames, 824.000 fr. (« Variétés » et
continuation au « Rex ».
Messaline, 824.000 fr. (« Variétés » et continuation
au « Rex ».
L. Auberge Rouge, 817.000 fr. (« Variétés » et conti-
nuation au « Rex »).
Les 7 Péchés Capitaux, 767.000 fr. (« Variétés » et
continuation au « Rex ».
Les Fils des Mousquetaires, 766.000 fr. (« Variétés »,
1 semaine).
Le Fruit défendu, 760.000 fr. (1) (« Variétés » et
continuation au « Rex ».
(Recettes au-dessus de 700.000 fr.)
(1) Nota. — Ces recettes ne comprennent pas les
recettes des autres salles en cas de présentation en
tandem avec une salle d’un autre groupe. Voir à ce
sujet la liste des meilleurs films.
Pour mémoire : « La Flibustière des Antilles »,
416.000 fr. (1 semaine « Rex »).
« Kursaal » (S. A.)
960 places. Prix 120 et 150 fr.
Samson et Dalila, 984.500 fr. (1 semaine, prix excep-
tionnels). Ce film a été présenté en tandem avec
le « Royal ». Voir la « Liste des meilleurs films »
pour le résultat global.
Les Aventures du Capitaine Wyatt, 865.499 fr.
(1 semaine : Noël).
Un Américain à Paris, 690.000 fr.
La Vengeance de l’Aigle Noir, 650.000 fr.
Samson et Dalila, 645.000 fr. (reprise 1 semaine aux
prix ordinaires. Soit au total 1.629.500 fr. pour les
deux semaines de présentation).
L’Evadé du Bagne, 596.000 fr.
L’Aigle du Désert, 513.000 fr.
La Vallée de la Vengeance, 502.000 fr.
Quand la terre s’arrêta, 500.000 fr.
Fra Diavol*. 470.000 fr.
La Bagarre de Santa-Fé, 467.000 fr.
L’Attaque de la Malle-Poste, 440.000 fr.
Midi Gare Centrale, 420.000 fr.
(Recettes au-dessus de 400.000 fr. en 1 semaine.)
« Vox » (Dir. M. Catala5
500 places. Prix 120 et 140 fr.
Le Grand Patron, 1.234.000 fr. (2 semaines).
Boîte de Nuit, 910 000 fr. (2 semaines).
Une Enfant dans la Tourmente, 710.000 fr. (2 sem.).
Les Deux Gamines, 647.000 fr. (2 semaines : Noël
1951, Nouvel An 1952).
Ombre et Lumière, 525.000 fr. (1 semaine).
Domenica, 515.000 fr. (1 semaine).
Une Fille à Croquer, 494 000 fr. (1 semaine).
M. Leguignon lampiste, 475.000 fr. (1 semaine).
Les Anciens de Saint-Loup, 450 000 fr. (1 semaine).
Piédalu à Paris, 446.000 fr. (1 semaine).
Chacun son Tour, 408.000 fr. (Reprise 3 e semaine).
Au Pays du Soleil, 405.000 fr. (1 semaine).
(Recettes supérieures à 400.000 fr.)
« Ritz » ( Dir. M. Persignan)
650 pl. Prix 100 et 120 fr.
La Minute de Vérité, 395.000 fr. (1) (2 semaines).
Savoir, 342.000 fr. (2 semaines).
Le Droit de l’Enfant, 277.000 fr. (1 semaine).
L’Etranger dans la Cité, 247.000 fr.
Jeunes Filles derrière les grilles, 236.000 fr.
Le Chevalier sans Loi, 225.000 fr.
Nous Sommes tous des Assassins, 224.000 fr. (1).
La P... Respectueuse, 213.000 fr. (1).
Dans les Mers de Chine, 213.000 fr.
La Fière Tzigane, 211.000 fr.
Adhémar (reprise), 211.000 fr.
L’Ange Rouge, 210.000 fr.
Le Faucon Rouge, 205.000 fr.
(1) Nota. — Ces résultats sont ceux du cinéma
« Ritz » seulement. Voir la « Liste des meilleurs
films » pour les résultats globaux de la présentation
en tandem avec le « Royal ».
56
BOURGES
TOTALISE SEPT SALLES
ET 4.335 FAUTEUILS POUR 50.000 HABITANTS
L A ville de Bourges, chef-lieu du département
du Cher, comporte une agglomération de plus
de 50.000 habitants.
Cette paisible ville, aux vastes étendues, et dont
la population est essentiellement composée de com-
merçants, bourgeois et industriels, totalise un en-
semble de 4.335 fauteuils pour sept salles en exer-
cice.
Par ordre d’importance des places offertes, nous
avons en premier :
Le « Grand Palais », 4, rue Pellevoysin, d'une
contenance de 1.225 fauteuils, cette salle donne
11 séances par semaine, elle appartient au circuit
Soulèze et le directeur en est M. Didier.
La cabine est équipée en matériel Brockliss-
Simplex, dernier modèle, et cette salle de première
vision et grandes exclusivités, a été très récem-
ment entièrement rénovée. Elle possède un bal-
con et une grande scène.
Le film français y obtient un succès tout parti-
culier et pour les derniers mois d’exploitation de
l’année en cours de bonnes recettes ont été ob-
tenues, avec des titres comme :
Piédalu à Paris, Nous irons à Monte-Carlo, Un
Grand Patron, Dupont-Barbès, La Nuit est mon
Royaume, Les Fils des Mousquetaires, Musique en
Tête, David et Bethsabée...
Nous avons ensuite, et toujours dépendant du
circuit Soulèze, le « Paris », anciennement
l’« Alhambra », située place de la Nation. Cette
salle de première vision et grandes exclusivités,
assure 11 séances par semaine. La direction est
sous la haute compétence de M. Jean Amiot.
La salle du « Paris » possède un balcon et une
grande scène pour tournées, entièrement rénovée
et avec une cabine équipée également en matériel
Brockliss-Simplex. De très bonnes recettes sont
obtenues, principalement avec le film français de
qualité.
A signaler les excellents résultats retirés ces
mois derniers avec : Le Petit Monde de Don Ca-
millo, Jeux interdits. Nous sommes tous des As-
sassins, Un Américain à Paris, Deux Sous d’Espoir...
Le « Lux », 21, rue du Château-d’Eau, dont le
directeur-propriétaire est M. Raymond Gallais, pos-
sède 500 fauteuils avec balcon. 9 séances par se-
maine, avec une cabine équipée en M.I.P. XIV.
Cette salle est spécialisée pour le film américain
et de création récente, puisque construite en 1945,
Le Technicolor Cecil De Mille -Par amo unt, SAM-
SON ET DALILA, après avoir fait une excellente
carrière en Amérique, en Australie, en Afrique et
en Europe, vient de remporter un véritable triom-
phe à Saigon où il a passé au « Casino ». Cette
salle, qui appartient à la Société des Ciné-Théâ-
tres d’Indochine, avait, à l’occasion de la sortie de
ce film, réalisé une façade particulièrement soignée.
elle a été transformée en 1948 par l’adjonction
d’un balcon.
De très bons résultats avec : Samson et Dalila,
Quartier interdit, Trois Vieilles Filles en, Folie, Le
Voleur de Venise...
Le « Royal », 120, avenue d’Issoudun, le direc-
teur-propriétaire est M. Robert Jossand. Salle de
360 fauteuils, pas de balcon. 5 séances par semaine.
Cabine équipée en M.I.P. XIV, donne des films en
deuxième vision et reprises. Très bonnes recettes
avec : Les Conquérants d'an Nouveau-Monde,
Smith le Taciturne, Aux Yeux du Souvenir, Les
Trois Mousquetaires.
A signaler que la clientèle de cette salle marque
sa préférence pour le film, français en reprise.
Le « Rex », 10, place des Quatre-Pilliers, dont
le propriétaire est M. Ory et le directeur M. Mo-
rillon, possède 300 fauteuils, sans balcon. 11 séances
par semaine en spectacle permanent. Cette salle
est spécialisée en première vision film américain.
La cabine est équipée en matériel Gaumont, am-
plification Philips.
De bons résultats à noter avec : De Commando
de la Mort, La Vallée du Solitaire, L’Attaque de
la Malle-Poste, La Reine africaine...
La ville de Bourges possède ensuite deux salles
paroissiales d’une très grande vitalité, et dont l’or-
ganisation est remarquable, il s’agit de :
La « Salle Saint-Jean-de-Berry », rue Saint-Jean-
de-Berry. Elle appartient à la Société d’Education
Populaire de la Paroisse et le directeur en est
M. Prévôt. L'agencement de ce théâtre cinémato-
graphique est impeccable et 450 fauteuils sont dis-
ponibles pour le public. Balcon et grande scène
pour tournées. La cabine est montée en matériel
des Ets E.M. 6 séances par semaine.
La « Salle Salnt-Jean-de-Barry » présente des pro-
grammes en deuxième vision et reprises, très peu
de films américains, du bon film français, mais
bien entendu avec le respect de la cote morale.
Nous avons ensuite : le « Familia », 10, avenue
Marcel-Haegelen. 650 fauteuils, avec grande scène
pour tournées ; assure 5 séances par semaine. Cette
salie, de très grandes dimensions, appartient à la
Société d’Education Populaire, et la direction est
aux mains de M. Blanchard.
La cabine est équipée en matériel Radio-Cinéma,
amplification Victoria-Electric.
D’excellents résultats sont obtenus avec le film
français, surtout le genre comique.
Dans l’ensemble de l'exploitation, il faut noter
pour la ville de Bourges, une très nette reprise
depuis le mois de septembre.
Tout particulièrement pour cette ville, le mois de
juin est à signaler comme très défavorable pour la
cinématographie, du fait des foires et expositions
qui ont lieu à ce moment là. En règle générale,
tous les autres mois de l’année se tiennent dans
une bonne moyenne.
Le public de Bourges est très fidèle et partage
sa préférence entre les films français et améri-
cains, mais il faut que les programmes en vaillent
la peine.
En définitive, les exploitants de Bourges sont
optimistes pour les mois à venir, satisfaits éga-
lement pour la Loi d’Aide, ils regrettent cependant
que l’intransigeance de la municipalité persiste à
faire maintenir le palier 4.
A signaler le gros effort du circuit Soulèze, qui
n’hésite pas à apporter le maximum de confort
dans ses salles pour le bien-être de son public.
R. Saramito.
Monsieur DUSSAP, propriétaire
du PARIS à GRENOBLE ,
vient d'effectuer la réouverture
de sa salle. L'éclairage est
constitué par des appliques
LUMILUX
d'un type nouveau
LA CHSEMATOGRAPHiE FRANÇAISE Jf-
UN PROBLÈME CRUCIAL POUR L EXPLOITATION
LA PATENTE
par G. DEJOB
TRÈS IMPORTANTE AUGMENTATION DE L’IMPOT
EN LANGUEDOC-ROUSSILLON
« Pas d’impôts nouveaux en 1952 », avait-il été
déclaré officiellement par le Gouvernement,
Hélas !... c’est peut-être vrai pour les impôts
nationaux, mais c'est une erreur considérable pour
les patentes où l’augmentation est fort importante
par rapport à 1951.
Imposition communiale, imposition départementale,
répondront certains. Certes... mais cependant aug-
mentation de charges pour le contribuable, sans
aucun doute possible.
Dans beaucoup de villes du Languedoc-Roussil-
lon, l’augmentation des patentes 1952 est de l’ordre
de 25 à 30 % par rapport à celles de 1951... Mais, à
Perpignan, cette augmentation est de 50 % et un
rapide examen prouve que les patentes 1952 à Per-
pignan sont à l’indice 3,5 par rapport à 1948, alors
que les recettes de 1952 ne représentent pas le dou-
ble de celles de 1948 (indice 1,7 seulement, taxe
d’aide comprise).
Tous les commerçants et industriels perpignanais
touchés par cette augmentation formidable ont en-
trepris une campagne générale de revendication
auprès des Services publics et administratifs inté-
ressés (Mairie, Préfecture, Directon départementale
des Contributions Directes...). Mais le résultat n’est
guère positif. Les communes et le département ont
besoin de fonds pour payer les augmentations de
dépenses prévues aux budgets et... les contribuables
devront payer. Cependant, une promesse a été faite
que, pour 1953, tout sera mis en œuvre pour éviter
une nouvelle augmentation des patentes.
Reprenons le cas de Perpignan. Le centime addi-
tionnel est passé de 4.065 en 1949 à 16.785 en 1952 (1),
soit une augmentation de 12.720. La ville de Per-
pignan est donc, avec Seclin (Nord) 14.761, Mont-
pellier (Hérault) 7.097, etc..., la ville la plus impo-
sée comme centimes additionnels.
Dans d’autres villes, cependant frappées par des
dépenses communales importantes (Le Havre, Rouen,
Lille, Bar-le-Duc, etc...), le centime additionnel est
beaucoup moindre que dans les villes citées de Per-
pignan, Montpellier, etc... Mais une mention spé-
ciale revient certainement à la ville de Lyon où,
depuis 1949, le centime additionnel est bloqué à
3.000 francs, alors que, ailleurs, il est sans cesse
en augmentation annuelle. Ce qui est possible à
Lyon serait-il impossible dans les autres villes ?
Pour en revenir aux directeurs de salles de ci-
néma du Languedoc-Roussillon, qui subissent com-
me tous les autres contribuables l’augmentation
successive du taux des patentes, il faut ajouter que
ces assujettis sont placés dans une situation nette-
ment défavorable à leur trésorerie.
~ Non seulement ils acquittent comme tous les au-
tres contribuables les obligations fiscales générales :
impôt foncier (s’il y a lieu, et taxe des biens de
main morte éventuellement), bénéfices industriels
et commerciaux, taxe de transaction et taxe addi-
tionnelle, taxe locale, taxe d’apprentissage, impôt
sur les traitements et salaires (éventuellement), im-
pôt général sur le revenu, patente, naturellement ;
mais en plus, ils payent sur chaque recette droits
de timbre, taxe sur les spectacles, taxe de droits
(1) D’après «L’Indépendant des P.-O. » du 29-9-
1952.
Mesdames SONCHAY à
DOUARNENEZ ont fait du
BREIZ-IZEL
la plus belle salle de la région
Appliques en plexiglas de chez
LU M I LUX
d’auteurs, taxe à la production, etc..., et, chaque
semaine, une importante redevance plus ou moins
justifiée pour les pompiers. Il apparaîtrait donc
logique que les patentes dues par les directeurs de
cinéma — déjà surchargés par une fiscalité com-
plexe et particulière à leur corporation — bénéfi-
cient d’une exception pour les patentes.
Ne pourrait-on, Dar exemple, assimiler les direc-
teurs de cinémas aux directeurs de théâtres dont
le taux de patente est bien inférieur à celui des
directeurs de cinémas et dont le pourcentage des
taxes est bien moindre que pour le cinéma (16,55 %
seulement) (2).
CE QU’EST L’IMPOT
DE LA PATENTE
BUT. — La patente a pour but essentiel de faire
participer aux charges publiques des industries de
toutes natures (commerciales ou non) en prélevant
sur les bénéfices et produits présumés de ces indus-
tries une proportion déterminée par la loi et les
instructions en vigueur.
Ce n’est pas le montant effectif de ces bénéfices
ou produits qui détermine la valeur de la patente,
mais certains signes extérieurs :
1° Nature et conditions d’exercice de la profes-
sion ;
2° Chiffre de la population du lieu où s’exerce la
profession ;
3° Nombre et nature
des éléments de produc-
tion utilisés ( ouvriers,
machines, etc.).
CREATION. — La pa-
tente fut créée par la
loi du 2 mars 1791 pour
remplacer les droits de
Maîtrise et de Jurande
existant avant la Révo-
lution (ainsi que l’im-
pôt du 1/20 sur l’Indus-
trie) et éviter tout ca-
ractère inquisitionnel.
Remaniée à diverses
reprises, la patente est
régie par la loi du 15
juillet 1880. Elle fut sup-
primée comme impôt
d’Etat par la loi du 31
juillet 1917, qui instituait
la taxe sur le chiffre
d’affaires, ainsi que les
impôts sur les bénéfices
industriels et commer-
ciaux et sur les bénéfi-
ces des professions non
commerciales ; mais elle
fut conservée, en ce qui
concerne les centimes
additionnels perçus au
profit des budgets des
départements, des com-
munes et des chambres
de commerce. Ces cen-
times sont basés sur un
principal fictif, calculé
dans les conditions pré-
cisées par la loi du
19 juillet 1925.
OBLIGATION DE LA
PATENTE. — D'après
l’article 1447 du Code
général des Impôts :
« Tout individu français
« ou étranger qui exer-
« ce en France un com-
« merce, une industrie.
« une profession com-
« pris dans les excep-
« tions déterminées par
« le présent Code, est assujetti à la contribu-
« tion des patentes ». (En principe, seuls les sala-
riés sont exemptés ainsi que les artisans travaillant
seuls.)
La patente est due dans toute commune où le
contribuable dispose comme propriétaire, locataire
cessionnaire d’un local servant à l'exercice d’une
profession non exonérée. La patente est donc due,
même si le local est gratuit. Il s’ensuit qu’il y a
autant de patentes que de locaux différents ou de
commerces différents dans la même commune ou
dans plusieurs communes. Cependant, dans les com-
munes de moins de 5.000 habitants, il peut n’y avoir
qu’un seul avertissement pour plusieurs installations
situées dans cette même commune.
CALCUL DE LA PATENTE
Le montant de l’imposition dépend :
1° de la nature de la profession exercée ;
2° de ce que le local est considéré ou non comme
un établissement (3) d’après le sens de la loi ;
3° de la valeur locative des locaux et, éventuel-
lement, de la valeur de l’outillage qui y est con-
tenu ;
(2) Déclaration de M. Deutsch, Président du Syn-
dicat des Directeurs de Théâtres de Paris, le 30-12-
1952.
(3) Organisme complet, vivant de sa vie propre
et où s’accomplissent de façon habituelle — sinon
continue — les actes de la profession. (Commer-
çants : Vendre. Industriels : Fabriquer.) Sinon,
droit proportionnel seulement.
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ccwtià mèttaqeé diép&nibLaé .*
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film de Georges Combret : TAMBOUR BATTANT.
Une production Radius, que nous pouvons voir de-
puis mercredi 14 janvier aux « Rex »-« Normandie ».
(Cliché Warner Bros.)
4° du taux des centimes additionnels (commu-
naux et départementaux).
ELEMENTS DE CALCUL. — Les éléments consti-
tuant le principal fictif de la patente sont au nombre
de trois :
1° Le droit fixe, dû pour les locaux où se trouve
le siège de l’établissement.
2° Le droit proportionnel, dû sur tout local ser-
vant à l'exercice de la profession (même s’il s’agit
d’un garage, d’un, hangar, d’une resserre, etc...). Il
est calculé sur la valeur locative des locaux impo-
sables.
3° Le centime le franc qui représente un coeffi-
cient de multiplication des droits en principal pour
obtenir le montant de la patente.
CALCUL DU DROIT FIXE, — Le droit fixe est
basé sur la nature du commerce ou de l’industrie. Il
est régi par trois tableaux A.B.C. et déterminé par
établissement et non par profession.
Il y a donc autant de droits fixes que d’établisse-
ments ; mais si des locaux communs communi-
quent entre eux et s’il n’y a pas de comptabilité
particulière ni de préposés spéciaux, le calcul se
fait pour un seul local.
Le tableau A comprend les professions commer-
ciales et industrielles peu importantes ou artisa-
nales ; le tarif général prévoit 8 classes (la même
pour toutes les professions du même genre) et
9 catégories de population (classées d’après les der-
niers recensements).
Le tableau B intéresse les banquiers, magasins,
etc., etc... Il prévoit un tarif spécial par profession
en raison de la population.
La tableau C compte quelques professions com-
merciales et industrielles.
Le tarif particulier par profession groupe :
a) une somme invariable,
b) une taxe déterminée, plus des taxes variables
suivant le nombre d’ouvriers et l’importance des
machines,
c) des taxes vicinales.
D’après la Ici du 15 juillet 1914, article 2, la pro-
fession d’Exploitant
Cinématographique
est placée
dans la 3 e
classe du
Tableau
A.
Le droit
fixe
est le
suivant
Paris
... 140
fr.
Communes
de
plus de 100.000
habitants
... 100
»
Communes
de
50.000
à 100.000
habitants
80
»
Communes
de
30.000
à 50.000
habitants
60
»
Gemmunes
de
20.000
à 30.000
habitants
40
»
Communes
de
10.000
à 20.000
habitants
30
»
Communes
de
5.000
à 10.000
habitants
25
»
Communes
de
2.000
à 5.000
habitants
22
»
Communes
de
moins
de 2.000
habitants
18
»
Si au dernier recensement, une commune passe
dans une catégorie de population supérieure, l’aug-
mentation du droit de patente en résultant est
appliquée pour 1/2 seulement pendant les cinq
années suivant celle du recensement.
Dans les villes de plus de 5.000 habitants, les
patentables installés dans la partie non agglomérée
de la commune sont imposables d’après la popula-
tion non agglomérée seulement ; ceux installés
dans l’agglomération sont imposables d'après la po-
pulation totale.
Cas spécial. — Sociétés en nom collectif ou Socié-
tés de fait.
Le droit fixe se rapportant à un exploitant indivi-
duel est imposé en totalité au nom de l’associé
principal = le possesseur du plus grand nom-
bre de parts ou, en cas d’égalité de parts, au nom
du premier nom figurant dans la raison sociale.
De plus, chaque associé secondaire est imposé
d’après une fraction du droit fixe I/N (N égale
nombre des associés).
Par exemple :
— pour 3 membres : Droit fixe, plus 2/3 ;
— pour 4 membres : Droit fixe, plus 3/4, etc...
DROIT PROPORTIONNEL (Art. 12, Ici 15-7-
1880 ) :
Il est fixé par le Tableau D et établi sur la va-
leur locative de la maison d’habitation du patenta-
ble et des locaux servant au commerce ou à l’indus-
trie (même s’il y a location gratuite). Il est calculé
sur le loyer qu’obtiendrait, au moment de l'impo-
sition, le propriétaire des locaux et de l’outillage,
s’il les louait (éléments d’appréciation : actes exis-
tants, comparaison avec commerces ou industries
similaires, etc.).
Peur les patentables du Tableau A :
1/20 valeur locative pour les classes 1, 2, 3 ;
1/30 valeur locative pour les classes 4, 5, 6 ;
1/100 valeur locative pour les classes 7, 8.
Pour ceux du Tableau B : 1/10 valeur locative.
Pour ceux du Tableau C : 1/10 ou 1/20 valeur
locative de l’ensemble des locaux d’habitaticn et
professionnels ou 1/10 valeur locative des locaux
d’habitation,
et 1/10, 1/50 ou 1/60 valeur locative des locaux
professionnels ou encore 1/2 de la valeur des locaux
d’habitation, sans tenir compte des locaux profes-
sionnels.
Pour l’Exploitant de Cinéma, figurant en classe 3
du Tableau A, c’est donc 1/20 de la valeur locative 1
plus la valeur de l'outillage fixe et mobile qui est à
retenir.
En principe, c’est le montant du loyer qui sert de
base, à condition qu’il soit normal. Les baux à
loyer inférieurs à la valeur réelle, soit par ancien-
neté (antérieurs à 1940, par exemple), soit par col- i
lusion, sont écartés. Si le bail prévoit le paiement
de l’impôt foncier par le locataire ou la responsa-
bilité des grosses réparations, des réfactions sont
apportées au montant du bail.
CENTIMES ADDITIONNELS. — C’est le coeffi-
cient par lequel le droit fixe et le droit proportion- f[
nel sont à multiplier pour obtenir le montant de la
patente. Les centimes additionnels sont fixés cha-
que année par commune et par département ; ils
doivent être régulièrement votés par les assemblées
locales et approuvés par les autorités de tutelle :
Préfecture et Ministère de l’Intérieur.
DISPOSITIONS TRANSITOIRES. — D’après l’arti-
cle 4 de la loi du 31-12-48, l'Administration doit faire
abstraction, pour l’assiette du droit proportionnel
des patentes, des augmentations survenues depuis
le 1 er janvier 1948 en matière de baux commer-
Maurice Cloche s’est rendu récemment en Espagne,
où il a conclu avec « Exclusivas Floralva Produc-
cion, S. A. », les accords de coproduction de son
prochain film. Nuits andalouses (titre provisoire),
d’après un scénario de René Bar javel, également
signataire de l’adaptation et des dialogues. On voit
ici le réalisateur français en conversation amicale
avec Antonio Vilar. Le jeune premier espagnol se-
rait-il en pourparlers pour « le » rôle masculin de
la prochaine production des Films Maurice Cloche ?
JEAN-PIERRE
AUM0NT
SCENARIO ORIGINAL DE FRANZ TANZLER
Dialogues de André HORNEZ et Frantz TANZL.ER.
Musique originale et arrangements de Paul BON-
NEAU. Directeur de la Photographie Nicolas
HAYER. Ingénieur du son Raymond GAUGUIER.
Directeur de Production Jeàn-Charlcs CARLUS.
Producteur Délégué André MICHEL
LOUIS GIMBERT • ODETTE BARANCEY
L ANDRÉ DAIIBERT - PHILIPPE OLIVE i
V PAUL DEMANGE -LOUIS DE FUNES i
vente pour L’Etranger : us films
MAURICE CLOCHE 25. Avenue Klibef Paris 1 4'
UN SPECTACLE DE CHOIX..
59
LA CINEMATOGRAPHIE FRANCAÎSE
ciaux. D’autre part, les majorations de loyer, d’après
l’article 89 de la loi du l or septembre 1948, sont
:sa ns incidence fiscale.
Les valeurs locatives servant de base au droit
proportionnel des patentes sont à rajuster aux cours
actuels par étapes. Pour la valeur locative 1948 :
4/3 valeur locative cadastrale (double du revenu
net figurant sur avertissements de l’impôt foncier) ;
en 1949, 5/3 valeur locative cadastrale. Pour 1950,
1951, 1952, une large liberté d’appréciation a été
laissée aux inspecteurs.
LA PATENTE EST ANNUELLE. — Principe : La
patente est due pour l’année entière en raison de
la profession exercée dans le courant du mois de
janvier, même s’il y a fermeture de l'établissement
ou réduction des bases d’imposition en cours d’an-
inée.
Ouverture en, cours d’année :
S’il y a début de la profession en cours d’année,
la patente est due à compter du premier jour du
mois d’ouverture. Mais, ceux qui reprennent une
profession exercée l’année précédente, doivent la
patente à dater du 1 er janvier.
Fermeture en cours d’année :
Le contribuable qui cesse son activité en cours
d'année doit, néanmoins, la patente pour l’année
entière, sous réserve d’un transfert de droit à son
successeur (même si fermeture le 2 janvier).
En cas de fermeture, il peut obtenir dégrèvement
des 1/12 restant à couvrir, si la fermeture est la
conséquence de : décès de l’exploitant, faillite,
.liquidation judiciaire, expulsion, expropriation.
■ Augmentation et diminution en cours d’année :
Si les bases d’imposition augmentent, un complé-
ment de droits est dû à compter du premier jour
du mois de l’argumentation.
S’il y a diminution des bases d'imposition, pas de
dégrèvement.
Mutation. - Transfert :
■ En cas de session, le cédant peut demander au
directeur des Contributions Directes la mise à la
charge de l’acquéreur des droits dus, par mutation
de cote, si la cession est antérieure au l<' r janvier
de l’année d’imposition ou par transfert de cote,
si la cession a lieu en cours d’année.
Etablissements saisonniers :
D’après l’article 22 de la loi du 5-7-49, il y a réduc-
tion de moitié des droits de patente pour les éta-
blissements ouverts moins de 6 mois par an.
FORAINS. — La patente doit être revêtue du visa
! du maire de la commune qui concerne le contribua-
ble et du signalement de l’intéressé. A défaut, le
contribuable est passible de la patente à partir du
1 er janvier de l’année en cours.
Si les rôles ne sont pas assis au 1 er janvier, faire
demande spéciale au Service des Contributions Di-
rectes qui délivre la patente après versement de
1/12 ou de la totalité des droits.
TAXES ACCESSOIRES. — Aux divers droits énu-
mérés ci-dessus il faut ajouter :
1° Taxe vicinale et contribution des frais de
Bourse et de Chambre de Commerce ;
2° Taxe pour frais de la Chambre des Métiers
(en principe, somme fixe par exploitant) ;
3" Taxe sur la valeur locative des locaux profes-
sionnels, qui porte sur les locaux soumis au droit
proportionnel, avec taux progressif.
ETABLISSEMENT DU ROLE :
Le rôle des patentes est établi sur recensement
(et non sur déclaration souscrite), par le contrôleur
des Contributions avec l’assistance du maire de la
commune.
D’après l’article 1662 du Code général des Impôts,
les documents spéciaux pour rétablissement du rôle
doivent être déposés pendant dix jours au Secréta-
riat de la Mairie pour observations éventuelles à
remettre au maire par le contribuable.
Après rétablissement du rôle, les réclamations
doivent se faire par voie contentieuse.
Les avertissements sont pratiquement mis en
recouvrement en juin et en juillet.
Nota : Donc, intérêt très grand pour l’exploitant
à connaître la date de dépôt des documents en mai-
rie (demander au Service Municipal avis corres-
pondant en temps utile).
ERREURS. — Les erreurs d’appréciation commi-
ses par le service des Contributions Directes ne
peuvent être supprimées et le montant indiqué sur
l’avertissement demeure acquis pour l'année consi-
dérée.
Les émissions peuvent être reprises par le contrô-
leur ; elles donnent lieu à l’émission de rôles sup-
plémentaires mis en recouvrement au plus tard le
30 avril de l’année suivant celle de l’établissement
normal de la patente.
Nota : C’est, en somme, une imposition à sens
unique ; si elle est trop forte, il faut payer, si elle
est insuffisante, il faudra payer quand même.
Il y a, cependant, une différence entre l’erreur
d’appréciation et l’émission par le contrôleur.
Si le contrôleur a commis une erreur d’apprécia-
tion, l’avertissement distribué demeure acquis ; s’il
y a eu émission, le contrôleur peut émettre un rôle
supplémentaire. Exemple : Trois locaux d’une valeur
locative totale X ont été imposés d’abord peur
24.000, puis, par rôle supplémentaire, pour 6.000.
Si le contrôleur a compris les trois locaux dans le
total de 24.000, le rôle supplémentaire de 6.000 peut
être annulé comme voulant réparer une « erreur
d’appréciation ». Mais si deux locaux ou un local
seulement sont compris pour la valeur locative de
24.000, le rôle de 6.000 francs constitue une répara-
tion d’émission et ne peut être supprimé.
RESPONSABILITE DU PROPRIETAIRE :
Les assujettis sont personnellement responsables
du paiement de la patente, mais en cas de location
les propriétaires sont également responsables du
dernier 1/12 échu et du 1/12 courant de la patente
de leurs locataires, s’ils ne donnent pas avis de
déménagement au percepteur un mois avant la
date d’expiration de la location et, dans le cas où
le terme est devancé (déménagement hâtif, etc...),
si avis n’est pas donné au percepteur dans les huit
jours qui suivent ce fait nouveau.
DEGREVEMENTS. — RECLAMATIONS :
Dans la limite des instructions qui lui sont don-
nées (prescription quinquennale), l’inspecteur des
Contributions Directes peut, à tout moment, propo-
ser d’office les dégrèvements qui lui paraissent jus-
tifiés. Il peut également proposer toutes mutations
François Périer et Marie Daëms, sont, avec Renée
Cosima et Jacques Morel, les principaux interprètes
du nouveau film de Jean Stelli, UN TRESOR DE
FEMME. Ce film, le premier de la Société des Films
Véga, sortira après BELLES DE NUIT, au nouveau
tandem « Madeleine »-« Marbeuf ».
de cote et tous transferts, après acceptation du débi-
teur de ces droits.
Donc, le contribuable doit saisir ce fonctionnaire
par écrit ou verbalement et lui présenter toutes
observations qui lui paraissent justifier, soit un dé-
grèvement, soit un transfert, soit une mutation de
cote.
S’il y a accord écrit ou s’il y a réception d’un
avis de dégrèvement avant l’expiration du délai de
réclamation, le contribuable a obtenu satisfaction.
Si accord verbal seulement ou s’il n’y a pas
réception d’un avis de dégrèvement, le contribuable
a intérêt à formuler une réclamation régulière.
Comment ? Adresser la réclamation, sous pli re-
commandé de préférence, au directeur des Contribu-
tions Directes du chef-lieu de département du lieu
de l’imposition. Exposer les motifs de fait et de
droit paraissant justifiés. Indiquer s’il y a par ail-
leurs demande de sursis au paiement de l’imposi-
tion en prouvant des garanties financières.
Le délai de réclamation expire le 1 er avril de
l’année suivant celle de la mise en recouvrement
du rôle ou du fait nouveau.
En cas de gêne, mettant dans l’impossibilité de
payer, le contrôleur peut également solliciter une
remise en modération de la patente. Plusieurs cas
sont connus.
En cas de réévaluation de la valeur locative, à la
suite de travaux par exemple, la réclamation, s’il y
a lieu, est à adresser au Conseil de Fh'éfecture.
G. Dejob.
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Si
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du 17 Janvier 195*
publié sous la direction technique
de A.-P. RICHARD.
ET
MATERIEL
P tttt ttxxtti iiiixxp
1 ;
CONDBTIONS A REMPLIR
pour la
BONNE AUDITION
D’UN FILM
par A.-P. RICHAUD
La qualité du son de nombreux films français
laisse à désirer et nous avons déjà signalé ici
même que la Commission Supérieure Techni-
que et sa Sous-Commission du son ayant étu-
dié cette question, avaient cru devoir faire des
recommandations qui ne sont guère suivies. Le
plus souvent, un mauvais son est attribué à un
réglage défectueux de l’appareillage sonore ou
de la salle elle-même, celle-ci ayant une acous-
tique ne répondant pas au but que l’on se pro-
pose, c’est-à-dire audition des sons
Avant d’examiner le problème de la salle, il
convient d’examiner celui que soulève l'applica-
tion du son au film.
L’Enregistrement Technique
Il existe actuellement en France d’excellentes
installations d’enregistrement tant photographi-
ques que magnétiques.
Un fait éclairera bien la question. L’on peut
dire que la majorité des films doublés est, des
i points de vue audibilité et qualité musicale .très
supérieure à celles des films directs. Or les sys-
tèmes d’enregistrement sont les mêmes, les chaî-
I nés sonores sont identiques, les installations de
mélanges servent au direct et au doublage.
Le film direct souffre de :
a) Studios souvent mal insonorisés ;
b) De décors trop réverbérants ;
c) De microphones qui ne sont pas adéquats
au travail en studio ;
d) Au manque de grues porteuses de micro-
phones, l’assistant perchiste jouant un trop
grand rôle ;
e) Au fait que nombre d’opérateurs éclairent
le sujet de telle manière que le microphone est
trop loin (relation avec c) ;
f) A l’absence de connaissances techniques de
certains réalisateurs qui demandent à l’ingénieur
‘ de son plus qu’il ne peut tirer de sa chaîne d’en-
: registrement ;
g) Au mépris de nombreux acteurs pour la
( technique ou qui refusent de s’y plier, le mot de
la fin étant pour eux : c’est ainsi à Hollywood.
A Hollywood, le microphone est, pour la plu-
part du temps, très directionnel et installé sur
une grue.
Il y existe une discipline de travail et une
i coordination entre techniciens qui évite des
I] errements gui nuisent à la qualité technique des
I films. Les défauts d’audibilité sont, le plus sou-
I vent, dus à la façon boulée dont sont dits les
l| textes et aux défauts des microphones non direc-
|| tifs ou dotés de distortion.
Si un son est mauvais à l’origine, il est diffi-
L cile de l’améliorer par la suite, de plus il est
|i presque impossible à un ingénieur de son, si
I qualifié soit-il, de faire admettre lors de la
| première audition du son direct que ce son est
b établi en fonction de ce qui en sera fait lors
du mélange avec une bande musique et diverses
bandes-bruits sur des installations munies de
filtres et la réverbération variable.
On voit que non seulement comptent les condi-
tions mécaniques et physiques de réalisation,
mais un problème psychologique, ce qui fait
dire à un des meilleurs ingénieurs de son, que
pour être spécialiste de l’enregistrement il faut
posséder des don? de diplomatie très supérieurs
aux connaissances techniques.
Autre point important : il est, paraît-il, né-
cessaire que des phrases soient dites à un
niveau extrêmement bas, si bas que l’ingénieur
est obligé de pousser au maximum d’où aug-
mentation du souffle sans que l'audibilité y
gagne quoi que ce soit.
Pour les mélanges, en admettant que la piste
sonore permette d’enregistrer et de rendre un
niveau de X... décibels, il sera judicieux d’en
répartir le pourcentage entre cinq ou six ban-
des, de telle manière qu’au moins un spectateur
à ouïe normale puisse saisir le sens de ce que
les acteurs prononcent.
Il apparaîtra au lecteur que cette vérité de
La Palisse n’exige pas" une intelligence extraor-
dinaire pour être appliquée. Le lecteur se
trompe, car lorsque le mélange est exécuté, il y
a dans la salle :
Un réalisateur, souvent l’auteur des textes,
une équipe technique composée de la monteuse
du film et son aide, du ou des assistants du
réalisateur, du directeur de production, du pro-
ducteur et enfin de l’ingénieur du son et de ses
assirtants. C’est alors que le drame commence,
il commence d’ailleurs souvent par un manque
total de temps imparti aux travaux de mélange,
ensuite vient la dualité entre le réalisateur ap-
puyé par l’auteur du texte, et le musicien.
Chacun veut le plus grand nombre de décibels
à sa disposition et le mariage de la bande paro-
les, plus celles des bruits à la musique, en
souffre.
Il n’y a pas lieu de se faire d’illusions, les
tireuses de son ne copient guère correctement
au-dessus de 7.500 à 8.000 ps. et laisser le son
entre 40 et 1.000 ne correspond à rien qu’à
ajouter des motifs d’abaissement de la .qualité
intrinsèque du mélange, d’autant que ce mé-
lange sera projeté sur une installation qui sera
le plus souvent incapable de rendre correcte-
ment les sons de ces zones extrêmes.
Il existe pour de nombreuses marques, possi-
bilité de sortir à la fin de la chaîne amplifica-
trice 40 en bas et 10.000 en haut, mais le ou les
haut-parleurs les rendent mal, voire pas du
tout, il s’agit de se demander si finalement les
techniciens qui prétendent qu’en dessous de 1.000
et au-dessus de 6.000 mieux vaut couper, n’ont
pas raison.
A nos yeux, ils ont tort, car c’est entre 5.500 et
et 7.500-8.000 que la qualité musicale se place,
Le metteur en scène, Jean Devaivre, réglant une
scène de son nouveau film UN CAPRICE DE
CAROLINE. A ses côtés, entourant la caméra Tech-
nicolor, le chef-opérateur André Thomas et le came-
raman Jacques Ripouroux.
comme c’e:t avec de bonnes basses bien prises
qu'on a un enregistrement musical riche qui
1 s'impose aux oreilles des moins avertis.
y Une installation capable de passer continuel-
lement avec une courbe de réponse stable entre
r 40 à 8.000 ne se rencontre pas si souvent qu'on
l’affirme. Non que les constructeurs ne puissent
les livrer à la clientèle, mais parce que cette
clientèle n’est pas outillée pour la vérifier avec
précision aussi souvent qu’il est indispensable
de le faire. Le fait que nombre d'opérateurs doi-
vent en province exercer un second métier,
rend indulgent sur ce qu’on peut exiger d’eux.
Le» Haut-Parleurs
pour le 35 et le 16
La chaîne sonore a obligatoirement un abou-
tissant : le haut-parleur et ce dispositif exige
une construction impeccable, des qualités tech-
niques définies, notamment par une courbe de
réponse et une courbe de distortion.
Deux théories sont actuellement en présence :
a) Diffusion des basses séparées des hautes
fréquences avec un filtre séparateur ;
b) Haut-parleur unique couvrant une large
bande avec un dispositif adéquat de dispersion
des basses sans que les hautes en souffrent.
Les haut-parleurs sont, le plus souvent, dis-
posés avec des baffles imposants dont l'encom-
brement est fonction de la fréquence. Dans la
série b, on trouve sur le marché différents mo-
dèles qui sont destinés à se passer de baffles.
Un dispositif d’émission par haut-parleurs
pour une grande salle est généralement coûteux,
il doit être construit de façon telle qu’il ne se
dérègle pas dans le temps et qu’il ne soit pas
sensible aux variations d’hygrométrie et de
température.
Un exploitant doit non seulement faire véri-
fier fréquemment la chaîne amplificatrice, mais
faire également contrôler la courbe du ou des
haut-parleurs et la distortion de la bande pas-
sante.
XXXXXXX XXXXXXXIIXIXTTIIXIXXT TX
LA ciNÉMATOGRAPHÎE FRANCAÎSE xxttxxttttttxxxxxtt j x xxtttxttt i
En principe, la bande devrait être immuable,
c’est-à-dire qu’elle devrait répondre dans; le
temps à une courbe étalon. Il arrive qu'il n’en
e t pas toujours ainsi, ce qui impose l’obligation
du contrôle précité.
Un haut-parleur de haute qualité tient beau-
coup dans la qualité des matériaux utilisés et
dans la précision des pièces qui le composent
quel qu’en soit le principe. Il est donc prudent
de ne jamais lésiner sur la question de prix de
ce dispositif.
L'ensemble d’émission du ou des haut-parleurs
doit répondre à de§ données de répartition du
son dans la salle, et ce n’est pas toujours facile
à l’installateur de résoudre ce problème qui est
fonction de la forme, du volume et de la répar-
tition des sièges dans les axes horizontaux et
verticaux de la salle.
Dans une salle à installation fixe, le problème
s’il ne peut être complètement résolu, peut du
moins être approché, mais ce n’est pas le cas
avec le format réduit de l’exploitation ambu-
lante.
C’est ‘là un problème d’autant plus grave que
le format sub-stanclard est souvent auditionné
dans des ailes d'une très mauvaise acoustique
et que l'exploitant n'a pas même la précaution
d’amortir le fend de la salle avec des tentures
lourdes.
Si le problème du haut-parleur est très impor-
tant pour le format 35 mm., il est capital pour
le format 16 mm. où la bande passante musicale
est écourtée en haut et en bas de la courbe.
Le choix du haut-parleur revêt donc dans le
cas du film 16 mm. une importance exception-
nelle.
Une bonne installation est, comme dit le
Docteur « Knock », un malade qui s’ignore. Il
faut être continuellement penché sur elle, pré-
voir ses défaillances, y pallier à l’avance.
Si le Contrôle Technique arrive à mettre les
pieds dans toutes les salles de France 35 et
16 mm., les surprises seront de taille et si le
même contrôle réussit à imposer son point de
vue et ses directives, il y aura du travail pour
ceux qui seront chargés de réviser le matériel
examiné.
Lorsqu'on examinera le matériel, on en pro-
fitera pour adapter les têtes sonores magnéti-
ques, car espérons que dans un avenir proche
le film sonore sera magnétique.
Le 16 mm. passera 10.000 au lieu de 5.500 ps.
le 35 mm. ira gaillardement de 40. à 12.000. En
admettant que 12.000 ps. ne soit pas perceptible
pour tout le monde, on aura cependant une aug-
mentation de qualité en raison de l’absence des
phénomènes dus au tirage et au développement
photographique.
En admettant également une installation so-
nore passant du film photographique ou magné-
tique en état de marche parfait, il convient
d’émettre le son dans une bonne salle.
L’audition
dans une bonne salle
Une bonne salle est une salle où l’audibilité
est excellente à toutes les places louées, où le
temps de réverbération correspond à son volume
et au procédé utilisé à l’émission, où il n’y a
pas de battement, où l’émission d’une bande
test redonne une courbe similaire ou appro-
chante sans pointes ou creux accentués.
La science acoustique repose essentiellement
sur les travaux de Sabine et sa formule tou-
jours appliquée donne des résultats satisfaisants
avec, si l’on se reporte, notamment, aux tra-
r.R
Victor HugO' plantant un « arbre de la Liberté »
Image extraite du Hlm de Roger Leenhardt,
VICTOR HUGO
vaux de Vermeulen. Fontanelle, etc., la réserve
qu’elle ne résoud pas tous les cas qui se rencon-
treront, pratiquement, avec un choix et une ap-
plication plus grande de matériaux absorbants.
Il n’est pas toujours facile à l’acousticien de ré-
soudre entièrement certains cas, car de nombreu-
ses salles (surtout celles construites entre 1900 et
1920) sont de véritables défis aux lois de
l’acoustique, et l’installateur des haut-parleurs
et le responsable des corrections acoustiques ne
peuvent, pour nombre de places, assurer une
vicion et une audition correctes. L’application
de matériaux acoustiques répond à deux buts :
enjoliver la salle, la mettre au goût du jour et
la rendre propre à l audition cinématographique
à l’exclusion de tout autre procédé d’émission.
Pour le cas où dans une salle d’assez grande
dimension il est prévu d’y faire jouer des or-
chestres de moyenne importance, on peut établir
une chambre de réverbération, capter le son et
en renvoyer, après passage dans la chambre de
réverbération et corrections, une partie dans la
salle.
On ne peut, sauf le cas de panneaux ou ten-
tures amovibles, répondre à deux cas aussi dif-
férents de l'acoustique que l’audition d’un film
parlant et sonore ou de celle d’un orchestre
symphonique.
La construction d’une salle moderne est assez
simple et nombre d’architectes s’efforcent d’évi-
ter les dessous de balcons où le son ne peut
pénétrer et où les corrections sont souvent inu-
tiles, car elles n'amènent qu'une correction hors
de proportion avec les travaux à entreprendre.
Les premières études réelles sur la science
acoustique peuvent être fixées à celles de Lyon,
en France, et de Sabine en Amérique.
Le premier, créateur de la salle Pleyel se livra
surtout à l’étude de la propagation des sons, et
l’isolation ; le second publia une série de tra-
vaux sur l’amortissement. Une loi élémentaire
de réverbération porte son nom.
En France, les premières grandes applications
sur l’amortissement des salles et leur améliora-
tion ne vinrent, à part les recherches de Lyon,
qu'avec l’apparition du film parlant.
On introduisit alors des Etats-Unis le banrock
ou wod rook, sorte de fibre amiantée avec la-
quelle on corrigea, notamment, les studios de
Joinville (Paramount) et un petit studio d’Epi-
nay, Tobis. Auparavant, S. Feldmann avait cor-
rigé un studio de Billancourt et une salle de
projection avec du Ceiotex américain.
Le « Ceiotex » connut un grand développe-
ment ; il y avait le Ceiotex courant, sorte de
gros carton spongieux en fibres de bois et
l'Acousti Ceiotex, même matériau plus épais,
doté de multiples trous.
Du point de vue amortissement, le banrock,
appliqué en épaisseur, revêtu de toile fine, don-
nait les meilleurs résultats.
L'Amiante
en tissus et plaques
L'acoustique des salles ne fut vraiment corri-
gée qu'avec le lancement des premiers tissus
d’amiante, as ociés ou non à la laine d’amiante
1933, département acoustique de Ferodo, dirigé
par son animateur Roger Chaillot. Celui-ci de-
vait plus tard, avec son frère Raymond, se
séparer de ladite Société et fonder la Société
Marocaine de Constructions Mécaniques.
Les tissus lourds d'amiante constituent la
solution idéale pour la correction acoustique, les
Lssus légers associés à des plaques d'agglomérés
de laine d’amiante offrant aussi toutes garan-
tie de bons résultats. Malheureusement, l’amian-
te est un produit qui se raréfie en raison de ses
utilisations multiples aux besoins militaires.
L’amiante est incombustible, imputrescible,
inattaquable aux agents atmosphériques, par les
insectes et les rongeurs, c’est donc le produit
idéal. La nécessité de son remplacement s’im-
posant, on utilise maintenant des laines de lai-
tier (résidus de haut-fourneaux), avec lesquelles
on a créé des tissus et des plaquettes plus ou
moins épaisses.
Ces tissus et plaques offrent, du point de vue
sécurité, les mêmes avantages que l’amiante,
mais leurs caractéristiques acoustiques varient
sur deux points :
A. — Leur pouvoir absorbant,
B. — Leur pouvoir isolant.
Bien qu’il y ait une liaison entre l’isolation
et l’amortissement, il y a lieu d'établir une dis-
crimination, car un corps peut, sous une épais-
seur donnée, être un bon absorbant et être un
mauvais amortisseur, réverbérant de préférence
certaines fréquences. Le corps idéal serait celui
qui, sous un faible volume, possède un grand
pouvoir absorbant et une courbe de réponse
droite, c’est-à-dire une égale absorption pour
toutes les fréquences.
Matériaux acoustiques
Les matériaux, dits acoustiques, offrent, selon
leur composition, des courbes très différentes et
l’emploi d’un matériau exige d'en connaître les
buts d’application.
On peut classer les matériaux en deux caté-
gories :
Matériaux durs plus spécialement isolants,
Matériaux mous, plus spécialement anti-réver-
bérants.
La compacité du matériau n’est pas l’élément
primordial, le béton cellulaire étant, sous la
même épaisseur, meilleur isolant que le béton
ordinaire.
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ETO. 24-6 2
4* Trois documentaires en couleurs
(Ferraniacolor), sont en cours de tour-
nage : La Fable de la Gaîté (réal. :
Andreassi) ; visite à Luna Park ; Let-
tre du Mont-Rcse (réal. : Andreassi) :
le centre touristique de Macugnaga
et les mines d'or de Pestarena; Gior-
gio dt Chirico (réal. : Andreassi) :
l’activité et les œuvres du peintre de
Chirico.
Une équipe américaine se trouve
dans les montagnes forestières de la
Sila (sud de la Péninsule), pour pré-
parer un grand film en Technicolor.
Le cinéaste John Wesumell explore
actuellement les environs pittoresques
de Ccsenza. En même temps, le met-
teur en scène Bragaglia s’apprête à
réaliser un documentaire en couleurs
sur Cosenza et ses alentours.
M.I.R.
MIROIRS
INCASSABLES
npnm AID 8. r. Villehard » jio
rnULbLAm paris-J' tur. if
■î» La Montagne tonnante, dessin ani-
mé italien en. couleurs (Ferraniacolor,
pred. : Iduna Film; réal. : Antonio
Attainasi), est au début de montage
sur la partition composée par Gian-
carlo Festa.
Cognac. — Mme Beloou, la sympa-
thique directrice des salles de Co-
gnac, a équipé le cinéma « Olym-
pia » d’un écran Brockliss Westone
Plastic. Mme Beloou a été séduite
par les remarquables qualités de cet
écran. Nous rappelons que celui-ci
est imputrescible, infroissable, prati-
quement indéchirable et d’un entre-
tien remarquablement facile.
■I* Aida, l’cpéra de Verdi, est en cours
de tournage (prod. Oscar Film ;
réal. : Cl. Fracassi), en Ferraniacolor.
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TECHNIQUE ET MATERIEL
[» LACiNÉMATOGRAPHiE FRANCAÎSE jjjjf-
III
L’ENREGISTREMENT
MAGNÉTIQUE
dans la réalisation des films
Ceci veut dire que si un bruit de niveau 100
J décibels est émis à un mètre de distance de
deux murs, l’un en béton ordinaire, l’autre en
béton cellulaire, il faudra, pour tomber à un
niveau inaudible de l’autre côté de la paroi, une
I épaisseur moindre de béton cellu’aire que de
béton ordinaire.
De très nombreux matériaux isolants sont
utilisés dans la pratique, tels sont :
Le liège comprimé avec un liant brai (ce ma-
tériau est notamment fabriqué au Maroc, au
Portugal, en France). Il est souvent utilisé
comme calorifuge.
Les corps dérivés de l’Héraclite, copeaux de
bois compressés avec du carbonate de magnésie
ou du ciment. On fabrique des panneaux de 50,
30, 15 à 10 m. d’épaisseur.
La solomite, ou paille compressée tenue par
des fils de fer. Bien que ces panneaux soient de
paille, ils sont pratiquement incombustibles s'ils
sont touchés par une flamme dans le sens de
leur épaisseur. Il ne le sont pas du côté tranche.
S il est donc indispensable d’obturer soigneuse-
ment avec du plâtre liquide qui pénètre à quel-
ques centimètres de; bords.
I Les panneaux de plâtre cellulaire, collés à
des panneaux de liè<?e, les panneaux de plâtre
ou ciment avec couche d'air intermédiaire, ont
une efficacité mesurable.
Les fabricants d’isolants établissent leur pu-
blicité sur la comnaraison de pouvoir d’arrêt
du son par ramrort à un mur en pierre de X
!, centimètres d’épais:eur. Si frappante aue soit
cette comparaison, elle n’offre aucune sécurité.
La valeur technique d’une argumentation de ce
genre ne vaut pas l’éncncé de l’abaissement du
niveau du son émis à proximité du matériau
présenté.
En général, le propriétaire d'une salle n’a à
considérer le problème acoustique que sous l’an-
gle amortissement et seuls les matériaux du
type mou peuvent l’intéresser.
I Pour ce type de matériaux, on trouve sur le
marché :
Les tissus d’amiante, les panneaux en laine
d’amiante;
Les tis us dits en soie de verre, les panneaux
dits en laine de verre de diverses épaisseurs;
Les panneaux en corps synthétiques également
, en épaisseurs variables;
Les panneaux en fibres de bois Celotex, Iso-
rel, etc.;
Les tissus en résines polyvinyliques.
Les uns sont rigoureusement ininflammables,
les autres à combustion lente.
Du point de vue amortissement, le temps
d’amortissement d’une salle est atteint en ajou-
tant les unités d’absorntion manquantes. Le cal-
culateur connaissant la valeur en unités d'ab-
sorption de son matériau, peut avec dp l'expé-
rience pratiaue et connaître la quantité de ma-
: tériau amortisseur ind’spensable et les emplace-
, ments préférentiels de répartition du ou des
matériaux absorbés.
Toutes les salles n’avant pas pour un volume X
le temps idéal de réverbération correspondant
au but d’exploitation idéal, il conviendrait de
déterminer au préalable le temps de réverbé-
ration et la courbe de réponse de la salle.
En réalité, l’on se contente d’approximations
qui sont suffisantes dans la majorité des cas.
L’oreille est d’ailleurs un dispositif de per-
ception qui admet des écarts considérables et.
à nart la question d’audibilité, elle supporte des
infractions notables aux théories acoustiques.
I Les procédés d’investigation de l'acoustique
des salles sont assez nombreux et sont d’une
précision plus ou moins grande.
Rappelons le procédé décrit, il y a auelques
années, dans le « Bulletin Technique Philips ».
; Une maquette en carton d’assez grandes di-
mensions, représente la salle y compris l'écran.
L’on perce un petit trou à la place des haut-
I parleurs et l’on emnht la maquette, recouverte,
de fumée de cigarettes. Une petite lampe élec-
trique, au faisceau bien délimité, étant appli-
quée contre l’emplacement du haut-parleur, il
est facile, en faisant osciller le faisceau lumi-
neux de la lamne dans un angle correspondant
à l’angle de diffusion du haut-parleur, de dé-
j terminer les points de réflexion du son particu-
lièrement dangereux.
L’idée de faire vérifier une salle par un orga-
nisme contrôleur, doté du matériel adéquat sous
des conditions d’examen semblables aux condi-
tions d’audition, ne saurait être considéré comme
une brimade, et ceux qui s’opposent à ce principe
ont tort de ne pas l’admettre.
La tendance de plus en plus marquée d'en-
registrer sur film magnétique influence la cons-
truction française, tant dans le domaine ama-
teur que professionnel.
Nous avons maintenant en France une cons-
truction très soignée, qui rivalise avec les ap-
pareillage; étrangers les plus cotés.
Ici même, nous avons déjà publié la techni-
que « Euphonie », des Etablissements Picot,
qui jouit auprès des techniciens d'une excel-
lente cote.
La nouvelle caméra d’enregistrement, dont
la description suit, est construite par une firme
de fondation récente certes, mais qui a pour
animateurs des mécaniciens réputés, qui sont
depuis longtemps spécialisés dans la construc-
tion cinématographique.
La machine d'enregistrement sur film magné-
tique perforé 35 mm. comprend un ensemble
de dispositifs permettant l’enregistrement, la
lecture, l’effacement.
ENREGISTREUR MAGNÉTIQUE L.P.C.
sur FILM 35 mm. PERFORÉ à VITESSE
STANDARD
L’ensemble d’enregistrement monobloc est
prêt à être raccordé à une installation exis-
tante, permettant l’enregistrement, l'écoute en
cours d’enregistrement sur bande, et la repro-
duction en marche avant et arrière.
Fig. 1. — Caméra d'enregistrement L.P.C. sur film
35 mm. - Défilement du film, et têtes magnétiques.
Alimentation. — Alimentation en courant tri-
phasé 220 W. 50 eps (moteurs) et monophasé
115 à 220 W. amplificateurs).
— Meuble-support contenant un panneau de
commande des niveaux d'entrée et de sortie,
avec indicateur de niveau à commutateur am-
plificateur d'enregistrement, de lecture, d’écoute,
oscillateur HF. d'enregistrement et d’effacement,
alimentation. Emplacement prévu pour ampli-
ficateurs auxiliaires.
Moteur. — Machine avec moteur principal à
2 vitesses (1.500 tours synchrone et 2.800 asyn-
chrone pour retour rapide), et moteurs sépa-
rés’ de réembobinage.
— Commutateur principal de commande à
5 positions (enregistrement, réembobinage ra-
pide, lecture avant, lecture arrière, démagné-
tisation des têtes) , assurant la commutation des
amplificateurs, la mise en contact ou le retrait
des têtes par rapport au film, et le couplage des
moteurs.
— Têtes d’effacement, d'enregistrement et de
lecture montées en tambours tournants.
Dispositif de défilement. — Un système amor-
tisseur de défilement à volant et galets à dash-
pot à huile assure une marche de grande régu-
larité.
— Réducteur principal à bain d’huile.
— Galets et mouvement; montés sur roule-
ments à billes de haute précision.
Caractéristiques radio-électriques .
Entrée : Niveau zéro, ligne adaptable basse
impédance ou bridging.
Fig. 2. — Caméra magnétique L.P.C.. - Vue arrière,
capot enlevé.
Sorties : Niveau zéro, 600 ohms ; ligne d’écoute
8 ohms ou 500 ohms. 15 watts.
Réponse : ± 1 db 40/ 10.000 eps, niveau ré-
glable entre 1.000 et 10.000 eps pour ajuster la
réponse des différent types de films. Distor-
tion inférieure à 3 %.
Effacement : 10 db assuré en service.
Largeur de piste : 6.3 mm. avec têtes de lar-
geurs décroissantes.
Fig. 3. — Dispositif de lecture pour table
de montage.
Dispositif de lecture pour le montage
La photo n° 3 représente un dispositif de
lecture de film magnétique pouvant se monter
instantanément sur une table de montage ou
de synchronisation courantes. La tête sonore de
lecture est visible sur la gravure, et le peu d’en-
combrement du système en montre la simpli-
cité.
TECHNIQUE ET MATÉRIEL
XXXXZXXXX XXXT X X XXXXXXXXXXXXXXZ -*jj, LA ciNÉMATOGRAPHiE FRANÇAISE «
PROCESSUS DE RÉALISATION
D U
PROCÉDÉ RÉALCOLOR
La photographie des couleurs, du point de
vue des sensations, est matière à dissertation ;
en ce sens qu'il est possible de se représenter
une charte des couleurs, soit d’une manière ri-
goureusement scientifique, soit dans une inten-
tion picturale et artistique.
Scientifiquement, on cherche à représenter une
gamme colorée des radiations visibles : du vio-
let au pourpre, de façon telle que la majorité
de ceux qui l’examinent l'estiment correcte ;
ce qui ne veut pas dire que, pour une lumière
d'examen déterminée, l'analyse sera en accord
avec les sensations ressenties par une majorité
de spectateurs.
Il est admis qu'une couleur se place dans le
fameux triangle de Maxwell (voir figure jointe
extraite de la revue technique Philips, mai 1952,
page 348). La position d’une couleur par ses
coordonnées s'y détermine aisément, mais si l'on
veut, de cette figure géométrique, donner une
représentation colorée, il en va tout autrement.
Ainsi, le triangle coloré, présenté il y a environ
deux ans par la même revue, nécessita, pour
l'établissement du modèle et pour sa reproduc-
tion, des efforts considérables.
Ceci pour montrer combien il est difficile ac-
tuellement de parler « exactitude » en matière
de reproduction des couleurs.
Pratiquement, une reproduction a quelque
chance de se rapprocher du modèle lorsqu'un
noir neutre est représenté par un noir neutre,
ou mieux lorsque des gris neutres ont leur image
gris neutre. La pratique montre que si la re-
production d’un gris est chose difficile, celle
d'un blanc pur sans dominante ne se heurte pas
aux mêmes difficultés, ce qui est très important
pour la représentation des maquillages.
Il s'ensuit que tout procédé susceptible de
donner un blanc sans dominante apparente et
un noir acceptable, sera capable d'être utilisé
pour nombre d'usages, notamment pour le ciné-
ma figuratif, même si certaines régions du spec-
tre ne sont pas reproduites intégralement.
On ne peut évidemment souscrire à ce rai-
sonnement qu’en admettant la validité de l’ab-
sence de certaines couleurs, et en tenant compte
des lois complexe;; des sensations colorées, no-
tamment des notions subjectives et objectives,
Triangle de Maxwell, en coordonnées x-y. La courbe
est celle des couleurs spectrales. BR celles des
pourpres. La courbe désignée par b relie les points
représentatifs de corps noirs à différentes
températures.
toutes choses qui atténuent la portée d’un juge-
ment strictement technique.
Un exemple typique de l’influence du point
de vue de l’observation, est celui de deux étof-
fes de même surface, l’une jaune, l'autre bleue,
éloignées puis approchées l’une de l’autre, qui
resteront pour nombre d’observateurs respecti-
vement bleues et jaunes et qui, cependant, si
elles sont analysées au moment où elles sont
en contact, donnent une notation différente de
ce que les dits observateurs ont l'impression de
voir.
Ceci signifie que la représentation correcte
des couleurs est, comme il est dit plus haut,
matière à discussion.
D’autre part, des très nombreux procédés con-
nus, rares sont ceux dont on peut attendre une
représentation correcte des couleurs au sens
scientifique du terme.
Par conséquent, si l’on sait à l’avance qu’un
blanc sera correctement reproduit, il est pos-
sible de présenter au public des gammes colo-
rées d’où certaines parties spectrales seront ab-
sentes, mais où les couleurs seront agréables à
regarder.
On doit, pour toute image bichrome, admettre
des lacunes spectrales. Celles-ci ne seront gê-
nantes que si l’on prétend justement obtenir les
couleurs qui ne peuvent être reproduites cor-
rectement.
Jusqu’ici, il était affirmé que, sous certaines
conditions, seuls les procédés des couleurs addi-
tifs donnaient le change et qu’il était parfois
difficile à un profane d’établir une différence
avec une image trichrome.
Par contre, les procédés bichromes soustrac-
tifs étaient unanimement classés comme ne pou-
vant pas permettre la confusion.
Le parallèle entre les deux systèmes n’étant
pas possible, ce qui a été démontré par l’examen
de nombreuses images réalisées avec des procé-
dés soustratifs, on est amené à se demander
pourquoi une telle différence pouvait être cons-
tatée.
Il y a l’explication simpliste : c’est celle que
d’un côté l’on opère par addition et de l’autre
en soustraction, attribuant la cause unique aux
pigments colorés et aux courbes spectrales issues
de l’examen en lumière directe ou réfléchie.
Sur ce point un chapitre est à développer hors
de cet article.
On a souvent négligé de faire entrer en ligne
de compte le processus de fabrication, c’est-à-
dire le mode opératoire qui a donné lieu à la
substitution d’une image colorée à une image
argentique, opération qui amène souvent une
perte sensible de la définition et de la gradation
des images.
L’examen du brevet américain 2.597.820, du
20 mai 1952, accordé à Daniel Aragonès Puig,
de Barcelone, apporte en matière de réalisation
un aperçu nouveau sur la photo et la cinémato-
graphie soustractive (procédé Réalcolor) .
Le principe est nouveau en ce sens, qu’après
une première impression d’un positif et la trans-
formation de l’argent réduit en complexe coloré,
on réserve une partie de l’haloïde argentique,
oui subit une série d’opérations identiques,
l’image seconde étant à son tour transformée en
complexe coloré adéquat.
Le procédé Réalcolor présente les caractéris-
tiques suivantes :
— Utilisation pour la réalisation des positifs
d’une pellicule positive standard ;
— - Images négatives en blanc et noir, prises avec
un seul objectif derrière un prisme, avec
interposition de deux filtres commerciaux
Wratten-Kodak.
— Superpositon des deux images négatives sur
une pellicule positive ordinaire.
La réalisation de cette troisième caractérisque,
comme le montre le brevet américain men-
tionné, est très ingénieuse et éclaire la question
de la superposition d’images sélectionnées d’un
jour nouveau, grâce à une solution originale :
Partant de deux images sélectionnées derrière
des filtres choisis, le processus de réalisation
d’une image colorée est le suivant :
A. — Un film positif normal du type com-
mercial est passé (en lumière inactinique rouge)
dans un bain de colorant, puis séché. Il présente
alors une coloration jaune.
Il est connu qu’un film ainsi traité a sa courbe
caractéristique modifiée dans la partie de sola-
risation, celle-ci étant alors retardée. D’autre
part, la propagation d’une lumière frappant la
couche sensible est sensiblement modifiée, la
diffusion étant elle-même abaissée.
Cette opération est effectuée deux fois, avant
tirage de la première couleur et avant impres-
sion de la seconde, le rôle du colorant étant
dans les deux cas primordial.
B. — Le film sec est impressionné côté émul-
sion et par contact avec l’image du bleu.
C. — Le film impressionné est développé de
telle manière qu’il réponde à des conditions
sensitométriques définies, puis lavé.
D. - — On vire alors l'image en bleu. Le film
est accessoirement lavé, et l’émulsion est retein-
tée par un colorant jaune, puis séchée.
On remarquera qu’en C, le' film r’est pas fixé
dans le bain traditionnel d'hyposulfite de soude.
Il reste donc la couche gélatinée, une image
bleue , des sels d’argent encore utilisables, et de
la gélatine teintée en faune.
E. — On utilise la partie argentique non inso-
lée en impressionnant, côté support, l’image
rouge-orange.
F. — Le film est alors développé.
G. — Puis fixé dans un bain d’hyposulfite et
lavé.
H. — On procède ensuite à l’opération du mor-
dançage, qui transforme le sel d’argent en un sel
métallique, lequel adsorbe. c’est-à-dire fixe en
surface, une couleur d’aniline basique appro-
priée.
Différentes formules de mordançage sont uti-
lisables, toutes ayant la propriété de fixer une
matière colorante déterminée.
Le film est lavé.
I. — On le plonge dans un colorant approprié,
qui se fixe sur le colorant rouge, en renforce
l’intensité et le ton.
Bien que ce ne soit pas implicitement spé-
cifié dans le brevet, il apparaît que cette opéra-
tion permet une correction des couleurs de
l’image rouge et, par voie de conséquence, de
l’ensemble de l’image représentée.
J. — Le film est lavé et l’excès de colorant
éliminé.
Le processus de fabrication peut subir quel-
ques modification dans ses détails, mais le sens
général des opérations reste le même.
De ce qui précède on voit que le procédé dé-
crit apporte une solution nouvelle, avec le prin-
cipe de superposer deux images dans la même
couche, et une série d’opérations complémen-
taires.
La réalisation d’une image positive bichrome
ne se heurte à aucune difficulté, la constance de
fabrication ne dépendant que du soin apporté
aux conditions opératoires.
De plus, il est clair que si l’on modifie la
courbe d’absorption des filtres lors de la prise de
vues, en liaison avec les colorants de virage
et de mordançage ultérieurement utilisés, il est
possible, tout en respectant la neutralité des
blancs, de modifier la courbe spectrale de l’image
définitive.
Des films présentés, réalisés avec ce procédé,
on peut retenir des blancs purs qui facilitent la
reproduction des maquillages, une excellente gra-
dation des images, une gamme étendue des cou-
leurs ; les déformations colorées dans certaines
zones inhérentes à la bichromie n’étant pas
foncièrement gênantes.
Il est évident que ce procédé peut ultérieure-
ment devenir trichrome.
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Tout le monde s’accorde à reconnaître, particulièrement depuis la
généralisation du film en couleurs, les hautes qualités de !a projection
en courant continu pur fourni par une génératrice.
En France, comme aux U. S. A., l’expérience a démontré que ce mode
d'alimentation était, en définitive, le plus économique et aussi le plus
souple à l'emploi, qualité dent l'importance doit être soulignée car, en
matière d'électricité, elle est synonyme de sécurité. . .
Le groupe Monobloc STABYL Hypercompound Type H. 60, construit
par les Usines PATAY. à Lyon, concrétise les derniers progrès réalisés
dans ce domaine.
Il a été lancé après une mise au point minutieuse en usine et une année
de contrôles pratiques, réalisés dans les plus sévères conditions de fonc-
tionnement dans plusieurs cabines-pilote.
C’est un groupe à caractéristique linéaire, c'est-à-dire que sa courbe
de consommation de courant au compteur et celle de l’intensité deman-
dée aux arcs sont sensiblement parallèles entre 30 et 65 A., régime normal
de fonctionnement correspondant aux projections les plus fortes avec
charbons 7x8.
Cette qua'ité exceptionnelle, qui dépend en partie d’une consomma-
tion à vide extrêmement réduite (celle d’un fer à repasser), a permis
de concentrer l’effort de production sur un modèle unique convenant à
la fois à la grande et à la moyenne exploitation. Cette dernière est
assurée ainsi de posséder un groupe qui couvrira sans défaillances ses
besoins présents et futurs avec une souplesse d'utilisation inégalée et le
même coefficient d’économie.
Entièrement protégé et muni de buses de ventilation spéciales, le
Groupe STABYL H. 60 est conforme aux règlements de sécurité pour
être installé directement en Cabine. Il est livré avec 4 plots silencieux
PAULSTRA et tableau de commande complet, comprenant résistances-
ballast, voltmètre, rhéostat d’excitation, etc.
Les caractéristiques mécaniques et électriques de cette machine, dont
l’excosé suffira à frapper les techniciens, sont sanctionnées par des pro-
cès-verbaux dressés par le Centre d’Essais des Laboratoires de l’Institut
Electrotechnique de Grenoble, dont l’organisation est unique en France (1).
En voici l’essentiel :
— Rendement Réseau/Continu sensiblement linéaire (70 à
72 % avec cosinus élevé, 0,837 à 100 A.).
— Consommation à vide : 400 watts.
— Tolérance de variation de tension entre simple et double
charg.e : — O/Xl volt avec excitation fixe quel que soit le
régime, 30 et 60 A. par exemple ou 65/130 A. donc :
— Aucune baisse de lumière à l’écran au moment des chan-
gements de parties.
— Commutation très large en bipôle sur collecteur à grand
nombre de lames, supprimant tout phénomène de batte-
ment dû à la superposition de la composante alternative
à la fréquence de l’obturateur, d’où projection d’un «piqué»
remarquable et réduction considérable de l’usure des char-
bons (plusieurs années en service permanent).
— Absence totale d’étincelles à pleine charge (140 A.).
— Equilibrage statiaue et dynamique rigoureux.
Fonctionnement silencieux.
— Echauffement très inférieur aux normes admises.
— Entretien pratiquement nul.
— Finition extrêmement soignée, présentation émail gris-
bleu craquelé au four.
Il appartenait aux Constructions Electriques Patay. spécialiste-' de la
machine à courant continu, de réaliser ce groupe en mettant au service
de l'Industrie cinématographique la puissance de leurs moyens et l’outil-
lage ultra-moderne dont elles disposent.
Les Etablissement? François, de Grenoble, oui ont acquis la distribution
exclusive de cette machine, sous la marque STABYL, ont apporté à son
étude leur expérience de la cabine et sanctionné ainsi l'excellence des
résultats obtenus.
( 1 ) Les photocopies des procès-verbaux détaillés sont à la disposition des
clients et techniciens.
L'ensemble des Usines Patay, à Lyon, spécialistes de la machine à courant
continu, constructeurs du Groupe Monobloc STABVL H. 60. distribué par les
Etablissements François, de Grenoble.
TECHNIQUE ET MATÉRIEL
VII
rrxxx xX XXXXXXX XXXXXXXXXXXXXXXX:
*h
LACÎNÉMATOGRAPHiE FRANÇAISE
LA TÉLÉVISION AMÉRICAINE
Observations sur les avis éelairés
de Robert Florey et de Fred Orain
La Cinématographie Française vient de faire
paraître, en un petit opuscule, des articles parus
récemment dans le journal, sous la signature
de noire ami et correspondant bénévole, Robert
Florey, le metteur en scène bien connu, qui ré-
side depuis de longues années à Hollywood.
Pour ceux qui n’ont pu lire Ce document, di-
sons qu’il ne laisse pas d’être extrêmement in-
quiétant pour le Cinéma. Cet article est concret,
sans fioritures, sans ambages, il a la clarté latine,
c’est-à-dire qu’on y trouve l’exposé, le dévelop-
pement, la conclusion, le tout en termes directs
et clairs.
Si l’on rapproche ce que dit Florey de ce qu’on
lit dans la presse technique américaine, l’on voit
qu’on se trouve en face d‘une gigantesque affaire,
où la course au job est passionnante et sans
pitié.
Du point de vue production, et pour qui con-
naît R. Florey, la conscience incarnée dans un
réalisateur, l’on se fait une idée de la tête
de celui-ci lorsque mis en présence d’un scé-
nario de 125 scènes, il estima à trois jours le
travail et que là-dessus le producteur bondissant
lui coupa la parole en estimant le travail à exé-
cuter à deux jours.
Si l'on rapproche ce fait de ce qu’on lit et voit
dans la presse américaine, on est mieux à même
de se rendre compte que si le cinéma a sur la
conscience un grand nombre de navets, la Télé-
vision est en passe de lui damer le pion.
Pour les spécialistes, la télévision est une im-
mense affaire, sur laquelle on se précipite comme
les premiers chercheurs d’or sur l’Alaska.
Tout est à la publicité commerciale et au spec-
tacle offert par la firme X, Z... ce qui fait que
production et émission télévisée atteignent par-
fois, comme prix de revient à l’annonceur, plus
de vingt-cinq millions de francs. De tels bud-
gets ne Se comprennent que si le rendement de
l’annonce les autorise. Aussi les postes d émission
font-ils une intense propagande de leurs possi-
bilités auprès des annonceurs.
... Nous couvrons telle ville, cela donne X habi-
tants, X familles et pouvons vous amener un
chiffre d’affaires que l’on peut évaluer à...
Là-dessus, tout entre en concurrence, ainsi la
station Whum-Tu dessert dans l’Est de la Pen-
syxanie un marché de 2.675.000 personnes, soit
760.000 familles, soit environ 3 personnes et de-
mie par famille, voilà penseront les esprits mal
intentionnés de bien curieuses familles.
Chaque poste couvrant une superficie donnée,
les statisticiens ont beau jeu à démontrer chif-
fres en marns que leur poste offre aux fabri-
cants et commerçants des perspectives alléchan-
tes. De là découle une concurrence acharnée qui
va encore s’intensifier avec la création de nou-
veaux postes d’émission. La carte jointe montre
que dans l’état actuel de la portée des ondes
semi-optiques de la télévision on peut encore
créer de très nombreux postes sur toute l’étendue
du territoire américain.
Le nombre de postes récepteurs qui s’accroît
chaque mois de façon vertigineuse, doit fin dé-
cembre dépasser le chiffre de vingt millions.
Il y a actuellement 111 stations en service
courant, une aire où se trouvent plus de vingt-
neuf millions dt foyers pour une population de
quatre-vingt-dix-neuf millions et demi de per-
sonnes.
La télévision américaine est donc d’essence
essentiellement commerciale, seule solution pos-
sible en régime libéral de la faire vivre, mais,
etc ce ma s est extrêmement inquiétant comme le
montre l'étude de Robert Florey et cel.e de Fred
Orain, également publiée par ta suite dans les
colonnes de La Cinémato, les programmes com-
merciaux donnés en pâture à la masse sont d’une
pauvreté artistique qui fait songer que le dieu
nouveau, pour peu que son régne se prolonge,
va intensifier et accélérer les progrès de la vul-
garité.
La télévision releve très exactement des mé-
thodes de travail du cinéma et pas un techni-
cien ne croira qu’on puisse faire en deux jours
vingt minutes utiles de spectacle.
Le cinéma n’est pas 1 toujours, et de loin,
unspeciacle d’art et de bon goût, mais que penser
de la majorité des spectacles offerts par le T.V.
eu public américain. Il n’en reste pas moins vrai,
et il nous faut le reconnaître, que la télévision
offre un terrible concurrent pour le cinéma, et
pour notre part nous reconnaîtrons l’erreur que
nous faisions en pensant que la télévision n'était
pas un art de masse, c’est-à-dire que le public
irait quand même au cinéma voir un bon spec-
tacle dans une bonne salle.
Les événements démentent notre optimisme.
La vie américaine en est présentement boule-
versée, et rien ne fait prévoir la cessation de
cet engouement. La vie familiale américaine en
est singulièrement modifiée, les études des en-
fants en souffrent, les parents sont atteints du
même mal, ce qui ne laisse pas d’être extrê-
mement inquiétant pour l’avenir.
A.-P. R.
La Société des Théâtres Cinématographiques
présente
V AMPLIFICATEUR R.C.A. «P.G.
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Il donne une puissance de 15 watts avec une distorsion inférieure
à 1 % de 50 à 5.000 périodes/sec. L'étage de sortie est constitué par un
push-pull de deux lampes 1622, attaquées par une lampe déphaseuse.
La liaison avec les lecteurs de son est réalisée par des câbles à faible
capacité.
Le coffre d'amplificateur contient également le séparateur de fréquences
qui les dirige vers les haut-parleurs appropriés. Il peut éventuellement rece-
voir un deuxième amplificateur utilisable en cas de secours par la simple
manœuvre d'un commutateur. Son faible encombrement permet sa fixation
entre les deux bases.
D'autres modèles plus puissants sont prévus pour équiper des salles
de plus grande importance.
Ces amplificateurs fonctionnent avec un ensemble de haut-parleurs
comprenant : un haut-parleur monté dans un déflecteur pour la reproduc-
tion des fréquences basses et un haut-parleur à chambre de compression
accouplé avec un pavillon multicellulaire pour la répartition des fréquences
aiguës.
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TECHNIQUE ET MATÉRIEL
VIII
txxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx:
%
LA CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE
UN PRECIEUX DICTIONNAIRE
des termes teehniques
On est souvent embarrassé, lors de
l'emploi d un terme ou d’une locu-
tion technique anglaise ou américaine,
d'en déterminer le sens et la traduc-
tion exacte.
Ceci tient, surtout pour la tech-
nique américaine, à ce que les utili-
sateurs d outre-Atlantique n’hésitent
pas et à utiliser les contractions et
à faire appel à un argot de métier
difficilement accessible à un Euro-
péen. On commet alors de nombreuses
erreurs de traduction et souvent, ne
trouvant pas le sens exact et le mot
approprié, on finit par employer le
mot anglais. Le cinéma, entre pa-
renthèses, est coutumier du fait et,
par exemple, des techniciens pour
parler de la graduation, proposent de
scaler l’objectif.
On doit donc porter attention au
dictionnaire anglais-français des ter-
mes relatifs à l’« Electrotechnique,
l'électronique, l'acoustique, l'optique,
la radio, la télévision, le cinéma ».
L'auteur, M. Henri Piraux, ingé-
nieur-électricien, est bien connu des
techniciens et l’on peut dire de lui
que scn apport à la vulgarisation pra-
tique de la radio, du cinéma, de
l’acoustique, etc., offre l'exemple de
la compétence mise à la disposition
de la masse.
Le livre ci-dessus est édité par
Eyrolles, 61, boulevard Saint-Ger-
main (5 1 '). Premièrement, un diction-
naire de 265 pages et 31 pages con-
sacrées à la conversion des unités
de mesure anglo-saxonnes, en unités
métriques internationales. On voit
par là que le volume s’impose réelle-
ment à l’attention de nos praticiens
et nous ne saurions trop leur en re-
commander l’acquisition.
Rappelons, puisque l'occasion s’en
présente, du même auteur, les ou-
vrages suivants : Les cellules photo-
électriques (épuisé). La couleur dans
la technique cinématographique. Lexi-
que anglo-français du cinéma. Intro-
duction à la télévision. Bases de
l'électronique. Atomistique et électro-
nique modernes. Lumière et sour-
ces lumineuses. La fluorescence (tra-
duction).
Les ondes courtes et ultracourtes
(H. Piraux et P. Hémardinquer).
Dépannage des appareils radio-élec-
triques (H. Piraux et P. Hémsrdin-
quer).
En préparation : Ondes courtes et
ultra-ccurtes (2» édition). Les cellules
photo-électriques (2'' édition). Défini-
tions acoustiques. Vade-mecum de la
technique cinématographique. Appli-
cations industrielles des tubes à
rayons cathodiques. — A. -P. R.
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quatre à Bruxelles et une à
New York, soit plus d'un demi-
million de fauteuils.
Les théâtres Pathé. de Bruxel-
les sont consacrés exclusive-
ment à la projection de films
français : « Pathé - Palace »
(1.300 places), « Marivaux »
(1.700), et « Pathé-Ixelles »
(400) ont été entièrement mo-
dernisés en 1950. « Pathé-Nor-
mandie », d'une belle présen-
tation, programme leurs films
conjointement avec ces trois
salles d'exclusivité.
Les vingt-neuf théâtres de la
« Société des Théâtres Ciné-
matographiques Pathé » sont
Pathé-Marivaux, Pathé-Palace, Pathé-
Normandie, célèbres salles belges,
constant appel vers les films français.
Au milieu, l’écran « aux coqs » du
Pathé-Palace, reconstruit par l’archi-
tecte Rie Haan. En haut, à droite : un
autre célèbre écran Pathé : celui du
Pathé-Palace, de Lyon.
à Paris : « Marignan » (1.700
places), « Impérial » (500),
« Sélect » (1.000), « Victor-
Hugo » (800), « Lutetia »
(1.200), « Mozart » (1.300),
Et dans les grandes villes : « Sélect »
du Havre (1.400), « Caméo » de Lille
(1.000), « Pathé-Palace », de Nancy
(1.100), « Pathé-Palace » de Lyon (1.600),
« Pathé-Palace » de Marseille (1.700),
« Royal » de Grenoble (1.200).
Ci-dessus : les 1.600 places du Pathé-Palace, de Bou-
logne, sous le plafond acoustique de l’ingénieur
Guibert. A droite : le nouvel écran du Pathé-Palace,
de Nancy (1952).
« Louxor » (1.200), « Royal » (1.000),
« Saint-Marcel » (2.100), « Montparnasse »
(1.000), « Pathé-Orléans » (1.600), « Mai-
ne » (1.100), « Lyon » (1.550), « Féerique »
(1.050), « Belleville » (900), « Pathé-Pa-
lace » de Boulogne (1.600), « Alhambra »
d'Asnières (1.400), « Olympia ». de Cli-
chy (1.500), « Kursaal » de Boulogne
(800), « Casino » de Clichy (900).
Ci-dessus : Le plus élégant théâtre de New York :
Le Paris (Pathé). Au centre : Nouvelle entrée du
Montparnasse (1952). En bas : Les caisses de l’en-
trée récente du Louxor, le nouvel
écran du Sélect (1952) et l’adroite so-
lution de l’entrée moderne de L’Im-
périal, sur les Grands-Boulevards.
Nouvelle façade du Montparnasse (1952)
Le « Paris », de New York, élégant pe-
tit théâtre de style français, proche de
la Cinquième Avenue, se consacre aux
films français de valeur, au
cours d'exclusivités souvent
très prolongées par leur suc-
cès.
SEULES SAULES MODERNES
Nous avons groupé ici quel-
ques photos, particulièrement
caractéristiques de ce remar-
quable ensemble d'écrans
français. Très vastes établis-
sements de spectacle, conçus,
dès leur construction, sans mé-
nager les espaces, le luxe, ni
le confort, et dont la moderni-
sation a été pratiquée depuis
lors avec méthode, tant pour
la perfection des projections
et de l'acoustique, que dans
l'attractivité des façades, des
halls, des accès et des déco-
rations.
Les plus récentes transfor-
mations ont porté, après les
Théâtres de Belgique, sur le
« Sélect », de Paris ; le « Pa-
thé-Palace », de Nancy ; le
« Caméo », de Lille. Trois gran-
des reconstructions seront en-
treprises cette année, sur
le « Saint-Marcel », le « Mé-
tropole » et l'« Alhambra »
d'Asnières.
Deux écrans parisiens : Celui du Pathé-Orléans (1.600 pla-
ces), et le célèbre Synchro-Screen, du Marignan, le plus
beau théâtre d'exclusivité des Champs-Elysées. Au milieu :
Façades modernes du Sélect (1952) et du Caméo, de
Lille (1950).
Le « Lutetia » et le « Mozart », à Paris,
le « Sélect », du Havre et le « Pathé-Pa-
lace » de Marseille, dont la façade, comme
celle du « Montparnasse », vient d'être
transformée, seront prochainement mo
demisés dans tout leur ensemble.
Dans les programmes qu'elle choisit
pour ses spectacles, comme dans l'atti-
rance qu'elle ménage à ses théâtres, la
« Société Nouvelle Pathé-Cinéma » af-
firme la puissance de sa marque mon-
diale.
Trois halls d’entrée : Ceux du Royal-Pathé, de Paris, du Marivaux, de Bruxelles et du Marignan, des Champs-Elysées.
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LA CINÉMATOGRAPHIE FRANÇAISE
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RIO DE
Voici les photos et les plans du Rio, de Bor-
deaux, 1.800 places, dont nous avons donné la
description sur maquette. La S.O.G.E.C. l’a ou-
verte le 28 octobre, en une séance de gala, à
laquelle assistaient un grand nombre de per-
sonnalités cinématographiques et bordelaises.
Rappelons qu’elle a nécessité d’importants
travaux.
Contenant 1.000 fauteuils à l’orchestre et 800 fau-
teuils au balcon, le « Rio » est la plus grande salle
de Bordeaux.
La salle épouse une forme trapézoïdale avec
un seul balcon, reposant sur une ossature en
ciment d’une seule portée de 22 mètres. Un
foyer a été aménagé au premier étage. Le hall
d’entrée sur la rue Judaïque a été remarqua-
blement aménagé sur cinq mètres de large.
L’ensemble formé par les sols, les murs, le
balcon et les plafonds est d’un tracé homogène,
ne comportant que des lignes courbes à grands
rayons. La suspension souple du plafond, ainsi
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et Raoul J0URDE (Bordeaux)
que la pose du staff, ont été résolues par un
procédé d’haubannage d’une conception hardie
Construit comme un immense pavillon acoustique,
le « Rio » est d’une égale qualité d’audition à toutes
ses places.
en une suite de larges ondulations, appuyées sur
une corniche lumineuse qui rejoint le cadre de
scène, garni d’un haut et large rideau en soie
de verre plissée de teinte jaune d’or.
Les parois verticales, en saillies légères, don-
nent, grâce aux jeux d’éclairage, une impres-
sion d’ondulation. Elles sont en tissu d’amiante
à deux tons : orange et rouille ; reposant sur
un soubassement de moquette feuille morte ap-
pliquée sur tout le pourtour, y compris les por-
tes. La totalité du sol (salle, escaliers et déga-
gements), est recouverte de moquette ou d’un
tapis en matière plastique. Les sièges sont re-
couverts de velours rose foncé, aux dossiers
et accoudoirs vert lumière.
Le foyer de balcon est d’une teinte soufre et les
portes laquées orange.
L’éclairage est entièrement obtenu sans dif-
fusion apparente, par des tubes au néon blancs
et roses.
La cabine de projection est de Brockliss-Sim-
plex, et pourra recevoir éventuellement des ap-
pareils de télévision.
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Le Bataclan fut un des grands Music-hall de
Paris de 1900. La salle, conçue en « chinoiserie »,
dans l’esprit de ce temps, s’était démodée et
était tombée dans l'oubli.
i excellent amenagement de la scene permettra
au Bataclan de reprendre une place de choix
parmi les Cinémas-music-halls de la capitale.
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Rideau, fauteuils tapis rouge, sur revêtements jaune
canari et or.
Elle vient d’être totalement reconstruite en
un cinéma moderne qui fera revivre, avec des
formules neuves, la gloire ancienne du Bataclan.
Une coopération parfaite des différents corps
de métier a permis d’exécuter, en trois mois,
l’ensemble des travaux.
Une étude poussée de la pente du sol donne
à toutes les places une vision parfaite. Enfin.
Maçonnerie : Schneider & Weber, 10, rue Pergolèse,
Paris.
Charpente métallique : Deleval, 102, boulevard Sta-
lingrad, Vitry-sur-Seine.
Serrurerie : Schwartz-Hautmont, 42, rue du Ha-
meau, Paris.
Plomberie-couverture : Steyaert, 44. rue Sorbier.
Paris.
Staffs : Toute, 26, rue Cadet, Paris.
Revêtements muraux : Société Marocaine. 39. rue
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Equipement Projection et Son : Westrex et C 1 ' . 120.
Champs-Elysées, Paris.
Sièges : Ciné-Sièges, 45, rue Henri-Barbusse, Au-
bervilliers.
Tapis : Pinton, 36, rue des Jeûneurs, Paris.
Chauffage-ventilation : Catoire, 1. rue Emile-Zola.
Paris.
Peinture : La Concorde, 62, rue de la Glacière, Paris.
Electricité : Elec-Installation, 51, rue du Chemin-
Vert, Paris.
Tubes : Forlux-Néon : 34, rue de l'Echiquier. Paris.
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On démolit l’ancien
à galeries 1900.
Bataclan
Tout a été mis en œuvre pour réaliser
une salle luxueuse et confortable : acous-
tique parfaite par un traitement très
poussé des murs et une étude des redents
du plafond. Eclairage agréable, par lu-
mière indirecte venant du plafond et de
la scène. Gaîté des couleurs, qui allie le
jaune canari des revêtements en tissus
d’amiante à l’or des tissus plissés et au
rouge du rideau de scène et des fauteuils
et moquettes.
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Architectes : MM. Édouard LARDILLIER (Paris)
et Karl KREMER (Sarrebruck)
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30 places)
Le plus grand magasin, genre Prisunic, de
Sarrebruck, filiale des Grands Magasins du Prin-
temps à Paris, disposait d’un emplacement en
plein centre de la Ville.
Cet emplacement, situé au premier étage, au-
dessus d’un passage couvert reliant deux grandes
artères, présentait certaines difficultés d’ordre
technique pour la réalisation d’une salle de ci-
néma.
Edouard Lardillier a conçu une salle très ori-
ginale, qui a bouleversé les techniques sarroises.
La décoration très parisienne a surpris les habi-
tants qui ne sont pas habitués aux décorations
harmonieuses que nous estimons en France.
Extérieurement, une façade monumentale situe
le cinéma par son originalité. Elle coiffe le hall
d’entrée, dont la décoration réunit les vitrines
d’un grand magasin de nouveautés à celles pré-
sentant les photographies et affiches des spec-
tacles projetés au cinéma.
Quatre escaliers ont été nécessaires pour l'éva-
cuation du public, conformément aux règlements
en vigueur en Sarre, règlements sensiblement les
mêmes qu’en France. Deux de ces escaliers sont
monumentaux, avec marches en marbre. Ils ac-
cèdent au foyer du cinéma, situé au-dessus du
hall d’entrée et en dessous de la corbeille.
La salle ne comprend pas de balcon, mais
une corbeille de 300 places qui, légèrement en
surélévation de l’orchestre de 500 places, per-
met de recevoir 800 spectateurs.
La décoration de la salle, très sobre, com-
prend sur les murs latéraux des baies lumineu-
ses. Une corniche lumineuse complète l’éclairage.
Le rideau d’avant-scène est en velours écru et
le rideau d’écran est en velours gris-perle.
COUPE LONGITUDINALE
PLAN DELA SALLE
PLAN DU REZ-DE-CHAUSSEE
Les fauteuils sont très confortables et recou-
verts de velours de laine rouge grenat. Les murs
beige et beige rosé sont recouverts dans la par-
tie basse, formant niches, de tapis moquette
également grenat.
Une salle en étage, au-dessus d'un passage com-
mercial, entre deux rues principales.
Notons que les Sarrois sont très amateurs de
cinéma, cet établissement de 800 places est ex-
ploité par M. Hollender, en permanent, et ses
moyennes de recettes sont de l’ordre de 1.500.000
francs.
Les entrepreneurs qui ont construit la salle
sont Sarrois, mais le matériel a été fourni par la
France.
Les fauteuils sont de la Maison Gallay.
Les appareils de projection ont été fournis
par la Maison Philips.
Les rideaux et l’équipement de la scène a été
réalisée par la Maison Gallet.
Les tapis ont été fournis par les Etablisse- (
ments Georges Holbecq, de Tourcoing.
Le conditionnement d'air et le chauffage ont
été réalisés par la Maison Strack et Mauny.
Les travaux ont été fait en un temps record
de cinq mois.
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Relevant péniblement ses ruines, la ville de Rouen possède maintenant
une des plus belles salles de France, et qui est la plus grande et la plus
luxueuse de la région.
Monsieur Jean Dalloz, président-directeur général de la Société Onruiia, avait
confié à MM. Maurice Grldaine et André Robirme, architectes spécialisés, le
soin d'édifier cette nouvelle et splendide salle.
« L’Omnia » s’ouvre sur une magnifique verrière de douze mètres carrés
de façade, devant un hall de conception architecturale et esthétique impres-
sionnante avec sa constellation lumineuse de hublots animant un groupe de
fresques attrayantes.
La salle, aux proportions harmonieuses, renferme 1.600 fauteuils Ciné-Sièges,
type Pullman, à doubles accoudoirs et dont la distribution rationnelle assure
une vision totale à toutes les places. En outre, la climatisation de « L’Omnia »,
réalisée par les Etablissements Tunzini, a fait l'objet de soins les plus atten-
tifs ce qui, en toutes saisons, contribuera . à créer une ambiance agréable poul-
ies spectateurs.
La richesse des coloris, dont les gammes s'étendent avec bonheur du grenat
au rose sur un fond de décor gris, est discrètement soulignée par de savants
jeux de lumière. Ceux-ci renforcent l’effet artistique des oppositions de teintes
entre les verts et gris alternés des fauteuils et l'ampleur du cadre aux domi-
nantes violines. Le saisissant rideau de scène gris tourterelle, avec ses déploie-
ments latéraux enveloppants, apporte une note d’une rare élégance à cet
ensemble si bien équilibré. Le sol est recouvert de tapis-moquette Chevallier,
aux tons assortis et le plafond, orné d'une immense fresque, exécutée par
le décorateur Robert Lecoq, évoque les muses de la Musique et de la Danse.
La décoration emprunte, en général, des lignes souples, pour lesquelles
on a concilié la richesse des maté-
riaux avec une grande pureté de
style.
L’acoustique, en tous points digne
d'éloges, a été tout particulièrement
étudiée par M. Gridaine, qui a repris
les données ayant fait le succès de
ses réalisations du Palais des Festi-
vals, de Cannes. Afin de garder aux
sons, paroles et musique, toutes leurs
valeurs, disons « brillance », la cor-
rection par absorption a été évitée
et l'épure acoustique déterminée par
la forme des parois et leur orienta-
tion. De plus, le plafond plat a été
incliné vers l'écran d’un certain an-
gle, assurant une audition parfaite à
tous les spectateurs.
Particularité très importante, les ar-
chitectes ont réussi une cabine incor-
porée au balcon, satisfaisant ainsi aux
conditions idéales de projection dont
l’axe rigoureusement horizontal per-
met d’éliminer toutes distorsions op-
tiques et donne aux images le maxi-
mum d’éclat et de nuances.
Le caractère de cette salle et les
efforts conjugués accomplis pour por-
ter au maximum le confort, la visi-
bilité et la qualité du spectacle, exi-
geaient un matériel de grande classe.
Aussi, la Direction a confié à Philips
le soin d'équiper entièrement la ca-
bine de « L'Omnia ». Celle-ci com-
porte deux projecteurs de la série
F. P., munis du lecteur rotatif type
3837, ainsi qu’un projecteur 16 mm.
Les arcs sont alimentés par deux re-
dresseurs à tubes Philips et stabilisa-
teur incorporé, réglables psr shunt
jusqu’à régime de 100 ampères.
Lors des galas d'ouverture, avec les
films La Minute de Vérité et la super-
production en couleurs, Violettes im-
périales, les pex-sonnalités présentes
ont été enthousiasmées de la qualité
de la projection et du son.
« L’Omnia » possède une scène de douze mètres de large sur dix de pro-
fondeur, munie d’une machinerie perfectionnée, qui permet toutes représen-
tations théâtrales, music-hall, récitals de musique, de danse ,etc. Pour ces
spectacles, Philips a installé un système de renforcing de scène comprenant :
plusieurs microphones « Hypereardioïde », amplificateur « haute fidélité »,
alimentant un nouveau système de haut-parleurs faisant l'objet d'une tech-
nique toute récente. Un rideau de fer articulé de douze tonnes, satisfaisant
aux plus récentes données de la sécurité, isole totalement la scène.
Sous l'active direction de Mme et M. Fauroux, « L'Omnia » va poursuivre
une longue et brillante carrière.
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L'exposition permanente réalisée dans
ses ateliers permet de se rendre compte
de l'effet exceptionnel de cette nouveauté
publicitaire.
Un certain nombre de cinémas ont déjà
accepté cette nouvelle formule, tels que :
« Le Caméo », « Studio Universel », « Les
Folies », « La Cigale », « Savoie », « Dau-
phin », « Delta », « Berthier », « Le
Pacific », à Charenton, « Hollywood »,
« Athéna », etc.
La fluorescence et la lumière noire
permettent de réaliser également des
effets très intéressants dans la décoration
du hall et de la salle. Ainsi, un rideau-
réclame, réalisé chez M me Menessier, au
« Casino », de Saint-Denis, dirigé par
M. Morlot, a donné un résultat inespéré.
Egalement, une décoration a été réalisée
dans le hall des cinémas « Le Faidherbe »,
« Le Pacific », à Charenton, « Le Casino »,
à Alfortville.
Les possibilités immenses de ces deux
facteurs mettent à la disposition du Ci-
néma un nouvel attrait que les directeurs
de salles apprécieront à leur juste valeur
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en plexiglas et cristal de
la société
LUMILUX
Voici deux appareillages muraux, construits
par les éclairagistes Kobis-Lorence. Ils sont
d’un effet réellement artistique, dans leurs for-
mes autant que dans le dessin du cristal moulé.
Les tubes luminescents sont maintenant d’em-
ploi courant, verticalement aussi bien qu’hori-
zontalement.
Ces appliques se posent aisément. Elles se
nettoient en quelques instants et sont relative-
ment peu fragiles.
Elles donnent un effet d’ambiance et d’inti-
mité dans tous les petits espaces, angles d’accès,
degrés de repos, dessous d’escaliers, fonds d’or-
chestre ou de balcon, aussi bien que de richesse
La décoration murale du « Zénith », de Paris
(propriétaire M. Kobrin) est un tissu d’amiante
entre colonnes beige, et dans les panneaux,
rouge. (Société Marocaine de Constructions
Mécaniques.)
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lorsqu’elles se succèdent au long d’un couloir
ou dans la montée d’un escalier.
De plus, leur consommation de courant ne dé-
passe pas celle de l’ordinaire ampoule sous globe,
et leur prix d’achat, par la réalisation en série
de leurs motifs, est étonnamment peu élevé.
Ce tournant d’escalier, réalisé au Paris, de
New York (Société Pathé-Cinéma) , apparaît
bien caractéristique de l’élégance que l’on peut
donner à certains endroits d’un théâtre : un
panneau de tissu, une caisse à plantes vertes,
une traverse en tôle peinte à lumière indirecte,
et les spectateurs ont la surprise soudaine, d’une
intimité.
Les lecteurs de « Belles Salles Modernes »
ont l’embarras du choix, parmi les documents
que nous publions, pour bien des idées décora-
tives économiques, adaptables à leur établisse-
ment.
POUR
L'INSTALLATION
DE PROJECTION
ET DE SON
LA DIRECTION
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Ces fontaines lumineuses, que Lumilux a ins-
tallées dans le fumoir de balcon du « Florida »,
d'Agen (M. Bonnat, propriétaire), donnent un
excellent et économique éclairage d’ambiance,
sont d’une présentation élégante et, les trans-
formant en décor meublant un vaste hall, ont
pour supports des colonnes indispensables à la
construction.
Soubassement latéral du Normandie, en boiseries
incombustibles, cloisonnées, établies par la So-
ciété Marocaine de Constructions Mécaniques.
der les salons d’un transatlantique. De belles
vitrines ornent l’entrée en sous-sol de l’orches-
tre. D’accortes ouvreuses, au veston jaune,
comme le hall, vous accueillent.
La salle, une splendeur, d’un modernisme de
bon goût, avec ses tons chauds, ses boiseries
latérales, son rideau de scène et ses fauteuils
de velours « opéra ».
A droite seulement, un motif moderne de
teinte bronze ; « L’Amour », du sculpteur Luc
Barraud.
M. Gaëtan et Mme Lagrange peuvent être
fiers de leur établissement.
Voici les entrepreneurs du Normandie, de
Saint-Nazaire :
Pour les .gros-œuvre et maçonnerie, l’entre-
prise : Delfour et Bisseuil, de Saint-Nazaire ;
le carrelage, l’entreprise : Festini, de Saint-Na-
zaire ; l’agencement et ferronnerie : Entreprise :
Caquineau, de Saint-Nazaire ; la plâtrerie, en-
treprise : Philippe, à Guérande ; le staff et lu-
minaire, l’entreprise : Calac, de Nantes ; la plom-
M. Marcel Jolivel, jeune architecte, de Saint-
Nazaire, a réussi, pour f un coup d’essai, un coup
de maître.
Une entrée toute de lumière vous mène dans
un vaste hall de couleur jaune clair, qui, avec ses
deux escaliers de côté conduisant au balcon,
et sa rambarde, vous donne l’impression d’abor-
berie sanitaire, l’entreprise : Voisin-Guhel, à
Pornichet ; la peinture-décors, l’entreprise :
Mouraud, à Saint-Nazaire ; le chauffage-ventila-
tion, air pulsé, entreprise : Kapp, à Nantes ;
l’installation électrique, entreprise : Sorin, à
Nantes.
L'équipement sonore est de la Société Philips,
à Paris ; les matériaux de correction acoustique
et rideaux de scène : de la Société Marocaine
de Constructions Mécaniques ; les tapis : la So-
ciété : Bibon-Angeneault-Guincestre, à Paris ;
l’équipement en fauteuils et strapontins : la So-
ciété Sicfida, à Paris ; l’équipement, projection
de son : Société Philips, à Paris ; la miroiterie,
g’aces : Société des Miroiteries de l’Ouest, à La
Baule.
Les travaux ont été ordonnancés par la Coopé-
rative Heitz, dont le président est M. Lepage.
Jean d’Oriol.
SALLE de VISION S.N.E.G.
de la rue Christophe-Colomb à Paris
Architecte : M. Georges PEYNET
Une petite salle de vision pour une quinzaine
de visiteurs, dans les bureaux parisiens de la
Société Nouvelle des Etablissements Gaumont.
L’architecte ne s’est pas écarté du caractère
essentiel d’un lieu de projection : confort, qua-
lité de la projection et du rendu sonore.
Les fauteuils clairs sont étagés sur gradins
et encadrés de moquette sombre. Lumière indi-
recte par corniche lumineuse autour de toute
la salle. Candélabres décoratifs à droite et gau-
che de l’écran réservé dans un encradrement
classique.
Le chauffage est masqué par une grille à vo-
lets. Siège à commandes de cabine et téléphone.
L'ensemble est confortable et élégant sans
excès. Il reste d’une exécution peu dispendieuse
pour les Agences de Vente ou de Distribution.
Décoration du « Bond-Point », de Boulogne-sur-
Seine, par tissus de la Société Marocaine. Les
murs de la salle sont habillés de tissus d’amiante
couleur opéra. Les côtés de la scène et la scène
sent en satin plissé couleur opéra.
En AFRIQUE DU NORD,
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Architecte : M. Marcel JOLIVET
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Architecte: M. G. PEYNET
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1200 places.
Architecte : M. Georges PEYNET
Propriétaire : S.N.E. GAUMONT
Maquette dessinée pour le « Tivoli », de Paris.
Un foyer de balcon moderne. C’est le « lobby »,
de la Mezzanine du « Biarritz », de Lima (Pérou),
établi par M. Peynet et entièrement décoré et
équipé par des entrepreneurs français.
La salle est havane, partant du clair sur les
murs au plus foncé sur le sol. De jolies appli-
ques Lumilux, en fils de nylon, permettent un
éclairage d’ambiance. Le plafond est en staff,
avec des coupoles au droit de la scène, éclai-
rées par des étoiles de lumière indirecte et au
néon.
Le revêtement des murs est en tissu d’amiante
de la Société Marocaine dans la partie haute
du soubassement, ce dernier étant en plastique
avec une décoration en acajou verni.
Voici les photos récentes du Paris, de Lima,
ravissant théâtre aménagé dans la Maison de
France de la capitale péruvienne.
La large façade se dessine toute blanche, avec
deux taches de couleurs aux extrémités poul-
ies panneaux publicitaires. Les revêtements sont
en comblanchien réchauffé par le cuivre des
vitrines. La marquise est peinte en blanc, avec
un éclairage au néon blanc. La façade du hall
est une grande glace, sur laquelle s’ouvrent les
portes en glace de Saint-Gobain sans cadres.
En bas, le rideau d’écran, motif décoratif aux
armes de la ville de Paris, encadré de claustras
en staff avec éclairage indirect se faisant sur
un fond en rideau plissé.
grande salle proche de
blique, à Paris.
la place de la Répu-
L’ancien Tivoli, qui
aura toujours son en-
trée principale Fau-
bourg du Temple, se-
ra entièrement re-
construit à l’emplace-
ment de la grande
cour précédant le Ci-
néma actuel.
D’importants tra-
vaux seront entrepris
pour l'aménagement
de cette grande salle
moderne, qui com-
portera comme le
Saint-Paul, un or-
chestre et un mezza-
nine surélevé.
La Société Nou-
velle des Etablisse-
ments Gaumont
prévoit cette trans-
formation pour le
courant de l’année
qui commence.
Voici la maquette-croquis établie par M. Geor-
ges Peynet pour le nouveau Tivoli (1.200 places),
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Propriétaire : M. Robert DENAIN
Encouragé par les avantages de l’Aide à l’Exploitation, M. Robert
Denain, directeur-propriétaire de la Gaieté-Cinéma, d’Argenteuil (Seine-
et-Oise), vient de procéder à la transformation totale de sa salle. Conte-
nant aujourd’hui 1.000
mmms
places (fauteuils Ca-
noine), elle est décorée
en rouge-grenat re-
haussé de filets dorés,
les murs son beige-ro-
sé et le plafond est
garni de plaques d'hé-
clite bleues pâles. Sui-
tes murs, de jolies ap-
pliques diffusent un
éclairage discret très
apprécié, qui met en
valeur l’ensemble. En-
fin, l’écran a été re-
culé dans le fond de
la scène et celle-ci per-
met maintenant de re-
cevoir des attractions
et des tournées. Parmi
les principaux entre-
preneurs ayant colla-
boré à l’embellissement
du Gaieté-Cinéma, nous
noterons les Maisons
Canoine (fauteuils et
strapontins) , Gauthier
( peinture générale ) ,
Marmion (électricité,
sonorisation et néon),
C'° Parisienne de Li-
noléum et Caoutchouc
(tapis) et appliques lu-
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Langcn. — La direction du « Ciné-
ma Commercial de Langon » a équipé
sa salle d’un écran Brockliss Wes-
tone Plastic, ce nouvel écran si ap-
précié des techniciens du cinéma par
ses qualités de réflexion, de solidité
et de facilité d’entretien. Rappelons
que l’écran Brockliss Westone Plas-
tic est lavable même sans le démonter.
4
COMMUNIQUÉ
Une des dernières découvertes
concernant l’hygiène et la désodo-
risation des salles de cinéma est due
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Le film soviétique LE GRAND CONCERT, distribué en France par la Société
d’Exploitation Cinématographique « Pax », connaît un succès considérable au
« Pax » de Paris. Cette production remarquable par sa mise en scène somptueuse
et la perfection de la chorégraphie, a connu à New York et à Londres le même
engouement de la part du public. Sur notre cliché, la foule à la sortie du
« Pax ». Plus de 75.000 spectateurs ont vu LE GRAND CONCERT à Paris depuis
sa sortie.
au «PAX» rue de Sèvres à Paris
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LA CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE
Oette scène amusante, interprétée par Lucien Bar aux, _ Jean Parédès, Lilo.
Roland Alexandre et Geneviève Page, est extraite du film de Ralph Baum :
PLAISIRS DE PARIS. (Cliché : Discifilm.)
"LE MASQUE ARRACHE"
4 . C’est le vendredi 16 janvier qu’est
sorti, à l’« Ermitage », en version ori-
ginale, et au « Français », en version
française, le film RKO de Joseph
Kaufman, Le Masque arraché (Sudden
Fear).
Dans ce drame pathétique, où elle
a pour partenaires Jack Palamce et
Gloria Grahame, la grande vedette
Joan Crawford fait la plus belle et
la plus bouleversante création de sa
carrière.
La réalisation est de David Miller.
VIENT DE PARAITRE
4* Le numéro 1 de la revue : Cinéisme
paraît le 20 janvier, avec des textes
de Jean Cocteau (Lettre à Chaplin),
V. Poudovkine (L’œuvre de John
Ford), Stroheim, Henry Miller, « Les
trois étapes du cinéma », Bilan du
cinéma 1952, Cinémachie ou La mort
par le film, L’Amour fou (Bunuel), etc.
Spécimen sur demande à : Cinéisme,
boîte postale n° 186-08, Paris ( 8 P ).
NAISSANCES
4 « L’excellent chef-opérateur, André
Thomas et sa charmante femme, la
comédienne franco-britannique Patri-
cia Roc, sont heureux d’annoncer la
naissance d’André-Michel Thomas, le
12 décembre 1952, à Palaiseau.
4 . M. et Mme Jean Cremazy, assis-
tants à la direction du « Plaza », de»
Toulouse, sont heureux de faire part
de la naissance de Catherine.
4* Nous sommes heureux d’apprendre
la naissance de Pierre Roitfeld, fils de
M. Wladimir Roitfeld, et petits-fils du
producteur Jacques Roitfeld.
VIE DES SOCIETES
4 . CONTACT ORGANISATION (SA.
R.L.), 113, rue Vercingétorix, Paris.
M. René Thévenet. Capital porté de
400.000 fr. à 2 millions de fr. à la date
du 14 décembre 1952.
TRIBUNAL CIVIL DE SAINT-CALAIS
Faillite Le Rallier
4* Les créanciers du sieur Le Rallier
Louis, entrepreneur de spectacle, de-
meurant à Château-du-Loir, sont in-
formés que le dépôt de l’état des
créances prescrit par l’ar. 494 du Code
de Commerce, a été effectué le 28-2-
1952, au Greffe dudit Tribunal et qu’ils
ont un délai de huit jours à compter
de la présente insertion peur formuler
des contredits ou des réclamations.
Le Greffier en chef : P. Clavier.
4* M. Guy de Ray, producteur du film,
Les Petites Filles modè.es, a l’inten-
tion de porter à l’écran une autre
œuvre de la Comtesse de Ségur, L’ Au-
berge de l’Ange gardien. Ce film, qu’il
réaliserait lui-même en Eastmancolor,
serait interprété par Odile Versois,
Olga Ken, Jim Gérald, Jean Desailly
et Jean-Pierre Kérien.
4* Pour la troisième fois, le prix Ca-
nudo, destiné à couronner le meil-
leur ouvrage consacré au Cinéma,
paru au cours de la dernière année
(1952), sera décerné mercredi prochain
21 janvier, au « Catalan ».
LA FABRICATION DE LA PELLICULE AUTO-TENDUE EN FRANCE
Si Edison faillit devancer les Frères Lumière
dans l’invention du Cinéma, c’est peut-être à
cause de la fabrication de la pellicule longue,
réalisée en Amérique bien avant sa fabrica-
tion en France et grâce à diverses inventions se
rapportant à la Photo et surtout à la découverte
du celluloïd en 1869 par les Frères Hytt, impri-
meurs dans le New-Jersey.
Les progrès rapides de la photograhie, inven-
tée par Nicéphore Niepce, en 1822, - — prélude
au cinéma, — sont dus, pour une grande part,
à la découverte des propriétés du gélatino-bro-
mure par Poitevin 1850, Gaudin 1854, Ki.ng
1873, etc.
Les premières plaques sèches sur verre au
gélatino-bromure sont fabriquées en Angleterre
(Londres), en 1874, et vers cette date, Kennett
vend, également à Londres, des pellicules au
gélatino.
Cependant, Edouard Muybridge aurait déjà
utilisé à Philadelphie, en 1872, des pellicules au
collodion pour son « Zoopriscope » (appareil
du genre du « Praxinoscope », de Reynaud).
Mais ce serait l’Anglais Friese-Greene qui, vers
1884-89, aurait commencé la fabrication de films
en celluloïd, après avoir utilisé des bandes en
papier.
En France, on trouve les premières plaques
sèches au gélatino-bromure vers 1879 ; ensuite
an fabrique également du papier ciré au col-
lodion (une couche de collodion était coulée sur
glace, détachée après séchage, puis passée au
gélatino-bromure, mais la nature du support
réagissait sur le gélatino-bromure et provoquait
des « voiles »...).
Heureusement, Balagny découvrit la plaque
souple qui fut préparée par les Usines Lumière
et utilisée par Marey et Demeny pour leurs
recherches vers le cinéma (voir le « Chrono-
photographe » de Demeny, breveté en 1892).
Peu après, les Usines Lumière fabriquaient éga-
lement un support pelliculaire au gélatino-bro-
mure, mais l’emploi en était très délicat et ne
permettait pas de minutieuses recherches en la-
boratoire.
Tout d’abord, les bandes étaient très courtes
(deux à trois mètres) et leur utilisation était
fastidieuse pour les expériences. C’est George
Eastman (Kodak) qui, en Amérique, fabrique,
en 1884, les pellicules souples, — « stripping
film », — en bandes de vingt à vingt-cinq mètres de lon-
gueur ; plus tard, vers 1887, Eastman fabrique sur support en
celluloïd. Ce matériel nouveau est utilisé par Edison pour son
appareil le « Kinétoscope » et il réalise des projections qui
durent environ une minute. Peu après, l’Angleterre fabrique
elle aussi des pellicules souples.
En France, le mérite de la fabrication de la pellicule sou-
ple revient à Planchon. C’était en 1888 ; Victor Planchon (qui
devait disparaître pendant la guerre 1914-18), venait d’arri-
ver à Boulogne-sur-Mer pour diriger le Laboratoire Dépar-
temental, au titre de jeune ingénieur-chimiste, pourvu de
références remarquables. Tout en accomplissant avec zèle
les devoirs de son poste officiel, il se livrait pendant ses loi-
sirs à des recherches concernant la Photographie, recherches
dont il se délassait en jouant du violon avec un réel talent
(paraît-il...).
Au cours de l’année 1890, Planchon fit breveter un procédé
pour la Fabrication des pellicules sur cadre métallique dites
auto-tendues et au mois de décembre de la même année, il
trouvait des commanditaires pour l’exploitation sur place de
cette invention. Mais l’affaire commerciale ne réussit pas...
Au début de 1896, c’est-à-dire quelques se-
maines seulement après la naissance officielle
du Cinéma, Planchon quittait Boulogne-sur-Mer
et entrait aux Usines Lumière, qui avaient ac-
qui ses brevets de fabrication. Cette invention
de la pellicule prit rapidement l’extension et
l’importance considérables que tout le monde
sait.
Malgré l’importance de ses fonctions aux
Usines Lumière, Planchon était un pratiquant
passionné de l’invention nouvelle et il revint
à Boulogne-sur-Mer le 8 mars 1896 pour don-
ner une conférence sur la photo des couleurs
(d’après Lippmann), sur les rayons « X » et
sur le Cinéma. Après la conférence, Planchon,
qui opérait lui-même, fit défiler sur l'écran les
films bien connus ; La sortie de l’Usine Lumière,
L’Arrivée d’un Train en gare de La Ciotat, La
Bataille des Fleurs à Nice, Le Débarquement
d’un Navire, etc., bref à peu près le programme
offert aux Parisiens en décembre 1895. Ce fut un
réel succès, qui décida de la vocation d’un Bou-
lonnais, Achille Lemaître, lequel, dès 1897( com-
mença à faire de l’exploitation cinématogra-
phique — comme opérateur, directeur, bruiteur,
speaker, etc., — et rentra, quelques années plus
tard dans le circuit Pathé, où il resta jusqu’à
la Guerre 1939.
Avant Planchon, on fabriquait de larges ban-
des de pellicule donnant des images de 4 cm. x
PROGRAMMES DE PARIS
SEMAINE
DU 14 AU 20 J ANVIER 1953
FILMS FRANÇAIS
l re SEMAINE
MANON DES SOURCES (Gau-
mont-Distribution). Berlitz. Co-
lisée, Gaumont-Palace (16-1-53).
TAMBOUR BATTANT (Warner
Brcs.), Normandie, Rex (14-1-53).
UNE FILLE DANS LE SOLEIL
(Gaumont - Distribution), Mari-
gnan, Marivaux (14-1-53).
2 « SEMAINE
Cent Francs par Seconde (Pathé-
Consortium-Cinéma), Palais-Ro-
chechouart, Paramount, Sélect-
Pathé (7-1-53).
3' SEMAINE
Elle et Moi (Sirius), Balzac,
Helder, Scala, Vivienne (31-12-
52).
10 e SEMAINE:
Belles de Nuit (Gaumont-Distribu-
tion), Biarritz. Madeleine.
FILMS ETRANGERS
l re SEMAINE
A FEU ET A SANG (Universal),
Ermitage, Max-Linder, Moulin-
Rouge, Les Vedettes (16-1-53).
L’ASSASSIN REVIENT TOUJOURS
(Orbi Films), Monte-Carlo (16-
1-53).
L’ILE INCONNUE (Films G. Mul-
ler), Ritz (16-1-53).
L’INCONNU DE MONACO (Vic-
tory Films), Olympia, Le Paris
(16-1-53).
LEi MASQUE ARRACHE (RKO),
Ermitage, Français (16-1-53).
MON P TIT FRERE A PEUR DES
FEMMES (Sonofilms), Caméo
(16-1-53).
UN HOMME PERDU (Ars Films),
Lord-Byron (14-1-53).
2» SEMAINE
L’Argent pousse sur les Arbres
(Universal), Marbeuf (9-1-53).
Californie en Flanimes (Columbia),
Alhambra, Cigale, George-V, Pa-
risiana (9-1-53).
Les Conquérants de Carson City
(Warner Bros.), Déjazet, Eldo-
rado, Lynx, Palace, Triomphe
(9-1-53).
Le Masque de Dimitrios (Warner
Bros.), Napoléon (9-1-53).
Suzanna la Perverse (Columbia),
Radio-Ciné-Opéra (7-1-53).
3” SEMAINE
Il importe d’être Constant (Eagle
Lion), Broadway (31-12-52).
Raid Secret (Universal), Ciné-
monde-Opéra (2-1-53).
4» SEMAINE
Un Eté prodigieux (Procinex),
Studio 43 (24-12-52).
5 e SEMAINE
Grand Concert (Ars Films), Ciné-
ma Pax (17-12-52).
8 » SEMAINE
Histoire de Détective
mount), Elysées-Cinéma
52).
Il» SEMAINE
L’Homme Tranquille (Films F.
Rivers), Avenue, Le Vendôme
(Para-
(28-11-
6 cm., difficiles à régler pour la projection.
C’est l’Amérique qui adopta, en premier, les
images du format 18 mm. X 24 mm. sur bandes
de largeur 35 mm. (exactement 34,6 mm.), avec
perforation d’entraînement sur les deux bords
de la pellicule, perforation appelée « Pas d’Edi-
son », bien que ce système était déjà employé
dans certains appareils de télégraphie pour l’en-
traînement du papier. En tout cas, Edison fit
breveter ce genre de perforation... droits à l’ap-
pui.
Avec le procédé Planchon, on installait des
tables couvertes de glaces pouvant atteindre,
par assemblage, plus de cinquante mètres de
longueur. Sur ces glaces, on coulait la solution
de celluloïd ; ensuite on étendait l’émulsion pho-
tographique sur le support sec, que l’on décou-
pait en bandes de largeur 35 mm. et détachait
des tables.
Depuis, des modifications ont été apportées
pour la fabrication et on utilise des supports
de plusieurs centaines de mètres de longueur
par coulée continue sur bande sans fin avan-
çant lentement, sur tambour de grand diamètre
tournant sans cesse, ou autres moyens ? Mais
cela est une autre chose... dont les technicités dé-
passent le cadre des quelques souvenirs ci-des-
sus évoqués. — G. Dejob.
LA CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE
fl
NOS PETITES ANNONCES
TARIF POUR LES PETITES
ANNONCES
La ligne comprend 30 lettres, signes
on espaces.
La ligne :
Demandes d’emploi 50 fr.
Offres d’emploi 100 fr.
Achats, ventes matériel et
divers 200 fr.
Achats, ventes de salles et
divers 300 fr.
Ventes de films 1.000 fr.
Les annonces domiciliées au jour-
nal donnent lieu à un supplément de
60 fr. pour la France et l’Empire Fran-
çais, de 150 fr. pour l’Etranger.
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correspondance, nous prions nos an-
nonciers de vouloir bien nous couvrir
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même temps qu'ils nous adressent
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méros suivants :
Année complète 1924. — 1925 : (
355, 358, 359, 360, 365, 366, 368,
369, 372. — 1926 : 375, 377, 380, 385,
386, 390, 391, 392, 395, 396, 400, 402,
405, 407, 408, 412, 417, 418, 422. —
1927 : 426, 435, 436, 441, 442, 448,
452, 453, 454, 455, 465, 466. — 1928 : 1
481, 482, 497, 512, 519, 527. — 1929 :
531, 532, 533, 535, 536, 537, 538, 552, i
555, 576, 579, 582. — 1930 : 583, 584,
586, 590, 598, 610, 618, 621, 623, 628.
— 1931 : 647, 663, 666, 673. — 1932 :
687, 688, 692, 725, 728, 738. — 1933 :
751, 755, 764, 774, 778, 787. — 1934 :
818, 819. — 1936 : 912, 919, 932.
1947 : 1202. — 1948 : 1257 et 1418, ,
1421, 1423, 1436, 1439, 1444, 1451,
1452, 1453, 1454, 1456, 1460, 1462.
Ces numéros sont repris à 10 fr.
(augmentés des frais d’envoi).
Prière de libeller très lisible-
ment le nom et l'adresse de l’ex-
péditeur. Le remboursement sera i
effectué par mandat-carte.
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Directeur : 1948 t Valéry Roger. Directeur général :
Paul-Auguste Harlé. Directeur commercial : Antonio
Ky tard. Conseiller de Direction : M. Colin-Reval.
Rédacteur en Chef : Laurent Ollivier. Chef de la
Publicité : Jacques Gaisser.
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EXPORTATION ACCÉLÉRÉE
En 1952, nous avons moins importé
(1.589 milliards en 1952 contre 1.615 en
1951), mais aussi moins exporté (1.416
en 1952 contre 1.484 en 1951).
Le solde débiteur, importation moins
exportation, qui était de 131 milliards en
1951, s'alourdit à 173 milliards en 1952.
Les exportations de marchandises fran-
çaises ont, en 1952, cessé de progresser,
en valeur comme en poids, et cette si-
tuation alarme le nouveau gouverne-
ment qui annonce, pour le marché inté-
rieur une « relance » des affaires, et pour
nos ventes extérieures des « encourage-
ments » aux exportateurs.
La nouvelle intéresse vivement le Ci-
néma.
Sans être une marchandise de poids,
puisque les 3.000 mètres d'un négatif
emballé ne dépassent guère 30 kilos, un
film rapporte fréquemment à l'exportation
plus de 20 millions de francs, et souvent
beaucoup plus de 100.
L'Office des Changes n'étant pas un
contrôleur des ventes mais seulement des
recettes rapatriées, nous ne connaissons
pas les rentrées annuelles de nos expor-
tations de films avant 1950. Celles des
deux récentes années sont :
Exportation 1951 : 1 milliard 265 mil-
lions ;
Exportation 1952 : 1 milliard 519 mil-
lions,
soit 254 millions de mieux. Cette progres-
sion est d'autant plus frappante que ces
recettes proviennent de films de valeur
exportable relativement faible, que les
années antérieures (1) confirment.
Le Cinéma est donc parvenu, malgré
des difficultés considérables, à reprendre
depuis la Libération, son travail d'expor-
tateur.
Mais il doit pouvoir obtenir beaucoup
mieux.
En eftet, pendant les brillantes années
de 1933 à 1938, où le marché intérieur
français (2) était en pleine montée du
« parlant », son exportation comptait
pour 30 à 50 % dans l'amortissement de
nos productions, tandis que le rapport
actuel est au plus de 15 à 20 %.
A l'époque, la qualité d'attraction de
nos films s'imposait sans conteste, les
charges de production, relativement aux
(1) Le « Bulletin d’information du Centre Na-
tional », n° 17, examinant les chiffres d'exportation
des années 1946, 1947, 1948, 1949 et 1950, les évalue
au total à 2.838 millions pour les cinq années, soit
600 millions par an, en moyenne.
(2) Et, comme on a bien voulu le dire, une
annonce dans « La Cinématographie Française »
faisait affluer les chèques « à-valolr », ce qui est
toujours valable.
taux d'aujourd'hui, étaient légères, les
crédits étaient libres, et la valeur du franc
n'était pas en question.
Le film reste, en tout état de cause, une
marchandise d'exportation, dont le ren-
dement actuel est encore au-dessous de
ses possibilités normales. Il mérite donc
intrinsèquement l'attention des Pouvoirs
publics, en outre de ses effets connus de
propagande nationale.
Nous nous attendons à ce qu'on nous
parle d'Aide, d'aide que nous aurions
déjà et qui devrait suffire.
Suffire à quoi ? A faire rentrer des
tonds, ou à produire des films ? Il faut
disjoindre ces deux points de vue.
Quand on accorde 35, puis 25, puis
15 %, pourcentage depuis trois ans cons-
tamment dégressif, de part d'Aide aux
recettes rapatriées, c'est, répondant au
premier de ces points de vue, afin d'in-
citer les producteurs-exportateurs à réin-
tégrer en France leurs monnaies étran-
gères. Sorte de pression, dans le jeu de
change auquel ils sont tentés de se livrer.
Stabilisez formellement le franc, et
cette prime perd sa raison. Ainsi s'ex-
plique, j'imagine, l'abaissement progres-
sif de son taux. Sinon, elle ne pourrait
servir qu'à d'autres jeux.
Prenant le second point de vue, on
observera que, si le prélèvement de
5 francs et 10 francs sur les recettes dans
la métropole, et la taxe de sortie sur tous
les films en France, alimentent le Fonds
commun de l'Aide, ils sont seuls à
l'alimenter. Les 35, 25, puis 15 % ne sont,
comme le 7 % , que des moyens de calcul
de la répartition ultérieure ; répartition,
je me répète, ne provenant en aucune
façon de retenues prélevées, en faveur
de la production, sur les sommes réali-
sées par les films exportés.
Si la part d'Aide calculée sur l'éven-
tuel succès d'exportation peut susciter
quelqu'espoir chez le producteur, et l'in-
citer à viser une audience de classe in-
ternationale, cette « faveur » n'est que
d'un faible poids, surtout au taux actuel
de 15 %, pour son effort d'exportation.
Et quant à l'ensemble du Cinéma, l'in-
dustrie ne trouve, actuellement, aucune
aide particulière provenant d'une part
des fonds qu'elle rapatrie de l'étranger.
Le relèvement du taux d'Aide-export
— après son récent abaissement — pour-
rait sans doute, avec la confirmation de
la stabilité du franc, accentuer les rapa-
triements de monnaie. Il ne peut cepen-
dant tenir lieu de mesures directes, dont
Andrée Debar et Massimo Serato
dans LE MARCHAND DE VENISE.
(Cliché Discifilm.)
le Cinéma a besoin comme toutes les
autres industries exportatrices :
A court terme, détaxations effectives
sur l'exportation, et prise en charge des
trais matériels de diffusion extérieure.
A moyen terme, crédits d'équipement
de la production en France, pour la pla-
cer techniquement en avant de ses
concurrents, c'est-à-dire immédiatement :
couleur, magnétique, matériels de labo
et de studio, télé-cinéma ; et crédits
d'équipement de diffusion à l'étranger et
en Union Française : salles, accords de
distribution, services financiers pour la
mobilisation des avoirs.
Rappelons qu'il n'est pas, en matière
de films, de trop petits efforts ni de trop
petits résultats. Ceux-ci s'additionnent,
dans le même sens. La clientèle s'accroît
par engouement. Notre marchandise, si
spéciale, se valorise en se diffusant.
Conjointement, les journaux profes-
sionnels, les oeuvres filmées, les maté-
riels, les produits de base, les procédés
techniques, les organisations mêmes,
gagnent en succès et en recettes.
On peut rêver de perfection théorique,
d'organisation d'Etat, de standardisation
nationale. En fait, c'est l'ingéniosité in-
dividuelle, l'opiniâtreté et la peine de
l'homme, qui tiennent et qui gagnent.
C'est à leur liberté dans des lignes
définies, soigneusement contrôlées c'est
certain, que nos grands commis doivent
travailler. P. A. HARLÉ
LA ciNÉMATOGRAPHiE FRANÇAISE
M. VINCENT AURIOL
à la Première de
“ MANON DES SOURCES 99
Nous avons annoncé la première parisienne
du dernier film de Marcel Pagnol, Manon des
Sources, au cours d’une brillante soirée au Co-
LISEE.
M. Vincent Auriol, Président de la Républi-
que, avait tenu à assister à cette première. De
jeunes et jolies Provençales en costumes régio-
naux accueillirent le Président de la Républi- j
que et offrirent aux invitées flacons de parfum
et boites de bonbons.
M. le Maréchal Juin. M. le Ministre de la
Marine, M‘ Maurice Garçon, M. François Pon-
cet, etc., étaient parmi les invités de M. Jean
Leduc, président de la S.N.E. Gaumont, ainsi |
que toutes les personnalités de l’industrie ci- {
nématographique et de nombreuses vedettes.
Nous avons reconnu Jacqueline Pagnol, Maria |
Mauban, Françoise Arnoul, Colette Richard, ■
Nicole Courcel, Jeannette Batty, Michel Simon, J
Pierre Larquey. Noël Roquevert, René Lefèvre, I
Jean-Claude Pascal, Henri Genès, Jimmy Gail- j
lard, etc.
GERHARDT LAMPRECHT A PARIS
La Cinémathèque Française a reçu samedi i
dernier au Musée du Cinéma M. Gerhardt Lam-
precht, metteur en scène de nombreux films
allemands du temps du muet et actif réalisateur
actuel. Le plus connu de ses anciens films est
Emile et les Détectives.
♦
L’ASSEMBLÉE DES
COMBATTANTS DU CINÉMA
Les Anciens Combattants du Cinéma (Guerres
1914-1918 et 1939-1945), nous communiquent la
cnrculaire suivante :
Cher Camarade.
Nous vous prions die bien vouloir assister à l'As-
semblée générale ordinaire, qui se tiendra le diman-
che 25 janvier 1953, à la salle « Louxor », 170, bou-
levard de Magenta, à Paris, à 10 heures très pré-
cises du matin (métro : Barbès-Rochecho-uart).
Ci-dessous nous vous indiquons l’ordre du jour
pour cette Assemblée :
Rapport du Comité-Directeur sur- l’exercice 1952 ; j
Compte rendu financier par le trésorier ;
Approbation des comptes ;
Renouvellement de quatre membres dlu Comité-
Directeur ;
Désignation des membres de la Commission de
contrôle ;
Ratification du taux de l’allocationi-retraite pour
1953.
Dans le cas où vous croiriez devoir poser votre
candidature en vue de votre élection au Comité-
Directeur, nous vous prions de le lui faire connaî-
tre avant le 15 janvier 1953.
Nous esoérons votre présence, et vous prions,
cher Camarade, d’agréer l’assurance de nos senti-
ments les meilleurs.
Pour le Comité-Directeur :
Le Secrétaire général, Le Trésorier,
L. Gcurdon. G. Godin.
P. S. — Le Comité des Anciens Combattants se
réunira, après l’Assemblée, en un déjeuner amical,
et les camarades désireux d’assister à ce déjeuner,
sont priés de se faire inscrire auprès de M. Godin,
trésorier, 6, rue Francœur, à Paris, avant le 20 jan-
vier 1953, en lui adressant la somme de 1.000 francs,
prix forfaitaire pour le déjeuner. ^Chèque postal :
Paris C 1286-15),
4
NOMINATION
DU CONSEIL PARITAIRE
DU C.N.C.
Par arrêté du 16 janvier 1953, le Conseil pari-
taire institué auprès du directeur général du
Centre National de la Cinématographie est ainsi
composé pour une période d’un an, à compter
de la date de publication du présent arrêté :
a) Branches de la production et des industries
techniques
Représentants patronaux : MM. Frogerais
(Jacques-Pierre), Chavane (François), Furth
(Alfred), Weil-Lorac (Roger).
Représentants salariés : MM. Autant-Lara
(Claude), Darcante (Jean), Chézeau (Charles), I
Péclet (Georges).
b) Branche de la distribution
Représentants patronaux : MM. Gentel (Mar- |
cel) , Chéradame (Roger) .
Représentants salariés : MM. Létué (Marcel) , j
Grandjean (Robert).
c) Blanche de l’exploitation
Représentants patronaux : MM. Trichet (Adol- \
phe) , Xardel (Roger) .
Représentants salariés : MM. Le Bourre (Ray-
mond) . Ardiot (Georges) .
♦-
Accord Cinématographique
Franco-Italien du 19-10-1949
Il est porté à la connaissance des producteurs
désireux de produire des films dans le cadre de
l’acccrd franco-italien, qu’ils devront présenter
leurs demandes en se conforment strictement aux
dispositions suivantes :
Les dossiers, établis en double exemplaire, de-
vront être déposés par chacun des groupes de
coproduction auprès des autorités responsables de
l’Industrie cinématographique dans chacun des deux
pays (Centre National de la Cinématographie, d’une
part ; Direction générale du Spectacle, d’autre
part). Ils devront être établis dans la langue du
pays dans lequel la demande est formulée. Ils de- j
vront comporter les documents suivants :
a) demande d’admission au bénfice de l’accord
du 19 octobre 1949 ;
b) contrat de coproduction et projet de répartition
des recettes ;
c) liste des rôles par ordre d’importance et répar-
tition envisagée entre les acteurs des deux pays ;
d) devis provisoire :
e) projet de plan de financement ;
f) contrat de cession de droits d’auteur ;
g) nationalité du réalisateur envisagé ;
h) continuité d’une vingtaine de pages ;
i) date envisagée pour le début des nrises de vue.
Ces dossiers devront être déposés au moins un
mois avant la date envisagée pour le début des
prises de vues. •
En ce qui concerne les producteurs français, les
deux dossiers prévus ci-dessus ne remplacent pas
les dossiers ordinairement présentés à la Com-
mission d’Etude des Films de long métrage en vue
d’obtenir l’autorisation provisoire de production.
ANDRÉ BOURVIL
a couronné
le Roi et Reine 1953
du Club de la Publicité
Bourvil et Annie Cordy, actuellement les ve-
dettes, avec Georges Guétary, de l’opérette La
Route Fleurie, sont venus couronner, au cours
d’une nuit prestigieuse, le Roi et la Reine du Club
de la Publicité.
Patrice et Mario prêtèrent leur concours à cette
magnifique soirée qu’animait Pierre Doris, tandis
que Robert Merchez dirigeait son ensemble de huit
musiciens. Dans un décor spécial — et royal ! —
les publicitaires et leurs amis surent fêter digne-
ment leur Roi (M. Edgard Derouet) et leur Reine
(Mme Marcel Chsssard) et marquèrent ainsi d’une
nouvelle réussite cette belle soirée à porter à
l’actif du Club de la Publicité.
Vedettes de l’écran et de la scène se mêlèrent
aux personnalités parisiennes et de la Publicité
française qui avaient tenu à honorer cette « Nuit »
de leur présence et apporter ainsi au « Club de
la Publicité » le témoignage de leur fidèle sym-
pathie.
DISTINCTIONS
Nous sommes I
heureux d’ap-
prendre que M.
Georges Lamo-
ry, directeur du
Français, d’Ar-
pajon, a été
nommé au gra-
de de Cheva-
lier dans l’Or-
dre du Mérite
commercial, par
décret en date
gg$§|§|g|i du 5 janvier 1953
'W rendu sur pro-
lÜL J§s|§Hg position du Mi-
fw nistre de l’In-
| JS Jilllillllll dustrie et du
IMIllW® Commerce.
M. Lamory est
déjà titulaire de plusieurs distinctions que lui
ont valu ses multiples activités.
♦ Nous relevons avec plaisir dans la dernière
promotion du Ministère de l’Education natio-
nale, le nom de Jacques Bloch-Becker, nommé
Officier de l'Instruction publique.
M. Jacques Bloch-Becker est le fondateur du
cinéma Vox à Strasbourg, une des plus belles
s: ailes de la région de l'Est, et également gé-
îant du cinéma Vox à Mulhouse.
♦ Nous sommes heureux d’annoncer la pro-
motion au titre d’Officier de l’Instruction pu-
blique (I e1 ' janvier 1953), de M. L. Guilmette,
directeur-propriétaire du cinéma Le Palace
d'Avallon, exploitant depuis 1908. Agé de
soixante-quinze ans et toujours actif, M. Guil-
mette est Officier d’académie (1936), titulaire de
la Médaille d’honneur du Syndicat français (1933).
titulaire du diplôme des « Plus de Trente Ans ».
NOTRES CO UVERTUR E
Une réalisation d'Alfred RODE
“TOURBILLON”
Scénario original d’Ernest NEUBACH
Adaptation de Jacques COMPANEEZ
Dialogues d’André CERF
Interprétée par
Claudine DUPUIS
Marcel PAGLIERO
Jean SERVAIS
Pierre LOUIS
Jean TISSIER
Raymond CORDY
Le couple noir
AISS ATA, Jim PANTOBE
Roger KARL, Jean CLARIEUX
Philippe OLIVE
Charles LEM0NTIER
Les danseurs et chanteurs rvoirs de
S0UMAH MANGUE
Le
Alfred RODE
Et son grand orchestre de 100 musiciens
Présentation corporative au Colisée le
Jeudi 19 Février, à 10 heures
CONSORTIUM DU FILM
3, Rue Clément-Marot - PARIS
► Nous apprenons avec plaisir que Christian
j’erry vient d’être engagé par la Metro-Gold-
vyn-Mayer comme « transportation manager »
pour le film Saadia, qu’ Albert Lewin va réaliser
! ou TVTarnr»
■i
TÉLÉVISION...
» Au cours d'uue réunion, à laquelle prirent part
îs représentants de la B.B.C. et de B.F.P.A., )a
i.B.C. a déclaré qu’elle estimait avoir besoin ac-
aellement de 12 grands films pour ses émissions
u soir, 26 films pour l’après-midi, 26 films visibles
ar les enfants et de courts métrages peur deux
rogrammes par semaine en 1953. Les prix de loca-
icn varieraient de 750 à 1.000 livres pour des films
e bonne qualité artistique ayant effectué récem-
îent leur sortie générale. Aucune décision n'a été
rise par la B.F.P.A.
► Sur les 48 Etats américains, cinq seulement sont
rivés de stations de T.V. La création, de 175 sta-
ions émettrices a été autorisée en 1952, 126 sont
éjà en service actuellement.
...T f RJYHÇJ\IQk
LE JOURNAL TÉLÉVISÉ
L'une des meilleures émissions de la T.V. est sans
onteste le JOURNAL TELEVISE que les specta-
eurs peuvent voir chaque jour à trois reprises, la
iouvelle édition quotidienne étant projetée en début
le soirée.
Contrairement aux Actualités Cinématographiques,
e Journal télévisé donne donc au jour le jour ce que
es salles ne peuvent que projeter de façon réduite
n une seule fois chaque semaine, ce qui déjà en
diminue l’intérêt, étant donné le recul. Encore ne
larlons-nous pas des salles qui projettent les Ac-
ualités en X 1 "» semaine.
Ceci nous amène à penser avec M. Trichet, pré-
ident de la Fédération Nationale des Cinémas
rançais, que l'exploitation des salles sous sa forme
.ctuelle a vécu.
Sur ce point précis des actualités, en effet, la
P.V. doit apporter aux salles ses possibilités immé-
lliates d’information.
Il est évident que cela demande l’installation de
P.V. sur grand écran dans chaque salle et des
teures d’émission correspondant aux séances de
irojection. Si le premier point n'est pas encore,
chez nous, dans le domaine pratique, le second ne
temande qu'un accord entre les salles et la T.V.
rançaise, ce qui pourrait apporter à cette der-
rière des ressources dont son développement, dans
'état actuel des choses, a besoin.
Laurent OLHV1ER.
► La station de T.V. de Marseille de la Radiodif-
usion-Télévisicn Française, actuellement en cours
le construction, sous la direction de MM. Lajar-
•ige et Pointu, architectes, au Parc Chanot à Mar-
ieille, fonctionnera à dater du 1 er janvier 1954, mais
les émissions expérimentales sont prevues dès le
lébut de juillet 1953. Cette station comportera
leux émetteurs dont le principal sera situé au
commet de « Grande Etoile », à 579 mètres, cou-
/rant les régions d’Aubagne, Aix-en-Provence, Sa-
on, Arles, L’Etang-de-Berre, la Camargue et par
liffraction la vallée de la Durance, ainsi qu'une
;rande partie du Gard, dont Nîmes. Cet émetteur
lera relayé pour l'agglomération marseillaise par
tn second émetteur de 150 mètres de hauteur situé
tu Parc Chanot. Toutefois il se peut que la qualité
les terrains de « Grande Etoile » exigent le trans-
fert de cet émetteur au sommet du Mont Carpiagne
i 646 mètres. Alors que le premier se trouve au
aord de Marseille, le second emplacement envisagé
se trouve à l’est de cette ville.
«
ADOLPH ZUKOR A FÊTÉ
SON 80 e ANNIVERSAIRE
C’est le 7 janvier 1953 que Adolph Zukor,
pionnier du cinéma et fondateur de la Para-
nount, a célébré son quatre-vingtième anni-
versaire. Deux mois plus tard, on fêtera le
finquantième anniversaire de ses débuts dans
e monde du cinéma.
C’est, en effet, le 4 mars 1903 que Zukor
juvrit à Broadway sa première salle de spec-
;acle.
A l’occasion de ses quatre-vings ans, l’Indus-
rie cinématographique tout entière a organisé
m banquet mémorable à l’Hôtel Ambassador
le Hollywood, sous l’égide du Variety-Club In-
ternational et sous la présidence de Charles
Skouras, président de la Twentieth Century
r ox. Toutes les firmes américaines étaient repré-
sentées.
Fondateur de la Paramount en 1917, Adolph
Sukor fut le producteur de La Reine Elizabeth
fui, pour la première fois, permit à Sarah Bern-
îardt de paraître à l’écran.
Les Producteurs
demandent
la Reconduction d’urgence
de la Loi d’Aide
Les membres du Syndicat Français des Pro-
ducteurs et Exportateurs de Films, réunis en
assemblée d’information le 16 janvier 1953, ont
adopté les vœux suivants :
— IL constatent qu’à la date de ce jour, con-
trairement aux promesses formelles et réitérées
faites par les Pouvoirs publics, la loi dite d'aide
temporaire à l’industrie cinématographique n'a
toujours pas été renouvelée ;
— Affirment à nouveau qu’il est absolument
impossible d’amortir un film français sans l’ap-
pui financier de la loi d’aide, ainsi qu’il ressort
à l’évidence de toutes les statistiques qui ont
été établies et publiées tant par le Centre Na-
tional de la Cinématographie que par l’Organi-
sation Chéret ;
— Constatent enfin que, placés devant le mê-
même problème et les mêmes difficultés, les Pou-
voirs publics de différents pays européens ont
eu la sagesse d’adopter sans tarder des mesu-
res simples, efficaces et durables qui ont eu
pour résultat immédiat le développement de la
production nationale ;
— En conséquence, après avoir entendu les
explications de leur Président qui a attiré leur
attention sur la situation dramatique faite à la
production cinématographique française, par
suite des réductions massives apportées aux at-
tributions de l’aide à la production, réduction
que le non-renouvellement de la loi dite d’aide
a rendu inévitable ;
— Réclament de toute urgence la mise en dis-
cussion de la loi tendant à la création d’un
fonds de développement de l’industrie cinéma-
tographique et en attendant demandent :
1° Que le Parlement reconduise immédiate-
ment pour une période de deux ans la loi du
23 septembre 1948 ;
2° Que les ressources du fonds soient aug-
mentées notamment par la majoration de la
taxe additionnelle au prix des places ;
3° Que les mesures de trésorerie nécessaires
soient prises pour permettre au fonds de res-
pecter les droits des producteurs ;
— Approuvent les directives de leur comité
directeur qui, dans l’attente de ces mesures,
recommande à tous les adhérents de suspendre
dès à présent et jusqu'à nouvel ordre la mise
en chantier de tout nouveau film.
TEXTES OFFICIELS
A PROPOS
DU BLOCAGE DES PRIX
Suite aux interventions du Centre National de la
Cinématographie, la Direction Générale des Prix
et des Enquêtes Economiques du Secrétariat d’Etat
aux Affaires économiques vient de donner, en ce
qui concerne l’application dans les cinémas de l’ar-
rêté de blocage des prix du 11 septembre 1952, les
précisions suivantes :
« Les salles de cinéma qui auraient, dans la pé-
riode antérieure au 31 août 1952 et plus spéciale-
ment au cours des huit premiers mois de 1952, ap-
pliqué des grilles de prix supérieurs lors de cer-
taines séances, auront la possibilité de continuer
cette pratique, à la double condition que les prix
majorés ne soient pas supérieurs à ceux déjà ap-
pliqués avant le 1 er août et que la proportion des
séances à des prix élevés ne soit pas supérieure
pour chacune des exploitations, prises individuel-
lement, à la proportion constatée avant le 31 août
1952. »
Toute modification temporaire des prix, dans les
conditions ci-dessus précisées, doit faire l’objet de
la notification préalable, en double exemplaire par
lettre recommandée avec accusé de réception,
adressée au Centre National de la Cinématographie
avant toute mise en application, suivant les pres-
criptions de l’article 5 de la décision n» 21.
Les directeurs de salles de cinéma qui auraient
adressé des demandes de dérogation sont priés de
considérer le présent communiqué comme une ré-
ponse à ces demandes, dans les limites fixées par
cette information.
LA ciNÉMATOGRAPHiE FRANÇAISE Jf-
Michel Simon et Georges Gafley dans une scène
du film FEMMEiS DE PARIS, que Jean Boyer vient
de terminer. C’est un film Hoche Production,
distribué par Corona.
LE COMMANDANT COUSTEAU
AUX ETATS-UNIS
Le Commandant Jacques-Yves Cousteau s’em-
barque pour les Etats-Unis pour achever cer-
tains préparatifs de sa croisière d’études de
géographie sous-marine autour du monde, à
bord de la « Calypso » ; il doit examiner cer-
tains appareils d’observation physique et biolo-
gique et des dispositifs de détection de certains
rayons et ondes dans l’eau. A New York et à
Washington, il présentera, devant plusieurs so-
ciétés savantes, le film (16 mm., Kodachrome)
qu’il a réalisé avec Jacques Ertaud, sur ses
fouilles sous-marines dans la galère grecque,
chargée d’amphores de vin, coulée depuis 2.100
ans au pied du roc du Grand-Congloué devant
Marseille, par 40 mètres de fond. — P. M.
Paris
BALZAC - HELDER - SCALA
VIVIENNE
•
Deux premières semaines
25.527.720 Frs
96.835 entrées
Site et mai
Lille
RECETTE RECORD DU REXY
4.450.000 Frs
En trois semaines
#jjj| LACiNÉMATOGRAPHiE FRANÇAISE
AUGMENTATION DES RECETTES EN 1952
DANS L'EXPLOITATION LILLOISE
C omme chaque année, nous allons jeter un coup
d’œil d’ensemble, à la lueur des statistiques,
sur la marche de l’exploitation lilloise des
salles de première vision, pour essayer d’en faire le
point, aussi précis que possible, durant les douze
mois écoulés-
De l’examen des deux tableaux ci-dessous, il res-
sort de suite qu’incontestablement les « Recettes »
1952 sont nettement supérieures à celles des deux
années précédentes. Ce résultat provient uniquement
de l’augmentation du prix des places, car les « En-
trées » 1952 sont malheureusement en régression
sur 1950 et 1951.
A la lecture de ce relevé, il appert que les films
français sont en tète et que dans l’ensemble, ils
remportent un succès indiscutable sur les films
américains qui ont sensiblement rétrogradé au cours
du dernier trimestre. Quant aux films franco-ita-
liens, ils remportent également un beau succès,
grâce à leur film vedette Le petit monde de Don
Camillo, dont nous parlerons plus loin.
Bilan par salles
Si nous jetons un regard rétrospectif sur l’année
cinématographique qui se termine, nous consta-
qu’avant. Il choisit ses films et sait fort bien à l’oc-
casion faire leur publicité, peut-être parfois, ave<
quelques erreurs de psychologie, mais non sans par-
celle de vérité. Il est évident que dans l’ensemble, ur
film est un spectacle et que s’adressant au public, il
doit lui donner ce qu’il aime, sans tomber dans la
vulgarité. Il lui faut donc un caractère attractif, et
qui prouve qu’un grand film attire toujours la foule.
Toutefois, nous regrettons que bien souvent les films
à thèses ou d’évasions n’obtiennent pas le succès
qu’ils méritent.
Ces quelques considérations générales peuvent ex
pliquer également les différences de recettes que l’or
COMPARAISON DES ENTRÉES POUR LES ANNÉES 1950-51 52
ANNÉES
JANVIER
1950
430.340
1951
330-775
1952
296.194
379.996
325.538
329.960
427.875
421.359
310.009
344.054
319.327
359-472
304.930
326.954
369.544
256.205
322.271
249.012
315-447
233.627
204.868
248.739
266.148
299.226
SEPTEMBRE
396.647
400.090
305.965
322.865
324.509
347.741
NOVEMBRE
359.514
431.924
397-149
DÉCEMBRE
330.079
357.460
299.007
TOTAL
4.113.691
4.059.982
40.708.930
COMPARAISON DES RECETTES POUR LES ANNÉES 1950-51-52
1950
1951
1952
33.694.745
32.860.700
38.888.395
FÉVRIER
MARS
AVRIL
MAI
JUIN
JUILLET
AOUT
SEPTEMBRE
OCTOBRE
NOVEMBRE
DÉCEMBRE
30.112.175
32-609.610
47.398.320
37.474-205
54.933.915
41.351.005
31.828.435
35.158.230
48. 653.505
28.253.175
35.111-135
50.043.760
23.114.490
34.201.245
32.946.775
28.646.425
24.978.410
27.219-535
22-424.270
29.104.920
39.885.745
36.860.545
43.589.275
41.133.705
30.569.340
37-996.260
47.389.930
35.123.870
51.876.975
53.772.755
32.677.580
46.707.360
26-186.945
TOTAL
A notre avis, une seule explication s’impose, celle
du pouvoir d’achat qui s’amenuise. La clientèle se
voit obligée d’une part à ne fréquenter qu’irrégu-
lièrement les salles de première vision ei d’autre
part, le cinéma étant une distraction, une détente, à
se diriger sur les salles de deuxième vision ou de
quartier, où le prix des places est moins élevé.
Programmation des salles
Durant l’année 1952 jusqu’au 23 décembre inclus,
les neuf salles lilloises d’exclusivité ont programmé
347 films dont 47 en tandem-
Le tableau ci-dessous fixera exactement la pro-
grammation des différentes salles.
tons que l’activité a été assez satisfaisante durant
les quatre mois de février à mai, mais tombe en
juin et plus encore en juillet, le plus mauvais mois
de l’année. Août et septembre, mois des vacances,
des congés payés sont nettement meilleurs. Octobre
est bon et novembre bat le record de l’année, enre-
gistrant les meilleures recettes.
En un mot, l’année cinématographique aura connu
des fluctuations assez diverses et il est assez dill-
cile, outre le pouvoir d’achat diminué, de les expli-
quer d’une façon précise.
Comme nous l’avons déjà dit et sans vouloir nous
répéter, il est de plus en plus avéré, que le public
instable, ne se dérange plus aussi facilement
SALLES
Bellevue
Caméo
Capitole
Cinéac . .
Cinéchic
Famil ia
Lilac . . .
Le Régent
Rexy
FILMS
Français
Américains
Franco-It.
Italiens
Anglais
Divers
et 2” vision
21
9
5
2
5
5
4
23
6
5
3
8
1
18
12
2
3
5
4
l
21
20
3
4
3
2
39
1
3
2
2
13
22
5
4
2
5
16
12
1
3
4
14
19
5 .
5.
3
3
3
19
17
1
4
5
6
152
142
20
30
13
37
Soit : 394 — 47 (tendem) = 347 films.
370.779.255
459.188.065
494.900-435
enregistre parfois d’une semaine à l’autre pour une
même salle.
Ci-dessous, les tableaux récapitulatifs de l’exploi-
tation durant toute l’année, relicts exacts des résul-
tats obtenus.
Films ayant obtenu
le meilleur rendement
au cours de l’année 1952
Nous donnons à la page 9 le palmarès des films
programmes durant toute l'annee, mais ayant eu
d apres leurs résultats un caractère assez commer-
ciale que nous avons fixé à un rendement moyen
de 15.u00 entrées correspondant à des recettes d'en-
viron deux millions, à deux exceptions près.
De ce relevé, il ressort que sur les 58 films ren-
trant dans cette catégorie. 30 sont français contre
17 américains, 7 franco-italiens et 4 divers, appor-
tant ainsi la confirmation de ce que nous avons
avancé dans l’étude des films par nationalité.
L’événement de l’année, le film pour lequel « la
trompette de la renonunee » a sonné est sans con-
teste « Le petit monde de Lon Camillo » de Julien
Duvivier ou Eernandel est at.acliant, donnant le
summum de son grand talent. Ce film a pulvérisé
a Lille tous les recoras, aussi bien sur le plan des
entrées que sur celui des recettes.
( Suite page 9.)
Décomposition du bilan
général par nationalités
Ann de pouvoir déterminer, d’une façon précise,
les positions obtenues en fin d’année par chacun
des films énoncés au tableau ci-dessus, nous avons
établi un relevé général qui fixera en sus les résul-
tats obtenus.
Ce relevé se décompose comme suit :
ORIGINE
Nbre
de
films
Entrées
Recettes
Française
126
1.525.118
203.975.240
Américaine . . . .1.
130
1.226.199
165.775.005
Franco-Ital
15
304.819
43.704.010
Italienne
29
213.605
28.444.675
Anglaise
15
109.923
14.914.770
Suédoise
4
47.579
6.121.645
Mexicaine
4
46.493
6.045.340
Allemande
4
22.756
3.041.785
Danoise
2
19.003
2.457.530
Hindoue
1
15.696
2.145.110
Portugaise
1
14.275
1.807.935
Autrichienne ....
2
13.085
1.772.250
U.R.S.S
1
13.838
1.770.060
Anglo-amér
1
12.031
1.724.355
Franco-améric. . .
0
11.139
1.555.175
Finlandaise
ï
10.903
1.457.570
Xorv. -Franc
1
10.842
1.447.830
Anqlo-ilal
1
8.696
1.203.665
Franco-espagn. . .
1
8.447
1.111.400
Italo-Améric
1
8.251
1.157.526
Polonaise
1
8.153
1.021.165
Franco-Benelux .
1
5.678
758.420
Norvégienne
1
4.833
670.070
Franco-canadien .
1
3 343
418.460
Vénézuélienne . . .
1
2.895
399.445
347
3.667.630
494.900.435
ENTRÉES I e SEMESTRE 1952
SALLES
JANVIER
FÉVRIER
MARS
AVRIL
MAI
JUIN
TOTAL
Bellevue
18.123
17.323
23.370
32.498
31.170
19.329
141.813
Caméo
29.117
31.695
36.333
45.302
40.304
18.157
200.908
Capitole
36.879
49.215
50.877
60.827
56.398
37.662
291.858
Cinéac
47.785
58.170
42.842
48.497
50.021
45.935
293.250
Cinéchic
41.768
32.927
42.533
41.369
42.146
24-224
224.967
Familia
34.057
45.043
34.424
32.410
40.664
25.113
211-711
Lilac
27.232
27.266
20.118
28-741
34.409
22.813
160.579
Le Régent
33.010
27-918
23.168
33.706
35.294
24.892
177.988
Rexy ~
28.223
40.403
36.344
36.122
39-138
30.887
211.117
296.194
329.960
310.009
359.472
369.544
249.012
1.914.191
RECETTES 1 er SEMESTRE 1952
SALLES
JANVIER
FÉVRIER
MARS
AVRIL
MAI
JUIN
TOTAL
2.518.440
2.385.170
3.184-780
4.705.515
4.753.500
2-489.330
20.036.735
4.022.815
4-223.920
4.825.130
6.289.880
5.390.955
2.434.640
27.187.340
Capitole
Cinéac
5.219.100
6.847.675
7.902.700
8-494.540
8.053-275
5.312.070
41.829.360
5.908-075
7.433.725
5.466.300
6.270.815
6.391.370
5.867.570
37-337.855
Cinéchic
5.085.750
4.023.960
5.274-270
5.432.790
5.602.440
3-203.700
28.622.910
Familia
4.655.080
8-024.765
4.397.285
4.435.490
5.573.390
3.390.205
30.476.215
Lilac
3.555.050
5.745.640
2.573.125
3-692.005
4.339.295
2.883.370
22.788.485
Le Régent
4.276.145
3-634.905
3.077.905
4.408.740
4.683.355
3.263.780
23.344-330
Rexy “
3.647.940
5.079.060
4.649.510
4.423.730
5.256.180
4-102.110
27.658.530
38.888.395
47.398.320
41.351.005
48.653.505
50.043.760
32.946.775
259. 281. 760
w,
LA CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE
ENTRÉES 2 SEMESTRE 1952
SALLES
JUILLET
AOUT
SEPTEMBRE
OCTOBRE
NOVEMBRE
DÉCEMBRE
au
23-12-52
TOTAL
Relie vue
18.133
21.939
28.973
26.871
38.759
15.596
150.271
Caméo
10.730
24.094
31.629
34.742
48.977
17. 327
173.499
Capitole
22.823
35.005
50.332
88.324
75.017
36.439
307.940
Cinéac
30.259
55.555
38.047
43185
54.022
37.942
259.010
Cinéchic
30.996
39.904
30.328
30.341
38.246
24.264
194.079
Familia
22.724
23.413
33.436
35.911
36.594
21.350i
173.455
Lilac
15.548
29 216
28.136
27.362
31.634
13.890
145.786
Le Relient
19.360
36.013
27 881
24.956
34.141
17.130
159.484
ÎRexil
28.295
34.087
37.200
36.019
39.762
14.552
189.915
204.868
299.226
305.965
347.741
397.149
198.490
1.753.439
fmj CHAMBRE SYNDICALE B S 51
WP DI BRETAGNE ET DE L’OUEST Ü
PETITE EXPLOITATION
La Commission mixte de la Petite Exploitation
s'est réunie le lundi 12 janvier, au siège de la
Chambre syndicale du Cinéma de Bretagne et de
l’Ouest, à Nantes. Vingt-huit dossiers, dont dix-
neuf de renouvellement, et neuf de nouvelles de-
mandes ont été examinés et les décisions transmi-
ses à la Commission nationale.
RECETTES 2 SEMESTRE 1952
SALLES
JUILLET
AOUT
SEPTEMBRE
OCTOBRE
NOVEMBRE
DÉCEMBRE
au
23-12-52
TOTAL
Bellevuc
2.490.135
3.069 900
4.041.500
5.319.840
3.671.540
2.125.460
20-748.375
Caméo
2.245.980
3.295.900
4.299.910
4.672.740
6.716.000
2 231.870
23.552.40!)
Capitole
3.232.345
1.838.745
7.087.800
12.939 825
10.778.445
4.900.365
43.777.525
Cinéac
3.795.470
7.1 78.275
4.880.935
5.503.575
6.962 130
4.775.315
33.155.700
Cinéchic
4.054.850
5.273 830
1.005.300
4.028.510
5.083.830
3.210.010
25.656.330
Familia
3.083.960
3.179.765
4.553.500
4.913.910
5.021.930
2.914. 465
23.667 530
Lilac
1.968.305
3.773.74(1
3.574.590
3515.360
-4.093.475
1.783.570
18.709.010
Le Régent
2.625.570
1.723.200
3.699.110
3.246.890
4.475.825
2.222.550
20.993.145
Rern
3.752.920
1.552. 390
4.991.120
1.837.580
5.291.280
1.933.340
25.358.630
27.219.535
39.885.745
11.133.765
47.389.930
53.772.755
26.180.945
235 618. 675
FILMS AYANT OBTENU LE MEILLEUR RENDEMENT
Le Petit monde de Don Ca-
millo
Samson et Dalila
Nous irons à Monte-Carlo. . .
Fanfan la Tulipe
FILMS
Allô, je t’aime
7 Péchés Capitaux
Le Fruit défendu
Les Belles de Nuit. . .
Coiffeur pour Dames
Un Américain à Paris
Adorables créatures
Nous sommes tous des As-
sassins
Paris chante toujours
Jamais 2 sans 3
Jeux interdits
La Minute de Vérité
11 est minuit Docteur
Schweitzer
Les 2 Vérités .
Le Costaud des Batignoües.
L’Amour Madame
Nez de Cuir
Le Grand Caruso
Procès au Vatican
E tier interdit
ué au fer
aine sans Peur
Le Revanche des Gueux
Le Grand Assaut
Messaline
Brelan d’As
-a P... Respectueuse
M. Leguignon, lampiste
Gibier de Potence
Echec au Hold-Up
David et Betlisabée
Les Diables de Guadalcanal.
La Maison dans la Dune..,..
Les surprises d’une nuit de
noces i
Massacres en Dentelle
Ouvert contre X
Anna
Monsieur Taxi
Le Plaisir
Dallas, ville frontière
Plume au vent
Les loups chassent .là nuit.
Sergil chez les Filles
Voleur de Tanger
Le choc des Mondes
La plus belle fille du Monde.
Le Fleuve
La Table aux Crevés
La Princesse de Samarcande.
Opération dans le Pacifique
Les fils des Mousquetaires..
La fille au Fouet
ORIGINE RECETTES
F.l.
A.
F.
F.
F.
F.l.
F.
F.l.
F.
A.
F.
F.
F.
F.
F.
F.
I.
F.
F.
F.
A.
F.
Mex.
A.
A.
A.
A.
F.L
F.
F.
F.
F.
A.
A.
A.
F.
F.
F.l.
F.
F.L
F.
F.
A.
F.
F.l.
F.
A.
A.
Hind.
F.
A.
A.
A.
F.
15. 8-10.710
11.850.620
7.335.150
0.080.370
0.193.080
5.504.955
4.725.470
1.681.390
1.543.850
1.238.260
1.033.090
1.027.500
3.767.025
3.572.020
3. 133.620
3.387.280
3.307.845
3.256.440
3.222.405
3.115.150
3.000 550
2.819.095
2.772 890
2.738.140
2.027 990
2.589.560
2.580 105
2.566.000
2.494.045
2491 430
2.483.205
2.452.300
2.434 455
2. 424.0 10
2.417.220
2.411 120
2.397.680
2.380
2.370
2.300
2.335
2.319
2.207
2.246
2.227
2212 .
2.201
2.178
2.107.
2.140.
2.145.
2.134
2.116.
2 . 110 .
2.109.
2 . 001 .
.730
15(1
940
080
710
095
500
050
020 '
240
380
340
705
110
985
830
400
525
580
ENTREES
104.68 I
58.051
56.890
19.597
10.215
33.654
34.200
34.970
34.449
29.524
30.033
28.955
28.569
27.119
25.259
23.106
25.000
24.657
24.871
24.502
21.880
17.150
21.788
21.075
19.368
29.680
20.831
21.141
15.210
18.296
19.198
17.678
17.718
17.059
10.697
18.601
17.782
17.771
17.811
16.621
1 0 920
17.294
15.389
17.472
1 0 733
16.385
10.741
16.644
16 442
10.515
1 0.0190
15.411
15.889
1.6.501
15.183
15.867
SALLES
DUREE
Capitole
1 s.
Familia-Lilac
2 s.-l s.
Cinéac
4 s.
Capitole
16 j.
Reliante
1 S-
Familia-Lilac
2 s. -3 s.
Caméo-Rellevne
1 s. -3 s.
Cciméo-Bellevuc
2 s.
Cii mco-Bellevite
2 s.
Cinéac-Rext /
1 s.-2 s
Capitole
10 j.
Reliante
1 S.
Rextj
3 s.
Cnmro-H ellenur
2 s.
Le Renaît
4 s.
b'amilirt- 7 ilac
- s.
Caméo-Bellevue
1 s-
Cinéac
1 s-
Capitole
12 j.
Capitole
2 s.
Le Rénent
3 s.
Familia-Lilac
1 s. -2 s.
R ex n
2 s.
Caméo-Bellevue
2 s.-l s.
Capitole
Il» j-
Familia-Lilac
1 s. -2 s.
Rexa
2 s.
Familia
2 s.
Cinéac-J ilac
1 s. -2 s.
Cinéac-Rext/
1 S.
Cinéchic
2 s.
Capitole
i" ,i
Caméo-Bellevue
1 S.
Cinéac-Rext/
1 S-
Capitole
10 ,i.
Capitole
u» i.
Familia
2 s
Capitole
io i.
Cinéac-Rexfi
1 S-
Caméo-Bellevue
1 S.
Bexy
2 s.
Caméo-B ellev u e
1 s.
Capitole
Ü j-
Caméo-Bellevue
1 s.
» »
1 S-
Cinéac-Rexii
1 s.
Cinéac-Re.vii
! s.
Familia-t ilac
1 s.-2 s.
Caméo-Bellevue
1 S
Le Rénent
15 j.
Cinéchic
12 i.
Familia-Lilac
1 s.
Le Rénent
2 s.
Caméo-Bellevue
1 S-
Capitole
io i.
Cinéchic
13 j.
Cinéac-Rexti
1 s.
Capitole
1 s.
Le Régent
2 s.
En résumé, après étude de l’exploitation lilloise,
nous pouvons conclure, malgré les diverses fluctua-
tions enregistrées dans la courbe des entrées, infé-
rieures dans l’ensemble d’environ 10 % sur celles de
1951, que l’année 1952 n’a pas été mauvaise, attendu
que les recettes sont en excédent de 35 millions, du
fait de l’augmentation du prix des places.
Souhaitons que 1953 rétablisse la situation. Quel-
ques productions intéressantes et de classe, nous sont
annoncées dès le mois de janvier : Manon île. s Sour-
ces. Violettes impériales (français en oevaeolori. Elle
et moi. Le Mur du Sou, Le Chemin de Damas,
Le Monde lui appartient. Adieu Paris. La Revanche
d’ Ali-Baba, Les Aman/s de Tolède, lieux Sous d'Es-
poir, etc .., etc...
A tous, nous disons « Bonne chance ».
T.-M. Cardinaud.
LES TRENTE ANS DE CINÉMA
Nous rappelons que nos adhérents et leur per-
sonnel ayant trente ans et plus d’activité cinéma-
tographique, sont priés de se faire connaître au
secrétariat de la Chambre syndicale, en donnant
dates et références.
LA RÉUNION DU GONSEIL D'ADMINISTRATION
En raison de la réunion fédérale à Paris, qui a
lieu au début de février, la réunion de Rennes de
la Chambre syndicale est reportée à une date ulté-
rieure. Elle devait avoir lieu à la Chambre de
commerce le mardi 10 février.
DEUIL
M. et Mme Poirier, propriétaires du cinéma
« Rex », à Cholet (Maine-et-Loire), nous font part
du deuil qui vient de les frapper en la personne
de Mme Jeanne Duret, sœur de Mme Poirier. Nos
bien vives condoléances.
MARIAGE
En l’église Sainte-Anne de la Maison Blanche, à
Paris, le mard 20 janvier, a été béni le mariage
de M. Paul-Louis Lavollée, Croix de guerre, direc-
teur du cinéma « Le Royal », à Saint-Brieuc, avec
Mlle Lemière. Nos bien sincères félicitations.
POUR CEUX N'AYANT PAS LE C.A.P.
Les opérateurs n’ayant pas encore le C.A.P. et
désireux d’obtenir l’autcrisation de travailler en
cabine devront envoyer au C.N.C. une demande
par lettre recommandée. La copie de cette lettre
avec le talon de recommandation, leur tiendra lieu
d’autorisation provisoire avant leur passage devant
la nouvelle commission qui sera chargée de les
interroger et de leur faire obtenir par le C.N.C.
l’autorisation sollicitée. Celle-ci sera valable deux
ans.
LE C.A.P.
Nous informons nos adhérents que la session
1953 pour l’examen, du C.A.P. aura lieu le 14 avril.
S’inscrire à l’Echelon départemental de l’Ensei-
gnement technique, 15, avenue de Lcunay à Nantes
avant le 14 mars ,1953.
VALENCIENNES
Semaine du 9 au 15 janvier 1953
Le « Colisée » remporte un notable succès avec
le film d’André Haguet, Il est Minuit. Docteur
Schweitzer.
Les directeurs des collèges, lycées et écoles, in-
vités à la première représentation, ont tenu à ce
que leurs élèves voient ce film, aussi les recettes
se stent élevées à 1.365.430 francs pour 6.467 entrées.
RENNES
♦ Le film M.G.M., Ivanhoë, projeté en tandem au
« Club » et à « La Tcur-d’ Auvergne » a obtenu un
très beau succès, puisqu’il a obtenu le nombre
d’entrées reccrd de 16.149 pendant sa première
vision à Rennes.
+ L’Inspection principale de l’Enseignement tech-
nique, 5, rue Marten'ot à Rennes, nous commu-
nique :
La session 1953 de l'examen du brevet profession-
nel de projectionniste de spectacles cinématogra-
phiques s’ouvrira le 14 avril 1953. Les candida-
tures seront leçues jusqu'au 14 mars 1953 par les
Inspections académiques (échelons départementaux
de l’Enseignement technique) du lieu de résidence
des candidats. — J. d’Oriol.
SAINT-NAZAIRE
A Saint-Marc, banlieue die Saint-Nazaire, a eu
lieu, le samedi 10 décembre, en soirée, l'inaugura-
ticn de la salle des fêtes qui est appelée à de-
venir un cinéma. Cette très belle salle est l'œuvre
de M. Joly, architicte à Saint-Nazaire. Elle con-
tient 450 places avec des fauteuils de la Mai-
son Quinette. Un lunch a été servi l’après-midi
et des discours ont été prononcés par M. F. Blan-
che, maire de Saint-Nazaire, et M. Guitton, député.
Jean d’Oriol.
LA CINEMATOGRAPHIE FRANCAÎSE
PRODUCTEURS
DIRECTEURS DE PRODUCTION
TITRE
REALISATEUR
AUTEURS
1° Assise -Réalisateur.
2» Chef-Opérateur.
3° Décorateur.
4° Régisseur.
INTERPRETES
LIEUX DE TOURNAGE
DATES
JAD-FILMS-S.G.C. TITANUS
(Rome)
Paul Temps
76, Champs-Elysées
BAL. 79-16
Quand tu liras cette
Lettre.
J. -P. MELVILLE.
Scén. orig., adapt. et
dial. : Jacques Deval.
1° Pierre Blondy.
2° H. Alekan.
3° Gys.
4° Caudrelier.
Philippe Lemaire.
Jean Parédès.
Daniel Cauchy.
Yvonne de Bray.
Yvonne Sanson.
STUDIOS DE BILLAN-
COURT.
2 février 1953.
U.G.C.
François Caron
104, Champs-Elysées, Paris
BAL. 56-80
L’Etrange Désir de
Monsieur Bard.
GEZA RADVANYI.
Scén. et dial de G. Rad-
vanyi et R. Barjavel.
1° M. Camus.
2" L.-H. Burel,
3° Pierax.
4° E. Nase.
Michel Simon.
Yves Deniaud.
Henri Crémieux.
STUDIOS DE LA VIC-
TORINE.
9 février 1953.
PARIS-FILMS-PRODUCTION
Mme G oui i an
91, Champs-Elysées
EL Y. 88-61
Thérèse Raquln.
MARCEL CARNE.
Adapt. de M. Camé et
Charles Spaak, d’après
le roman d'Emile Zola.
1° Jean Valère.
2° Roger Hubert.
3° Paul Bertrand.
4“
Simone Signoret.
Raf Vallone.
STUDIOS DE NEUILLY.
23 février 1953.
c.f.p7c.-sun FILMS
Robert Floral
28, boulevard Malesherbes, Paris
ANJ. 11-84
Le Gang des Book-
makers.
WALTER KAPPS.
Adapt. et dial, de R. -P.
Dagan, d’après une
idée de Jean Negro.
1° C. Walter.
2° Willy.
3° Cl. Bouxin.
4° Jean Clairval.
Ginette Leclerc, Albert
Préjean, Robert Berri.
Armontel, Dinan.
OfiCORS NATURELS.
(Paris).
15 février 1953.
ROY-FILM - PUHL FILM
André Roy
18. rue Pigalle
TRI. 12-30
Le Petit Jacques.
ROBERT BIBAL,
Roman de Jules Clare-
tie, adapt. par R. Bi-
bal et dial, par Michel
Dulud.
1»
2° P. Dolley.
3° L. Le Barbenchon.
4° G. Mahaut.
Christian Fourcade, Hé-
lène Perdrière, Daniel
Ivemel, H. Vemon,
Jean Tissier.
EXT. FEVRIER.
S. N. FILMS M. PAGNOL
Jean Martinetti et Charles Pons
53, avenue George-V
BAL. 62-68
Dardamelle.
HENRI VERNEUIL.
Superv. Marcel Pagnol.
Pièce de Mazaud,
adapt. et dial. Marcel
Pagnol.
1»
2 ° André Germain.
3° Robert Giordani.
4°
Femandel, Jacqueline
Pagnol.
STUDIOS DE MAR-
SEILLE.
23 février 1953.
C.I.C.C. -REFORMA EÏLMS
(Mexico)
Louis Wipf
6. rue Christophe-Colomb
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Les Orgueilleux.
YVES ALLEGRET.
Scén. orig. de J. -P. Sar-
tre; adapt. et dial par
Jean Aurenche.
1° Paul Feyder.
2 ° Gabriel Figueroa.
3»
4° Lucien Lippens.
Michèle Morgan.
Gérard Philippe.
Pedro Armendariz.
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Mars 1953.
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Claude Ganz
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ETO. 06-47
L’Amour fait Appel.
ANDRE PERGAMENT.
Scén. orig. de Robert
Tarcali ; adapt. et
dial, de J. Vilfrid.
1°
2» L.-H. Burel.
3° Raymond Nègre.
4° Noël.
Robert Dhéry.
Brigitte Aubert.
Henri Salvador.
Mars 1953.
FILMS DU CYCLOPE-
INDUS FILMS-I.C.S. (Rome)
René Vuattoux
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INV. 85-83
Le Guérisseur.
YVES CIAMPI.
Scén. d’Y. Ciampi et
Pierre Very.
1° J. -J. Vieme.
2° Marcel Grignon.
3° René Moulaert.
i° Jean Desmouceaux.
Jean Marais.
Avril 1953.
PROJETS
PRODUCTEURS
DIRECTEURS
de
PRODUCTION
TITRE ET AUTEURS
REALISATEUR
ET INTERPRETES
PRODUCTEURS
DIRECTEURS
de
PRODUCTION
TITRE ET AUTEURS
REALISATEUR
ET INTERPRETES
CINEMA FILM
PROD.
61, boul. Suchet
JAS. 90-86
Le Mal est mon Destin.
Scén. orig. de Roland Quignon
et R. Grazzi ; dial, de Jacque-
line Cartier.
ROLAND QUIGNON.
Interp. : Martha Labarr.
Date : février 1953.
P.A.C.
PATHE CINEMA
S G C
TITANUS (Home)
Les Trois Mousquetaires (Eastman-
oolor).
Roman d’Alexandre Dumas,
adapt. et dial, par Michel Au-
di ard.
ANDRE HUNEBELLE.
Date : Avril 1953.
NEPTUNE-
SIRIUS
Simone Devaivre
38, r. François-I er
BAL. 60-29
Alerte au Sud.
Scén. et dial, de J. Devaivre,
d’après « Chasse couplée au
Caire », de Pierre Nord.
JEAN DEVAIVRE.
Date : Février 1953.
SONODIS-
LUTETIA
Paul Pantaléon
73, Ch.-Elysées
ELY. 10-38
Mon Frangin du Sénégal.
Scén. orig. d’Henri Kubnick ;
adapt. de Norbert Carbonnaux.
GUY LACOUR.
Interp. : Bussières et
Annette Poivre.
Date : Avril 1953.
FILMS MONT-
MORENCY
Maurice Saurel
16. rue Delabor-
dère. Neuilly
MAI. 04-44
La Vie intime de Raspoutine.
Scén. orig. de Léonide Komé-
rovsky.
LEONIDE KOME-
ROVSKY.
Interp. J.-M. Tenn-
berg.
Date : février 1953.
FRANCO
LONDON-FILM
114. Ch.-Elysées
ELY. 57-36
Madame de...
Adaptation de l'œuvre de Louise
de Vilmorin.
MAX OFTÉIULS.
Interp. : Charles Boyer,
Danielle Darrieux,
Vittorio de Sica.
Date 15 avril 1953.
Fît MS EGE
49 bis. av. Hoche
WAG. 77-27
Le Dortoir des Grandes (titre pro-
visoire).
Roman de S. A. Steeman.
HENRI DECOIN.
Date : Mars 1953.
CARMINA
FILM
4. rue Castellane
Pars. ANJ. 89-78
Le Crime ne paie jamais.
Scén. du D r Locard, adapté par
Henri Lepage.
HENRI LEPAGE.
Interp. : Michel Simon,
le D r Locard. Jean
Tissier, M. Régamey.
Date : mal 1953.
OPTIMAX
FILMS
21, r. J.-Mermoz
BAL. 02-03
L’Ecole des Faisans.
Pièce de Paul Nlvolx, adapt.
par J. Loubignac.
JEAN LOUBIGNAC.
Date : février 1953.
TRANS-
CONTINENTAL
36, av. Hoche
WAG. 62-43
Les Hommes en Blanc.
Roman d’André Soubiran ; adap-
tât. et dial, par Pierre Bost et
Jean Aurenche.
RENE CLEMENT.
Date : Mai 1953.
CITE FILMS
58, rue Pierre-
Charron. Paris
ELY. 77-47
Sang et Lumière (Gevacolor).
Roman de Joseph Peyré, adapt.
par Maurice Barry.
GEORGES ROUQUIER.
Date : avril 1953.
Interp. : Daniel Gélin,
Anna-Marla Ferrero.
U.G.C.
François Caron
104. Ch.-Elysées.
Paris. BAL. 56-80
Avant le Déluge.
Scén. d’André Cayatte et Char-
les Spaak.
ANDRE CAYATTE.
Date : Mai 1953.
Prod. J. A. BORIS
78. Ch.-Elysées
ELY. 66-19
Le Prêtre Ouvrier.
Scén. orig. d’H. Calef.
HENRI CALEF.
Date : Avril 1953.
SONODIS-
LUTETIA
Paul Pantaléon
73. Ch.-Elysées
ELY. 10-38
Terrain vague.
Scén. de Jean Perrine ; adapt. :
Georges Gauvin.
JEAN GOURGUET.
Date : Juin 1953.
FILMS S.F.P.
4, rue Copernic.
Paris. PAS. 67-77,
Maternité.
Scén., adapt, dial. Jean et Mi-
chèle Gourguet.
JEAN GOURGUET.
Date : Avril 1953.
FILMS VEGA
40, r. Francois-I er
Evrard de Rouvre
ELY. 66-44
La Vierge du Rhin.
Roman de Pierre Nord, adapt.
et dial, par Pierre Nord et
René Wheeler.
GILLES GRANGIER.
Date : 6 avril 1953.
Interp. : Jean Gabin.
Lieux ; Ext. Alsace et
Allemagne.
FILMS VEGA
Evrard de Rouvre
40, r. François-I cr
ELY. 66-44
L’Heure d’aimer.
Scén. orig., adapt. et dial, de
Roland Laudenbach et Pierre
Blondy.
GUY LEFRANC.
Date : Juillet 1953.
Interp. : François Pé-
rier.
Joseph Kosma est actuellement à
Londres, où il termine la musique du
film. Innocent tn Paris, dont l’action
se situe pendant une session de
l’O.N.U. Le film est interprété par
Claude Dauphin, Irène Strozzi et
Alastalr Sim
4» C’est Roland Petit qui a réglé le
ballet « La Petite Sirène », qui est un
des clous du grand film en Techni-
color, Hans Christian Andersen, et qui
permet à la danseuse française Renée
Jeanmaire de réussir les plus éblouis-
santes variations.
* Jack L. Warner vient de confirmer
la nouvelle selon laquelle il avait né-
gocié avec Milton L. Gunzburg, pré-
sident de la Natural Vision Corpo-
ration, la réalisation d’un film en cou-
leurs et en relief à l’aide des pro-
cédés Wamercolor et Natural Vision.
4» 7 films ont été réalisés en Cine
fotocolor en Espagne en 1952. Ce
sont : Muchachas de Bagdad, Estrella
de Sierra Morema, La Hermana San
Sulplcio, Dtiende y Mlsterio del Fla-
menco, Bronce y Luna, Dona Fran-
cisquita et El Seductor de Granada.
11
LA CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE
CRITIQUES DES FILMS
24 janvier 1953 s i
LA SARABANDE
DES PANTINS (G.)
(O'Henry’s full House)
Comédie dramatique à sketches
(15 min.)
(V.O.-D.)
Origine : Américaine.
, Prod. : André Hakim, 1952.
Béal. : Henry Hathaway, Howard
Hawks, Henry King, Henry Koster,
i Je;n Négulesco.
Auteurs : R. Breen, W. Bullock,
I. Gcff, B. Roberts, L. Trotti.
Chefs-Opérateurs : L. Ahern, J. Mac-
Donald, M. Krasner, L. Ballaxd.
Musique : Alfred Newman.
Dir. artistique : L. Wheeler, Ch. Gore,
J. C. Wright, R. Irvine, A. Hohr.
Montage : N. de Maggio, B. Mac
Lean, W.B. Murphy.
Interprètes : Fred Allen, Anne Baxter,
Je: nue Cfain, Farley Granger,
Charles Laughtcn, Oscar Levant,
M. Monroe, J. Peters, G. Ratoff,
D. Robertson, D. Wayne, R. Wid-
mark, L. Mac Kenzie, L. Aker,
R. Raber.
Présentations corporatives (Marseil-
le) : 19 novembre 1952 ; (Paris) :
J! 12 janvier 1953.
CARACTERE. — Cette suite de cinq
nouvelles d'après le célèbre écrivain
humoriste américain O’Henry ferme
"un ensemble varié, haut en couleurs,
allant du pathétique à la fantaisie en
(passant par le sentimental, la vio-
lence, la tendresse. Elle est l'œuvre de
cinq réalisateurs de premier plan avec
; comme interprètes une constellation
de grandes vedettes. Les sketches, pré-
j sentés par John Steinbeck, possèdent
chacun la matière d’un grand film,
bénéficiant d’une mise en scène de
grande classe.
SCENARIO. — Deux vagabonds
(Charles Laughton et David Way-
|i ne) s’efforcent en vain de se faire
arrêter pour passer l’hiver en pri-
son. Leurs échecs les amènent dans
Il une église où ils seront appréhendés
au moment où Us viennent de trou-
i ver un bon emploi.
i D.ux maîtres-chanteurs (Fred
Allen et Oscar Levant) sont les vic-
times de l’homme qui’ls viennent de
| kidnapper. Pour s’en débarrasser,
i ils devront lui donner tout ce
qu’ils ont.
j Un gangster (Richard Widmark)
a prêté de l’argent à un policier
(Dale Robertson) qui, restant son
débiteur, ne peut moralement l’ar-
rêter. Grâce à l’argent d’un jour-
nal pour ses souvenirs, il rembour-
sera Is gangster et l’arrêtera.
Une jeune femme (Jean Peters)
se laisse mourir, convaincue que sa
vie s’envolera avec la dernière
feuille, malgré tous les efforts de
sa sœur (Anne Baxter) . Un vieux
peintre (Gregory Ratoff) peint de
r.u't, dans la tempête, une feuille.
C’est lui qui mourra de froid, tandis
| qu’elle reprendra goût à la vie.
Lui (Farley Granger) rêve d’une
chaîne de montre et Elle (Jeanne
Crain) d’un peigne d’écaille. Il ven-
dra sa montre pour lui acheter le
j peigne et Elle se fera couper les
cheveux pour acheter la chaîne.
Leur jeunesse et leur amour lis
• consoleront de leur mutuelle décep-
1 tien,
REALISATION. — Dans chaque
sketch se reconnaît nettement le style
et la sensibilité de son réalisateur.
Malgré des sujets trop riches et d’une
rare originalité, l’ensemble reste éoui-
I libré, mettant en valeur l'esprit, l’hu-
mour, L finesse de O'Henry. Le
montage est excellent prenant son
rythme dans l’essence même de cha-
que récit, tour à tcur rapide, violent,
tendre, calme, émouvant. Les images
sont excellentes et créent d'emblée
l’ambiance que soutient une musique
agréablement adaptée au temps de
charnue récit.
INTERPRETATION. — L’ensemble
de T'nterprétation qui réunit une
p'éiade de vedettes de tout premier
p’an est excellent, chacun typant
avec adresse et intelligence chaque
personnage, parfaitement dans la note
qui lui convient. — P. -A. B.
(A) Pour adultes seulement.
(G) Pour tous publics.
(S) Officiellement interdit aux en-
fants de moins de seize ans.
CONVOI DE FEMMES (G.)
(Westward the Women)
Aventures au Far-Wlest (117 min.)
(V.O .-D.)
Origine : Américaine.
Prod. : Dore Schary - 1951.
Réal. : William A. Wellman.
Auteurs : F. Capra ; adapt. de Ch.
Schnee.
Chef-Opérateur : William Mellor.
Musique : Jeff Alexander.
Dir. artistiques : C. Gibbons, D.B.
CâtT 1 cart
Décors : Ed. B. Willis, R. S. Hurst.
Montage : James E. Newcom.
Interprètes : Robert Taylor, Deni-
se Darcel, B. Dennis, J. Mac Intire,
R. Vanni, J. Bishop, H. Emerson,
M. Erskine, L. Lcnergan, H. Ma-
kamura.
Première représentation (Monte-Car-
lo) : 11 août 1952.
Présentation corporative (Paris) : 22
décembre 1952.
CARACTERE. — Ce scénario, si-
gné Frank Capra, résume à peu près
toutes les situations formant la tra-
me habituelle des « Western »,
possédant en, sus l’originalité d'être
vécu par des femmes. L’idée d’un
convoi de futures épousées en route
vers la Californie, luttant contre les
multiples embûches de la nature
comme centre celles des hommes, est
originale 1 . Aux côtés de Robert Tay-
lor apparaît Denise Darcel.
SCENARIO. — En 1851, un riche
fermier de Californie, Roy Whit-
man (John Mac Intire) charge le
guide Buck Wyatt (Robert Taylor)
de mener coûte que coûte à bon
port un convoi de 140 femmes, fu-
tures épouses des hommes de son
ranch. Décidé à surmonter tous les
obstacles, Buck est obligé de se
montrer impitoyable. Il reste sourd
au sentiment qui l’attire vers Fifi
Danon (Denise Darcel). Peu à peu,
abandonné par ses hommes, il reste
seul avec le cuisinier chinois Ito
(Henry Makamura) après la mort
de Whitman, tué par les Indiens.
Grâce au courage des femmes, dé-
cimées par la maladie, la dureté et
las risques du voyage, Buck finira
par parvenir en Californie. Fifi
trouvera en Buck l’époux souhaité.
REALISATION. — William A. Well-
man a fort bien dosé son récit bien
que celui-ci reste fort touffu du fait
de la multiplicité des personnages et
des nombreux épisodes du voyage.
Le film a de la grandeur, de l’émo-
tion. Certains détails sont de la
meilleure venue, qu'ils soient émou-
vants ou humoristiques. Tout y est
visuel et mouvementé.
INTERPRETATION. — Robert Tay-
lor joue en puissance son rôle. Seule
compte peur lui la mission dont il
est chargé. Sa création a beaucoup
de vigueur et de relief. Denise Dar-
cel, pour sa première apparition à
l’écran, laisse espérer un réel talent.
Henry Makamura, en cuisinier chi-
nois, donne avec esprit et fantaisie
la note humoristique. Tous les nom-
breux autres rôles (140 femmes) sont
tenus avec justesse. — P.-A. B.
Les premières représentations « pri-
vées » de La Charge héroïque (prod.
Lux Film), ont obtenu, de la part
de la presse, un, grand succès; c’est
révocation du destin tragique des ré-
giments de cavalerie italiens jetés dans
la guerre en Crimée, en 1943 et 1944.
L'ETOILE DU DESTIN (G.)
(Loue Star)
Film d’aventures (93 min.)
(V.O.-D.)
Origine : Américaine.
Prod. : Z. Wayne Griffin - 1952.
Réal. : Vincent Sherman.
Auteur : Borden Chase.
Chef-Opérateur : Harold Ross'on.
Musique ; David Buttolph.
Dir. artistiques : C. Gibbons, H. Pe-
ters.
Décors : Edwin. B. Willis, Alfred E.
Spencer.
Montage : Ferris Webster.
Interprètes : Clark Gable, Ava Gard-
ner, Broderick Crawford, Lionel
Barrymore, B. Bondi, Ed. Begley,
J. Burke, W. Farnum. L. Gilmore,
M. Oison, R. Simpson, W. Conrad.
Première représentation (Monte-Car-
lo) : 17 août 1952.
Présentation corporative (Paris) : 18
décembre 1952.
CARACTERE. — Certains épisodes
historiques de la réunion du Texas
à rUnïcn forment la trame de cette
suite d’aventures mouvementées, où
le patriotisme, l’ambition, l’intérêt se
mêlent. Le dénouement par sa vio-
lence forme un passage très cinéma,
où galopades et fusillades se dérou-
lent au milieu d’une bagarre fort bien
venue. Clark Gaine, Ava Gardner,
Broderick Crawford forment un en-
semble au jeu solide et puissant.
SCENARIO. — En 1845, le Pré-
sident des Etats-Unis, Andrew
Jackson (Lionel Barrymore) > char-
ge Devereaux Burke (Clark Ga-
ble) de négocier la réunion du
Texas à l’Union et de contrecarrer
les efforts de Tom Gradden (Bro-
derick Crawford), politicien ambi-
tieux. Burke s’éprend de Martha
Rondu (Ava Gardner), une journa-
liste patriote amie de Cradden.
Peu à peu, Martha se tourne vers
Burke et, au moment crucial, lui
permettra de réussir en se ran-
geant à ses côtés. L’insurrection
menée par Cradden ayant échouée,
le Texas votera unanime sa réu-
nion aux Etats-Unis. Les adver-
saires d’hier formeront alors un
front uni contre les envah sseurs
mexicains. Burke épousera Martha.
REALISATION. — Toute la partie
des tractations politiques met en va-
leur avec adresse l’ambition des uns,
la rapacité des autres sans scuci de
l’intérêt général. Les scènes de mou-
vement sont bien menées et ont de
la vigueur. La bagarre finale est fort
habilement réalisée.
INTERPRETATION. — Clark Ga-
ble joue honnêtement son rôle qui
ne lui fournit que peu d'occasions de
donner toute la réelle valeur de sa
forte personnalité. Il incarne un
homme de devoir qui a perdu ses
illusions et il retrouve à la chaleur
d’un grand amour sa foi patriotique.
Ava Gardner, belle et séduisante, a
toute la féminité désirable. Brode-
rick Crawford est un traître aux
noirs desseins avec toutefois une
flamme chevaleresque. Il donne de
l’ambitieux effréné un portrait haut
en couleurs. — P.-A. B.
f
"THE GLENN MILLER STORY"
•î* James Stewart sera le principal in-
terprète de The Glenn Miller Story,
super - production en Technicolor
qu’entreprendra bientôt Universal.
MON FRERE
A PEUR DES FEMMES (A.)
(L’Inafferabile 12)
Comédie gaie (93 min.)
(V.O.-D.)
Origine : Italienne.
Prod. : Niccolo Theodoli, 1950.
Réal. : Mario Msttoli.
Auteurs : A. Aiberti et F. Bezzi ;
adapt. de Sténo et Monicelli.
Chef-Opérateur : Aldo Tonti.
Décors : Piero Filippone.
Dir. de Prod. : Ferrucio de Martino.
Montage : Giuliana Attenni.
Interprètes : Walter Chiari, Silvana
Panp;nini, Isa Barzazza, C. Carapa-
nini, Y. Sanson, A. Tjeri, M. Buferd,
L. Gore, A. Dubbini, P. Gallini, B.
Corelli, F. Colliffo et les équipes de
football « Juventus » et « Roraa ».
Premières représentations (Marseille) :
8 octobre 1952 ; (Paris) : 16 janvier
1953.
CARACTERE. — Traitant avec hu-
mour des complexes d'infériorité
sexuelle et d’impulssamce psychique,
cette comédie vaudeville, basée sur
des quiproquos dus à des sosies, a de
fort amusants moments. La présence
de deux équipes vedettes de football
permet de présenter des joueurs trans-
alpins fort connus. L’imbroglio des
situations met en valeur les dons
de fantaisiste de Walter Chiari, dans
un double rôle autour duquel évolue
un essa m de jolies femmes aux désha-
billés suggestifs et à la plastique fort
agréable.
SCENARIO. — Obsédé, Carletto
Esposito (Walter Chiari), ne peut
embrasser une femme sans revoir
l’affreuse institutrice qui lui donna
son premier baiser. Il aime et est
aimé de Teresa (Isa Barzazza), dont
le père s’oppose à leur union si Car-
letto n’est pas riche. Toutes ses ten-
tatives échouent et il part pour
Rome, où , son ami Beppe (Carlo
Campanini) usant de sa ressem-
blance avec la vedette du football,
Ercole Brandoletti (Walter Chiari),
le substitue à lui, l’entraînant dans
une suite d’aventures amoureuses.
Esposito, du fait d’une erreur dit
médecin, qui doit le guérir de son
complexe, absorbe des pilules de
super-orang-outang, qui le trans-
forme en sensationnel gardien de
but. Il obtient ainsi la main de Te-
resa et découvre que Brandoletti
n’est autre que son frère jumeau,
dont il fut séparé dès l’enfance.
REALISATION. — Dans un style
très vaudevillesque, ce scénario, dû
à Sténo et Monicelli, auteurs de Gen-
darmes et Voleurs, est animé avec
une verve toute latine par Mario Mat-
toli, spécialiste du genre. L’ensemble
a de la fantaisie à forte dose. La pho-
tographie d'Aldo Tonti est bonne, ani-
mant agréablement l’action et mettant
en valeur le galbe des interprètes
féminines.
INTERPRETATION. — Walter Chia-
ri, — dont les traits rappellent ceux
de Robert Lmoureux, — dans un
double rôle, est à la fois un impuis-
sant psychique affolé par les présences
féminines, et un « combinard » aux
projets ahurissants. Isa Barzizza est
une dynamique jeune femme, qui a
choisi son « homme » et l’autre en-
vers et contre tous. Silvma Pampa-
nini est fort jolie, habillée comme
déshabillée. Yvonne Sanson joue un
sketch plein d'esprit et de Lscivité.
Laura Gore et Marilyn Buferd (Miss
America), el'es aussi sont pleines de
sex-appeal dans des tenues fort lé-
gères. — P.-A. B.
EN ALLEMAGNE DE L'OUEST
•î» Les soixante-sept maisons de dis-
tribution de l’Allemagne de l’Ouest
disposent, pour la saison 1952-53, de
456 films de long métrage. Parmi
ceux-ci on note la présence de 110
fi'ms allemands. 212 américains et 29
français (troisième position). Les films
français se répartissent ainsi : 4 en
V O. et VD. (dont deux déjà sortis),
17 en version doublée seulement (8
déjà sortis), 4 en V.O. seulement (1
déjà sorti) et 2 versions allemandes
de coproduction tournées en France.
A ce total de 27 films il convient
d’ajouter deux productions d’avant
guerre. En outre, les sociétés Allianz,
Pallas et Prisma présenteront proba-
blement. au cours de la saison, d’au-
tres films français qui ne sont pas
encore terminés ou sortis en France
SOUS-TITRES EN TOUTES LANGUES
SUR POSITIFS NOIRS ET BLANCS, LAVANDES
ET COULEURS DE TOUS PROCEDES
EN FORMATS 35 ET 16 mm.
TITRA-FILM
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LA ciNÉMATOGRAPHiE FRANÇAISE
I FILM COMMENCÉ
L’ESCLAVE (titre provisoire) (Stu-
dio Francœur) (26-1-53).
Prod. : Cormoran Film-I.C.S.
Réal. : Yves Ciampi.
10 FILMS EN COURS
2*’ SEMAINE
LES COMPAGNES DE LA NUIT
(Billancourt).
Prod. : Metzger et Woog-Hoche
Production.
Réal. : Ralph Habib.
3° SEMAINE
L’ENVERS DU PARADIS (Ext.
Haut-de-Cagnes).
Prod. : PA.FI.CO.
Réal. : Edmond T. Gréville.
IIOLD-UP (titre provisoire) (Stu-
dios de Boulogne).
Prod. : C.C.F.C.
Réal. : Georges Lacombe.
4« SEMAINE
JEUNES MARIES (ex-HISTOIRE
DE BRIGANDS) (Studios de
Boulogne).
Prod. C.I.C.C. -Indus Films-
Marina Films.
Réal. : Gilles Grangier.
QUELQUE PART DANS LE
MONDE (Studios de Saint-Mau-
rice).
Prod. : Filmaur-Berganos Prod.-
United Artists.
Réal. : Anatole Litvak.
LA NUIT EST A NOUS (Geva-
color) (Studios de Joinville).
Prod. : Comp. Nouvelle du Ci-
néma.
Prod. : Jean Stelli.
6- SEMAINE
LES AMANTS DE MINUIT (Stu-
dios de Neuilly).
Prod. : Films Roger Richebé.
Réal. : Roger Richebé.
9 e SEMAINE
LE RETOUR DE DON CAMILLO
( Cinecitta-Rome ) .
Prod. : Francinex - Filmsonor -
Ar iane-Rizzoli .
Réal. : Julien Duvivier.
12 e SEMAINE
LA CARAQUE BLONDE (Gevaco-
lor) (ext. Camargue).
Prod. : Protis Films.
Réal. : Jacqueline Audry.
13® SEMAINE
LUCRECE BOKGIA (Technicolor)
(Studios de Billancourt).
Prod. : Ariane-Filmsonor-Fran-
cinex-Rizzoii Produzione.
Réal. : Christian-Jaque.
4 FILMS TERMINÉS
LA NEIGE ETAIT SALE (19-1-
53).
Prod. : Telius Films.
Réal. : Luis Saslavsky.
FEMMES DE PARIS (12-1-53).
Prod. : Hoche Prod.
Réal. : Jean Boyer.
AMICAL SOUVENIR (24-1-53).
Prod. : Courts et Longs Métra-
ges- Athena-Cinematografica.
Réal. : Maurice Labro et Giorgio
Simonelli.
LA MOME VERT-DE-GRIS (24-1-
53).
Prod. : C.I.C.C. -Pathé-Cinéma.
Réal. : Bernard Borderie.
DEUIL
4* Nous apprenons le décès, le 13 jan-
vier, de Mme Bealay, mère de M.
Bealay, directeur des cinémas « Vox »
et « Rex » du Mans.
♦
SUR LA COTE D'AZUR
4 1 Aux Studios de La Victorine à
Nice la, construction des décors pour
la production U.G.C., dirigée par
Radvany, L'Etrange Désir de Mon-
sieur Bard, dont Michel Simon sera
la vedette, vient d’être commencée
sur trois des plateaux. Le premier
tour de manivelle est définitivement
fixé au 9 février.
•J* Les extérieurs en Camargue, de
La Caraque blonde, production Pro-
tis Films, mise en scène par Jacque-
line Audry, d’après un scénario de
Paul Ricard, adapté et dialogué par
Pierre Laroche, sont terminés. Les
intérieurs ont été commencés le 12
janvier aux nouveaux studios de
Sainte-Marthe, à Marseille. D'impor-
tants décors y ont été édifiés, qui se-
ront utilisés durant les deux semaines
prévues. Des extérieurs seront en-
suite faits à Cannes sur le port et à
bord d’un yacht. Rappelons que ce
film est réalisé en Gevacolor.
♦
"RENCONTRES SUR LE RHIN"
4* Mmes B. Falaize et M. N.-A. Cos-
tantini, directeurs des productions
« Le Trident », ont présenté, lundi
soir, dans la s?lle du Ministère de
l’Information), le court métrage de
1.100 mètres, Rencontres sur le Rhin.
Ce film met en valeur l’activité de
Strasbourg, petite capitale de l’Eu-
rope, ses industries et son contact
moral entre les peuples, matérialisé
par le Rhin, voie ouverte sur le
Monde. En tête des personnalités pré-
sentes, citons M. Jean-Marie Louvel,
ministre de l'Industrie et de l'Energie,
et le directeur de son Cabinet, M.
Ambroise Roux.
ÿ
VIVIEN LEIGH et DANA ANDREWS
interprètes du film de W- DIETERLE
4* Vivien Leigh et Dana Andrews se-
ront les interprètes d'un grand film
en Technicolor, tiré d'un roman cé-
lèbre de Robert Standish, paru en
France sous le titre, La Piste des
Eléphants. Les prises de vues com-
menceront à Ceylan, le 2 février, sous
la direction du metteur en scène
William Dieterle et du producteur Ir-
ving Asher. Après les extérieurs, qui
dureront un mois environ, les inté-
rieurs seront réalisés à Hollywood.
C A N O I N E
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LES CRITIQUES
DE NOTRE AVANT-DERNIER NUMÉRO
N 1500, 10 janvier 1953
PAGE 9 :
ELLE ET MOL 101'. Dist. : SIRIUS.
LA REINE DE S AB A, 112'. Dist. : GAMMA-JEANNIC FILMS.
RAID SECRET. 84'. Dist. : UNIVERSAL.
LES AMANTS DE L'ENFER. 100'. Dist. : WARNER BROS.
PAGE 10 :
SCARAMOUCHE, 110'. Dist. : M.G.M.
CHANTONS SOUS LA PLUIE. 98'. Dist. : M.G.M.
DE NOUVELLES VEDETTES TENTENT
CHANCE SOUS LA DIRECTION DE
BERNARD BORDERIE DANS
“ LA MOME VERT-DE-GRIS ”
Bernard Borderie, le jeune réali-
sateur de Bon Voyage Mademoiselle
et Les Loups chassent la Nuit, met
actuellement en scène un nouveau
film, dont les prises de vues ont lieu
aux studios Photosonor. Le père de
Eernard Borderie, M. Raymond Bor-
Domini-aue Wilms aux côtés de
J.-M. Robain et Howard Vemon dans
LA MOME VERT -DE-GRIS.
derie, préside aux destinées de la
C.I.C.C., société productrice du film
avec Pathé-Ccnsortium, tandis que
son oncle, Charles Borderie, en est
administrateur. C’est donc toute une
famille, bien connue depuis longtemps
dans notre métier, qui donne vie à
la Môme Vert-de-Gris .film pour le-
quel son metteur en scène a fait ap-
pel à une équipe avec laquelle il a
déjà travaillé pour ses deux précé-
dents films, comprenant le décorateur
Moulaërt et le chef-opérateur Lemare.
Nous avons été favorisés par un
long entretien avec Bernard Borde-
rie. Une indisposition de Dominique
Wilms, vedette féminine du film,
ayant obligé à une modification du
pian de travail, laissait un loisir forcé
au réalisateur, tandis que l’on termi-
nait à la hâte un décor représentant
le pont du yacht et son bar. C’est
assis à l’intérieur de ce bateau que
nous avons pu bavarder.
« J’ai choisi ce sujet de Peter Che-
ney, nous dit Bernard Borderie, après
avoir lu vingt-quatre des quarante
ouvrages écrits par cet auteur et j’ai
l’intention, en juin prochain, de por-
ter à l’écran un autre Peter Cheney :
« Les Femmes s'en balancent », avec
le même interprète principal, Eddie
Constantine.
« Cet artiste américain est un chan-
teur qui passe en ce moment chaque
soir au Moulin-Rouge, qui n’a tourné
qu’un seul film au Caire, avec Sto-
loff. Il créera le rôle du policier Sem-
my Caution, de nationalité améri-
caine. Certains passage du film seront
en langue anglaise, lorsque le scéna-
rio l’exigera, ce qui nécessitera quel-
ques sous-titres.
« Dominique Wilms, qui débute à
l’écran dans le principal rôle fémi-
nin, est toute jeune. Elle a fait des
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téléphone 1 7 64.04
I
tournées en Amérique et en Orient,
récitant des poèmes de Frévert et
c'est Edmicnd-T. Gréville qui a at-
tiré mon attention sur elle. Les es-
sais ont été concluants et je n'ai pas
hésité à lui confier le personnage de
la « Môme Vert-de-Gris ». J'ai de
nombreux autres interprètes, parmi
lesquels Howard Vernon dans un rôle
de gangster, Jean-Marc Tennberg,
Philippe Hersent, Dario Moreno. »
Interrogé sur les caractéristiques de
son film, Bernard B'crderie poursuit : :
« C'est bien entendu un film poli-
cier, mais également un film d'aven-
tures. Mon adaptation suit fidèlement
le sujet avec quelques transformations
de détail pour le rendre plus actuel.
Je m'efforce de traiter cette œuvre,
qui comprend quatre meurtres et de
nombreuses bagarres, avec mouve-
ment et rapidité, dans le style amé-
ricain.
« L'intrigue se situant dans la ré-
gion de Tanger, j’irai, pendant une
quinzaine de jours, tourner sur place
et à Casablanca, afin de créer l'in-
dispensable ambiance marocaine. »
Au moment où j’allais le quitter,
le metteur en scène m’entraîne dans
un décor de boîte de nuit, pour me
faire admirer la conception originale
de Moulaërt et les modèles réduits
de voiliers de toutes les époques qui
ornent les murs. Le film se termine
cette semaine et nous espérons voir,
cette saison, sur nos écrans La Môme
Vert-de-Gris. — G. Turquan.
FICHE TECHNIQUE
LA MOME VERT-DE-GRIS
Titre : LA MOME VERT-DE-GRIS.
Prod. : C.I.C.C. -Pathé-Cinéma.
Vente à l’étranger : C.I.C.C.
Réaf. : Bernard Borderie.
Assist.-Réal. : André Smagghe.
Auteur : Peter Cheney.
Adaptation : Bernard Borderie.
Dialogues Jacques Berland.
Chef-Opérateur : Jacques Lemare.
Opérateur : Gustave Raulet.
Assist.-Opérateurs : Luc Mirot, Lou-
lou Pastier.
Décors : René Moulaërt.
Assist.-Décorateur : Yves Olivier.
Maquettiste : Jacques Mely.
Dir. de Prod. : René G. Vuattoux.
Administrateur : Charles Borderie.
Moutage : Jean Feyte.
Assist.-montage : Colette Lambert.
Chef-Opérateur du Son : William Si-
wel.
Recorder : Pierre Zarrn.
Perchman : Arthur Van den Merren.
Photographe : Guy André.
Script-Girl : Charlotte Lefèvre.
Régisseur général : Henri Jacquillard.
Régisseur extérieurs : Albert Volper.
Accessoiriste : Raymond Lemoigne.
Secrétaire de Prod. : Janine Solo-
mons.
Couturière : Marcelle Desvignes. A
Maquilleur : Paule Déan.
Coiffeur : Michèle Dumont.
Habilleuse : Micheline Bonnet.
Tapissier : Marius Martin.
Enregistrement : Artec.
Studios : Photosonor.
Extérieurs : Casablanca, Tanger.
Commencé le : 24 novembre 1952.
Interprètes : Eddie Constantine, Do-
minique Wilmls, Howard Vernon,
Philippe Hersent, J.-M. Tennberg,
Dario Moreno, Nie Vogel, J.-M. Ro-
bain, Maurice Ronet, Gaston Mo-
det, Paul Azaïs.
Sujet (genre) : Policier.
Cadre-époque : Moderne.
Résumé du scénario. — Une cargai-
son d’or, en provenance des Etats-
Unis, a été dérobée par le gang que
dirige Rudy Satiera (H. Vemon),
Chargé de cette affaire, Lemmy Cau-
tion (E. Constantine) trouve, assas-
siné dans une boîte de nuit, l’agent
avec lequel il doit prendre contact.
Grâce à Carlotta, une chanteuse ap-
pelée la Môme Vert-de-Gris (D.
Wilms), Lemmy réussira à récupérer
Per et à conquérir Carlotta après
bien des péripéties.
13
LACiNÉMATOGRAPHiE FRANÇAÎSE
CRITIQUES DES FILMS
l — 24 Janvier 1953 — £
PECHE D'UNE MERE (A.)
(Cuore Ingrato)
Drame psychologique (102 min.)
(V.O .-D.)
Origine : Italienne.
Prod. : Manenti Film - 1951.
Réal. : Guido Brignone.
Auteurs : Scén. crig. de Sténo E.
Monicelli ; adapt. et découpage de
I. Perilli, G. Cataldo, L. Serri et
G. Brignone.
Chef-Operateur : Mario Albertelli.
Musique : A. Fragna.
Décors : Luigi Gervasi.
Dir. de Prod. : Romolo Laurenti.
Montage : Iolanda Benvenuti.
Interprètes : Caria del Poggio, Frank
Lattimore, G. Serzetti, C. Sposito,
I T. Lattanzi, S. Menti, O. Solbelli,
G. Galetti.
Présentation corporative (Paris) : 15
décembre 1952.
CARACTERE. — Sujet assez som-
I bre montrant les souffrances d'une
jeune femme injustement soupçon-
née d’un vol. Acquittée faute de
preuves, une ombre demeure, en-
travant ses projets d’avenir. Ce cas
est traité sur un mode souvent tra-
I gique. Une importante intrigue amou-
reuse s'intégre à l’étude d'un carac-
tère dont les réacticns ne semblent
pas toujours extrêmement logiques.
SCENARIO. — A la mort de la
cantatrice , Eugenila Battistoni, iscs
bijoux ont disparu et sa secrétaire,
Helena Francosi (C. del Poggio)
est inculpée, alors que l’auteur du
jj vol est Alberto (G. Serzetti), jeune
homme amoureux de la jeune fiVe.
Helena est acquittée grâce au dé-
vouement de son avocat, Alexan-
dre de Marchis (F. Lattimore).
Alexandre est devenu amoureux
de sa cliente et il l’épouse secrète-
ment. La mère de l’avocat, devi-
nant le penchant de son fils, fait
pression sur Helena pour qu’elle
renonce à Alexandre. Helena re-
, trouve alors Alberto, qui la terro-
rise et la compromet dans un vol
avec meurtre. La jeune femme,
dans une scène violente, tue invo-
ii lontairement le criminel. Elle est
jugée, acquittée définitivement et
Alexandre peut enfin vivr e au
I grand jour avec Helena et l’enfant
né de leur union.
REALISATION. — Le cas traité est
intéressant, mais le comportement
de l’héroïne manque souvent de lo-
gique. Bonnes scènes dramatiques
i émouvantes. Une jolie chanson met
une note agréable dans ce sujet sé-
: rieux. Quelques bons premiers plans
sont très réussis.
INTERPRETATION. — Caria del
Poggio est une excellente interprète
au jeu nuancé, attachante et émou-
vante à la fois. Frank Lattimore est
sobre et mesuré en toutes circons-
tances. Serzetti. dans un rôle de
gangster, est cynique et brutal à
souhait. — G. T.
DES JUPONS A L'HORIZON
(G.)
(Skirts Ahoy)
Ccmédie murica.le (110 min.)
Technicolor
(V.O.-D.)
Origine : Américaine.
Prod. : Joë Pasternrk. 1952.
Réa.l. : Sidney Lanfield.
Auteur : Scén. de Isobel Lennart.
Chef Opérateur : William Mellor.
Musique : Géorgie Stoll.
Décors : C. Gibbons D B. Cathcart.
Mon+age : Cottcn Warburton.
Interprètes : Fslher Williams, Joan
Evans, Keefe Brasselle Dean Miller,
Vivian Biaine. Barry Sul’ivan.
Présentation ecrporative (Paris) : 15
décembre 1952.
CARACTERE. — Ce fi'm musical,
qui renoue la tradition des produc-
tions sur l’armée, réalisées aux U. S. A.
entre 1912-45, nous montre d'insou-
ciantes Wacs chantant, paradant et
flirtant avec de sympathiques militai-
res. Tro’s oodettes féminines . i a be j le
nageuse Esther Williams et deux es-
poirs : Jean Evans et Vivian Blâme.
SCENARIO. — Trois jeunes filles
connaissent d n s déboires sevt'mev-
taux. L’une. Marv-Kate (J. Evans),
a été abandonnée par son fiancé,
le matin , même du mariage. La se-
conde. Withney (E. Williams), s’en-
fuit de chez elle le jour où elle
HOLD-UP EN MUSIQUE (G.)
Comédie musicale (74 min.)
Origine : Française.
Prod. : Poris-Mcnde-Prod., 1952.
Réal. : Gillet A. de Turenne.
Supervision : Jacques Daniel-Norman.
Auteur : Pierre Delestang.
Chef-Opérateur : Pierre Lèvent.
Musique : Manfrino.
Décors : Robert Hubert.
Dir. de Prod. : Raymond Lejart.
Montage : G. Artus.
Chef-Opérateur du Son : Goumy.
Interprètes : Emile Prudhomme et ses
compagnons, Ginette Leclerc, Jean
Tiasier, Georges Pcujouly, R. Pa-
torni, P. Dem:nge, J. Angelvin, S.
Pays, J. Christian.
Présentation corporative (Paris) : 8
janvier 1953.
CARACTERE. — Cette farce poli-
cière a, avant tout, été réalisée afin
de mette et valeur Emile Prudhomme
et sou accordéon. Ce film s’adresse
donc à tous les amateurs de cet ins-
trument, à tous ceux qui pensent,
comme le héros du film, qu’il peut
s’attaquer à la musique la plus clas-
sique comme c’est le cas ici avec un
morceau très connu de Franz Liszt.
SCENARIO. — - Une bande pari-
sienne attend l’arrivée d’un gangster
américain venu pour prendre la di-
rection de leurs affaires. Ils man-
quent son arrivée et l’Américain
(R. Patorni), entre en relations avec
un accordéoniste, Emile (E. Prud-
homme), que les facéties de son
frère (G. Poujouly), font prendre
pour un « dur ». Associé à Ginette
(G. Leclerc), l’Américain prépare
un vol de bijoux avec l’aide, invo-
lontaire, d’Emile. Mais tout cela est
gâché par l’arrivée de la bande, tou-
jours à la recherche du spécialiste
yankee, et de la police.
REALISATION. — On a voulu faire
une œuvre rythmée et l’on y est par-
venu Dar l’emploi de scènes très cour-
tes et de personnes dynamiques. Le
procédé ne va pas toutefois sans quel-
que confusion et la caméra ne par-
ticipe que rarement à l'action. Ben
enregistrement sonore des multiples
interprétations d'Fmile iFrudhomme.
INTERPRETATION. — Ginette Le-
clerc, en femme-gangster, Raphaël
Patorni, en gentleman-cambrioleur
nv de-in-U.S.A., Jean Tissier, en mau-
vais garçon apathique, et Georges
Poujouly, en gavroche moderne, met-
tent en valeur le texte gai d'Alexan-
dre Breffort. On ne peut en vouloir
à Emile Pi’udhomme et à ses com-
pagnons (dont Robic et sa famille),
de leur manque d’aisance devant la
caméra ; d’autres talents leur ont
valu leur renommée. — C. B.
comprend qu’elle n’aime pas le
grand benêt qu’elle allait épouser.
La troisième, Yancy (V. Biaine),
voudrait retrouver Charlie, un ma-
rin dont elle est tombée amoureuse.
Toutes trois s’engagent dans la ma-
rine et deviennent amies. Withney
fait la connaissance d’un major (B.
Sullivan). Ayant passé leurs con-
cours avec succès, les trois jeunes
filles vont partir pour l’Europe.
Mary-Kate a la joie de voir
son fiancé lui dire au revoir ; il en
est de même pour Withney et son
major et pour Yancy et Charlie.
REALISATION. — A défaut de su-
jet bien déterminé, le film possède
beaucoup d'entrain. Les chansons et
les numéros de danse, qui tiennent
souvent de la parade militaire et des
mouvements d’ensemble impeccable-
ment réalisés, s’intégrent directement
à l’act’on. Bonne séquence de nage ar-
tistique avec Esther Williams et deux
enfants.
INTERPRETATION. — Par leur per-
sonnalité. les trois vedettes donnent
une particularité différente à chacun
des trois rôles principaux : Esther
Williams est la sportive gracieuse mais
volontaire. Joan Evans la jeune fille
rêveuse et timide et Vivian B'ame
la fantaisiste pleine de dynamisme.
Barry Sullivan ? beaucoup d’allure
dans un rôle assez terne. — C. B.
LE MASQUE DE DIMITRIOS
(G.)
(The Mask of Drmitrios)
Aventures policières (95 min.)
(V.O.)
Origine : Américaine.
Prod. : Henry Blanke, 1944.
Réal. : Jean Négulesco.
Auteurs : Scén. de F. Gruber, d’après
le roman de Eric Ambler.
Chef-Opérateur : Arthur Edeson.
Musique : Adolph Deutsch.
Dir. artistique : T. Smith.
Décors : Walter Tilford.
Montage : Frederick Richards.
Chef-Opér. du son : Oliver S. Gar-
retson.
Interprètes : Sidney Greenstreet, Za-
ehary Scott, Faye Emerson, P. Lor-
re, V. Francen, S. Gersy, F. Bâtes.
Premières représentations (Nice) :
18 juillet 1951 ; (Paris) : 9 janvier
1953.
CARACTERE. — Peinture d’un per-
sonnage mystérieux tel qu’il a été vu
par diverses personnes, le fait succes-
sivement apparaître sons des aspects
très différents et donne au récit un
ton plein d’intérêt et à l'intrigue une
vigueur qui ne cesse de se renouve-
ler. Ce film « noir » est une réussite
par son ambiance impénétrable.
SCENARIO. — L’écrivain Corné-
lius Lcyden (Peter Lorre) s’intéresse
à un cadavre repêché dans le Bos-
phore que l’on affirme être celui
de Dimitrios Makropoulos (Zacha-
ry Scott), aventurier d’envergure.
Dans les villes où il a vécu, Leydcn
retrouve ceux qui Vont connu. A
Sofia, c’est Irana (Faye Emerson)
qu’il a aimée ; à Belgiade, Bullic
(Alfred Meker) qu’il a déshonoré ;
à Genève, Grodek (Victor Francen)
qu’il a trompé; à Paris, Peters (Syd-
ney Greenstreet) qui fut sa victime.
Ayant démasqué Dimitrios qui n’est
pas mort, Peters veut le faire chan-
ter. Blessé par Dimitrios, Peters le
tue et se livre à la police.
REALISATION. — Jean Négulesco
a fait un film en usant de tous les
artifices d’un habile scénario servi
par un excellent montage. Les re-
tours en arrière permettent de pein-
dre l’homme recherché, vu chaque
fois sous un aspect différent et sui-
vant un point de vue dissemblable.
Les angles de prises de vues sont in-
téressants et souvent curieux.
INTERPRETATION. — Peter Lorre,
nonchalant, désabusé, mais fouineur
passionné par sen enquête, fait une
création fort curieuse. Sidney Green-
street, maître - chanteur ne visant
qu’à une vengeance fructueuse, rou-
blard sans intelligence, apparaît sous
un aspect plein de relief. Zachary
Scott fait du mystérieux Dimitrios,
une peinture aux multiples facettes.
Victor Francen, en maître-espion mé-
lomane, denne une intéressante per-
sonnification. Faye Emerson, en « res-
pectueuse » toujours sous le charme
d’un grand amour, joue avec beau-
coup de vérité. — ■ P. -A. B.
PRÉCISION
•F A la suite de la critique que nous
avons publiée dans notre numéro du
27 décembre 1952 sur le film de court
métrage Le Gouffre de la Pierre de
Saint-Martin, on nous prie de préci-
ser qu’à l’exception d’une conversa-
tion entre le docteur Mairey et le
spéléologue Labeyrie, qui a lieu au
fond du gouffre, tous les enregistre-
ments sonores ont été réalisés au
Studio Marignan, dont les producteurs
et les techniciens du film ne peuvent
que louer les qualités du travail. Cette
précision s'avérait nécessaire du fait
qu’un « carton » du générique pou-
vait laisser supposer que les « échos
sonores » résultaient d’enregistrements
directs de la Radiodiffusion française,
•ï» Après la cessation d'activités ciné-
matographiques de l'Office central
d’informations britanniques, les stu-
dios c’e Beaconsfield, loués par le Mi-
nistère du Travail, sont devenus dis-
ponibles. Ces studios vont passer aux
mains d’un organisme de production
scutenu par la National Film Finance
Corporation, le Group 3 Ltd.
SOYEZ LES BIENVENUS (G.)
Comédie musicale (85 min.)
Origine : Française.
Prod. : C.F.P.C., 1952.
Réal : Pierre Louis.
Auteurs : Scén. orig. de P. Louis ;
adapt. de J. Nohain et A. Leclerc ;
dial, de J. Nohain.
Chef-Opérateur : Fred Langenfeld.
Musique : Henri Betti.
Décors : Nègre.
Dir. de Prod. : Georges Chariot.
Montage : Jeannette Berton.
Chef-Opérateur du Son : R. Longuet.
Interprètes : Raymond Bussières, Jean
Nohain, Dréan, H. Betti, R. Des-
mond, P. Carton, A. Poivre, R. Lan-
zac, A. Leclerc, A. Mestral, Yonal.
Pierre-Louis, Fh. Olive, M. Nastorg.
E. Cheval, P. Olaf, Jupille, J. C.
Marion, S. Sel, J. Daniel, Ch. Jac-
quier, M Maurène, C. Agier.
Présentation corporative (Paris) : 13
janvier 1953.
CARACTERE. — Une émission ra-
diophonique de Jean Nohain, compre-
nant différentes attractions, est le
noeudl central autour duquel a été
bâti un scénario dans le style gai.
L’histoire se déroule dans un village
dent les habitants prennent part à
Rémission. La musique et les chansons
constituent un important attrait, ainsi
que les membres de la Compagnie
Jean Nohain, que l'on entend plus
souvent sur les ondes qu’on ne les
voit.
SCENARIO. — Le car conduisant
la Compagnie Jean Nohain faire,
dans une station balnéaire, l’émis-
sion, la Voix de la Surprise, tombe
en panne à Saint-Eloi-le-Brave. Les
habitants aggravent l’incident afin
que Jean Nohain soit immobilisé
assez longtemps pour être contraint
de faire 1 son émission dans le vil-
lage. Le succès couronnera cette
entreprise, grâce aux efforts de
l’instituteur (Pierre-Louis), qui a
voulu, de cette manière, faire con-
naître la fontaine aux eaux béné-
fiques de Saint-Eloi.
REALISATION. — Mise en scène
trépidante, d’une grande nervosité. Le
jeune réalisateur a multiplié les tra-
vellings et abusé peut-être du mou-
vement, mais son film est* mené avec
entrain. Les attractions et les chan-
sons sent mises en valeur. L'ensemble
est jeune, divertissant, la musique
excellente.
INTERPRETATION. — Les nom-
breux interprètes lont preuve de qua-
lités scéniques, bien que certains man-
quent d’expérience devant la caméra.
Très bonnes créations, pleines de fan-
taisie, de Raymond Bussières et Pau-
line Carton. On remarque Jean No-
hain, Armand Mestral à la voix bien
connue et un groupe de jeunes fem-
mes pleines d'entrain. — G. T.
“SCRUPULE ET POISSON"
»£• Les Films Paradis préparent Scru-
pule et Poisson (titre provisoire),
d’après la pièce de J. Bommart, dia-
loguée par lui et adaptée par J. Bom-
mart et J. Rey. La mise en scène
sera effectuée par Jacques Daroy. Le
premier tour de manivelle est prévu
pour le 9 février. Pathé-Consortium-
Cinéma en assurera la distribution.
♦
"LE COIN DES TEMPÊTES"
4» Viharsarok (Le Coin des Tempêtes),
film hongrois, que met en scène Vince
Lakatos, racontera l’évolution de cette
région agraire qui s’étend autour de
la ville de Bekescsaba. Cette partie du
sud-est de la Hongrie fut, sous l’an-
cien régime, surnommée « Le Coin des
Tempêtes », à cause du caractère par-
ticulièrement révolutionnaire de la
paysannerie locale ; là. en effet, na-
quirent les grandes grèves d’ouvriers
agricole qui firent trembler les féo-
daux.
♦
"L'INSPECTEUR TOM"
premier film des Productions Rocca
4* Sous peu. les Productions Michel
Rocca vont entreprendre à Cannes et
aux environs leur première produc-
tion, L’Inspecteur Tom, un moyen
métrage, d’après un scénario de Mi-
chel Rocca, adapté en collaboration
avec Louis Pascal, réalisation et ima-
ges de Michel Rocca, assisté de Victor
Merenda. L.es principaux interprètes
en seront Georges Alban, Brutus et
le chien Tom.
%
LA CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE
14
NOS PETITES ANNONCES
TARIF POUR LES PETITES
ANNONCES
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ou espaces.
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Demandes d’emploi 50 fr.
Offres d'emploi 100 fr.
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divers 200 fr.
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nal donnent lieu à un supplément de
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çais. de 150 fr. pour 1 Etranger.
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nonciers de vouloir bien nous couvrir
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postal à notre Compte Paris 706-90 en
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355, 358, 35b, 360, 365, 366, 368,
369. 372. - 1926 : 375, 377, 380, 385,
386. 390. 391, 392. 395, 396, 400, 402,
405, 407, 408, 412, 417, 418, 422. —
1927 : 426, 435, 436, 441, 442, 448,
452. 453, 454, 455, 465, 466. — 1928 :
481, 482, 497, 512, 519, 527. — 1929 :
531. 532, 533, 535, 536, 537, 538, 552,
555 576. 579, 582. — 1930 : 583, 584,
586, 590, 598, 610, 618, 621, 623, 628.
— 1931 : 647, 663, 666, 673. — 1932 :
687, 688, 692, 725, 728, 738. — 1933 :
751, 755, 764, 774, 778, 787. — 1934 :
818, 819. — 1936 : 912, 919, 832.
1947 : 1202. — 1948 : 1257 et 1418,
1421, 1423, 1436, 1439, 1444, 1451,
1452. 1453, 1454, 1456, 1460, 1462.
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NORMANDIE, 10 h. - Lux
MARIGNAN, 10 h - Lux
C’est arrivé à Paris
Dernier Rendez-vous
VENDREDI
30 JANVIER
MARIGNAN,
10 h. - Lux
Les Amants de Tolède
Présentations
annoncées
LUNDI 9 FEVRIER
VENDREDI 13 FEVRIER
MARIGNAN. 10 h. - Ciné-Sélection
MARIGNAN, 10 h. - Ciné-Sélection
Les Musiciens du Ciel
Lettre ouverte
MARDI 10 FEVRIER
LUNDI 16 FEVRIER
MARIGNAN, 10 h. - Ciné-Sélection
COLISEE. 10 h. - Conscrt. du Film
Moineaux de Paris
Le Chemin de la Drogue
JEUDI 12 FEVRIER
MARDI 17 FEVRIER
MARIGNAN, 10 h. - Ciné-Sélection
COLISEE, 10 h. - Consort. du Film
L’Appel du Destin
La Dame de Fatima
JEUDI 19
FEVRIER
COLISEE. 10 h. -
Consort. du Film
Tourbillon II
PROGRAMMES DE PARIS
SEMAINE
DU 21 AU 27 JANVIER 1953
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Manon, des Sources (Gaumont-Dis-
tribution), Berlitz, Cclisée, Gau-
mont-Palace (16-1-53).
Tambour battant (Warner Bros.),
Normandie, Rex (14-1-53).
Une Fille dans le Soleil (Gaumont-
Distribution), Marignan, Mari-
vaux (14-1-53).
4 e SEMAINE
Elle et Moi (Sinus), Balzac,
Helder, Scala, Vivienne (31-12-
52).
11 e SEMAINE
Belles de Nuit ^Gaumunt-Distribu-
tion), Biarritz, Madeleine.
FILMS ETRANGERS
l re SEMAINE
L’INCONNU A DEUX COLTS
(Dismage), California (21-1-53).
L’INEXORABLE ENQUETE (Co-
lumbia), Olympia, Le Paris (23-
1-53).
MAISON DE; RENDEZ-VOUS (So-
nofilms), Déjazet, Eldorado, Pa-
lace, Lynx (23-1-53).
MONTAGNES ROUGES (Para-
mount), Eiysées-Cinéma, Palais-
Rochechouart, Paramount, Sé-
lect-Pathé (23-1-53).
LES PREMIERS JOURS (Proci-
nex). Studio 43 (21-l r 53).
LE SENTIER DE L’ENFER (Para-
mount), Napoléon (21-1-53).
VIVA ZAPATA (Fox-Europa),
Alhambra, Cigale, Cinemonce-
Opéra, Comœdia, Parisiana,
Triomphe (23-1-53).
2 e SEMAINE
A Feu et à Sang (Universal), Er-
mitage, Max-Linder, Moulin-
Rouge, Les Vedettes (16-1-53).
L’Assassin revient toujours ( Orbi-
• Films), Monte-Carlo (16-1-53).
L’Ile inconnue (Films G. Muller),
Ritz, Midi - Minuit - Pcisonnière
(16-1-53).
Le Masque arraché (RKO), Fran-
çais (16-1-53).
Mon Frère a peur des Femmes
(Sonofilms), Caméo (16-1-53).
Un Homme perdu (Ars Films),
Lord-Byron (14-1-5).
3 e SEMAINE
L’Argent pousse sur les Arbres
(Universal), Marbeuf (9-1-53).
Suzanna la Perverse (Columbia),
Radio-Ciné-Opéra (7-1-53).
4» SEMAINE
H importe d’être Constant (Eagle
Lion), Broadway (31-12-52).
6» SEMAINE
Grand Concert (Ars Films), Ciné-
ma Pax (17-12-52).
12» SEMAINE
L’Homme Tranquille (Films F.
Hivers), Avenue, Le Vendôme
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mato » de 1931 à 1952, avec répertoire
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HISTOIRES INTERDITES, film de Augusto Genina, qui
sortira prochainement sur les écrans parisiens.
(Cliché Discifilm.)
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Fernand Solier,
Rosita Quintana
sonrt avec Victor
Manuel Mendoza,
les principaux in-
terprètes de SU-
SANA LA PER-
VERSE (Susana),
film mexicain,
réalisé par Luis
Bunuel distribué
par Columbia.
Georges Guétary, Carmen Sévilla.
et Jean Gaven dans une scène de
PLUME AU VENT, un film de Louis
Cuny, qui sortira prochainement sur
les écrans parisiens en grande exclu-
sivité. C'est une production Célia
Films-Cocinor, distribuée par Cocinor.
Une scène du film, MANON DES SOURCES, avec
Marcelle Géniat et Jacqueline Pagnol.
(Cliché Gaumont-Dist.)
Dans le Technicolor Hal Wallis— Paramount, Ala I
Lad a pour partenaire Lizabeth Scott qui, poi
la première fois, lui donne la réplique. Cette pri
duction p:sse depuis le vendredi 23 janvier au (
« Paramount », « Palais-Rochechouart », « Sélec
Pathé » (V.F.), ainsi qu’à l’« Elysées-Cinéma » (V.O.
Syl\(fïna Pampanini et Jean-Pierre Aumont dans une scène du film
KŒNIGSMARK, mis en scène par Solange Térac. C’est une coproduction
Excelsa Film-Sigma- Vog.
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Kirk Douglas et
Eleanor Parker dans
une scène du film,
HISTOIRE DE DE-
TECTIVE, qui vient
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"2 de l'Escadrille"
est joyeusement fêté !
DEUX DE L ESCADRILLE
qui remporte actuellement
un grand succès en triple
exclusivité à Paris, vient
d’être joyeusement fêté
lors d’un cocktail de presse
au « (Pied de Cochon ».
Sur notre cliché, la ve-
dette du film Jean Richard,
Mme Suzanne Gossens et
M. Hubert d'Achon, les
producteurs du film ; M.
Thévenot, M. Roger Ver-
cel, directeur du cinéma
« Le Français », et M. Léon
Dodrumez, directeur de la
Cie Européenne de Films.
Production Jason-Latino.
A gauche : Henri Guisol
et Catherine Erard sont
les interprètes du film de
Dimitri Kirsanof, Le Té-
moin de Minuit, qui sor-
tira en exclusivité, à Paris,
le 13 février.
(Cliché A.G.D.C.)
A droite : Anne-Maria Al-
berghetti et Léo Coleman
sont, avec la célèbre can-
tatrice Marie Powers, les
principaux interprètes du
film de Gian Carlo Mé-
notti, LE MEDIUM, qui
passe actuellement en ex-
clusivité au cinéma « Le
Vendôme ».
(Cliché Cinédis.)
"QUITTE OU DOUBLE” un film gagnant!
Tamer Balci dans une scène du film TARZAN
ISTANBULDA, sous la régie de Orhan Atade-
niz, qui vient de sortir en Turquie dans plu-
sieurs cinémas. C'est un film produit et dis-
tribué par Milli Film-Sabahatdin Tulgar,
Beyoglu, Hava Sokak 14, Istanbul, Turquie.
La présentation cor-
porative de QUIT-
TE OU DOUBLE
fut un véritable suc-
cès. Sur notre cliché,
Zappy Max, la ve-
dette du film, en-
touré d’admirateurs
et d'admiratrices, dé-
dicace de nombreu-
ses photographies.
Production Olympic
Films. Distribution
C.C.F.C.
Shelley Winters dans une scène du film LE BISTRO DU
PECHE. C’est une production Universal Film qui passera
sur les écrans parisiens au cours de l'année 1953.
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Publicité : Jacques Gaisser.
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SIMPLE RAPPEL AUX CONVENANCES
La projection d'un film dans la forme
que lui ont donnée ses créateurs est une
règle absolue.
Ce ne sont pas les règlements qui
manquent. Les textes officiels affirment
l'intangibilité de l'oeuvre une fois ache-
vée et complète, par l'obligation faite à
ses distributeurs et à ses exploitants de
la projeter intégralement, telle qu'elle
était lors de l'attribution du visa qui ac-
compagne la copie.
Toute modification des images ou des
sons oblige à un nouveau visa.
Mais cette règle, on l'oublie souvent
de nos jours.
Sans pousser aujourd'hui aux lieux
élevés où siègent les tout-puissants de
l'industrie et de l'administration, nous
appellerons seulement l'attention • — et
quelques remords peut-être — grâce à la
description que nous fait l'un de nos
bons lecteurs, de ce qui se passe en ce
moment même dans Tune de nos villes
de France. On voudra bien excuser
l'imprécision des lieux :
« Nous avons ici, à N..., un « Cinézède ».
Nous avons aussi un « Cinéigrec », mais il est
devenu un cinéma comme les autres. Seul « Ci-
nézède » continue de donner des séances d’une
durée de 60 à 75 minutes. Or, vous savez bien
qu’à l’origine la raison d’être des « Ciné-
zède » était le programme composé de courts
métrages. Il y a des semaines où le « Ciné-
zède » de N... fonctionne selon cette formule.
Mais il y a aussi des semaines où il passe les
actualités et un « grand film », mais sans aug-
menter la durée du programme.
<i Alors les « grands films » sont en vérité
des ex-grands films, puisqu’on les réduit, d’un
tiers à la moitié selon leur longueur originale,
peut-être avec l’autorisation du distributeur,
mais en tous cas avec les ciseaux de l’exploi-
tant ou de son opérateur, dont les compétences
en la matière m’échappent totalement. Ainsi
Whisky à Gogo, Nous les Hommes, Quatorze
Heures et La Porte s’ouvre (pour ne nommer
que quatre films de qualité récemment présen-
tés et massacrés) ont été projetés par le
« Cinézède » sous forme de « digest ». Sou-
vent on sacrifie même une partie du générique,
d’où le nom du metteur en scène a disparu.
Je vous laisse le soin d’imaginer ce que sont
alors le développement et la compréhension
par le public d’un film qui a subi pareil trai-
tement.
« Je sais bien que vous défendez avant tout
la production, la distribution et l’exploitation,
mais avouez que ces procédés sont inqualifia-
bles. Je suis certain que jamais on ne demande
l’autorisation des auteurs du film. Et pour
cause ! Car ni vous ni moi ne consentirions à
la mutilation d’un film dont nous serions l’au-
teur ou le metteur en scène, et que la Presse
a salué comme une œuvre de qualité.
« S'il est vrai que dans certains domaines
le Cinéma manque de libertés dont il aurait
grandement besoin, on peut dire qu’en voilà
une qui va trop loin. Un film, qu’il soit bon
ou mauvais, est toujours une création, souvent
même d’une qualité impérissable. De quel droit
des marchands, peut-être habiles en affaires,
mais incapables d’écrire ou de réaliser un film,
mutilent-ils l’œuvre d’un autre ? Je n’ai jamais
entendu dire qu’un libraire arrache d’un livre
200 pages qui ne répondent pas à ses goûts
personnels ou qui tiennent trop de place sur
ses étagères, ni qu’un boucher ait déclaré que
le samedi son kilo de viande n’aura que
800 grammes !
« J'aimerais que vous souleviez prochaine-
ment cette question importante. Ce serait jus-
tice. Vous ne choquerez pas les exploitants
corrects et honnêtes. Si quelques margoulins
sans scrupules et indécrottables se sentent vi-
sés, alors tant mieux. Mais je voudrais un
décret-loi clair et précis pour interdire doré-
navant un procédé qui relève du sabotage, de
l’escroquerie et de l’abus de confiance. »
Voilà donc un cas très simple. Je crois
qu'il provient bien davantage des dif-
ficultés qu'un modeste exploitant ren-
contre pour une combinaison de ses
programmes, de ses recettes et des ser-
vitudes qui lui sont imposées, que des
pratiques affreuses que notre correspon-
dant relève, en fin de propos, contre lui.
Cependant, nos films originaux vont
être projetés, de plus en plus, au delà
de leur marché initial, à l'étranger, dans
les établissements non-commerciaux, et
sous des formes nouvelles, telles que les
L'Assemblée nationale avait décidé, par un vote
obtenu à une large majorité, ainsi que nous le
relations dans notre dernier numéro, d’inscrire la
discussion sur l'aide à son ordre du jour du 5 fé-
vrier. Contrairement à cette décision, l'aide ne sera
évoquée que le vendredi 6, à la séance de l’après-
midi. Ensuite les Chambres se metttront en va-
cances jusqu’au mardi 17 février et ce n’est que
le jeudi 19 qu’est prévue la suite de la discussion
sur l'aide... On le voit, l’Assemblée n’est pas
pressée de régler cette question, la séance du ven-
dredi 6 n’étant probablement que le prologue et
ne pouvant pas, de ce fait, donner beaucoup d’in-
dications sur la suite du débat.
*
Nous avons annoncé il y a plusieurs semaines,
1 manifestation organisée à Londres en faveur des
films français. Cette manifestation commencera
mardi prochain 10 février par une réception à
l'Ambassade de France et le lendemain soir 11 fé-
Jean-Pierre Aumont dans une scène du film
KŒNIGSMARK, mis en scène par Solange Térac.
Les principaux interprètes sont Sylvana Pampa-
nini, Renée Faure (de la Comédie-Française), Louis
Seigner (de la Comédie-Française), Roldano Lupi
et Sauvaire.
(Coproduction Excelsa Film-Sigma-Vog.)
formats réduits, là télévision, les dou-
blages et le son magnétique. C'est donc
le moment de rappeler qu'une œuvre
lilmée est un ensemble auquel il ne doit
pas être touché, pour le moins sans l'au-
torisation de ses créateurs.
Des décisions nationales et internatio-
nales sont nécessaires, en outre de ces
serments platoniques qu'il est d'usage
d'émettre, comme des articles de pure
forme, dans les ordres du jour des
Congrès.
P. A. HARLÉ
vrier la Reine Elisabeth assistera, au « Rialto », à
la présentation du film de René Clair, Belles de-
Nuit.
MM. Louvel, ministre de l’Industrie et de l’Ener-
gie ; Flaud, directeur général du C.N.C. ; Weil-
Lorac, délégué général de la Confédération, réali-
sateurs et vedettes des films présentés pendant
cette Semaine du Cinéma français à Londres,
M. Robert Cravenne, d'Unifranee-Film, etc., se
rendront à cette occasion dans la capitale du
Royaume-Uni.
Il n'est pas inutile de signaler que le lendemain
12 février, plusieurs ministres, dont M. Mayer,
président du Conseil, et M. Buron, ministre des
Affaires économiques, se rendront à Londres.
***
Nous avons indiqué la composition du Conseil
paritaire du C.N.C. et la non-participation des
représentants des organisations affiliées à la
C.G.T. La première réunion du Conseil a été si-
LES FAITS DE LA SEMAINE
L'ASSEMBLÉE REPORTE AU 19 FÉVRIER
LA DISCUSSION SUR L'AIDE
Jjjk IA ciNÉMATOGRAPHiE FRANÇAÎSE
4
LE PROJECTEUR AUXILIAIRE
16 mm. DERRIE
DÉTAILS SUR SON FONCTION SEMES T
Nous avons signalé, la semaine dernière, les
démonstrations techniques, sur les grands écrans
du Palais-Rochechouart et du Gaumont-Palace,
des nouveaux appareils de projection en 16 mm.
de M. André Debrie.
Au Gaumont-Palace, il s’agissait d'une pro-
jection à 72 mètres sur un écran de 11 m. 50
de base. L’appareil était un projecteur com-
plet 16 mm. avec une lanterne à arc spéciale,
sous 75 ampères. La démonstration était effec-
tuée avec des copies courantes, noir et blanc
et couleurs. La luminosité était bonne, mais il
est évident que pour un agrandissement d’un
L'Auxiliaire 16 mm. Debrie en position de pro-
jection sur une base de 35 mm.
million et demi de fois l’image du film, il faut
réaliser avec grand soin les finesses que per-
met la pellicule moderne.
Au Palais-Rochechouart, les mêmes films
étaient projetés, mais avec l’appareillage auxi-
liaire 16 mm., créé et breveté par M. André
Debrie, qui s’adapte sur les projecteurs courants
en standard 35 mm.
Ce projecteur auxiliaire 16 mm., dont nous
publions ci-contre les photographies, permet,
en particulier, à une salle équipée uniquement
en 35 mm., et dont la cabine est trop étroite
pour ajouter une troisième base, de passer ins-
tantanément du 16 mm. sur son grand écran,
pouvant atteindre 6 mètres de large.
Nous donnons ci-dessous quelques détails
techniques sur ce remarquable appareil :
Tout d’abord, afin de pouvoir être adapté
entre le projecteur 35 mm. et la fenêtre, le
défilement du film se fait perpendiculairement
à l’axe de projection, c’est-à-dire « à plat ».
Le passage dans le canal de projection s’effectue
à l’aide de deux boucles, haut et bas, comme
dans les appareils de prise de vues 35 mm. à
magasin intérieur, de fabrication Debrie (Parvo,
Super-Parvo) .
Puis, tout le faisceau lumineux d’un projec-
teur de 35 mm. (jusqu’à 60 ampères), étant
concentré sur la surface cinq fois plus petite
d’un film de 16 mm., dans l’appareil lui-même,
un verre catathermique assure l’élimination des
rayons calorifiques du faisceau et, de plus, l’ob-
turateur tournant à 120° d’ouverture forme ven-
tilateur pour refroidir la fenêtre.
Enfin, afin de ne rien changer au 35 mm.,
dont on utilise le faisceau lumineux, on em-
ploie, pour la transmission sonore, un préampli
spécial, qui permet d’attaquer directement l’am-
pli de cabine sans changement du réglage de
ce dernier.
L’Auxiliaire 16 mm. Debrie sur son support d’at-
tente, en position de chargement.
Mise en place du projecteur auxiliaire
Afin de permettre, en l’espace de quelques
secondes, de passer du 35 au 16 et du 16 au 35,
le projecteur auxiliaire, en position de fonc-
tionnement, est simplement verrouillé sur un
support, orientable en tous sens, et fixé à de-
meure près de la base de 35 mm., sur le mur
frontal de la cabine.
En dehors de son utilisation, il se fixe, dans
sa position normale, sur un deuxième support
Vue arrière de l’Auxiliaire en position. On voit
notamment le branchement d’entraînement et le
câble allant au préampli.
d’attente, scellé au mur. C’est là qu’il est préa-
lablement chargé, prêt à la projection.
Avant cette mise en place très rapide, l’opé-
ration principale consiste à enlever l’objectif
du projecteur 35 mm. et à le remplacer par
un condensateur dont les caractéristiques sont
déterminées suivant les types différents d’ap-
pareils de projection 35 mm. utilisés. Des butées
sur l’objectif 35 mm. et le condensateur sont
prévues pour que ceux-ci soient rigoureuse-
ment en place au moment où l’on changera
un appareil pour l’autre.
Après avoir accroché le projecteur à son sup-
port, il ne reste plus qu’à raccorder l’en-
traînement du mécanisme, soit sur un moteur
indépendant, lorsque l’obturateur du 35 mm.
reste ouvert, soit sur l’entraînement du 35 mm.
et en synchronisme avec l’obturateur 35 mm.
quand ce dernier continue à tourner.
Caractéristiques de projection
Au cours de tous les essais qui ont été faits
avec des films de 16 mm. de bonne qualité, les
résultats se sont montrés comparables à ceux
du 35 mm., à la fois pour l’image et pour le
son. L’éclairement fourni par le 16 mm. est
sensiblement le même que celui fourni par le
35 mm.
De plus, l’appareil a été muni d'un système
spécial d’orientation de l’objectif (brevet André
Debrie), qui permet de rattraper l’angle d’in-
clinaison du projecteur 35 mm., et de donner
une image nette sur toute la surface.
Signalons pour terminer que ce projecteur
sera équipé ultérieurement du son magnétique.
D’autres matériels sont, par ailleurs, réalisés
par M. André Debrie, pour compléter le pro-
gramme d’Actualités locales, qui a été discuté
avec la Société Nouvelle des Etablissements
Gaumont.
♦
CINÉ-MIROIR
reparaît
Après quelque temps d’interruption, notre ex-
cellent confrère « Ciné-Miroir », hebdomadaire
public d’informatiohs cinématographiques, est
reparu jeudi dernier.
Dirigé par M. Pierre Laureys, avec la colla-
boration technique de notre ami René Manevy,
auquel le titre « Ciné-Miroir » est attaché de-
puis de nombreuses années, « Ciné-Miroir » se
présente sous la forme d’une luxueuse revue,
avec deux couvertures en couleurs (un por-
trait de Martine Carol dans Un Caprice de Ca-
roline Chérie, en première couverture et un
autre de Betty Hutton, vedette de Sous le Plus
Grand Chapiteau du Monde, sur la quatrième),
renfermant de nombreuses rubriques abondam-
ment illustrées, rédigées par une équipe de ré-
dacteurs spécialisés.
A l’occasion de la parution de ce premier
numéro (c’est-à-dire du n° 952, puisque notre
confrère compte trente-trois années d’exis-
tence), une sympathique réception a réuni au
bar « Ricard » de nombreuses personnalités
de l’Industrie cinématographique, des vedettes,
des journalistes, ainsi que MM. Antériou, direc-
teur du cabinet de M. Cornu, secrétaire d’Etat
aux Beaux-Arts et le directeur du cabinet de
M. Montel, secrétaire d’Etat à l’Air.
LES FAITS DE LA SEMAINE
( Suite de la page 3.)
gnalée à tort comme devant avoir lieu le 5. Il
n’en pouvait être question puisque la discussion
au Parlement avait été fixée à cette date. Bien
que celle-ci n’ait pas lieu, la réunion du Conseil
a été reportée à une date ultérieure, probable-
ment après cette discussion parlementaire si at-
tendue.
A
*#
On sait que la Commission de sélection des
films pour les festivals ne sera plus placée sous
l’égide de la Confédération mais sous l’égide du
C.N.C. Celui-ci assumera désormais la responsa-
bilité de la procédure pour le choix des films,
qui seront présentés à la Commission par leurs
producteurs et devront se soumettre ensuite aux
décisions prises par cette dernière. Celle-ci com-
prendra deux collèges : le premier composé des
membres de la Confédération et de deux critiques,
le second composé de techniciens et de deux cri-
tiques également. Chaque collège votera séparément.
En cas de désaccord entre les deux collèges sur
la sélection d'un ou plusieurs films, une séance
plénière comprenant tous les membres de la Com-
mission sera organisée. Nous attendons le texte
officiel fixant définitivement cette nouvelle règle.
A propos de sélection de films pour les festivals,
nous sommes heureux de signaler que M. Favre
Le Bret, au cours d’un voyage aux Etats-Unis,
s’est entretenu avec les principales personnalités
de l'industrie cinématographique américaine et a
obtenu une large participation de celle-ci à Can-
nes. Cecil B. DeMille a promis de venir lui-même
a Cannes entouré d’une « brillante délégation ».
Laurent OLLIVIER.
LA TELEVISION A CANNES
Au cours d'un bref séjour à Cannes, M. Tou-
zet, secrétaire général adjoint du Comité du
Festival international du Film de Cannes, a
bien voulu faire pour nous un tour d’horizon
des innovations qui marqueront la prochaine
manifestation.
« Le Festival se déroulera du 15 au 29 avril
1953, ces dates étant absolument définitives.
A dater du 5 avril débutera, à Cannes, la pré-
sélection. Les séances en seront réservées ex-
clusivement au Jury. Il verra donc d’abord les
films en dehors de toutes contingences et in-
fluences. Lors des projections publiques en cours
de Festival, le Jury sera alors à même de juger
des réactions du public et de les comparer avec
les siennes. Ainsi visions techniques et visions
publiques permettront au Jury de faire équi-
tablement la part des choses.
« Le Jury sera composé de MM. Jean Coc-
teau (auteur de films), Abel Gance (réalisa-
teur), Van Parys (musique de films), Noël-Noël
(acteur), Raguis (exploitation), André Lang et
Louis Chauvet (critiques de cinéma), Il reste
à désigner le délégué des Producteurs. Des
deux membres étrangers, choisis parmi des
lauréats du Festival de Cannes, Zavattini, a
fait connaître son acceptation. Le second mem-
bre eût dû être Graham Greene, mais il dut
se récuser, un film extrait d’une de ses œuvres
étant projeté au cours du présent Festival. Un
membre étranger reste donc à désigner.
« Les personnalités ci-dessus auront à sélec-
tionner parmi les films de longs métrages les
14 œuvres qui seront projetées, au cours des
soirées de gala, parmi les envois des 25 nations
inscrites. Simultanément, le Jury des Courts
métrages, siégeant dans la Petite Salle, pro-
cédera à la sélection des 20 courts métrages
qui compléteront les programmes des soirées.
Parmi les 5 membres français sont actuellement
désignés: MM. Franju (réalisateur) , Jean Théve-
not (critique de cinéma), ainsi qu’un représen-
tant de la Commission supérieure Technique.
Le membre étranger sera Bert Haamstra, hol-
landais, couronné pour son film, Miroirs de
Hollande.
« Tous les films officiellement inscrits seront
projetés dans la grande salle du Palais des Fes-
tivals et entreront en ligne de compte pour le
Prix de la Meilleure Sélection Nationale. Seuls
les films présentés en soirée seront en compé-
tition pour les autres prix.
« Il y aura trois séances complètes, longs et
courts métrages, chaque jour : l’une nommée
« Aurore », à 10 h. 30 ; la seconde, « Matinée »,
à 15 h. 30 ; la troisième, « Soirée », à 21 h. 30.
Pour cette dernière, la tenue de soirée sera
exigée chaque jour à toutes les places afin de
Fredric Mardi, principal 'interprète du film LA
MORT D’UN COMMIS-VOYAGEUR, vient de rece-
voir, dans les bureaux de la Columbia, à New
York, des mains de M. Jack Cohn, vice-président
de la Columbia Pictures Corporation, le célèbre
trophée du Lion de Saint-Marc, qui lui a été attri-
bué à la dernière Biennale de Venise pour la
<« meilleure interprétation masculine ». LA MORT
D’UN COMMIS-VOYAGEUR va sortir prochaine-
ment, à Paris, au « Broadway ».
(Cliché Columbia.)
rehausser l’ambiance d’élégance du Festival de
Cannes.
« L’achèvement du quatrième étage du Palais
permet d’abriter, outre le bureau de M. Favre
Le Bret, secrétaire général, ceux des délégués
(Mme Buydens), du jury (secrétaire M. Pérol)
des fêtes que préside M. Havez, et celui du
secrétaire général adjoint. Comme l’an dernier,
un hall sera réservé à la Presse et une salle
pour les conférences de presse. Le troisième
étage abritera les divers stades de documenta-
tion des nations participantes et d'Unifrance,
ainsi que de la presse corporative. Au deuxiè-
me étage se trouvera l’hébergement. Dans le
hall, les Services d’accueil, de documentation,
de délivrance des invitations, ainsi qu’un bu-
reau de poste et les cabines téléphoniques. Nous
espérons pouvoir obtenir de la direction des
P.T.T. que la dernière levée pour Paris soit
effectuée vers 20 heures et transportée par mo-
tocycliste à l’aérodrome de Nice, donnant ainsi
un plus large délai pour les envois postaux,
ceux-ci étant distribués dans la capitale au
premier courrier du lendemain.
« Aucune présentation de films hors Festival
ne se fera dans l’enceinte du Palais du Festival,
tant dans la grande que la petite salle, qui
seront l’une et l’autre réservées aux films offi-
ciellement inscrits.
« 25 nations participeront au Festival 1953,
où seront accueillis pour la première fois le
Pérou et le Pakistan.
« Bien entendu, outre les réceptions des délé-
gations, diverses fêtes se dérouleront dans le
cadre du Festival. Le 15 au soir aura lieu le
Gala d’ouverture qui se déroulera dans un
cadre très cinéma, de caractère inédit et ori-
ginal. Le 23 avril, jour de repos, une bataille
de fleurs se déroulera sur la Croisette. Le tra-
ditionnel déjeuner aux Iles est inscrit au pro-
gramme. Quant au Gala de clôture, il se dé-
roulera sous le signe du « Costume », ceux
des films présentés comme ceux d’autres œuvres
cinématographiques étant présentés par des
vedettes et des mannequins de la haute cou-
ture parisienne.
« Un effort particulier a été fait dans le
domaine du tourisme pour faire du Festival
de Cannes une manifestation de propagande
qui ne peut qu’aider son expansion et son
rayonnement.
« C’est volontairement que j’ai conservé pour
la fin l'initiative la plus marquante du Festival
1953 : la Télévision. Cette question peut au-
jourd’hui être considérée comme tranchée.
J’arrive d’ailleurs directement par avion de
Hollande où des accords ont été définitivement
passés avec la Sté Philips. Par ailleurs, un
accord doit intervenir sur le plan national avec
la Fédération des Exploitants pour la projec-
tion sur grand écran des films des soirées. Ces
films, longs et courts métrages, seront repro-
jetés sur un écran de 12 mètres carrés dans
une salle de Cannes de vaste dimension au-
tant que possible. Cette salle sera sous peu
désignée par M. Vivié, secrétaire général de
la Commission Supérieure Technique, après un
examen approfondi, car il convient que ces
retransmissions s’effectuent dans les meilleures
conditions possibles.
« Les émissions seront faites du Palais des
Festivals même, par les soins de la Cie Radio-
Industrie qui, très prochainement, va procéder
à l’installation du matériel indispensable dans
des locaux prévus à cet effet, au cinquième
étage du Palais.
« La réception et la projection sur grand
écran seront effectuées par la Sté Philips, qui
utilisera un appareil du type « Mamouth ». Là
également, la mise au point du matériel com-
mencera dès que la salle aura été sélectionnée.
D’après les prévisions, la projection se fera à
une distance d’environ huit mètres, soit en
avant, soit en transparence.
« Ce programme sera sans nul doute précédé
de reportages effectués au cours de la journée,
ou en direct, par les Services de la Télévision
française, présentant des montages des événe-
ments marquants ou des interviews de ve-
dettes et personnalités.
« Ces projections en T.V. dans une salle
importante permettent une expansion du nom-
bre des places et un dégorgement du Palais
des Festivals.
« D’ici l'ouverture, déjà prochaine, du Fes-
tival de Cannes 1953, d’autres innovations peu-
vent intervenir, mais il est préférable, pour
l’instant ,ne pas en faire mention. »
P.-A. B.
LA ciNÉM ATOGRAPHÎE FRANCAÎSE Jf-
POUR
L'INSTALLATION
DE
PROJECTION
ET DE SON
LA
DIRECTION
DE
B A -
TA-CL AN
A CHOISI
Un film en «Relief» déclanche
aux Etats-Unis la Révolution N° 2
de l’Industrie Cinématographique
Avec la généralisation de la « couleur », le
Cinéma parlant est parvenu à un sommet que
l’ensemble des spectateurs du monde entier
a depuis longtemps constaté et l’on sait que
le Cinéma perdant de son intérêt auprès des
foules, depuis quelques années, était à la re-
cherche de techniques nouvelles susceptibles
de le régénérer. Au surplus, la Télévision, en
Amérique principalement, lui faisant une re-
doutable concurrence, il était urgent de décou-
vrir le moyen d’attirer à nouveau les spec-
tateurs dans les salles, de provoquer, après la
première « révolution » du « Parlant », une
seconde révolution aussi décisive que la pré-
cédente.
Que restait-il à acquérir au Cinéma ? Le Re-
lief.
De nombreuses expériences ont été tentées
dans le monde entier, par Louis Lumière en
France, par les Russes, par les Anglais et par
les Américains, mais aucun procédé n’avait
été, jusqu’ici, utilisé rationnellement.
Pourtant, une nouvelle sensationnelle nous
parvient des Etats-Unis : un film de long mé-
trage, en couleurs et en relief, sorti récem-
ment à Los Angelès, bat tous les records de
recettes de la ville. Ce film, Bwana Devil (qui
s’intitulera peut-être Le Diable Blanc en
France) , produit par Arch Obder et distribué
par les Artistes Associés, raconte une Jjistoire
africaine, illustrée de chasses, de poursuites,
de scènes passionnantes avec des animaux sau-
vages.
Le procédé de relief utilisé, « Polaroid »,
est un perfectionnement de celui qui fut pré-
senté l’été dernier à Paris aux cinémas Broad-
way et New York. C’est-à-dire qu’il nécessite
le port de lunettes polarisantes et l’emploi de
deux pellicules projetées simultanément en
étroit synchronisme. La modification des appa-
reils existant dans les cabines peut être réa-
lisée dans un temps très court et pour une
dépense peu élevée, comparativement à l’attrait
exercé par cette nouveauté sur le public.
Bwana Devil sortira bientôt à Londres et
dans quelques mois, Paris pourra aussi appré-
cier ce film qui est, rappelons-le, le premier
long métrage commercial susceptible d’être pro-
jeté dans toutes les salles.
Depuis Le Chanteur de Jazz, qui fut le pre-
mier grand film parlant, aucun spectacle n’avait
suscité un tel engouement. En Amérique, où
il est projeté depuis le 19 décembre, son suc-
cès est tel que les places doivent, maintenant,
être retenues plusieurs semaines à l’avance.
Le « Relief » étant né, le Cinéma à trois
dimensions ne tardera certainement pas à rem-
placer l’image « plate » dont toutes les res-
sources ont été exploitées.
0jk LA ciNÉMATOGRAPHÎE FRANÇAISE
ms-,
6
FRANCO-LONDON FILM S.A.
coproduction ERNEST NEUBACH
p [épate
NANTES
♦ Nous avons annoncé le gala qui a eu lieu au
« Katorza », de Nantes, pour le film II est Minuit
Docteur Schweitzer. La foule s’est pressée nom-
breuse dans cette salle (notre cliché), puisque le
« Katorza » a enregistré, avec ce film, 13.140 en-
trées et 2.002.970 francs de recettes.
D’autre part, du 31 décembre 1952 au 6 janvier
1953, Elle et Moi a réalisé 11.420 entrées et 1.755.960
francs. Du 7 au 13 janvier, Les Clairons sonnent
la Charge a eu pour résultats 6.188 entrées et
923.520 francs. Enfin, du 21 au 27 janvier, La Fli-
bustière des Antilles a compté 7.050 entrées et une
recette de 1.051.000 francs.
♦ A l’« Apollo », malgré le froid qui a sévi pen-
dant ces derniers jours, les recettes ont été des
plus satisfaisantes avec le film Histoire de Détec-
tive, tandis qu'au « Palace » Buridan, Héros de
la Tour de Nesle faisait également une semaine
très brillante.
Au « Rex » où l'on projetait pour la troisième
fois Coiffeur pour Dames, avec Fernandel, le pu-
blic n’a cessé d’affluer à chaque séance. Au
« Royal », Jeunes Filles derrière les Grilles a ob-
tenu son franc succès.
♦ Sous le patronage de Mgr. Villepelet, évêque
de Nantes, un gala a été organisé le mardi 3 février,
en soirée, à l’« Apollo », avec le film Moineaux de
Paris. Les Petits Chanteurs à la Croix de Bois
prêtèrent leur concours, sous la direction de Mgr.
Maillet.
♦ Le mardi 10 février, dans la même salle, aura
lieu la sortie du film Cent Francs par Seconde.
Jean- Jacques Vital présentera sur scène son émis-
sion au cours de cette soirée.
♦ On a présenté, le mardi 20 janvier en soirée, au
« Rex », le film La Naissance d’une Locomotive,
de la Section cinématographique de la S.N.C.F.,
entièrement réalisé dans les ateliers des Batigno-
les à Nantes.
+ Le mardi 27 janvier a été projeté au « Rex »
le film L’Athlète aux Mains nues sur les religieux
de Betharram. Le R.P. Oyhcimart, grand mutilé
de guerre, a présenté le film. — J. d’O.
NOUVELLES REGIONALES
NICE
RESULTATS D’UNE ANNEE A L AUTRE
l ri> semaine
Recettes
Entrées
1951
13.506.445
127.604
1952
14.219.835
101.080
1953
18.150.650
116.735
2 e semaine
1951
8.968.970
87.764
1952
13.428.190
84.793
1953
10.402.745
71.237
3° semaine
1951 ....
9.232.345
91.921
1952
10.828.115
77.351
1953 ....
11.186.935
78.072
4 e semaine
1951 ....
7.985.760
79.227
1952 ....
10.461.940
74.859
1953 ....
10.969.590
76.308
Semaine du 31 décembre 1952 au 6 janvier 1953
Ivanhoë (l re semaine), au tandem « Paris-Pala-
ce »-« Mondial » (prix des places : 180 et 220 fr.)
5.804.530 fr.. 30.926 entrées. Quitte ou Double, au
tridem « Casino »-« Fémina »-« Rialto » : 2967.440
francs, 20.234 entrées. Carnaval au Texas, au qua-
tuor « Escurial »-« Excelsior »-« Forum »-
« Royal » : 2.956.440 fr., 20.234 entrées. Les Con-
quérants de Carson City, au tridem « Hollywood »-
« Politéama »-« Studio » : 34.658.360 fr., 10.876 en-
trées. Mariage Royal, aux « Variétés » (l r1, semai-
ne) : 1.501.350 fr., 9.259 entrées.
Parmi les continuations, notons : La Manon des
Sources (5' semaine), à l’« Olympia » (prix des
places : 200 et 250 fr.) : 1.313.050 fr., 6.125 entrées
(totaux à ce jour : 9.864.150 fr. et 40.444 entrées).
Le plus heureux des Hommes (&• semaine), au tan-
dem « Cluny »-« Ritz » : 532.430 fr.. 3.587 entrées
(totaux à ce jour : 3.430.075 fr. et 22.210 entrées).
Piédalu fait des Miracles (2' semaine), au « Vog » :
279.700 fr., 1.831 entrées (totaux à ce jour
2.673.890 fr. et 11.519 entrées).
Semaine du 7 au 13 janvier
Les Clairons sonnent la Charge, au tandem
« Casino »-« Fémina » : 1.659.070 fr., 10.795 en-
trées. Wanda la Pécheresse, au tridem « Excel-
sior »-« Forum »-« Royal » : 1.518.995 fr., 9.591 en-
trées. Viva Zapata, au tandem « Escurial »-
« Vog » : 959.345 fr., 6.300 entrées. Parmi les con-
tinuations, citons Ivanhoë, en 2" semaine, au
tandem « Paris-Palace »-« Rialto » : 1.568.695 fr.,
8.668 entrées (totaux à ce jour : 7.373.225 fr. et
39.594 entrées). La Manon des Sources (6' semaine),
à l’« Olympia » : 907.400 fr., 4.288 entrées (totaux
à ce jour : 10.771.550 fr. et 44.732 entrées). Ma-
riage Royal, en 2* semaine, aux « Variétés » :
628.680 fr., 3.899 entrées (totaux à ce jour :
2.130.030 fr. et 13.158 entrées). Carnaval au Texas,
en 2 e semaine, au tandem « Politéama »-« Stu-
dio » : 34.625.840 fr., 4.061 entrées (totaux à ce
jour : 3.582.090 fr. et 22.582 entrées). Les Conqué-
rants de Carson City (4'' semaine), au « Holly-
wood » : 137.400 fr., 951 entrées (totaux à ce jour :
1.795.760 fr. et 11.827 entrées). Parmi les princi-
pales reprises, notons : Le Schpountz, au « Mon-
dial » : 1.208.410 fr., 7.710 entrées. Durango et le
Bandit Fantôme, au « Cinéac » : 545.520 fr., 9.092
entrées. Au Pays du Dauphin Vert, au « Central » :
341.640 fr., 3.048 entrées. Echec à Borgia, au « Clu-
ny » : 238.130 fr., 1.620 entrées. Meurtres, au
« Ritz » : 163.620 fr., 1.216 entrées. Les Diables
de Guadalcanal, à l’« Esplanade » : 140.880 fr.,
1.417 entrées.
Semaine du 14 au 20 janvier
L'Affaire Cicéron, au tandem « Mondial »-
« Rialto » : 2.677.040 fr., 17.097 entrées. Deux Sous
d’Espoir, aux « Variétés » : 1.378.240 fr., 8.604 en-
trées. Sacré Printemps, au tridem « Excelsior »-
« Forum »-« Royal » : 1.289.620 fr., 8.343 entrées.
Lé Démon s’éveille la Nuit, au tandem « Casino »-
« Fémina » : 984.440 fr., 6.441 entrées. Mutinerie
à Bord, au « Paris-Palace-Gaumont » : 912.730 fr.,
5.991 entrées. Le Loup de la Frontière, au tandem
« Hollywood »-« Politéama » : 689.965 fr., 4.582 en-
trées. Satan conduit le Bal, à l’« Escurial » : 618.770
francs, 4.056 entrées.
Parmi les continuations, notons Manon des
Sources (7 e semaine), à l’« Olympia » : 811.850
francs, 3.862 entrées (totaux à ce jour : 11.583.400
francs et 48.594 entrées). Mariage Royal, au
« Vog » (3 e semaine) : 193.350 fr., 1.299 entrées
(totaux à ce jour : 2.323.380 fr. et 14.457 entrées).
Wanda la Pécheresse, au « Ritz » (3° semaine) :
105.080 fr., 780 entrées (totaux à ce jour : 1.624.075
francs et 10.371 entrées).
Semaine du 20 au 27 janvier
Bannie du Foyer, au tridem « Hollywood »-« Po-
litéama »-« Studio 34 » : 1.753.820 fr., 11.347 en-
trées. Un Ange dans la Foule, au tandem « Mon-
dial »-« Rialto » : 1.515.780 fr., 9.763 entrées. Riche,
Jeune et Jolie, au tandem « Casino »-« Fémina » :
1.383.430 fr., 9.052 entrées. Onze Heures sonnaient
au tridem « Excelsior »-« Forum »-« Royal » :
1.327.490 fr., 8.591 entrées. La Belle Aventurière,
au « Paris-Palace-Gaumont » : 1.235.960 fr., 8.052
entrées. Histoires Interdites, au tandem « Escu-
rial »-« Vog » : 970.160 fr., 6.371 entrées.
Parmi les continuations, notons : La Manon des
Sources (8' semaine), à l’« Olympia » : 756.650 fr.,
3.608 entrées (totaux à ce jour : 12.340.050 fr. et
52.202 entrées). Deux Sous d’Espoir (V.O.) (2° se-
maine), aux « Variétés » : 778.580 fr„ 4.839 entrées
(totaux à ce jour : 2.156.820 fr. et 13.443 entrées).
Sacré Printemps (4° semaine), au « Cluny » :
236.600 fr., 1.606 entrées (totaux à ce jour : 1.526.220
francs et 9.949 entrées).
Parmi les principales continuations, notons :
L’Aigle Rouge de Bagdad, au « Central » : 261.170
francs, 2.216 entrées. Edouard et Caroline, à l’« Es-
planade » : 115.340 fr., 1.117 entrées. Le Bagne
des Filles Perdues, au « Ritz » : 94.440 fr., 638 en-
trées. La recette de « Cinéac » s’est élevée à
540.480 fr. et les entrées à 9.108.
Les 20 meilleurs résultats :
de 1952
Parmi les 20 films ayant réalisé les meilleures
récettes, du 26 décembre 1951 au 23 décembre 1952,
figurent 8 films français, 4 films américains, 1 film
italien et 7 coproductions franco-italiennes (le
calcul de ces résultats a été fait en tenant compte
uniquement de la première vision et des conti-
nuations ou reprises dans les mêmes salles ou
même groupe de salles).
Don Camillo, 11 semaines, 20.687.940 fr., 120.619
entrées.
Samson et Dalila, 7 semaines, 10.039.650 fr.,
48.682 entrées.
Le Grand Caruso, 10 semaines, 8.681.590 fr., 50.529
entrées. i
Anna (1), 4 semaines, 6.529.050 fr., 40.453 entrées.
Fanfan la Tulipe, 8 semaines, 6.482.220 fr., 42.296
entrées.
Le Fruit Défendu, 5 semaines, 5.952.200 fr., 39.382
entrées.
Un Américain à Paris, 4 semaines, 5.544.155 fr.,
34.356 entrées.
Adorables Créatures, 5 semaines, 5.529.480 fr.,
35.575 entrées.
La Table aux Crevés, 8 semaines, 5.307.755 fr.,
Un Grand Patron, 5 semaines, 5.259.150 fr., 34.270
35.009 entrées.
Nous irons à Monte-Carlo, 5 semaines, 5.230.270
francs, 33.214 entrées.
Coiffeur pour Dames, 5 semaines, 5.079.660 fr.,
32.830 entrées.
La Minute de Vérité, 6 semaines, 5.046.400 fr.,
31.477 entrées.
Il est Minuit, Docteur Schweitzer, 6 semaines,
4.746.210 fr., 30.919 entrées.
Les Belles de Nuit, 3 semaines, 4.521.120 fr.,
28.950 entrées.
Messaline, 6 semaines, 4.333.900 fr., 23.636 entrées.
Allô, je t’aime, 4 semaines, 4.292.090 fr., 27.470
entrées.
Les 7 Péchés Capitaux, 3 semaines, 4.266.140 fr.,
24.292 entrées.
Kim, 3 semaines, 4.179.960 fr., 26.425 entrées.
La Manon des Sources, 2 semaines, 3.993.600
francs, 15.540 entrées.
+ Au cours d'un gala va être présenté à Nice Le
Mur du Son au « Paris-Palace-Gaumont », au cours
duquel se fera entendre la Musique de l’Air, et
en présence des plus hautes personnalités mili-
taires, administratives et politiques du départe-
ment des Alpes-Maritimes.
♦ Le « Capitole », salle de près de 1.000 places,
qui a réalisé avant guerre jusqu’à 15.000 entrées
par semaine, en ne passant que des deuxièmes
visions, vient de réaliser quelques belles recettes.
Il est incontestable que ce cinéma, parfaitement
équipé (Western Electric), bien ventilé et situé,
dépasserait facilement le million par semaine s’il
pouvait, comme d’autres salles pourtant moins
grandes et moins bien situées, projeter des pre-
mières visions, ou les gros films en deuxième vi-
sion, comme avant-guerre.
Voici, à titre indicatif quelques recettes :
Meurtres, 851.740 fr. ; Comment j'ai découvert
l’Amérique, 769.670 fr. ; Enterrée vivante, 701.360
francs ; Anna, 882.750 fr. ; Andalousie, 782.530 fr. ;
Samson et Dalila, 617.800 fr. ; La Chauve-Souris,
879.320 fr. ; La Chute de Berlin, 815.390 fr. ; La
Bête se réveille, 706.940 fr.
P.-A. Buisine.
NOUVELLES REGIONALES (suite)
MARSEILLE
Première semaine
1948...
Recettes
15.183.830
Entrées
235 283
1949. . . .
18.710.270
224.956
1950. . . .
’. 20.084.280
210.097
1951 . . . .
23.086.560
192.681
1952....
34.599.210
239.008
1953. . . .
35.541.410
213.G43
1948. . . .
Deuxième semaine
10.558.780
167.227
1949. . . .
13.047.020
163.377
1950. . . .
16.375.520
175.624
1951 . . . .
16.259.455
149 220
1952. . . .
21.787.060
151.792
1953. . . .
24.149.075
160.204
1948. . . .
Troisième semaine
10.721.335
170.216
1949....
13.506.095
167.061
1950. . . .
17.583.385
185.737
1951 . . . .
19.150.530
173.434
1952....
23.043.550
160.339
1953. . . .
24.343.315
161.921
Semaine du 31 décembre 1952 au 6 janvier 1953
Ivanhoë, au quatuor « Capitole »-« Majestic »-
« Odéon »-« Rialto » (prix des places : 180 et 200
francs) : 13.892.230 fr., 74.456 entrées ; Manon des
Sources (l re semaine, au tandem. « Rex »-« Le
Français ») (prix des places : 200 et 250 fr.) :
6.525.735 fr., 31.183 entrées ; Les Evasions du Ca-
pitaine Blood, au tandem « Hollywood »-« Stu-
dio » : 3 086.480 fr., 21.010 entrées ; Son Dernier
Noël, au tandem « Pathé-Palace »-« Cinévog » :
2.608.030 fr., 17.599 entrées ; Faussaires, au tandem
« Noailles »-« Ruhl » : 1.481.400 fr., 10.344 entrées ;
Je l’ai été trois fois (l re semaine), au « Meilhan » :
1.673.850 fr., 11.159 entrées; Sensualité, à l’« Ecran » :
641.920 fr„ 5.495 entrées ; L’Ile Inconnue, au
« Club » ; 955.195 fr., 7.958 entrées ; Je chante pour
vous (V.O. ), à l’« Etoile » : 388-080 fr., 3.569 en-
trées. Parmi les continuations, notons : Violettes
Impériales (S® semaine), aux « Variétés » : 1.908.100
francs, 9.541 entrées (totaux à ce jour : 16.699.700
francs et 82.263 entrées) ; Le plus Heureux des
Hommes (3 e semaine), au « Phocéac » : 819.600 fr.,
5.687 entrées (totaux à ce jour : 5.545.570 fr. et
36.880 entrées) ; Mara-Maru (3° semaine), au « Ca-
méra » : 665.610 fr., 5.583 entrées (totaux à ce jour :
6.247.530 fi', et 39.538 entrées). En reprise Les
Aventures du Capitaine Wyatt a totalisé, au « Ci-
néac-Belsunce » : 895.180 fr. et 10059 entrées.
Semaine du 7 au 13 janvier 1953
Viva Zapata, tandem « Capitole »-« Majestic » :
3.493.240 fr., 22.636 entrées ; Le Fils de Personne,
tandem : « Hollywood »-« Studio » : 2.455.550 fr.,
16.713 entrées ; Le Banquet des Fraudeurs, tan-
dem « Pathé-Palace »-« Cinévog » : 2.025.380 fr.,
13.721 entrées ; Le Péché d'une Mère, tandem
« Noailles »-« Ruhl » : 1.451.420 fr., 10.275 entrées ;
Deux Nigauds chez les Barbus (V.O.), à l’« Etoile »:
795.000 fr., 7.260 entrées.
Parmi les continuations, notons : Manon des
Sources, en 2” semaine, au tandem « Rex »-« Le
Français » : 5.325.170 fr., 25.213 entrées (totaux
à ce jour : 11.850.905 fr. et 56.396 entrées) ; Ivan-
hoë, 2 ® semaine, au tandem « Odéon »-« Rialto »
(après quatre sorties en l re semaine) 3-825.650 fr.,
20.689 entrées (totaux à ce jour : 17.717.880 fr.
et 95.145 entrées); Violettes Impériales (6 e semaine),
aux « Variétés » : 1.192.700 fr., 5.964 entrées (totaux
à ce jour : 17.892.400 fr. et 88.227 entrées) ; Les
Evasions du Capitaine Blood (3° semaine), au « Ca-
méra » : 662.620 fr., 5.549 entrées (totaux à ce
jour : 3.749.100 fr. et 26.559 entrées) ; Son Dernier
Noël (3 e semaine), au « Phocéac » ; 595.230 fr.,
4.240 entrées (totaux à ce jour : 3.203.260 fr et
21.839 entrées) ; Je l’ai été trois fois, en 2 e semaine,
« Meilhan » : 1.344.750 fr., 8.965 entrées (totaux à
ce jour : 3.018.600 fr. et 20.124 entrées).
Parmi les principales reprises, notons entre au-
tres : Alerte aux Gardes-Côtes, au « Cinéac-Bel-
sunce » : 880.780 fr.. 9.869 entrées ; Echec à Bo*-gia,
au « Club » : 676.230 fr., 5.646 entrées ; Le Pirate
de Capri, à P« Ecran » : 402.355 fr., 3.464 entrées.
Semaine du 14 au 20 janvier 1953
Une Place au Soleil, au tandem « Rex »-« Le
Français » ; 4.160.555 fr., 26.852 entrées ; Montagne
Rouge, au tandem « Capitole »-« Rialto » : 4.141.870
francs, 26.753 entrées ; Etoile du Destin, au tan-
dem « Hollywood »-« Studio » ; 2.769.900 fr., 18.912
entrées ; La Belle Aventurière, au tandem
« Odéon »-« Majestic » ; 2.445.950 fr., 15.747 entrées ;
Onze heures sonnaient, au tandem « Pathé-Palace »-
« Cinévog » : 2.239.100 fr., 15.227 entrées ; Tout ou
Rien (V.O.), à l’« Etoile » : 763.200 fr., 7.067 entrées.
Les principales continuations ont réalisé : Vio-
lettes Impériales (7® semaine), aux « Variétés » :
1.057.900 fr., 5.291 entrées (totaux à ce jour
18.950.300 fr. et 93.518 entrées) ; Ivanhoë (7 e se-
semaine), au « Caméra » : 1.091.500 fr., 7.828 entrées
(totaux à ce jour ; 18.809.380 fr. et 102.963 entrées) ;
Manon des Sources (6 e semaine), au tandem « Noail-
les »-« Ruhl » : 2.777.300 fr., 14.203 entrées (totaux
à ce jour : 14.628.205 fr. et 70.599 entrées) ; Je
l’ai été trois fois, en 3 e semaine, au « Meilhan » ;
816.600 fr., 5.444 entrées (totaux à ce jour : 3.835.200
francs et 25.568 entrées).
Parmi les reprises ayant donné les meilleurs ré-
sultats, notons entre autres : Les Pirates de la
Floride, au « Cinéac-Belsunce » : 694.040 fr., 7.748
entrées ; Deux Nigauds et l’Homme invisible ;
662.070 fr., 4.696 entrées ; Les Clairons sonnent la
Charge, au « Club » : 365.245 fr., 3.080 entrées ;
La Mort n’était pas au Rendez-vous, à l’« Ecran » :
360.085 fr., 3.083 entrées.
♦ Depuis le 1 er janvier 1953, le « Rialto », une
des principales salles de cette ville, comptant
environ 1.000 places, et dont M. Milliard, récem-
ment décédé, était le directeur, a été pris en gérance
par la S.O.G.E.C. La direction sera dorénavant as-
surée par M. Bucamp, qui dirige déjà le « Capi-
tole » et le « Meilhan ».
♦ C’est également depuis le 1 er janvier que
MM. Font exploitent, en gérance, les deux salles
de la Canebière, le « Cinévog », qui compte 550
places et le « Phocéac », qui compte 500 places,
par suite d’un accord intervenu avec M. Ghiglione.
♦ Sous peu, Ciné Sélection doit présenter à Mar-
seille sa première tranche de la sélection 1953,
comportant entre autres : Les Musiciens du Ciel,
Moineaux de Paris, L’Appel du Destin et Lettre
Ouverte, avec Robert Lamoureux.
♦ A l’occasion de la sortie à Marseille, au tan-
dem « Pathé-Palace »-« Cinévog », du film de Geor-
ges Péclet, Les Révoltés du Danaé, qui fut en
grande partie tourné en cette ville, « La Société
de Productions », M. Georges Péclet et les Films
F. Méric, ont offert, le 28 janvier, dans les salons
du Grand Hôtel, un brillant cocktail, qui précéda
la soirée de gala au « Pathé-Palace », où Georges
Péclet présenta lui-même son film. De très nom-
breuses personnalités marseillaises assistèrent à
ces deux manifestations, qui obtinrent l’une et
l’autre un brillant succès.
♦ Pour ses premières sorties dans les villes-clefs
du Sud-Est, le film de Marcel Pagnol, Manon des
Sources, que distribue « Gaumont », a établi de
très brillants résultats. A Marseille, en 8 semai-
nes, aux « Rex »-« Le Français » (2 semaines
en tandem) et « Noailles »-« Ruhl » (2 semaines
en tandem) : 17.118.205 fr. et 83.039 entrées, pour-
suivant actuellement sa carrière aux « Noailles »
et « Ruhl ». A Nice, en 8 semaines, aux « Pa-
ris-Palace-Gaumont » et « Mondial » (2 semaines
en tandem) et « Olympia » (4 semaines en conti-
nuation) ; 12.340.050 fr. et 52.202 entreés, et pour-
suivant actuellement sa carrière à l’« Olympia ».
En Avignon, en 5 semaines, dont 2 semaines au
« Paris » et 3 semaines de continuation au « Vox » :
4.433.370 fr. A Nîmes, en 3 semaines, dont 2 semai-
nes au « Colisée » et 1 semaine à l’« Eldorado » :
4.547.810 fr. A Béziers, en 3 semaines, dont 2 se-
maines aux « Variétés » et 1 semaine au « Rex » :
2.935.725 fr. Début février, Manon des Sources va
sortir à Cannes, Antibes, Montpellier, Toulon.
Paul-A. Buisine.
TOULOUSE
Semaine du 21 au 27 janvier 1952
Semaine dans son ensemble assez calme, pour
plusieurs raisons : fin de mois, épidémie de grippe,
mauvais temps.
Au « Plaza » : Carnaval au Texas : 10.746 entrées,
1.473.560 fr. ; « Trianon » : Onze heures sonnaient :
9.426 entrées, 1.381.410 fr ; « Variétés » : Les Clai-
rons sonnent la Charge : 8.899 entrées, 1.269.500 fr. ;
« Gaumont » : Le Cavalier de la Mort : 7.012 en-
trées, 1.006.740 fr. ; « Club » : Le Prince Esclave :
5.642 entrées, 737.080 fr. ; « Rio » : Duel dans l’Om-
bre : 3.573 entrées, 513.540 fr. ; « Vox » : Pandora
(2 e vision) : 2.818 entrées, 324.810 fr. ; « Zig-Zag » :
Le Désert de la Peur : 2.692 entrées, 317.760 fr. ;
« Français » ; Propre à rien (2 e vision) : 2.557 en-
trées, 262.420 fr. ; « Gallia » La Flibustière des An-
tilles (2« vision) : 1.695 entrées, 195.400 francs ;
« A.B.C. » : Pattes blanches (reprise) : 1.268 en-
trées, 226.250 fr.
♦ Albert Mahuzier a présenté, au cinéma « Es-
poir », quelques films de son expédition cinémato-
LA CÎNÉMATOGRAPHiE FRANÇAiSE
POUR
LE RÉÉQUIPEMENT
COMPLET
DE
L ' O D É O N
MARSEILLE
(1.800 places)
M. G. MARTEL
A CHOISI
graphique en Afrique en compagnie de sa famille.
Ses excellentes prises de vues en couleurs ont sa-
tisfait les amateurs de belles photos et son suc-
cès a été très vif.
♦ La troisième séance du « Cinéma d’Essai » a
eu lieu au cinéma « Vox », avec le film La Femme
en Question.
♦ Le « Gaumont-Palace » présentera prochaine-
ment, en exclusivité : La Fête à Henriette, le der-
nier film de Julien Duvivier. Signalons également
que c’est les « Variétés » (S.O.G.E.C.), qui ont
retenu le film de Charles Chaplin : Limelight.
P.-A. Bruguière.
LILLE
Semaine du 21 au 27 janvier 1953
Cette semaine fait constater un nouveau fléchis-
sement de l’exploitation lilloise des salles de pre-
mière vision qui se traduit par une baisse de
431.105 fr. sur les recettes et de 3.907 entrées. De
ce fait, le bilan s’élève à 61.733 entrées pour
8.206.005 fr. de recettes.
Il nous est difficile d’expliquer ce rendement
médiocre, sensiblement égal à celui de fin août
(période des vacances).
A signaler dans l’ordre du rendement :
Plaisirs de Paris, comédie musicale de Ralph
Baum, « Capitole », 1.424.160 fr., 10.173 entrées.
La Revanche d’Ali-Baba, conte des Mille et
une Nuits en Technicolor, « Familia », 1.019.715 fr.,
7.604 entrées.
Onze Heures sonnaient, drame de Guiseppe de
Santis, « Caméo », 1.003.040 fr., 7.504 entrées. Au-
rait mérité, un plus grand succès.
Mara-Maru, film d’aventures de Gordon Douglas,
« Rexy », 927.690 fr., 6.989 entrées.
Les Hommes Grenouilles, documentaire romancé
de Lloyd Bacon, « Bellevue », 875.720 fr., 6.463
entrées.
Rires de Paris, comédie musicale d’Henri Le-
page, avec André Claveau, « Cinéac », 818.845 fr.,
6.463 entrées.
La Forêt de l’Adieu, drame de Ralph Habib.
« Le Régent », 784.895 fr., 6.086 entrées.
Deux Nigauds Vendeurs, avec Abott et Costello,
« Cinéchic », 728.980 fr., 5.588 entrées.
Tempête sur la Colline, film policier de Douglas
Sirk, « Lilac », 622.960 fr., 4.863 entrées. N’a pas
obtenu le succès qu’il méritait. — T.-M. C.
BORDEAUX
♦ C’est dans le courant de ce mois que la nouvelle
agence de distribution « Films Méric-Sélecta » com-
mencera son activité à Bordeaux. Les bureaux
sont situés 114, rue Judaïque, à Bordeaux. Cette
nouvelle agence, fruit de la concentration des
efforts de deux firmes l’une marseillaise, « Les
Films F. Méric », et l’autre lyonnaise, « Sélecta-
Ciné Lyon », que dirigent M. F. Méric à Marseille,
et MM. Boulin et Thollon à Lyon, distribuera pour
sa première tranche 1953 : Les Hauts de Hurlevent,
Tourbillon, Alina, fille de la Nuit, Monsieur le Pro-
cureur. — P.-A. Buisine.
LACINÉMATOGRAPHiE FRANÇAISE
PRISONNIERS DU MARAIS
(G.)
(Lure of the Wilderness)
Film d’aventures (94 min.)
Technicolor
(V.O.-D.)
Origine : Américaine.
Prod. : Robert L. Jacks, 1952.
Réal. : Jean Négulesco.
Auteurs : Scén. de L. Lantz, d’après
une nouvelle de Vereen Bell.
Chef-Opérateur : Edward Cronjager.
Musique : Franz Waxman.
Dir. artistiques : L. Wheeler, A. Hehr.
Montage : Barbara McLean.
Interprètes : Jeanne Peters, Jeffrey
Hunter, C. Smith, W. Brennan, J.
Elam, P. Hogan.
Présentation corporative (Paris) : 21
janvier 1953.
CARACTERE. — Ce film d’action
est un remake en couleurs de L’Etang
tragique, l’un des meilleurs films amé-
ricains de Jean Renoir, après L’Hom-
me du Sud. Le sujet en est d’ailleurs
original et prenant et a été étoffé ici
dans le sens spectaculaire. Cette pro-
duction est d’un constant intérêt et
souvent même passionnante et se
passe avec facilité de vedettes à grand
renom.
SCENARIO. — Ben (J. Hunter),
jeune chasseur, part à la recherche
de son chien qui s’est perdu dans
les terribles marais d’où personne
n’est jamais revenu. Perdu lui
aussi, il découvre Jim Harper (W.
Brennan) et sa fille Laurie (J. Pe-
ters), qui vivent là depuis huit ans.
Jim avait été accusé d’un meurtre
dans son village et, prêt d’être lyn-
ché, s’était réfugié là où tout le
monde le croyait mort. Grâce à Jim
et Laurie, Ben peut sortir des ma-
rais. Il vend des peaux confiées par
les deux exilés et, avec l’argent,
entreprend de faire réviser le pro-
cès de Jim. Après une lutte san-
glante et victorieuse contre les vé-
ritables assassins, Jim et Laurie
peuvent rentrer au village et re-
prendre possession de leur ferme.
REALISATION. — On retrouve ici
presque exactement l’histoire contée
par Renoir, la seule différence étant
que la jeune héroïne vit cette fois
avec son père dans les marais. Et
pourtant, malgré cette similitude de
scénario, les deux films diffèrent com-
plètement. Alors que Renoir avait
tout sacrifié, même la clarté, à la
création d'une atmosphère lourde et
enveloppante, Négulesco a surtout
traité les aventures des trois person-
nages principaux. Le marais n’est
plus la vedette, lieu fétide où règne
la mort, mais un cadre agreste et
pittoresque, où le véritable ennemi de
l’homme reste l’homme lui -même.
Cette version est valable et possède
de grandes qualités de photographie,
d’émotion et de rythme.
INTERPRETATION. — Jeanne Pe-
ters est, avec beaucoup de naturel,
la fille farouche ; son rôle est plus
important que celui d’Ann Baxter
dans la première version. Bon co-
médien, Jeffrey Hunter est un Ben
plus jeune, plus indécis que ne l’avait
montré Dana Andrews ; cette diffé-
renciation n’est pas sans intérêt pour
l'histoire. Walter Brennan reprend
son rôle de L’Etang tragique : c'est
dire assez qu’il était irremplaçable.
Tom Tully reprend sans défaillance
le personnage créé par Walter Hus-
ton. Constance Smith est jolie et Jack
Elam, au regard torve, un sinistre
assassin. — C. B.
FAUTEUILS d* CINEMAS
LO N G ATT E ' MAYBEL
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Tél : MOL. 38-30 Métro : Sembat
Maison fondée en 1920
CRITIQUES DES FILMS
t — ^ 7 Février 1953
QUITTE OU DOUBLE (G.)
Comédie sentimentale (83 min.)
Origine : Française.
Prod. : Olympic Films - 1952.
Réal. : Robert Vernay.
Auteur : Scén. orig., adapt. et dial,
de René Wheeler.
Chef-Opérateur : Arménise.
Musique : Norbert Glanzberg.
Décors : Bouxin.
Dir. de Prod. : Robert Florat.
Montage : Hélène Baste.
Chef-Opérateur du son : Lagarde.
Interprètes : Zappy Max, Danielle
Godet, Jean Tissier, S. Dehelly,
Armontel, R. Blancard, J. Marin,
Th. Bourdelle, P. Azais, S. Sicard,
G. Basset, F. Asselin, M. Dalban,
Line Renaud et l’orchestre Henry
Martinet.
Première représentation (Nice) : 31
décembre 1952.
Présentation corporative (Paris) : 29
janvier 1953.
CARACTERE. — Cette transposition
à l’écran restitue habilement dans
une intelligente conception visuelle,
les émissions radiophoniques à grand
succès, avec leur cadre coloré et
bruyant, leurs animateurs pleins de
verve et d’humour, leurs « jeux »
cocasses et inattendus. La vie d'un
grand cirque, la réalisation de pro-
grammes de radio, l’engouement du
public, y apparaissent avec vigueur
et vérité, tout en ménageant les pos-
sibilités d’une intrigue sentimentale.
SCENARIO. — A Bourganeuf,
une vieille fille, Charlotte Bour-
“ dier (Suzanne Dehelly), avoue à
Marie Chassagne (Danielle Godet)
avoir sous son nom noué une in-
trigue sentimentale par correspon-
dance avec l’animateur du Radio
Circus, Zappy Max (Zappy Max).
Marie accepte de le rencontrer
lors de sa venue, mais elle s’éprend
à son tour de Zappy Max, qui lui
avoue son amour. Pour permettre
à Marie d’agir au gré de son cœur,
Charlotte gagne le jeu de « quit-
te ou double ». Marie triomphe
dans « Emportez-le avec vous ».
Elles avouent la vérité à Zappy
Max. oui évousera Marie.
REALISATION. — Robert Vernay
a restitué avec adresse la vie d'un
cirque ambulant. Il a rendu avec
exactitude l’ambiance des émissions
radiophoniques publiques. L’impor-
tance des foules, l’atmosphère du
cirque, les surprises des émissions,
donnent vie et mouvement. Les ima-
ges sont bonnes, avec de bons effets
d’éclairage. Les chansons sont agréa-
bles et la musique entraînante.
INTERPRETATION. — Zappy Max
— qui fait parfois songer à un Grou-
cho Marx pondéré — joue avec une
réelle sûreté d’expression. Il évite
de charger son rôle et d’apparaître
grimaçant. A l’aise dans les scènes
sentimentales et dramatiques, il reste
plein de verve dans les présentations
des « Jeux radiophoniques ». Da-
nièle Godet, jeune et charmante,
joue avec intelligence et chante avec
goût. Suzanne Dehelly fait une ex-
cellente création comme à l'habitude
et Jean Tissier apparaît plein de
bonhomie. — P.-A. B.
LA DERNIERE FLECHE (G.)
(Pony Soldier)
Film d'aventures (83 min.)
Technicolor
(V.O.-D.)
Origine : Américaine.
Prod. : Samuel G. Engel, 1952.
Réal. : Joseph M. Newman.
Auteurs : Scén. de J. C. Higgins,
d’après une nouvelle de Garnett
Weston.
Chef-Opérateur : Harry Jackson.
Dir. musicale : Alfred Newman.
Musique : Alex North.
Dir. artistiques : Lyle Wheeler, Ches-
ter Gore.
Montage : John McCafferty.
Interprètes : Tyrone Power, Cameron
Mitchell, Thomas Gomez, P. Ed-
wards, R. Horton, S. Randall.
Présentation corporative (Paris) : 20
janvier 1953.
CARACTERE. — Ce film, qui re-
late un épisode de la lutte entre In-
diens et Anglais, au siècle dernier,
possède une évidente originalité, celle
de prendre pour décor exclusif un
village indien. On y voit, souvent avec
angoisse, un valeureux policier bri-
tannique tenter, en dépit d’événe-
ments imprévus et dangereux, de ra-
mener le calme dans toute une tribu.
Ce personnage courageux et sympa-
thique est campé par le toujours sé-
duisant Tyrone Power.
SCENARIO. — Duncan MacDo-
nald (T. Power), de la police mon-
tée, est envoyé dans la tribu des
Cris pour obliger ceux-ci à rentrer
dans leur réserve. Guidé par un
métis, Natayo (T. Gomez), il par-
vient chez les Cris qui sont plus
nombreux qu’il ne croyait. Le vieux
chef est prêt à traiter avec Duncan
et à restituer les deux prisonniers
blancs qu’il détient. Mais les jeu-
nes guerriers, dirigés par Konah,
ne sont pas de cet avis. Persuasif,
Duncan est prêt de réussir quand le
meurtre d’un Indien par l’un des
otages blancs risque de tout com-
promettre. Grâce à un mirage,
Duncan reprend son ascendant sur
les Indiens et, après un combat vic-
torieux contre Konah, termine heu-
reusement sa mission.
REALISATION. — Film très aéré,
où le mode de vie des Indiens et
leurs coutumes pittoresques tiennent
une grande place. Cette sincérité de
la reconstitution rend les personna-
ges très attachants. Excellents tru-
cages donnant la vision très réussie
de deux mirages dont le dernier, par-
ticulièrement, est fort impressionnant.
Le son est employé avec une grande
habileté et renforce, dans bien des
cas, l’impression suscitée par plu-
sieurs scènes d’action.
INTERPRETATION. — Jouant avec
beaucoup de naturel, d’allant et de
flegme, Tyrone Power interprète fort
bien les soldats britanniques restant
impassible dans les pires circonstan-
ces. Parmi les autres acteurs, dont
la gracieuse Penny Edwards, c’est
Thomas Gomez qui a le rôle le plus
important : il est souvent irrésistible
en métis hirsute, malicieux et ba-
vard. — C. B.
LES CRITIQUES
DE NOTRE DERNIER NUMÉRO
(I5®3, 31 janvier 1953)
PAGE 10 :
LA TOURNEE DES GRANDS DUCS, 85'. Dist. : SOFRADIS.
LA VIE DE JEAN VALJEAN, 102'. Dist. : FOX.
SOUS LA RAFALE, 90'. Dist, : CINEFI.
PAGE 14 :
LE GAUCHO. 92'. Dist. : FOX.
LES CONOUERANTS DE CARSON CITY. 87'. Dist. : WAR-
NER BROS.
LES ROIS DE LA COUTURE, 98'. Dist. : M.G.M.
LE MASQUE ARRACHE, 110'. Dist. : RKO.
L'ILE INCONNUE, 75'. Dist. : FILMS G. MULLER.
ÇA POUSSE SUR LES ARBRES
(G.)
(It Grows on Bees)
Comédie humoristique (90 min.)
(V.O.)
Origine : Américaine.
Prod. : Universal Film, 1952.
Réal. : Arthur Lubin.
Auteurs : Scén. de L. Praskils et B
Flater.
Chef-Opérateur : Maury Gertsman.
Décors : R. Gausman, J. Héron.
Montage : Milton Carruth.
Chefs-Opérat. du Son : L. Carey, R
de Weese.
Interprètes : Irene Dunne, Dean Jag-
ger, Joan Evans, R. Crenna, E. Mei-
ser.
Première représentation (Paris) : 9
janvier 1953,
CARACTERE. — Amusante compo-
sition fantaisiste, traitée dans le style
humoristique. Conte de fée moderne
dans lequel une femme trouve de
l’argent dans les fleurs de son jardin, i
ce qui entraîne des conséquences
inattendues et burlesques. Irene Dun-
ne, vedette du film, contribue à lui
donner une valeur particulière et une
allure spirituelle et pleine de vie.
SCENARIO. — Le ménage Baxter
connaît des fins de mois pénibles,
dues en partie aux dépenses incon-
sidérées faites par Polly Baxter
(I. Dunne). Cette dernière découvre
un jour que deux arbustes qu’elle I
a plantés dans son jardin produi-
sent un billet de banque dans cha-
que fleur. Polly fait secrètement la
récolte afin de ne rien révéler à
Phil (D. Jagger), son scrupuleux
mari, et profite de l’absence de ce
dernier pour remettre à neuf sa
maison et payer ses dettes. Malheu-
reusement, au bout d’un certain
temps, les billets se fanent et tom-
bent en poussière. Les autorités
gouvernementales, que Polly avait
prévenues du phénomène et qui
l’avaient autorisée, la prenant pour
une démente, à utiliser ces billets, t
sont compromis dans ce désastre.
Ils viennent sur les lieux, consta- >
tent le phénomène et achètent les \
arbres fort cher pour les détruire.
Pendant ce temps, une forte gelée
fait mourir les précieux végétaux
et tout rentre dans l’ordre à la sa- i
tisfaction générale.
REALISATION. — Sujet original,
traité avec l’humour et la fantaisie
qui s’imposaient. L’ensemble est lé-
ger, amusant et de bon goût dans son
invraisemblance. Quelques excellentes
idées donnent à certaines scènes une
exceptionnelle drôlerie. Chaque ca-
ractère a son importance et ajoute
une note inattendue au développe-
ment de l’intrigue.
INTERPRETATION. — Irene Dunne
est éblouissante d’esprit et de fan-
taisie. Tout en restant sur le plan
humain, elle fait vivre son rêve et
nous entraîne à sa suite. Elle est
l’âme du film et est entourée de bons
artistes judicieusement choisis, tous
bien adaptés à leur rôle. — G. T.
K» MÇBt/UJCO LUIL'I
Distributeur régional
ifSriTil
a
5, Rue Larribe, 5 Ii
• JElectr,
le
PARIS <8“> L AB. 15 05 ■
Prochaine réalisotion de
'THE DIAMOND QUEEN'
•îi Le producteur Frank Melford en-
treprendra prochainement pour War-
ner Bros. The Diamond Queen. Il
s’agit d’un grand film d’aventures en
Eastman Color, retraçant les exploits
de Jean-Baptiste Tavernier, le célè-
bre navigateur français qui fut le
premier Européen à pénétrer aux
Indes, au XVI e siècle, et qui en rap-
porta le plus gros diamant bleu du
monde.
+
Yvonne de Carlo sera la vedette
de "DEVIL'S CANYON"
•J» Yvonne de Carlo qui doit tourner
un film par an pour Universal sera
prochainement la vedette du Tech-
nicolor Devil’s Canyon. Tiré d’un ro-
man de « Les Savage Jr. », ce film
retracera l’histoire d’une hardie ca-
valière qui chasse les chevaux sau-
vages afin de sauver son ranch de
la ruine.
LA CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE
*
PRODUCTEURS
DIRECTEURS DE PRODUCTION
TITRE
REALISATEUR
AUTEURS
1° Assist.-Réalisateur.
2» Chef-Opérateur.
3° Décorateur.
4° Régisseur.
INTERPRETES
LIEUX DE TOURNAGE
DATES
LES FILMS PARADIS
17, boulevard Chancel
Marseille
LY. 72-52
Scrupule et le Pois-
son Chinois.
(Titre provisoire).
JACQUES DAROY.
Pièce de J. Bommart,
adapt. par J. Rey et
J. Bommart, dial, de
J. Bommart.
1° J.-L. Pellecuer.
2 °
3°
4»
Yves Vincent.
Tilda Thamar.
Fernand Ledoux.
Dalio.
DECORS NATURELS :
Marseille et Côte d’A-
zur.
16 février 1953.
U.G.C.
François Caron
104, Champs-Elysées, Paris
BAL. 58-80
L’Etrange Désir de
Monsieur Bard.
GEZA RADVANYI.
Scén. et dial de G. Rad-
vanyi et R. Barjavel.
1° M. Camus.
2° L.-H. Burel.
3“ Pierax.
4° E. Nase.
Michel Simon.
Yves Deniaud.
Henri Crémieux.
STUDIOS DE LA VIC-
TORINE.
16 février 1953.
PARIS-FILMS-PRODUCTION
Mme Goulian
91, Champs-Elysées
ELY. 88-61
Thérèse Raquin.
MARCEL CARNE.
Adapt. de M. Carné et
Charles Spaak, d'après
le roman d’Emile Zola.
1° Jean Valère.
2° Rcger Hubert.
3« Paul Bertrand.
4° T. Sune et P. Laf-
fargue.
Simone Signoret.
Raf Vallone.
STUDIOS DE NEUILLY.
23 février 1953.
S. N. FILMS M. PAGNOL
Jean Martinetti et Charles Pons
53, avenue George-V
BAL. 62-68
Dardamelle.
HENRI VERNEUIL.
Pièce de Mazaud, adapt.
et dial. Marcel Pa-
gnol.
1 »
2° André Germain.
3° Robert Giordani.
40
Femandel, Jacqueline
Pagnol.
STUDIOS DE MAR-
SEILLE.
23 février 1953.
C.F.P.C.-SUN FILMS
Robert Florat
28, boulevard Malesherbes, Paris
ANJ. 11-84
Le Gang des Book-
makers.
W A T, TER KAPPS.
Adapt. et dial, de R. -P.
Dagan, d'après une
idée de Jean Negro.
1 » C. Walter.
2» Willy.
3° Cl. Bouxin.
4° Jean Clairval.
DECORS NATURELS.
(Paris).
2 mars 1953.
ROY FILM
André Roy
18. rue Pigalle
TRI. 12-30
Le Petit Jacques.
ROBERT BIBAL.
Roman de Jules Clare-
tie, adapt. par R Bi-
bal ; dial. : M. Dulud.
lo
2° P. Dolley.
3° L. Le Barbenchon.
4° G. Mahaut.
Christian Fourcade, Hé-
lène Perdrière, Daniel
Ivemel, H. Vemon,
Jean Tissier.
EXT. PARIS ET MAR-
SEILLE.
2 mars 1953.
CHAMPS-EI .YSFES
PRODUCTION
33, Champs-Elvsées
BAL. 34-12
Virgile.
CARLO R IM.
Scén. et dial, de Carlo
Rim, d’après une
idée de R. Vinci.
1° P. Chevalier.
2° R. Juillard.
3° R. Clavel.
4° J. Desmouceau.
Robert Lamoureux.
STUDIOS DE BOULO-
GNE.
Mars 1953.
GIBE
Louis Winf
1, rue Francois-I pr
ELY. 30-00
Le Bon Dieu sans
Confession.
CT. AUDE AUTANT-LA-
RA.
Roman de Paul Vialar
« M. Dupont est
mort », adapté par
Claude Autant - Lara
Ghislaine Auboin et
Roland Laudenbach ;
dial, de G. Auboin.
1° G. Auboin.
2° André Bac.
3° Max Douy.
4° L. Lippens.
Danielle Darrieux.
Henri Vilbert.
STUDIO FRANCŒUR.
Mars 1953.
C.I.C.C. -REFORMA FILMS
(Mexico)
Louis Wipf
6 , rue Christophe-Colomb
ELY. 01-10
Les Orgueilleux.
YVES ALLFGRET.
Scén. orig. de J. -P. Sar-
tre: adapt. et dial par
Jean Aurenche.
1° Paul Feyder.
2° Gabriel Figueroa.
3o
4° Lucien Lippens.
Michèle Morgan.
Gérard Philipe.
Pedro Armendariz.
EXT. MEXIQUE.
Mars 1953.
FRANCO-LONDON-FILM
Henri Baiim
114, Champs-Elysées
ELY. 57-36
Madame de...
MAX OPHULS.
Adantation et dial, de
Marcel Achard, d’a-
près l’œuvre de Loui-
se de Vilmorin.
A WDrr TTTTTVTrp.r-T j
Roman d’ Alexandre Du-
mas, adanté et dial,
par Michel Audiard.
1 »
2° Christian Matras.
3° Jean d’Eaubonne.
40
Charles Boyer.
Danielle Darrieux.
Vittorio de Sica.
15 février 1953.
P.A.C.-PATHE CINEMA
S.G.C.-TITANUS (Rome)
Paul Cadéac
26, rue Marbeuf
BAL. 18-01
Les Trois Mousque-
taires (Eastman-
Color).
1° J. Garcia.
2° M. Grignon.
3° L. Carré.
4° R. Boulais.
Avril 1953.
VOX FILMS
Claude Ganz
3, rue Trovon
ETO. 06-47
L’Amour fait Appel.
ANDRE PERGAMENT.
Scén. orig. de Robert
Tarcali : adant. et
dial, de J. Vilfrid.
1 »
2° L.-H. Burel.
3° Raymond Nègre.
4° Noël.
Avril 1953.
FTLMS DU CYCLOPE-
INDUS FILMS-I C S. (Rome)
René Vuattoux
20 .avenue Rapp
INV. 85-83
Le Guérisseur.
YVES CTAMPI.
Scén. d’Y. Ciampi et
Pierre Very.
1° J. -J. Vieme.
2" Marcel Grignon.
3° René Mou'aert.
4° Jean Desmouceaux.
Jean Marais.
Juin 1953.
PROJETS
PRODUCTEURS
DIRECTEURS
de
PRODUCTION
TITRE ET AUTEURS
NEPTUNE -
SIRIUS
Simone Devaivre
38, r. François-I er
BAL. 60-29
Alerte au Sud.
Scén. et dial, de J. Devaivre
d’après « Chasse couplée au
Caire », de Pierre Nord.
FILMS MONT-
MORENCY
Maurice Saurel
16. rue Delabor-
dère, Neuilly
MAI. 04-44
La Vie intime de Raspoutine.
Scén. orig. de Léonide Komé-
rovsky.
FILMS EGE
49 bis, av. Hoche
WAG. 77-27
Le Dortoir des Grandes (titre pro-
visoire).
Roman de S. A. Steeman.
CINEMA FILM
PROD.
61, boul. Suchet
JAS. 90-86
Le Mal est mon Destin.
Scén. orig de Roland Quignon
et R. Grazzi ; dial, de Jacque-
line Cartier.
FILMS S.F.P.
4, rue Copernic,
Paris. PAS. 67-77.
Maternité Clandestine.
Scén.. adapt, dial. Jean et Mi-
chèle Gourguet.
REALISATEUR
ET INTERPRETES
PRODUCTEURS
DIRECTEURS
de
PRODUCTION
TITRE ET AUTEURS
REALISATEUR
ET INTERPRETES
JEAN DEVAIVRE.
Date : Février 1953.
CITE FTT.MS
ATENEA
(Madrid)
58, rue Pierre-
Charron, Paris
ELY. 77-47
Sang et Lumière (Gevacolor).
Roman de Joseph Peyré, adapt.
par Maurice Barry.
GEORGES ROUQUIER.
Date : avril 1953.
Interp. : Daniel Gélin,
Anna-Maria Ferrero.
LEONIDE KOME-
ROVSKY.
Interp. : J.-M. Tenn-
berg.
Date : mars 1953.
FILMS VEGA
40, r. François-I er
Evrard de Rouvre
ELY. 66-44
La Vierge du Rhin.
Roman de Pierre Nord, adapt.
et dial, par Pierre Nord et
René Wheeler.
GILLES GRANGIER.
Date : 6 avril 1953.
Interp. : Jean Gabin.
Lieux : Ext. Alsace.
FILMS
M. CLOCHE
SLORALVA
(Madrid)
25, aven. Kléber
COP. 46-63
Nuits Andalouses.
Scén. orig. et dial, de René Bar-
javel, adapté par M. Cloche
et Barjavel.
MAURICE CLOCHE.
Date : 15 avril.
HENRI DECOIN.
Date : Mars 1953.
ROLAND QUIGNON.
Interp. : Martha Labarr.
Date : mars 1953.
C.F.P.C.
79, Ch.-Elvsées
ELY. 90-71
Monsieur le Procureur.
Scén. orig. d’André Lormeau ;
adapt. de P. Louis, André Ta-
bet ; dial. d’A. Tabet.
PIERRE LOUIS.
Interp. : Frank Villard,
Madeleine Lebeau,
Pierre Louis.
Date : 13 avril 1953.
JEAN GOURGUET.
Date : Avril 1953.
12
LAciNÉMATOGRAPHiE FRANCAÎSE
C'EST ARRIVE A PARIS (G.)
Comédie (90 min.)
Origine : Française.
Prod. : Le Monde en Images, 1952.
Réal. : Henri Lavorel.
Auteurs : Scén. orig. de S. B. Leven-
son, adapt. de H. Lavorel, dial, de
M. Audiard.
Chef-Opérateur : Yves Bourgoin.
Musique : Norbert Glanzberg.
Décors : Henri Schmitt.
Dir. de Prod. : Jean Jeannin.
Montage : Marinette Cadix.
Chef-Opérat. du Son : Pierre Calvet.
Interprètes : Evelyn Keyes, Henri
Vidal, P. Faivre, C. Guérini, R.
Lombard, O'Brady, R. Ozenne, G.
Reuver, A. Roanne, P. Sergeol, M.
Vadet, J. Wall.
Présentation corporative (Paris) : 27
janvier 1953.
CARACTERE. — Cette fantaisie
sans prétentation se déroule dans le
Paris habituel des touristes, avec
gangsters, restaurants chics et jeune
et richissime américaine. Un couple
jeune et plein d’entrain est composé
par la vedette américaine Evelyn
Keyes et le jeune premier français
Henri Vidal.
SCENARIO. — Wladimir (H. Vi-
dal), jeune aventurier sans scru-
pules -fait la connaissance d’une ri-
che héritière américaine, Patricia
(E. Keyes) . Il entreprend sa con-
quête et y parvient aisément, mais
il est démasqué par l’oncle de la
jeune fille, qui connaît les activi-
tés de Wladimir et de ses deux
complices (O’Brady-J. Wall). Pa-
tricia ne voulant pas croire son
oncle, celui-ci la déshérite. Mais
Wladimir aime réellement Pat et
veut l’épouser en dépit de sa pau-
vreté. Grâce à un bienheureux con-
cours de circonstances, auquel par-
ticipe involontairement l’oncle de
Patricia, les jeunes qens ne par-
tiront pas vers le bonheur sans
quelques millions.
REALISATION. — Une réalisation
rythmée donne de l’entrain à une his-
toire qui ne manque pas de gaieté.
Une proportion honorable du film est
constituée d’extérieurs à Paris :
champs de course, restaurant célèbre,
rues pittoresques, gare de Lyon.
Dans ce dernier cadre se déroule une
poursuite enlevée.
INTERPRETATION. — Familière
des rôles de comédie, Evelyn Keyes
interprète celui-ci avec fantaisie et
Son amusant accent est un atout pré-
cieux. Moins à l’aise que. dans des
personnages plus solides. Henri Vidal
Se tire pourtant honorablement de ce-
lui-ci. Les emplois secondaires sont
Bien tenus. — C. B.
LE LOUP
DE LA FRONTIERE (G.)
(Il Lupo délia Frontîera)
Film d’espionnage (87 min.)
(V.O.-D.)
Origine : Italienne.
Prod. : S.A.F.A. - 1951.
Réal. : E. Anton.
Chefs-Opérateurs : C. Carlini et R.
Garroni.
Musique : Alberto de Castello.
Dir. de Prod. : Luigi Nannerini.
Interprètes : Tamara Lees, Piero
Lulli. Maria Frau, le petit Jacky,
le chien Lupo. T. Selwart, E. An-
ton, Joanna. F. Sceizo.
Présentation corporative (Paris) : 7
janvier 1953.
CARACTERE. — Ce film d’aventu-
res. assez peu banal, possède le grand
mérite de se dérouler entièrement
dans le beau décor naturel de super-
bes montagnes et de donner, de la
vie de ses villageois, une image très
fidèle et très attachante. Les princi-
paux personnages y sont, sans arti-
fice aucun, extrêmement sympathiques.
SCENARIO. — Georges (P. Lul-
li) , agent secret, est envoyé dans
un petit village frontalier de mon-
tagnes pour découvrir les auteurs
de sabotages de ponts et de bar-
rages. Avec l’aide d’un jeune ber-
ger, Jacky, et de son chien Lupo,
il réussit à capter un message en-
voyé par des espions. Pourchassé
par eux dans la montagne, il est
rejoint par Gilda (M. Frau), sœur
de l’un d’entre eux. Après une
poursuite épuisante, ils réussissent
à repasser la frontière, mais Jacky
CRITIQUES DES FILMS
t 7 Février 1953 *3
CHERIE, JE ME SENS
RAJEUNIR (G.)
(Monkey Business)
Comédie (100 min.)
(V.O.-D.)
Origine : Américaine.
Prod. : Sol C. Siegel - 1952.
Réal. : Howard Hawks.
Auteurs : Scén. de Ben Hecht, Ch.
Lederer et I.A.L. Diamond, d’après
une histoire de H. Segall.
Chef-Opérateur : Milton Krasner.
Dir. musicale : Lionel Newman.
Musique : Leigh Harline.
Dir. artistiques : L. Wheeler, G. Pa-
trick.
Décors : Th. Little, W.M. Scott.
Montage : William B. Murphy.
Interprètes : Cary Grant, Ginger Ro-
gers, Charles Coburn, M. Monroe,
H. Marlowe, H. Letondal, R.
Cornthwaite, L. Keating.
Présentation corporative (Paris) : 13
janvier 1953.
CARACTERE. — Cette divertissante
comédie utilise un sujet amusant et
a.ssez peu employé, celui de la dro-
gue-miracle provoquant un rajeunis-
sement réel et important et aboutis-
sant à des conséquences inattendues.
Le film doit une grande partie de sa
gaieté au fin et spirituel Cary Grant,
à l’entraînante Ginger Rogers et à
un cocasse chimpanzé.
SCENARIO. — Un savant aus-
tère, Fulton (C. Grant), est employé
dans un laboratoire et cherche à
mettre au point une potion pour
rajeunir. Un singe, utilisé comme
cobaye, profite d’un moment de li-
berté pour faire des mélanges sa-
vants qu’il jette dans un réservoir
d’eau potable. Après avoir ingurgité
un verre de cette eau, Fulton ra-
jeunit de vingt ans et commet les
pires excentricités. Redevenu nor-
mal, il attribue son rajeunissement
à sa dernière mixture. Des quivro-
quos naissent de cette erreur d’in-
terprétation. Fulton en vient mê-
me à se disputer avec sa femme
(G. Rogers). Tout s’arrange auand
on découvre la vérité. Mais le di-
recteur du laboratoire passe son
temps, désormais, à essayer d’ob-
tenir du singe qu’il réussisse à taire
de nouveau le fameux mélange
rajeunissant.
REALISATION. — Réalisation aler-
te mettant en valeur les trouvailles
drôles du scénario Le gag de l’auto
roulant à toute allure et sans con-
trôle est d’un effet toujours sûr et
est techniauement impeccable. La
meilleure scène comique reste pour-
tant celle, très simple, du chimpanzé
se livrant, avec une mine doctorale,
à des ouverture de flacons et. à des
mélanges précis des liquides qu’ils
contiennent.
INTERPRETATION. — Gary Grant
trouve ici un excellent rôle oui lui
permet de donner libre cours à toute
sa fantaisie -, il est irrésistible. L’in-
telligente Ginger Rogers fait nreuve
également de beaucoup d’entrain.
H Marlowe. Charles Coburn et Ma-
rilyn Monroe jouent avec conviction
des personnages sans surprise. - C. B.
est tué. Le message capté parvient
enfin aux autorités qui pourront,
ainsi prévenues, mettre fin aux ac-
tes de terrorisme. Georges restera
dans le village aux côtés de Gilda.
REALISATION. — Si le scénario
manque de précision, du moins tel
que la version doublée nous permet
d’en juger, le ton documentaire don-
né au récit rend l’histoire très va-
lable et il est impossible de ne pas
suivre avec intérêt les péripéties de
l’histoire. L’amour de la vie au grand
air est parfaitement exprimé. Quel-
ques répliques gaies fustigent avec
humour l’existence sophistiquée des
villes.
INTERPRETATION. — Jouant so-
brement et sans maquillage. Maria
Frau campe avec vérité une jeune
et belle paysanne. Piero Lulli fait
preuve de décision. Tamara Lees
joue avec une belle assurance et
beaucoup d’ironie. — C. B.
LES AMANTS DE TOLEDE (G.)
Drame (86 min.)
Origine : Franco-italienne.
Prod. : E. G. E. - Athéna Films - Lux
Films, 1952.
Réal. : Henri Decoin.
Auteurs : Roman de Stendhal ; adapt.
et dial, de Claude Vermorel.
Chef-Opérateur : Michel Kelber.
Décors : Léon Barsacq.
Dir. de Prod. : Prévost.
Montage : Denise Reis.
Chef-Opérat. du Son : Carrère.
Interprètes : Alida Valli, Pedro Ar-
mendariz. Gérard Landry, Françoise
Arnoul, Marisa de Leza.
Première renrésentation (Paris) : 28
janvier 1953.
Présentation corporative (Paris) : 30
janvier 1953.
CARACTERE. — Réalisée en Es-
naene, cette conrodurtion franco-ita-
lienne est un film d’une rare qualité
restituant, à travers une histoire puis-
sante et émouvante due à Stendhal
toute la vio'ence ibérique. Le cadre
et l’époque (XlTX e siècle), donnent au
récit, toujours vivant, une valeur
spectaculaire indéniable. Des vedet-
tes internationales interprètent les
princinaux rôles et il est intéressant
de voir ensemble Pedro Armendariz,
Alida Valli. Gérard Landry et Fran-
çoise Arnoul.
SCENARIO. — Inès (A. Valli).
aime et est fiancée à Fernando (G.
Landry). Mais celui-ci, rebelle,
doit fuir le cruel chef de la police.
Don Blas (P. Armendariz) . Fait
prisonnier, Fernando va être exé-
cuté et Don Blas. amoureux d’Inès,
propose à cette dernière la vie de
Fernando en échange de leur ma-
riage, ce aue, la mort dans l’âme
elle accepte. Don Blas comprend
la haine d’Inès et, prêt à tout pour
gagne r sot) amour, incendie la pri-
s< n d’où ious les détenus s’échap-
pent. Avec l’aide de Sancha (F.
Arnoul), servante d’Inès. Fernando
pénètre dans le palais dn Don Blas,
caglrn dans un rntfrp Inès et. Fer-
nando, réunis, décident de fuir en-
semble le soir même. Mais quand
Fernando monte dans la voiture
d’Inès, c’est son cadavre qu’il y
trouve et, sur le sièae du cocher.
Don Blas ricanant. Les deux hom-
mes se collettent sur le coupé ma-
cabre qui disparaît dans la nuit.
REALISATION. — Henri Decoin a
traduit très cinématographiquement
tous les sentiments de ses personna-
ges. Son film est un modèle de dé-
coupage et d’enchaînement et il se-
rait bien difficile, par exemple, d’en
ôter un plan sans nuire à l’harmo-
nie de l’ensemble. Même dans le luxe,
décors et costumes conservent tou-
jours une très grande vérité. La pho-
tographie ne se contente pas d’être
excellente et tirer tout le parti du
brûlant soleil de la péninsule. La
composition des images est, de plus,
bien souvent remarquable et il est
impossible de ne pas ressentir toute
la poésie fulgurante et tragique de
la séquence terminale.
INTERPRETATION. — Remarqua-
ble d’arrogance et de noblesse. Pedro
Armendariz joue avec une parfaite
maîtrise de tous les sentiments variés
et contradictoires oui agitent son per-
sonnage. Alida Valli est sensible et
émouvante dans son rôle de belle es-
pagnole farouche et malheureuse. Le
ton de Gérard Landry est toujours
juste et la personnalité de Françoise
Arnoul convient bien à son rôle de
confidente fidèle et souvent railleuse.
C. B.
(A) Pour adultes seulement.
(G) Pour tous publics.
(S) Officiellement interdit aux en-
fants de moins de seize ans.
M.I.R.
PROECLAIR
MIROIRS
INCASSABLES
8, r. Villehardoain
PI RIS- J' TUR 88-76
IL IMPORTE
D'ETRE CONSTANT (G.)
(The Importance of Bcing Earnest)
Comédie humoristique (100 min.)
Technicolor
(V.O.)
Origine : Britannique, 1952.
Prod. : J. Arthur Rank Organisation.
Réal. : Anthony Asquith.
Auteur : Scén. tiré de la comédie
d’Oscar Wilde.
Chef-Opérateur : Desmond Dickinson.
Musique : Benjamin Frankel.
Décors : Carmen Dillon.
Dir. de Prod. : Teddy Baird.
Chef-Onér. du son : George Blackber.
Interprètes : Michael Redgrave, Ri-
chard Wattis. Edith Evans, Joan
Greenwood. M. Denison, W. Hudd,
D. Tutin, M. Rutherford, M. Mal-
leson.
Première représentation (Paris) : 31
décembre 1952.
CARACTERE. — Charmante comé-
die d'Oscar Wilde, typiquement bri-
tannique dont l’esprit s’apparente à
celui des meilleures œuvres de La-
biche. L’humour du dialogue, particu-
lièrement sensible dans la V.O., n’es-
tomre pas l’attrait des situations vau-
devillesoues qui illustrent l'action ni
les qualités de l’interprétation.
SCENARIO. — Jack Worthing
(M. Redgrave) et Algermon Mon-
crieff (M. Denison), riches céliba-
taires. désirent se marier. Jack,
avec Gwendolen Fairfax (J. Green-
wood), cousine d’ Algermon et ce-
lui-ci avec Cecily Cardew (D. Tur-
tin), pupille de Jack. Ce dernier,
lorsqu’il vient à Londres, a la mau-
vaise habitude de se faire passer
pour un frère imaginaire nommé
Ernest (en anglais « sérieux »,
d’où le nom de « Constant » qui
lui est donné dans cette version
destinée à la France). Algermon
adopte lui aussi ce prénom ; ainsi,
chacune des deux jeunes filles se
croit fiancée à l’inexistant Ernest.
Partant de cette situation, les qui-
proquos se succèdent, mais le dé-
nouement sera heureux pour tous.
REALISATION. — Il est réellement
impossible de résumer en quelques
lignes le scénario de ce film. Cha-
que séquence, chaque scène est utile,
sinon indispensable à la parfaite
compréhension de l’histoire et celle-
ci est bien divertissante. Il s’agit,
répétons-le, d’une pièce et l’excel-
lent réalisateur Anthony Asquith a
tenu à jouer le jeu, c’est-à-dire qu’il
a porté la pièce à l’écran. Cependant,
comme Laurence Olivier le fit pour
Hamlet, Asquith a su utiliser toutes
les ressources de la technique ciné-
matographique et, en fin de compte,
le film ne se ressent pas de son ori-
gine théâtrale.
INTERPRETATION. — Elle est à
louer dans son ensemble, en tenant
compte du fait que les acteurs se
devaient de jouer comme à la scène.
La raideur et l’humour à froid, très
britanniques, de Michael Redgrave
sont savoureux, ainsi que les plai-
santes fantaisies de Michael Denison.
Le maintien aristocratique et victo-
rien de la « old lady » (mère de
Gwendolen) personnifiée par Edith
Evans avec un esprit digne des plus
grandes comédiennes, suffisait à lui
seul pour provoquer l’intérêt de ce
film. Excellentes créations, pleines de
charmes, de Joan Greenwood et Do-
rothy Tuttin. Margaret Rutherford
(préceptrice de Cecily) est toujours
cette extraordinaire comédienne au
visage mobile et si spirituel qui fit
notre joie dans L’Esprit s'amuse no-
tamment. — P. K.
♦
"AVRIL A PARIS"
•î» A l’occasion de la sortie en Amé-
rique d’Avril à Paris, la somptueuse
comédie musicale avec Doris Day, Ray
Bolger et Claude Dauphin, Warner
Bros, a organisé un grand concours
aux Etats-Unis. Les deux lauréats
auront droit à un séjour d’une se-
maine à Paris, qu’ils gagneront par
un avion d’Air-France et où ils seront
les hôtes de l’Office du Tourisme. Il
s’agit pour les concurrents d’écrire un
bref article sur le thème suivant :
« Quels sont pour un Américain les
charmes d’Avril à Paris ? »
13
12 FILMS EN COURS
2" SEMAINE
QUAND TU LIRAS CETTE LET-
TRE (ext. Paris).
Prod. : JAD Films-S. G. C.-Tita-
nus (Rome).
Réal. : Jean-Pierre Melville.
3" SEMAINE
L’ESCLAVE (titre provisoire) (Stu-
dio Francoeur).
Prod. Cormoran Film-I.C.S.
Réal. : Yves Ciampi.
4« SEMAINE
LES COMPAGNES DE LA NUIT
(Billancourt).
Prod. : Metzger et Woog-Hoche
Production.
Réal. : Ralph Habib.
5 " SEMAINE
L’ENVERS DU PARADIS (Ext.
Haut-de-Cagnes ) .
Prod. : PA.FI.CO.-U.C.I.L.
Réal : Edmond T. Gréville.
HOLD-UP (titre provisoire) (Stu-
dios de Boulogne).
Prod. : C.C.F.C.
Réal. ; Georges Lacombe.
6' SEMAINE
JEUNES MARIES (ex-HISTOIRE
DE BRIGANDS) (Studios de
Boulogne).
Prod. : C.I.C.C. -Indus Films-
Marina Films.
Réal. : Gilles Grangier.
QUELQUE PART DANS LE
MONDE (Studios de Saint-Mau-
rice).
Prod. : Filmaur-Berganos Prod.-
United Artists.
Réal. : Anatole Litvak.
LA NUIT EST A NOUS (Geva-
color) (ext. Melun-Villaroehe).
Prod. : Comp. Nouvelle du Ci-
néma.
Prod. : Jean Stelli.
7' SEMAINE
LES AMANTS DE MINUIT (Stu-
dios de Neuilly).
Prod. : Films Roger Richebé.
Réal. : Roger Richebé.
10» SEMAINE
LE RETOUR DE DON CAMILLO
( Cinecitta-Rome ) .
Prod. : Francinex - Filmsonor -
ArianerRizzoli.
Réal. : Julien Duvivier.
13» SEMAINE
LA CARAQUE BLONDE (Gevaco-
lor) (ext. Camargue).
Prod. : Protis Films.
Réal. : Jacqueline Audry.
15 n SEMAINE
LUCRECE BORGIA (Technicolor)
(Studios de Billancourt).
Prod. : Ariane-Filmsonor-Fran-
cinex-Rizzolî Produzione.
Réal. Christian- Jaque.
Grand succès du film RKO
"LE MASQUE ARRACHÉ"
<{• Le film RKO de Joseph Kaufman,
Le Masque arraché, qui a connu un
beau succès durant deux semaines à
P« Ermitage » et au « Français »,
poursuit sa carrière au cinéma « La
Royale » (rue Royale).
La critique parisienne, sans ex-
ception, a loué sans réserves la ma-
gnifique création de Joan Crawford,
soulignant également le talent de ses
deux partenaires, Jack Palance et
Gloria Grahame, ainsi que la mise
en scène de David Miller.
C A N O I N E
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21, rue du Château - Bagnolet
(Seine) AVRON 08-83
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Réparation et recouverture
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LACÎN£MATOGRAPHiE FRANÇAISE
DEUILS
4* M. Fernand Meyer, professeur de
Chimie appliquée et de Technologie
à l’Ecole des Hautes Etudes commer-
ciales, vient de mourir. Il fut, avec
son collègue, M. Marc Cantagrel, le
fondateur de la Cinémathèque des
Ecoles d Enseignement commercial
supérieur. Cette Cinémathèque, aussi-
tôt reconnue et encouragée par l'En-
seignement technique et par Anatole
de Monzie alors ministre, entreprit
la réalisation d’une série de films im-
portants illustrant les cours : Mal-
terie. Brasserie, Verrerie, Coke métal-
lurgique...
Nous apprenons le décès de John
Birkel, survenu à Paris le 29 janvier,
après une courte maladie. John Bir-
kel avait travaillé plusieurs années
dans les studios d’Hollywood, ensuite
aux Studios Paramount de Saint-
Maurice et plus récemment dans de
grandes productions françaises. Il
venait de terminer Le Salaire de la
Peur. L’inhumation a eu lieu à Nice
le 4 février.
4» M. Flottes, directeur de l’« Escu-
rial » de Nice, appartenant à M. Ayu-
so, vient d’avoir la douleur de per-
dre sa femme, décédée subitement
le 26 janvier 1953.
4* Boris Karlof, le grand spécialiste
des films d'épouvante sera le parte-
naire des rois du rire, Bud Abbott
et Lou Costello, dans le prochain film
qu’ils tourneront pour Universal
Abbott and Costello Meet Dr. Jekyll
and Mr. Hyde.
CHANGEMENT DE TITRE
•î* Le premier film réalisé par Gilbert
A. de Turenne, sous la supervision
de Jacques Daniel-Norman et intitulé
Hold-up en Musique pendant la pro-
duction, s’intitule désormais Gang-
sters en Jupon. Nous rappelons qu’il
est basé sur un scénario original de
Pierre Deletang, adapté et dialogué
par lui.
Notre confrère Alexandre Bref-
ford, dont le nom avait été cité en
qualité de dialoguiste pendant le tour-
nage, nous prie de préciser qu’il n’a
jamais collaboré à ce film de Paris-
Monde-Production.
UN DON DE
"PARIS CHANTE TOUJOURS"
Au cours d’une réception placée
sous la présidence effective de MM.
Jean-Marie Louvel, ministre de l'In-
dustrie ; André Cornu, préfet de Sei-
ne-et-Oise et Jean Baylot, préfet de
Police, M. Clément Duhour, entouré
des interprètes de son film Paris
chante toujours, a remis à la Maison
de Retraite de Ris-Orangis (fondation
Dranem), un chèque de 500.000 fr.
Destinée aux vieux du spectacle, cette
somme représentait une importante
part des bénéfices réalisés par le
film Paris chante toujours, qui avait
été réalisé sous les auspices de cette
œuvre de bienfaisance.
"LA NUIT EST A NOUS"
en extérieurs
4 1 Jean Stelli vient de terminer les
prises de vues en studio de La Nuit
est à Nous (en couleurs par Geva-
color) dont la réalisation va se pour-
suivre en extérieurs, à Melun-Villa-
roche. Simone Renant, dans la tenue
réglementaire des pilotes d’avions à
réaction, doit effectuer, pour les be-
soins du film, l’eSsai d’un prototype.
Cette scène constitue le point cul-
minant de l’action dramatique. Au-
cun journaliste n’est admis à ces
prises de vues placées sous le con-
trôle des spécialistes pour une au-
thenticité absolue du moindre détail.
L’interprétation réunit, avec Simo-
ne Renant, Jean Danet, Jean Murat,
Jean Debucourt et Virginia Keiley,
qui remplace Mary Meade souffrante.
Tous les cinéastes se réjouiront de
retrouver Henri Ullmann qui reprend
son activité d’avant-guerre, avec
cette nouvelle production.
Jean Stelli et Nicolas Hayer enre-
gistrent avec le plus grand soin des
scènes dont la couleur atteint la per-
fection. Roger Le Bon est le direc-
teur de production. Le film est dis-
tribué par Cora Film.
ESPAGNE
Le film de René Clair, Les Belles
de Nuit, sera prochainement présenté
à Madrid, sous le titre Mujeres so-
nadas (Les Femmes Rêvées).
•i* Cesareo Gonzalez va réaliser avec
le producteur mexicain Wallerstein
six films de caractère international
oui seront tournés en Espagne, en
France, en Italie, à Cuba, au Brésil
et en Argentine.
4
RÉÉDITION DU FILM " PREMIER
PRIX DU CONSERVATOIRE"
A Premier Prix du Conservatoire,
film, réalisé par René Guy-Grand, en
1943. va être réédité en complément
de Musiciens du Ciel, dont on an-
nonce la reprise prochaine. Il sera
amusant d’y retrouver, alors qu’ils
étaient élèves du Conservatoire et
inconnus, nombre d’artistes devenus
célèbres, comme Danv Robin, Sophie
Desmarets, Michel Auelair, Jacques
François, etc.
FICHE TECHNIQUE
GANGSTE R S EN JUPON
Titre : GANGSTERS EN JUPON
(ex-Hold-up en Musique).
Prod. : Paris-Monde-Production (Jean
Lefait, Guy Diamant).
Vente à l’étranger : Paris-Monde-Pro-
duction.
Réal. : Gillet A. de Turenne.
Sunerv. : Jacques Daniel-Norman.
Assist.-Réal. : Tony Seÿtor.
Auteur : Pierre Delestang.
Adapt. et dial. : Pierre Delestang.
Chef-Opérateur : Pierre Lèvent.
Opérateur : Roger Fellous.
Assist.-Opérateurs : Louis Miaille,
Maurice Fellous.
Musique : Manfrino.
Décors : Robert Hubert.
Dir. de Prod. : Raymond Lejart.
Montage : G. Artus.
Assist.- montage : Monique André.
Chef-Ooérateur du son : Goumy.
Recorder : Georges Loiseau.
Perehman : Yves Bacquay.
Phonographe : Guv André.
SrriTV-G’rl : Brigitte Dubois.
R»cï«seur général : Monbailly.
Régisseur extérieurs : Pierre Lefait.
Accessoiriste : Jean Sawa.
Secrétaire de Prod. : Micheline Ro-
bert
Manuî'ieuse : Rosine Planson.
Bobineuse : Henriette Ribard.
Taniss'er : Anda.
Enregistrement : Magneta Film.
Studios : Billancourt.
Extérieurs : Paris.
Commencé le : 4 novembre 1952.
Terminé le : 21 novembre 1952.
Interprètes : Ginette Leclerc, Jean
Tissier. Emile Prudhomme et son
orchestre, Cora Camoin, Georges
Poujouly, Raphaël Patorni, Paul
Dsmange. Jacques Angelvin, Su-
zanne Pays, José Christian.
Suiet (genre) : Comédie.
Cadre-époque : Moderne.
Résumé du scénario. • — Les U.S.A.
viennent d’acheter, à la France, des
tractions avant destinées à la lutte
contre le gangstérisme. Les gangsters
américains, inouiets. envoient un des
leurs. Ail, en France. Après bien des
difficultés, deux mariages termineront
ces aventures mouvementées et... mu-
sicales.
LISTE DES FILMS CRITIQUES
t
DU I er DÉCEMBRE 1952 AU 31 JANVIER 1953
Affaire de Trinidad (L’) (V.O-D.). Columbia
Amants de l’Enfer (Les) (V.O.), Warner Bros
Ange du Péché (L’) (V.O.-D. ), C.E.F
Au-delà du Missouri (V.O.-D.) (C.). M.G.M
Au Pays de la Peur (V.O.-D.) (C.). M.G.M
Bagne des Filles Perdues (Le) (V.O.-D.), Columbia.
Baïonnette au Canon (V.O.), Fox
Bandits de Rio Grande (Les) (VO.), Dismage....
Bannie du Foyer (V.O.-D), Gamma-Jeannic Films.
Belles de Nuit (Les). Gaumont-Distribution
Carnaval au Texas (V.O.-D.) (C.), M.G.M
Cent Francs par Seconde, Pathé Consortium Cinéma
Chantons sous la Pluie (V.O.-D.) (C ). M.G.M
Conquérants de Carson City (Les) (V.O.-D.) (C.),
Warner Bros
Convoi de Femmes (V.O -D ), M.GM
Coupable de Trahison (V O.), U. P F
Démon s’éveille la Nuit (Le) (V.O-D.), RKO
Des Jupons à l’Horizon (V.O.-D.) (C.), M.G.M
Deux de l’Escadrille. C.E.F
Diable fait le Troisième (Le) (V.O.), M.G.M
Elle et Moi, Sirius
Espion (L’) (V.O.-D.). Artistes Associés
Etoile du Destin (L’) (V.O.-D.), M.G.M
Fête à Henriette (La), Cinédis
Fille de la Nuit (La) (V.O.-D). Héraut Film
Gaucho (Le) (V.O.-D.) (C.), Fox
Gouffre de Saint-Martin (Le). M.A.I.C
Grand Concert (Le) (V O.) (C.), Pax Films
Hold-up en Musique. Films G. Muller
Homme Tranquille (L’) (V.O.-D.) (C.), Films F.
Rivers
De aux Femmes nues (L’), Gamma-Jeannic Films..
Ile Inconnue (L’) (V.O.-D.) (C.), Films G. Muller.
Il est Minuit, Docteur Schweitzer, Cocinor
Implacable Ennemie (L’) (V.O-D), Mondial Films.
Ivanhoë (V.O.-D.) (C.l, M.G.M
Je retourne chez Maman (V.O.), Columbia
Manon des Sources, Ga”mon+ Distribution
Masque arraché (Le) (V.O.-D.). RKO
Masque de Dimitrios (Le) (V.O.l, Warner Bros...
Mes Belles Années (V.O.-D.), Pathé Consortium
Cinéma
Mon Frère a peur des Femmes (V.O.-D.), Sonofilm.
Mon Mari est Merveilleux, Pathé Consortium
Cinéma
Mousquetaires de la Mer (Les) (V.O.-D.), Pathé
Consortium Cinéma
Mutinerie à Bord (V.O.-D.) (C ), Artistes Associés.
Paris est toujours Paris, O.I.F
Péché d’une Mère (V.O.-D.), Gamma-Jeannic Films.
Pirates de la Floride (Les) (V.O.-D.) (C.). Columbia
Raid Secret (V.O.), Universal
Reine de Saba (La) (V.O.-D.), Gamma-Jeannic Films
Riche. Jeune et Jolie (V.O.-D.) (C.), M.G.M
Rois de la Couture (Les) (V.O.-D.) (C.), M.G.M...
Sacré Printemps (V.O.-D ), Columbia
Sarabande des Pantins (La) (V.O.-D.), Fox
Scaramouche (V.O.-D.) (C.), M.G.M
Son Dernier Noël. Mondial Films
Sous la Rafale (V.O.-D). Cinéfi
Soyez les Bienvenus, C.F.F
Susana la Perverse (V.O.-D.), Columbia
Tournée des Grands Ducs (La), Sofradis..
Un Ange dans la Foule (V.O.-D.), Cosmorama. . . .
Vie de Jean Valjean (La) (V.O.-D.), Fox
Violettes Impériales, C.C.F.C
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102’, 1503,
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108’, 1498,
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14
LA CINÉMATOGRAPHiE FRANÇAISE
CRITIQUES DES FILMS
\ 7 Février 1953
LE TEMOIN DE MINUIT (G.)
LES NEIGES
DU KILIMANDJARO (G.)
(Snows of Kilimandjaro)
Comédie dramatique (123 min.)
Technicolor
(V.O.-D.)
Origine : Américaine.
Prod. : Darryl F. Zanuck, 1952.
Réal. : Henry King.
Auteurs : Scén. de C. Robinson,
d’après une nouvelle d’Hemingway.
Chef-Opérateur : Leon Shamroy.
Musique : Bernard Herrmann.
Dir. artistiques : L. Wheeler, J. de
Cuir.
Montage : Barbara McLean.
Interprètes : Gregory Peck. Susan
Hayward, Ava Gardner, H. Neff,
L. G. Caroll, T. Thatcher, H. Stan-
ley.
Présentation corporative (Paris) : 22
janvier 1953.
CARACTERE. — Cette production
de qualité est la transposition ciné-
matographique d’un roman du célèbre
auteur de Pour qui sonne le Glas, Er-
nest Hemingway. Le récit, qui est
d’ordre psychologique, on pourrait
même dire philosophique puisqu’il
montre l’absurdité de chercher bien
loin un bonheur qu’on côtoie quoti-
diennement, se déplace dans des ca-
dres variés dont les plus importants
sont l'Afrique et l’Espagne au temps
de la guerre civile. A l’intérêt qu’a
suscité ce film dès ses premiers jours
de tournage s'ajoute l’attrait d’une
distribution de grand style avec, dans
les rôles marquants, Gregory Peck.
Susan Hayward, Ava Gardner et Hil-
degarde Neff.
SCENARIO. — Harry Street (G.
Peck) , reporter et écrivain, par-
court le monde en quête d’aven-
tures. A Paris, il rencontre une
compatriote, Cynthia (A. Gardner)
et l’entraîne en Afrique. Bien
qu’elle rêve d’une existence fami-
liale, Cynthia n’hésite pas à avor-
ter pour pouvoir suivre Harry.
Mais en Espagne, elle comprend
qu’ils seront, malgré tout, toujours
séparés et le quitte. Désespéré, il
la recherche, mais ne peut la re-
trouver. Sur la Côte d’Azur, il fait
la connaissance de Li? (H. Neff),
mais ne peut oublier Cynthia. Ap-
prenant qu’elle est toujours en Es-
pagne, il s’y rend. La guerre lui
fait perdre sa piste et il se bat avec
les gouvernementaux. Il la retrouve
enfin quelques minutes, hélas, avant
qu’un obus anéantisse l’ambulance
qu’elle conduit. Cynthia à jamais
perdue, il épouse à Paris une jeune
femme (S. Hayward) qu’il avait
prise pour elle. Avec sa femme, il
retourne en Afrique. Une bles-
sure, qui met quelque temps sa vie
en danger, lui fait découvrir en sa
femme un être compréhensif et
dévoué qui l’aidera à supporter la
perte de Cynthia.
REALISATION. — Les séquences
africaines ont été tournées sur place
et la beauté de la brousse équato-
riale, dominée par l’imposant Kili-
mandjaro, donne un certain relief à
la lutte du héros contre la mort et
contre ses souvenirs ; le film n’est,
en effet, qu’un immense retour en
arrière s’ouvrant sur le combat de
Harry contre la maladie et se ter-
minant sur sa guérison. La chasse aux
gros animaux et la guerre fournis-
sent des scènes d’action bien photo-
graphiées et agrémentées d’une cou-
leur très agréable. Ces événements
mouvementés neutralisent la lenteur
d’un sujet très psychologique s’ap-
puyant souvent sur des dialogues
fournis.
INTERPRETATION.— Gregory Peck
campe à merveille ce rôle d’aventu-
rier intellectuel. Ava Gardner pos-
sède beaucoup d'allure en femme pas-
sionnée, qui sacrifie tout à l’homme
ou’elle aime. Egalement bien choisie,
Susan Hayward joue avec sensibilité.
Hildegarde Neff prête son étrange
personnalité à un rôle épisodique.
C’est évidemment Dalio qui incarne
le Parisien type.
TROIS DES CHARS
D'ASSAUT (G.)
Film de guerre (97 min.)
(V.O.-D.)
Origine : Britannique.
Prod. : Two Cities Films.
Réal. : Herbert Smith.
Chef-Opérateur : Harry Waxman.
Musique : Lambert Wiiliamsom.
Dir. de Prod. : Rey Goddard.
Montage : R. Kemblen, G. Campbell.
Interprètes : R. Edward Umberdown,
Helen Sherry, Ralph Clanton.
Présentation corporative (Paris) : 16
janvier 1953.
CARACTERE. — Cette reconstitu-
tion britannique du débarquement
en Normandie et des combats qui sui-
virent. jusqu’à Arnhem, est compo-
sée d’un montage de bandes d’ac-
tualités et de quelques scènes roman-
cées tournées plus tard. C’est avant
tout l’intérét historique de ce film,
fait à la gloire des blindés anglais,
qu’il convient de souligner.
SCENARIO. — 1941. Trois sol-
dats de la Garde Galloise, David,
Philip et O'Connor, sont d'excel-
lents amis. L’un d’eux, Philip, est
marié ; un autre, David, tombe
amoureux d’une jeune infirmière.
Après des mois d’entraînement,
leur unité part en Normandie où
vient d’avoir lieu le débarquement.
Tandis que les Américains se diri-
gent vers Paris, les troupes britan-
niques, qui ont participé à l'encer-
clement de divisions allemandes,
sont chargées de l’anéantissement
de ces noyaux de résistance. Puis
ils vont en Belgique aider Amé-
ricains et Canadiens. C'est là que
David et Philip se font tuer ;
O’Connor ensevelit et pleure ses
deux camarades.
REALISATION. — Grosse majorité
de plans d’actualités, l’histoire des
trois soldats n’intervenant que pour
donner plus de vie et un lien aux
scènes prises sur le vif. Les raccords
sont assez soigneusement faits pour
que l’ensemble soit cohérent. Quel-
ques pointes d’humour britannique
font oublier certaines longueurs.
INTERPRETATION. — Les ac-
teurs sont à peu près inconnus. Ils
jouent tous avec beaucoup de sincé-
rité et mettent bien en évidence les
caractéristiques de leur personnage.
“ON TUE A CHAQUE PAGE ..."
4* Trois élèves de l’I.D.H.E.C., MM.
Cantenys, Guilbaud et Rossi, ont réa-
lisé (prod. U.F.O.C.E.L.) : On tue
à chaque page (40 min, en 16 mm.),
pour poser le problème de la presse
enfantine. Cette presse a son rôle
parmi les facteurs de déséquilibre de
l’enfance avec les conditions du lo-
gement familial, le spectacle de la
rue, la grande presse... Les thèmes
favoris en sont la violence, la bru-
talité, le meurtre, la sexualité, la
guerre. On surprend le marché
noir des journaux d’occasion (rue
Mouffetard) ; on mesure l’importance
de ce facteur inquiétant : 1.500.000
exemplaires par semaine ; 250-000 par
jour. — P. M.
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Prod. : Paris-Monde-Prod-, 1952.
Réal. : Dimitri Kirsanoff.
Auteurs : Scén. orig. de Barjavel,
Morvan et Lebesque ; adapt. et dial,
de Barjavel.
Chef-Opérateur : Roger Fellous.
Musique : Raymond Legrand.
Décors : Douarinou.
Dir. de Prod. : Jean Lefait.
Montage : Mme Douarinou.
Chef-Opérat. du Son : Carrouet.
Interprètes : Henri Guisol, Claude
May, Catherine Erard, Raymond
Pellegrin.
Présentation corporative (Paris) : 23
janvier 1953.
CARACTERE. — L’originalité du
sujet consiste en un crime exécuté
par un spécialiste de la question, au-
teur de romans policiers. Le crime
parfait semble avoir eu un témoin
et nous assistons aux tortures mora-
les de l’assassin. L’atmosphère drama-
tique tendue, l’interprétation de gran-
de classe d’Henri Guisol donnent
toute sa valeur au sujet de Barjavel.
SCENARIO. — Un écrivain, Jac-
ques Moutet (H. Guisol), auteur de
romans policiers, décide de renon-
cer à ce genre de sujet, que sa
femme (C. May), l’oblige à écrire.
Renversé par une auto conduite par
Muriel (C. Erard), il en devient
amoureux et décide de supprimer
sa femme qui lui fait mener une
vie pénible. Il monte un crime par-
fait et tue sa compagne. Croyant
que le meurtre a eu un témoin,
Moutet vit dans l’angoisse et finit
par raconter son crime au cours
d’une scène d’ivresse. Il sera dé-
noncé et arrêté par la police.
REALISATION. — Intérêt habile-
ment soutenu d’un bout à l’autre du
film., grâce à un scénario conçu avec
logique. Les scènes ont été réalisées
en grande partie à Louveciennes dans
le château et le parc historique de
Coeur Volant, ce qui donne de belles
images d’extérieur. L’ambiance est
élégante grâce aux toilettes exécu-
tées nar Balmain et le travail très
soigné.
INTERPRETATION. — Henri Gui-
sol. qui a rarement eu sa chance à
l’écran, joue avec beaucoup de ta-
lent et une grande richesse d’expres-
sion son rôle d’homme inquiet à
l’âme tourmentée. Claude May, qui
a une classe certaine, est un peu
froide dans les scènes dramatiaues.
Catherine Erard manque encore d’au-
torité à l’opposé de Raymond Pelle-
grin, sobre et énergique. — G. T.
4
4« Les studios de Budapest du film
documentaire et d’actualités (studios
spécialisés en général dans la pro-
duction de courts métrages), tour-
nent actuellement une nouvelle bande
en relief intitulée Conte d Hiver.
Elle a pour cadre la grande pati-
noire du Bois de Ville de Budapest,
et pour thème le patinage artistique.
Tous les champions hongrois de ce
sport y sont mis en scène : Melle
Eszter ' Jurek, Gyorgy Czako, et le
couple Marianne Nagy avec son frère
Laszlo.
TRAHISON (G.)
(Il Tradimento)
Mélodrame (85 min.)
(V.O.-D.)
Origine : Italienne.
Prod. : S. A. F. A. - 1951.
Réal. : Riccardo Freda.
Auteurs : Scén. de M. Monicelli, E.
de Concini et R. Freda, d’après une
idée de Mario Monicelli.
Chef-Opérateur : Enzo Serafini.
Musique : Carlo Innocenzi.
Décors : Sergio Baldacchini.
Dir. de Prod. : Luigi Nannerini.
Montage : Otello Colangeli.
interprètes : Amedeo Nazzari, Gian-
na Maria Canale, Armando Fran-
cioli, Vittorio Gassmann, G. Bo-
ratto, A. Foa, C. Pilottio. R. Livesi.
Première représentation (Marseille) :
4 juin 1952, « Hollywood », « Stu-
dio ».
Présentation corporative (Paris) : 6
janvier 1953.
CARACTERE. ■ — Cette production
au scénario mélodramatique solide-
ment charpenté intéresse et émeut.
Une suite de machinations et de
coïncidences permet de développer
une histoire où la passion et la ven-
geance se mê'ent étroitement. Ce film
fait particulièrement vibrer les spec-
tatrices.
SCENARIO. — En 1935. l’archi-
tecte Pascal Vatigny (Amedeo Naz-
zari) est condamné pour un meur-
tre qu’il n’a pas commis, victime
des machinations de son associé
Stanislas Salva (Vittorio Gassmann)
qui convoite sa femme Clara (Ca-
terina Boratto). En 1951, libéré en-
fin, Pascal apprend la mort de
Clara. Recherchant sa fille, L oui-
sctte (Giana Maria Canale), il ren-
contre Salva qui, après l’aveu de
son forfait, s’enfuit. Stéphane Sol-
dani (Armando Francioli) veut
épouser Louisette. qui est chassée
par les parents du jeune homme,
opposés au mariage. Elle est à bout
de ressources lorsaue le hasard la
met en présence de Pascal à qui
elle vient en aide. Le père et la
fille réunis, ce sera bientôt le ma-
riage avec Stéphane. Salva veut
alors faire chanter Pascal, qui le tue
en état de légitime défense. Il sera,
cette fois, a.canitté. Tous voueront
alors iouir enfin d’un bonheur bien
mérité.
RKaLTSATION. — P’ccardo Freda,
à qui l’on doit L’Aigle Noir et L’Eva-
dé du Bagne, a donné l’ambiance
émotive née de l’accumulation des
coups du sort, qui font le succès d’un
bon mélodrame. Il développe son su-
jet avec habileté. Les images sont
étudiées, usant de la pluie et du temps
gris pour augmenter l’ambiance dra-
matique.
INTERPRETATION. — Amedeo Naz-
zari, acteur au jeu souple et nuancé,
donne à son personnage la subtilité
dans les évolutions physiques et psy-
chologiques. Vittorio Gassmann. le
« traître-type » du cinéma italien,
conserve à son personnage de la
vraisemblance. Giana Maria Canale
a de la personnalité, tout en restant
volontairement très « jeune fille ». Le
reste de la distribution est homo-
gène. — P.-A. B.
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LE CHEMIN DE DAMAS (Films
F. Rivers), Pax-Sèvres (4-2-53).
QUITTE OU DOUBLE (C.C.F.C.),
Olympia (6-2-53).
PLCivlis AU VENT (Cocinor), Ely-
sées - Cinéma, Palais - Roche-
chouart, Paramount, Sélect-Pa-
thé (6-2-53).
2» SEMAINE
Les Amants de Tolède (Lux
Films), Marignan, Marivaux (2a-
1-03).
Deux de l’Escadrille (C.E.F.),
Français (30-1-53), Eldorado,
Lynx, Déjazet (6-1-53).
4 e SEMAINE
Manon des Sources (Gaumont-Dis-
tribution), Berlitz, Colisée, Gau-
muni-Paiace (16-1-53).
6" SEMAINE
Elle et Moi (Sirius), Balzac,
Helder, Scaia, Vivienne (31-12-
52).
13 e SEMAINE
Belles de Nuit (Gaumont-Distribu-
tion), Biarritz, Madeleine.
FILMS ETRANGERS
U» SEMAINE
LA COURONNE NOIRE (Colum-
bia), Cigale, Parisiana (6-2-53).
L'HOMME A L’AFFUT (Colum-
bia), Napoléon (4-2-53).
LE MEDIUM (Cinédis), Vendôme
(4-2-53).
TRAQUE DANS LA SIERRA (Dis-
mage), California (4-2-53).
La Bataille de Stalingrad (Proci-
nex). Studio 43 (4-2-53) (re-
prise).
2- SEMAINE
Le Chevalier des Croisades (C.F.
F.), Latin, Midi-Minuit-Poisson-
nière, Radio-Ciné-Opéra (30-1-
53).
Convoi de Femmes (M.G.M.), Er-
mitage, Max-Linder, Moulin-
Rouge, Les Vedettes (30-1-53).
Le Monde lui appartient (Univer-
sal), Normandie, Rex (28-1-53).
Satan conduit le Bal (Discifilm),
Astor (30-1-53), Bataclan, Stu-
dio de l’Etoile (28-1-52).
Une Fille à Bagarres (Uni-
versal), Caméo, Images, Monte-
Carlo, Ritz (30-1-53).
Pierre-le-Grand (Procinex), Lord-
Byron (29-1-53) (reprise).
3 e SEMAINE
L’Inexorable Enquête (Columbia),
Le Paris (23-1-53).
Maison de Rendez-Vous (Sono-
films), Palace (23-1-53).
Viva Zapata (Fox-EUropa), Ciné-
monde-Opéra, Triomphe (23-1-
53).
6" SEMAINE
H importe d’êire Constant (Eagle
Lion), Broadway (31-12-52).
14 e SEMAINE
L’Homme Tranquille (Films F.
Rivers), Avenue (7-11-52).
TÉLÉVISION
Dimanche l or février. — 16 h. 45 :
Le Bataillon du Ciel (l rc épo-
que) ; 21 h. : Les Portes de la
Nuit.
Mardi 3 février. — 18 h. 45 :
Court métrage.
Mercredi 4 février. — 18 h. 45 :
Court métrage.
Vendredi 6 février. — 20 h. 45 :
A vous de juger.
Samedi 7 février. — 20 h. 45 :
Le Bataillon du Ciel (2 e époque).
DIVERS
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MARIGNAN, 10 h. - Ciné-Sélection MARIGNAN, 10 h. - Ciné-Sélection
Les Musiciens du Ciel I Moineaux de Paris
JEUDI 12 FEVRIER
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L’Appel du Destin
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* LA CÎNÉMATOCRAPHiE FRANCAÎSE *
Supplément au n1506
DU 21 FÉVRIER 1953
Dernière minute
L'Assemblée Nationale a commencé la discus-
sion des articles du projet de loi, rapporté par
M. Desson, et dont nous avons donné le texte
intégral dans notre numéro 1496, du 13 décem-
bre 1952, page 15. auquel nous prions nos lec-
teurs de vouloir bien se reporter.
A l'heure où nous expédions notre journal, la
discussion n'a porté que sur les quinze premiers
articles du projet.
Donnons, dès à présent, le résumé succinct des
mesures adoptées en première lecture par l'As-
semblée Nationale :
1° L'aide au cinéma prend le nom de Fonds
de développement de l'industrie cinématogra-
phique.
2" La durée d'application de la présente loi
est de quatre années pouvant être portée à six.
3“ Les ressources du fonds sont constituées par
la taxe additionnelle au prix des places et la
taxe de sortie des films.
La taxe additionnelle est fixée à :
— 5 francs pour les billets inférieurs à 100 francs,
— 10 francs pour les billets de 100 à 149 francs,
— et 5 francs en sus par tranche inférieure ou
égale à 50 francs pour les billets égaux ou
supérieurs à 150 francs.
Cette taxe est exonérée d'impôts.
La taxe de sortie des films est fixée dans la
limite des maxima suivants :
— Films français ou parlant français de plus de
1.300 mètres : 1.800 francs par mètre.
— Films français ou parlant français de moins de
1.300 mètres : 200 francs par mètre,
— Films étrangers en V.O. de plus de 1.300 mè-
tres : 150 francs par mètre.
4“ Le fonds est géré par le directeur général
du Centre National, assisté d'un conseil d'admi-
nistration, renouvelable tous les deux ans.
5° La détermination du concours financier du
fonds de développement à la production de
films a fait l'objet de nombreux amendements,
sur lesquels nous reviendrons. Ces amendements
portent sur les acomptes possibles sur avis, le
minimum d'aide garanti pour les films de qua-
lité, etc.
M. Lanet a fait adopter un article 12 bis, obli-
geant tout producteur à s'assurer la collaboration
d'un expert comptable, membre de l'Ordre, dès
le début du tournage d'un film et jusqu'à la fin
des paiements.
Enfin, l'apport obligatoire en espèces des pro-
ducteurs est fixé à 10 % du devis du film, et
une caution bancaire est exigée pour un film de
réinvestissement.
La discussion des articles se poursuit. Il est
vraisemblable qu'elle ne pourra se terminer ce
soir vendredi et qu'elle sera reportée à la séance
de l'Assemblée du mardi 24 février 1953.
LAURENT OLLIVIER.
Voici quelques titres de
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Directeur : 1948 t Valéry Roger. Directeur générai :
Paul-Auguste Harlé. Directeur commercial : AntonJn
Eytard. Conseiller de Direction : M. Colin- Rêvai
Rédacteur en Chef : Laurent Ollivier. Chef de la
Publicité : Jacques Gaisser.
A LA RECHERCHE DE LA VISION INTEGRALE
CE QUI S’OFFRE
A L’EXPLOITANT
Répétons encore qu'il ne faut pas
confondre l'écran large et le relief.
Ce sont deux nouveautés qui vont
s'offrir en même temps au public, mais
elles sont absolument différentes.
L'une et l'autre seront tout d'abord
des sujets de curiosité, voire d'émerveil-
lement pour nos spectateurs, et, ce pre-
mier effet passé, elles garderont une
valeur supplémentaire d'amusement, et
seront sans doute de nouvelles ressour-
ces pour l'Art.
A ces deux titres elles possèdent, on
l'a dit, une capacité d'attraction analo-
gue à celle du parlant en 1929.
Les grandes Compagnies américaines
se lancent, au coude à coude, dans une
course impressionnante.
Chacune d'elles réalise dès à présent
un ou plusieurs films en relief avec lu-
nettes, procédé désigné sous des quali-
ficatifs divers.
D'autre part, M. Spyros Skouras, dont
le sens de l'Exploitation est connu, vient
pour la 20th Century Fox de prendre la
décision de pousser à fond l'emploi de
l'écran large par objectifs hypergonar
Chrétien, accru d'effets stéréophoniques
par haut-parleurs latéraux. Le président
de la Fox a déclaré à la presse fran-
çaise qu'il réalisera uniquement en Ciné-
mascope la presque totalité de sa pro-
duction 1953.
En conséquence, l'exploitation fran-
çaise, dès ce printemps, verra des films
des deux genres se programmer à Paris.
Une réelle expansion est à prévoir pour
octobre.
Quant aux conditions de location de
ces films et aux prix des matériels néces-
saires à leur projection, nous ne tenons
pas encore de précisions. Nous savons
cependant qu'ils ne nécessiteront pas de
transformation extraordinaire des instal-
lations actuelles.
Des observations détaillées sur la
technique même exigent, pour être sé-
rieuses, quelque délai. Résumons dès
aujourd'hui ce que sera cette adapta-
tion matérielle :
Première en date, puisqu'elle s'exploi-
tait sur les Champs-Elysées l'année der-
nière, est la projection en relief, en cou-
leurs naturellement.
Elle nécessite la remise aux specta-
teurs de lunettes polaroïdes (celles-ci
peuvent être offertes ou vendues) ana-
logues à des lunettes de soleil. La pro-
jection se fait sur un écran ordinaire,
mais métallisé pour en accentuer la lu-
minosité. On projette deux bandes,
droite et gauche, passant sur les deux
projecteurs de la cabine, que l'on tait
tourner à la même vitesse. Pour éviter
les arrêts de chargement trop fréquents,
on monte des bobines et des carters de
grand diamètre. Le son est inscrit sur
l'une des bandes, et rien n'est changé à
la diffusion sonore actuelle.
Le premier grand film en relief projeté
en France sera « Bwana Devil », distri-
bué par Artistes Associés sous le terme
« Natural Vision ».
L'écran large, application analogue
et simplifiée du « Cinérama » qui fait
courir tout New York, est, nous l'avons
dit, le cheval de bataille de 20th Cen-
tury Fox. M. Spyros Skouras a passé un
accord le 10 février avec le professeur
Chrétien, pour l'exploitation du système
optique « hypergonar », lequel permet
de compresser une image large sur une
seule bande de 35 mm., et de la projeter
sur un écran, au double, en largeur
ou en hauteur, de l'image habituelle.
Le « Cinémascope » de la 20th Cen-
tury Fox complète cet écran, légèrement
courbe, par des effets sonores stéréopho-
niques, obtenus par trois haut-parleurs
disposés à droite, centre et gauche de
l'écran, et alimentés par trois bandes de
son, inscrites sur le film projeté.
Les projecteurs de cabine sont utili-
sés normalement, avec l'adjonction d'ob-
jectifs hypergonar, et l'adaptation de
lecteurs et d'amplis pour l'effet stéréo-
phonique.
L'écran, large ou courbe, sur cadre, sera
établi, comme l'optique, suivant la capa-
cité de la salle.
On peut prévoir le premier film Fox
en Cinémascope pour le mois de juin.
Mais la généralisation de l'écran large
(qui peut être rapide) dépend de la fa-
brication du matériel, dont M. Skouras a
dit qu'il assurerait la distribution en
même temps que les films.
Il n'est guère question de production
française en tout ceci. On peut penser
que l'aménagement des salles incitera
nos réalisateurs à tâter de ces nouvelles
techniques, d'autant plus que la Fox,
nous est-il déclaré, met des hypergo-
nars de prise de vues à leur disposition.
L'accord a été sur ce point complet en-
tre le professeur Chrétien et M. Skouras.
Nos techniciens ont donc le champ
libre, aussi bien en écran large qu'en
relief.
P. A. HARLÉ
FILMS EN RELIEF, OU POUR ÉCRAN
LARGE, EN COURS DE
PRODUCTION OU EN PROJETS
I
NDEX
-gÿ
LES
REC
^ DE LA
CÎNÉMATOGRAPHiE
JFRANCAiSE J 0 Q
e. it pat u
SOUSCRIPTEURS LE
EVRONT CETTE SEMAINE
Il se dessine une véritable révolution
dans le domaine cinématographique. A Holly-
wood, pour chaque grande compagnie, le pro-
blème est d’agir le plus rapidement possible,
afin de devancer les sociétés concurrentes et
d’imposer son propre procédé. Les « majors »,
c’est-à-dire les sept grandes sociétés, se sont
donc mises au travail, et la réalisation de films,
soit en trois dimensions (relief), soit en vision
panoramique (écran large) est déjà commen-
cée, tandis que les projets de diffusion s’écha-
faudent.
Les Artistes Associés détiennent le premier
grand film en « Natural Vision » d’Arch Obo-
ler, Bwana Devil, déjà en exploitation et qui
doit sortir, dans quarante grandes villes amé-
ricaines, et au State de Broadway, après son
succès considérable à Boston et à Chicago.
A la Paramount, un film en 3 D., Sangaree,
est en cours de réalisation. Those sisters jrom
Leattle et Red Gasters sont annoncés. Les films
utiliseront le procédé de « Paravision » (re-
lief). Aux dernières nouvelles, de grands pro-
grès seraient réalisés par cette firme dans
l’étude du procédé de conversion des films nor-
maux pour leur projection sur écran large.
Hal Wallis, pour la Warner, tourne un film
en relief avec Martin et Lewis, Money jrom
Tfc LA CÎNÉMATOGRAPHiE FRANÇAÎSE
Shirley Tegge est « Miss 3 e -Dimension » et, à ce
titre, elle paraît dans le prologue du film de
Arch Oboler, BWANA LE DIABLE, la première
grande production en couleurs et en relief qui
va bientôt être présentée en France. BWANA LE
DIABLE a été réalisé avec le procédé « Natural
Vision 3 e dimension », et est distribué par les
Artistes Associés.
home, tandis que Sol Lesser réalise pour cette
société The runaway Train, selon le procédé
« Tri-opticon » (relief) . On signale un autre
film en cours de tournage à la Warner, Ho use
of wax, en Natural Vision.
Columbia annonce un film en relief en Tech-
nicolor, Fort Ticonderoga.
La Metro-Goldwyn-Mayer, qui se trouve en
tête pour la conquête du marché étranger, a
commencé, le 11 février, la réalisation d’un
film en 3 D. (trois dimensions), Arena et elle
annonce pour le 15 mars la mise en chantier
de Rope’s End, suivie du film Les Chevaliers
de la Table Ronde, avec Robert Taylor et Ava
Gardner, dont la réalisation doit avoir lieu
en Angleterre sous la direction du metteur en
scène Richard Thorpe. D’autre part, cette so-
ciété, à la suite d’un accord avec la 20th Cen-
tury Fox, se propose de réaliser des films selon
le procédé Cinémascope.
Chez Universal-International, un premier film
en 3 D., It came from outer space, est en cours
de réalisation, mais le procédé employé n’a
pas été révélé. On sait que cette société suit
de près la Métro et la Fox dans leurs projets
pour monter à l’assaut du marché mondial.
La 20 th Century Fox, qui lance le procédé
de vision panoramique « Cinémascope », an-
nonce qu’à partir du 1 er octobre toute sa pro-
duction sera réalisée d’après ce nouveau sys-
tème. D’ici là, après The Robe (La Tunique),
dont le premier tour de manivelle a eu lieu
le 16 février, cette société réalisera successi-
vement How to many a millionnaire, Twelve
mile reef, Hell and high water, Story of De-
metrius, Iver of no return, Prince Vaillant, Sir
Walter Raleigh, King of the khiber rifles, Show
Business, sous la direction d’Irving Berlin, et
The Egyptian, de Darryl Zanuck.
La 20th Century Fox doit tourner également
deux films en « Natural Vision » (relief) :
lnferno, commencé le 16 février, et Vickie, prévu
pour le 2 mars.
La RKO utilisera pour sa production une
nouvelle stéréo-caméra de J. -A. Norling, pos-
sédant un réglage susceptible de varier les
effets de profondeur. On ignore quels équipe-
ments seront nécessaires pour la projection.
Monogram, de son côté, annonce la réalisa-
tion de The Maze, dans le même procédé.
Signalons enfin que la Société Natural Vi-
sion, qui prévoit la réalisation de 12 à 15 films
en 1953, perçoit 25.000 dollars par production
pour l’emploi de son équipement et un pour-
centage de 5 % sur les recettes du film.
Voilà les premiers projets dont nous avons
connaissance pour l’année 1953. Ce n’est qu’un
début. D’autres suivront certainement dans un
avenir prochain si, ainsi que les augures le
prévoient, la conversion totale de la production
en trois dimensions et en vision panoramique
doit être accomplie en moins de deux ans.
Espérons d’ici là que, selon le souhait ex-
primé par Columbia, une standardisation sera
établie afin de faciliter le travail des exploi-
tants.
G. Turquan.
La 20th CENTURY FOX
a acquis à Nice les droits du
“CINÉMASCOPE”
Venant de New York, M. Spyros Skouras,
président de la 20th Century Fox, est arrivé
à Nice le 7 février, où il a rencontré le Pro-
fesseur Henri Chrétien afin de discuter avec
lui les termes de l’accord relatif au Ciné-
mascope. Cet accord a été signé le mardi
10 février. En voici les termes essentiels :
— La 20th Century Fox acquiert les droits de
fabrication des lentilles du système « Ciné-
mascope » dans le monde entier, sauf en
France et Union Française, où elles seront
exclusivement fabriquées par le Professeur
Henri Chrétien.
— La totalité de la production du Professeur
Chrétien est réservée à la 20th Century Fox.
— La 20th Century Fox acquiert les droits de
distribution dans le monde entier, France
et Union Française comprises.
— Cet accord a été conclu pour une durée de
dix ans.
M. Spyros Skouras a assisté à Hollywood, le
16 février, au premier tour de manivelle de
La Tunique, premier film réalisé avec le pro-
cédé « Cinémascope », inspiré du roman de
Lloyd C. Douglas « The Robe ». Victor Ma-
ture, Richard Burton, Jean Simmons, Michaël
Rennie et Dean Jagger sont les principaux in-
terprètes de cette production de Frank Ross
(en préparation depuis un an), mise en scène
par Henry Koster.
Le Cinémascope est un procédé simple et
peu coûteux qui donne l’illusion de la troi-
sième dimension, de sorte qu’il semble aux spec-
tateurs que les acteurs et les objets se trou-
vent dans la salle. Plusieurs haut-parleurs, si-
tués en différents points, donnent le relief so-
nore. Les prises de vues sont faites avec une
seule caméra standard, et la projection avec
les appareils projecteurs standard. Pour la pre-
mière fois dans l’histoire du Cinéma, le spec-
tateur perçoit une image d’une netteté parfaite,
quelle que soit la place qu’il occupe.
Le Cinémascope est un procédé qui rend ses
proportions normales à une image primitive-
ment déformée. Il se compose d’un système
optique à lentilles. On place, devant l’objectif
de la caméra, une lentille qui « comprime »
littéralement l’image d’un sujet (pris en lar-
geur ou en hauteur) sur l’emplacement d’une
image normale d’un film de 35 mm.
A la projection, une autre lentille placée de-
vant l’objectif du projecteur redonne à l’image
comprimée ses proportions normales (ainsi
l’image d’une personne donnée par une glace
déformante redevient normale si l’on place de-
vant le miroir une seconde glace dont les dé-
formations compensent celles de la première).
Pratiquement, les lentilles « Cinémascope »
placées sur les caméras et les appareils de pro-
jection standard, permettent de photographier
et de projeter une image qui correspond exac-
tement au champ de vision de l’œil.
Pour obtenir le relief sonore, l’équipement
actuel des salles devra être modifié, mais ce
changement, fort simple, n’entraînera que des
dépenses très réduites.
L’image est projetée, à travers la lentille,
sur un écran concave qui donne l’illusion de
la troisième dimension (le spectateur ne porte
pas de lunettes spéciales). Les écrans, mis au
point par la 20th Century Fox, seront de di-
mensions variables, de façon à pouvoir être
installés sans difficultés dans toutes les salles,
petites ou grandes.
Ainsi l’écran qui servit aux essais mesurait
environ 20 mètres de long (64 feet) et près de
8 mètres de haut (25 feet), alors que le Rexy
de New York sera équipé avec un écran de
25 m. de long (80 feet) et d’une hauteur cor-
respondant à sa largeur. La courbe, spéciale-
ment étudiée pour éviter les reflets d’une ex-
trémité de l’écran sur l’autre (ce qui se produit
avec des écrans trop profonds) est d’une pro-
fondeur d’un mètre et demi (5 feet).
Par suite de l’immensité de l’écran, plusieurs
scènes peuvent être saisies d’un simple coup
d’œil, ce qui donne l’illusion de la réalité, com-
me sur la scène d’un théâtre lorsque les ac-
1
4
teurs jouent aux deux extrémités du plateau.
La réalisation d’un film avec le procédé Ci-
némascope ne coûtera pas plus cher que celle I
d’un film ordinaire. Le Cinémascope a été in-
venté par M. Henri Chrétien, professeur hono-
raire à la Faculté des Sciences et à l’Institut
supérieur d’optique de Paris. Les droits de
cette invention ont été acquis par M. Spyros
P. Skouras. Le procédé a été mis technique-
ment au point par Earl I. Sponable, directeur
du bureau des recherches de la 20th Century
Fox, et Sol Halprin, directeur de la photogra-
phie des studios à Hollywood.
Rappelons que la 20th Century Fox mettra
les lentilles « Cinémascope » et l’équipement
complémentaire à la disposition des producteurs
et directeurs de salles du monde entier.
EXPLOITATION PROCHAINE
EN GRANDE-BRETAGNE
DE FILMS EN TROIS DIMENSIONS
Un film en trois dimensions sera présenté à
I’Empire de Londres dans un mois, annonce la
M.G.M. Le film ne nécessiterait pas de chan-
gement important dans l’équipement de la
salle, étant projeté par les appareils ordinaires
de projection avec emploi de lunettes pola-
roïdes.
En mars également, le film américain en trois
dimensions, Bwana Devil sortirait dans les
circuits anglais « Odéon » et « Gaumont ».
Des programmations de ce film seront faites
par l’Organisation Rank et les Artistes Asso-
ciés en exclusivité à I’Odeon de Marble Arch
et dans des salles des villes de Leeds, Bir- *
mingham et Glasgow. Ces salles ont été choi-
sies afin d’utiliser les plus larges possibilités
d’exploitation actuellement possibles. Au fur
et à mesure, le film sera projeté dans de nou-
velles salles équipées. L’emploi par les specta-
teurs de lunettes polaroïdes est nécessaire.
Une des principales sociétés d’actualités bri-
tanniques étudierait la possibilité d’utiliser la
troisième dimension aux actualités. Ce nouvel
élément permettrait de lutter contre la con-
currence créée en matière d’actualités par la
télévision.
♦
RAYMOND BRICON
signe avec WALT DISNEY I
M. Raymond Bricon, producteur apprécié de
courts métrages en couleurs, rentre d’un voyage
en Californie, invité par Walt Disney, pour
y recevoir un contrat de réalisateur.
Au cours d’un voyage qu’il fit en France, en
juillet dernier, Walt Disney s’était mis en rela-
tions avec M. Bricon et lui avait demandé de
lui projeter « toute sa production ». Il avait
fait grand « éloge de la qualité photographique
de ces reportages en 16 mm. direct » Koda-
chrome, sur la Bretagne et l’Afrique du Nord,
entre autres.
Les ateliers Walt Disney, nous dit Raymond
Bricon, poursuivent, d’une part, leur production
de dessins animés, de court et long métrages :
le dernier long métrage réalisé, Peter Pan, sort
en ce moment à New York. Aussitôt le prochain
a été mis en chantier : La Belle au Bois dor-
mant.
D’autre part, on y continue la série « C’est
la Vie », consacrée aux animaux : on a vu Les
Castors et Les Phoques ; on va voir Seigneurs
de l’Atlas et un autre sur les oiseaux, qui
s’achève sur un extraordinaire ballet aérien
d’oiseaux, monté sur une Rhapsodie de Liszt.
D’autres sont prêts sur les ours, les crocodiles,
Le Désert de Floride.
Enfin, Walt Disney commence une nouvelle
série : « Peuples et Pays », pour laquelle il
fait appel à Raymond Bricon pour ce qui con-
cerne la France. Les deux premiers films à
réaliser sont La Bretagne et Le Maroc. M. Bri-
con commence ses prises de vues à la fin de
février. Il opérera en 16 mm. Kodachrome, et
éventuellement en Technicolor 35 mm. Les pri-
ses de son par Magnétophone compléteront ces
enregistrements.
Le programme ultérieur portera probable
ment sur le Pays basque, l’Alsace, la Provence.
M. Bricon trouve dans cet appel fait à sa
compétence la consécration d’une belle carrière
de réalisateur-producteur, marquée par un cons-
tant effort vers la vérité et la qualité. — P. M.
s
LES FAITS DE LA SEMAINE
LA CINEMATOGRAPHE FRANÇAISE
L'INTERVENTION DE M. LECANUET
dans la discussion sur l’aide
Nous avons résumé dans notre dernier numéro
la séance du 6 février consacrée, par l’Assemblée
Nationale, au début de la discussion sur la nou-
velle loi d’aide à l’industrie. Cette discussion s’est
poursuivie mardi 17, lors de la rentrée parlemen-
taire après une semaine de vacances. En fait, l’As-
semblée a réservé peu de temps au Cinéma, tout
occupée des interpellations sur la présence de M.
Boutemy au gouvernement, et le jugement du tri-
bunal militaire de Bordeaux contre les Alsaciens
incorporés de force dans l’armée allemande et
ayant participé aux massacres d’Oradour-sur-Glane.
Nous nous contenterons de constater que ces
interpellations avaient attiré la grande foule, tant
des députés que du public, dans l’enceinte du
Palais-Bourbon, alors que, lors de la séance du
6 février, on comptait une vingtaine de députés
dans l’hémicycle...
M. Jean Lecanuet, député de la Seine-Inférieure,
a seul pris la parole dans la discussion sur l'aide,
M. Louvel, ministre de l’Industrie et de l’Energie,
ayant demandé à parler pendant trois quarts d’heu-
re, alors que l’horaire de l’ordre du jour ne lui
laissait plus qu’une vingtaine de minutes. De ce
fait, la discussion a été reportée au jeudi 19,
séance de l’après-midi.
M. Lecanuet a tout d’abord souligné les direc-
tions opposées des discours de MM. Lanet et Gre-
nier, le premier prônant « les contraintes les plus
vives, les plus incisives, les plus fermes », le se-
cond se faisant « assez paradoxalement l’apologiste
du libéralisme économique dans l’industrie du ci-
néma ».
« A mi-chemin de ces points de vue », M. Le-
canuet se range à l'avis de M. Desson, rapporteur
de la proposition de loi, en ce qui concerne les
difficultés de la production et la nature même
de l’aide qui est « une manière d'autofinancement
sans fiscalité mais contrôlée ».
L’orateur a signalé au passage qu’il n’accepte
pas facilement le quota à l’écran mais qu’il se
réjouit que le texte proposé augmente le volume
de l’aide. Il a admis d’autre part les « erreurs »
qui ont pu être commises au cours de l’applica-
tion de la précédente loi d’aide mais celle-ci cons-
truit des « digues ». M. Lecanuet est heureux de
la prime à la qualité mais il prévoit de larges
débats lors de la discussion de l’apport propre en
espèces des producteurs. Le M.R.P. s’opposera sur
ce dernier point à des formules qui se propose-
raient d’escamoter entièrement la part d’apport
personnel.
Voilà donc, très brièvement résumé, ce qui se
rapporte à la production.
BELLES DE NUIT Grand Prix du Cinéma
Comme chaque année, la Société d’Encoura-
gement à l’Art et à l’Industrie a décerné son
« Grand Prix du Cinéma ».
C’est Belles de Nuit, de René Clair, qui a eu
cet honneur mérité.
« Nous avons voulu couronner un film de
qualité faisant honneur à notre pays, déclara
M. Emile Bollaërt, directeur honoraire des
Beaux-Arts et président du jury, un film com-
prenant un ensemble de facteurs intellectuels
et artistiques. »
Les autres films qui briguaient ce prix étaient
Les Conquérants Solitaires, La Fête à Henriette,
La Minute de Vérité, La Jeune Folle, Il est
Minuit Docteur Schweitzer et La P... Respec-
tueuse.
LES DÉCLARATIONS D’IMPOTS EN 1953
LE TABLEAU FISCAL ET JURIDIQUE, 65,
rue de la Victoire, Paris (9»), vient d’éditer,
dans la série des publications découlant de son
abonnement annuel, un très important numéro
spécial, ayant pour titre :
« L’ART DE FAIRE SES DECLARATIONS
FISCALES EN 1953 ».
Tous les contribuables, particuliers et sociétés,
trouveront dans ce numéro spécial tous les ren-
seignements utiles pour rédiger correctement et
facilement leurs déclarations fiscales.
La reproduction paragraphe par paragraphe,
de l’imprimé de déclaration de surtaxe progres-
sive, des commentaires nombreux et d’une ap-
plication pratique immédiate, font de cette bro-
chure un instrument d’une utilité incomparable
pour tout contribuable soucieux de ses intérêts.
En ce qui concerne l’exploitation, M. Lecanuet
souligne un certain nombre de dispositions in-
troduites dans la présente loi et notamment celle
qui, pour la première fois, définira la petite ex-
ploitation par un critère simple et pratique : le
nombre des entrées. Il compte également, lors
de la discussion des textes, « proposer que le
forfait soit introduit dans les dispositions pré-
vues ». Enfin M. Lecanuet estime que la puissance
publique est suffisamment armée pour que ne soit
pas utile la correctionnalisation des fraudes qui,
d’ailleurs, n’a pas été retenue dans le texte qui
va venir en discussion et le M.R.P. se rallie à
l’ensemble des orientations qu’il contient.
Signalons, d’autre part, que le Conseil Economi-
que, par 130 voix et 23 abstentions, a adopté un
avis présenté par M. René Richard sur le projet
de loi d’aide. Le Conseil Economique demande
notamment aux Pouvoirs publics « d’établir un
plan complet de redressement de l’industrie du
cinéma avant de renouveler la loi d’aide. Il recom-
mande d’exiger un apport suffisant des producteurs
afin de ne pas recourir à des moyens aléatoires
de financement ». Laurent OLLIVIER.
4
Déjeuners Interprofessionnels de
l'Association Française de la Critique
L’Association Française de la Critique de Ci-
néma et de Télévision se propose d’organiser
chaque mois un déjeuner interprofessionnel
qui réunira tous les membres de la profession,
afin d’en resserrer les liens et établir un contact
plus étroit entre ses divers éléments. Toutes
les organisations professionnelles contactées
ont donné leur accord de principe et le premier
de ces déjeuners aura lieu le jeudi 26 février
au Colisee.
Les repas, qui ne revêtiront aucun caractère
protocolaire seront strictement réservés aux
membres de la profession et aux journalistes
et seront servis entre 12 h. 30 et 15 heures.
CONGRÈS INTERNATIONAL DU COURT
MÉTRAGE DU 2 AU 7 MARS A PARIS
Au cours de cet important Congrès, seront
étudiés et présentés, par plus de trente pays
participants, la production, la diffusion, les
rapports avec la télévision, pour les courts
métrages commerciaux et non-commerciaux.
Les projections et manifestations se suc-
céderont à cadence serrée, matin, après-midi
et soirée, du lundi 2 au vendredi 6, dans les
salons du George-V et dans un cinéma des
Champs-Elysées.
Le samedi 7, réception à l’Hôtel de Ville
et banquet de clôture.
Le programme intégral sera communiqué
à la presse à partir du 27 février.
LE FRANÇAIS DE TROYES
Dans la modeste rue Louis-Ulbach, à Troyes, sur
l’ancien emplacement de l’Hôtel du Sauvage, s’est
érigé un jour un splendide cinéma, et la ville peut
s’enorgueillir de posséder avec le « Paris » et le
« Français », les deux plus belles salles de la région.
L'homme qui a osé est M. Ferdinand Pineau. Le
réalisateur, notre ami Lardillier, architecte.
L’inauguration du « Français » a été des plus
brillantes. Plus de 8.000 spectateurs ont assisté aux
représentations du film d'ouverture : Le Fruit dé-
fendu, avec Fernandel.
Le « Français » possède une façade moderne ac-
cueillante, avec un hall d’entrée très plaisant. La
salle est toute d’harmonie avec la pureté de ses
lignes ovalaires et l’élégance de sa décoration tou-
jours nette et sobre. Le ton des murs, champagne,
est du plus heureux effet, avec un plafond tout
blanc. La moquette est grenat. Les fauteuils bas-
culants, de chez Gallay, avec accoudoirs couleur
ivoire, ainsi que le rideau de scène, sont rouges
vifs.
L’éclairage est diffusé par un magnifique lustre
central, dessiné par l'architecte, avec de très belles
appliques Kobis.
L’équipement sonore Radio-Cinéma donne une
projection impeccable et un rendement exception-
nel. — Jean d’Oriol.
Françoise Arnoul et Raymond Pellegrin, dans une
scène du film, LES COMPAGNES DE LA NUIT.
C’est une production Metzger et Woog et Hoche-
Productions, distribution Hoche-Distribution.
Agences Corona.
TiLtVlglO'H...
A l’occasion de la Foire de Lille, qui se tiendra
du 18 avril au 3 mai, des présentations de télévi-
sion du grand écran de trois mètres de base, seront
données par Cinemeccanica, dans une des salles de
cinéma de Lille, avec le concours de la Télévision
Lilloise (émetteur de Lille) et de la Télévision
Française, qui assurera la réalisation de quelques
émissions spéciales. Des « Journées » seront consa-
crées aux membres de la Corporation cinématogra-
phique du Nord et de la Belgique. L’appareillage
mécanique et électronique est fourni par Cine-
meccanica-Milan et l’optique par la Galileo de
Florence.
*
A la Foire de Paris, du 9 au 25 mai, pour la
première fois en France, sera exposé, dans l’en-
ceinte de la Foire (pavillon de l’Italie, stand Cine-
meccanica), l’appareil de télévision sur grand écran,
type commercial, pouvant projeter sur écran nor-
mal de 5 à 8 m. 50 de base, entièrement construit
en Europe, et identique à l’appareil du Festival
de Venise 1952, installé au cinéma « Rossini ».
A la fin de la Foire, l'appareil exposé sera ins-
tallé dans une importante salle de Paris, qui
adoptera dans ses programmes les retransmissions
de télévision : ainsi, très probablement, seront re-
transmises, pour les Parisiens, les Fêtes du Cou-
ronnement de la Reine d'Angleterre. A cette oc-
casion des « Journées » spéciales seront réservées
aux membres de la Corporation cinématographique
et aux techniciens. Ces séances constitueront la
première application en France de la télévision
sur grand écran dans une salle de cinéma publique.
Peut-être des retransmissions du Tour de France
continueront cette première réalisation de télévi-
sion commerciale.
A la Foire de Marseille (second semestre de
1953), sera également exposé, au stand de la Cine-
meccanica, l’appareil de type commercial pour pro-
jection sur grand écran normal de 5 à 8 m. 50
de base.
C’est là le premier programme d’une activité po-
sitive dans le domaine de la télévision commerciale
publique sur grand écran que nous avons pu
connaître.
**#
Le Centre Européen du Spectacle a organisé, ven-
dredi dernier, au théâtre Hébertot, une conférence
sur le thème : « Télévision peut-elle contribuer
à l’unification de l’Europe et aider à résoudre la
crise du spectacle ?» Y prirent successivement la
parole, MM. André Mutter, vice-président de l’As-
semblée Nationale, membre du Conseil de l’Europe ;
Jacques Antériou, directeur du cabinet de M. le
Secrétaire d’Etat aux Beaux-Arts ; A. Trichet, prési-
dent de la Fédération des Cinémas Français ; Jac-
ques Hébertot, président du Centre Européen du
Spectacle ; Pierre Bourgeois, président-directeur
de la Société Pathé-Marconi.
Tous les orateurs exposèrent la valeur de la
télévision en tant que moyen de compréhension
entre les peuples et par conséquent de rapproche-
ment entre eux. Quant à résoudre la crise du spec-
tacle, M. Trichet préconisa la création de deux
chaînes de télévision, une pour l’écran familial,
l’autre pour la transmission de spectacles dans les
salles déjà existantes. Nous reprendrons cette idée,
tout à l’honneur du président de la Fédération de
l’Exploitation.
LACiNÉMATOGRAPHÎE FRANCAÎSE
ANDRÉ BRULÉ
André Brulé, qui était né en 1879 d’une fa-
mille de manufacturiers, fut élève de Paul
Mounet au Conservatoire et débuta, encore
adolescent, au Théâtre Sarah-Bernhardt dans
Lorenzaccio. En 1924, associé avec le regretté
Robert Trébor, il ouvrit le Théâtre de la Ma-
deleine qu’il dirigea jusqu’à ces derniers jours.
Au théâtre, André Brulé interpréta entre au-
tres La Samaritaine, L’Enfant de l’Amour, Ma-
man Colibri, Arsène Lupin (son plus grand
succès), L’Amazone et l’Accordeur, Mon Double
et ma Moitié, Une Partie de Cartes, etc.
Au cinéma, on le vit principalement dans
Les Gens du Voyage, Métropolitain, Vidocq,
L’Etrange Nuit de Noël, Le Château des Quatre
Obèses, Retour de Flammes, La Part de l’Om-
bre, etc.
André Brulé, qui était Officier de la Légion
d’Honneur (1947), était président du Syndicat
des Directeurs de Théâtres de Paris. Il avait
succédé à ce poste à son ami Robert Trébor.
GEORGES FLATEAU
Georges Flateau, fils de l’ancien directeur de
la « Cigale », est mort jeudi soir en son domi-
cile parisien. Il avait 71 ans. Premier Prix de
comédie du Conservatoire en 1905, il créa une
centaine de pièces chez Gémier, puis à l’Odéon
d’Antoine, au Théâtre Sarah-Bernhardt, au
Théâtre Réjane, au Gymnase, un peu dans tous
les théâtres parisiens. Puis il partit en Amé-
rique, joua cinq ans à Broadway, revint à Pa-
ris faire une deuxième carrière dans l’opérette
et le music-hall. Il était, depuis 1933, l’un des
meilleurs comédiens de la Radio française.
Au cours de ces dernières années, on le vit
à l’écran dans Marinella, Katia, La Route du
Bagne, Mission Spéciale, L’Homme de la Tour
Eiffel, La Taverne de New-Orléans, La Vie
chantée, etc. Aux temps du muet, il fut l’inter-
prète de Louis Feuillade et Léonce Perret.
HENRI POUPON
Henri Poupon, chansonnier et acteur mar-
seillais avait eu pour interprètes Paulin, Mayol
et Dranem. Son célèbre succès Je sais que vous
êtes jolie, connaît encore une certaine vogue.
Au Cinéma, il tint d’importants rôles dans
Cendrillon de Paris en 1930, puis dans de
nombreux films de Marcel Pagnol ( Angèle ,
Joffroi, Merlusse, Cigalon, Manon des Sources).
Il est mort à 68 ans, juste après avoir ter-
miné de tourner dans La Caraque Blonde.
CARL FROELICH
Cari Froëlich qui venait de fêter ses cin-
quante ans d’activité dans l’industrie cinéma-
tographique est mort à l’âge de 77 ans. Après
avoir réalisé de nombreux films, dont Les Frè-
res Karamazov et L’Idiot, il devint producteur
(entre autres de La Nuit est à nous et de Jeunes
Filles en Uniforme et devint président de la
Reich Filmkammer, association de producteurs
dépendant du Ministère de la Propagande.
FOX PRÉSENTERA DANS QUELQUES
MOIS LA VISION PANORAMIQUE
La 20th Century-Fox espère être en mesure
de fournir des équipements pour la projection
du Cinémascope aux principales villes étran-
gères en même temps qu’aux salles américaines
dans un très bref délai. Selon les estimations
actuelles, 5.000 salles pourraient être équipées
avant le 1 er octobre. La mise de fonds pour les
modifications apportées aux appareils de pro-
jection, l'installation du son stéréophonique et
la pose d’un écran courbe, serait assez modeste.
La 20th Century-Fox se propose d’organiser
des présentations corporatives du nouveau sys-
tème dans les grands centres mondiaux dès le
milieu du mois de mars.
Au point de vue financier, on estime que 3.000
salles installées aux Etats-Unis rapporteront
75 % du capital investi dans le Cinémascope
et 1.000 salles équipées à l’étranger 60 %.
FILMS STÉRÉOSCOPIQUES EN 16 mm.
Un programme de courts métrages stéréos-
copiques intitulé Triorama a été annoncé pour
la mi-février au Rialto de New York, utilisant
la méthode en 16 mm. Bolex Co, nécessitant
l’emploi de lunettes.
BR0CKLISS PEUT ÉQUIPER DES SALLES
POUR LE RELIEF ET L'ÉCRAN LARGE
L’exploitation cinématographique sera heu-
reuse d’apprendre que 1 a Société Brockliss
Simplex suit de très près les développements
techniques, tels que l’écran panoramique, les
projections en relief, pour lesquells elle est
la seule à avoir une expérience complète de
la question ayant déjà réalisé et mis au point
des projections de ce genre, notamment au
Broadway aux Champs-Elysées, pour le film
en relief de la Stereoptic de Londres.
Simplex aux Etats-Unis a déjà équipé 150
salles pour le relief, et la Société Brockliss
à Londres a équipé des salles où sont présen-
tés, les films en relief de la Stereo-Technic,
ainsi que la salle de vision des Artistes As-
sociés.
Ce travail a été également confié à Brockliss
pour la salle de vision des Artistes Associés
où sera projeté le premier film en relief et
en couleurs de cette compagnie de distribution
de films.
Dès à présent, la Société Brockliss-Simplex
est à même de fournir les écrans spéciaux et
accouplements mécaniques ou électriques, sour-
ce de lumière puissante avec leur système
d’alimentation pour la présentation des films
en relief ou de projection sur écrans panora-
miques.
ANATOLE LITVAK TOURNE A PARIS
QUELQUE PART DANS LE MONDE marque la première grande collaboration du Cinéma américain et
du Cinéma français. Réalisateur et producteur, Anatole Litvak tourne ce film pour le compte de
Benagoss Production, Inc., dont M. H. R. Benjamin est président, Mme Gossler, vice-president,
et de la Société Filmaur dont M. Georges Maurer — qui fut le producteur de « Monsieur Vincent » —
est le président. Sur le cliché, on reconnaît de gauche à droite : M. Jacques Flaud, directeur général du
C.N.C. ; M. Benjamin Mme Gossler, M. Maurer, Anatole Litvak, Zizi Jeanmaire et Kirk Douglas.
QUELQUE PART DANS LE MONDE est tourné en deux versions, anglaise et française, avec Kirk Dou-
glas, Dany Robin, Serge Reggiani, Barbara Laage, Marthe Mercadîer, Fernand Ledoux, Brigitte Bardot,
et Gabrielle Dorziat. (Dist. Artistes Associés.)
UNE DÉCLARATION
DU PROFESSEUR CHRÉTIEN
(Interview exclusive recueillie à Nice le 16 fé-
vrier 1953 par notre correspondant sur la Côte
d'Azur P. A. BUISINE.)
« Lors des pourparlers engagés avec 20 th
Century Fox il y a deux mois, un de mes exem-
plaires personnels de l’Hypergonar lui fut con-
fié, précisant que cet appareil devait m’être
retourné le 15 février au plus tard. Il en fut
ainsi quelques jours avant cette date, lorsque
MM. Spyros Skouras et Sponable vinrent me
voir à Nice après avoir assisté à la projection
expérimentale effectuée à leur intention, à
Paris, au Rex.
« Contrairement à ce qui a été dit un peu
trop rapidement, je n’ai cédé à cette Société
aucun de mes brevets. Ceci pour deux raisons :
Le Professeur Chrétien prend connaissance de
l’article de notre directeur, P. -A. Harlé, dans notre
dernier numéro.
la principale est que le brevet original de
l’ « Hypergonar », déjà vieux de plus de vingt
ans, est tombé dans le domaine public ; la se-
conde est qu’il n’est pas dans mes intentions
de permettre la création d’un monopole, alors
que l’intérêt général exige une collaboration
entre créateur et exploitant.
« Mais il existe depuis le 10 février 1953 entre
la 20th Century Fox et moi-même un accord,
donnant à cette Société une priorité pour l’uti-
lisation de l’« Hypergonar ». Dès maintenant,
M. Spyros Skouras a à sa disposition les « Hy-
pergonar » lui permettant la réalisation d’un
film, ainsi que ceux nécessaires à sa projec-
tion.
« Ce film, en cours de réalisation à Holly-
wood, est The Robe, (La Tunique), un tech-
nicolor à grande mise en scène dont la pre-
mière mondiale est prévue pour septembre pro-
chain. Toutefois, il est convenu qu’un film fran-
çais utilisant le même procédé sera réalisé chez
nous et que sa projection à Paris coïncidera
avec celle de The Robe aux Etats-Unis.
« Pour la fabrication des milliers d’« Hy-
pergonar » dont la commande m’a été passée
par M. Spyros Skouras en vue de l’équipement
de nombreuses salles, mon laboratoire de Pa-
ris ayant été entièrement pillé et détruit par
les Allemands en 1940, causant la perte d’un
matériel irremplaçable, je vais devoir remettre
sans tarder en route la création d’un nouvel
atelier qui sera spécialisé dans cette fabrication.
« Cet atelier sera mis en route à très brève
échéance à Paris. Toutefois, la finition et le
contrôle seront effectués sous ma direction per-
sonnelle dans mes laboratoires de Nice. Les
« Hypergonar » seront ensuite acheminés par
la voie des airs directement de l’aérodrome de
Nice aux Etats-Unis.
« Pour ce qui concerne le cinéma à trois
dimensions, je reste confiant dans l’avenir du
cinéma en relief, à condition qu’il n’impose
aucune gêne au spectateur et lui laisse une
entière liberté de vision et d’interprétation des
images. Sur ce point, je dois dire que si, pour
au maximum 25 % d’entre nous, la perception
exacte de l’image stéréoscopique par la vision
binoculaire est une réalité, les 75 % autres,
tout en la possédant, ne savent pas en faire un
bon usage dans la vie courante.
« Il est fort probable que la diffusion du
film en relief permettra à beaucoup d’entre
nous de mieux juger de ce qui les entoure. »
LA CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE
Personnalités officielles et service
d'ordre attendent l’arrivée des invités
au « Rialto », brillamment illuminé.
maugé, président de la Confédération Natio-
nale ; M. Georges Lourau, président d’Uni-
france-Film ; M. Frogerais, président du Syn-
dicat général de la Production ; M. de Hubsch,
président des Courts Métrages ; M. Weil-Lorac,
délégué général de la Confédération, et parmi
Magali Vendeuil, Simone Signoret, Danielle Godet,
Madeleine Robinson, Yves Montand et Gérard Phi-
Lpe à la réception de la presse britannique à l’Ins-
titut Français de Londres.
tait à cette première londonienne, a connu un
véritable triomphe.
Le lendemain mercredi, la Reine Elisabeth
a honoré de sa présence la projection des
M. Massigli, M. Lourau, M. Lieutaud
et (de dos), M. Desson et M. Robert
Cravenne, en conversation à l’Ambas-
sade de France à Londres.
toi, spécialement chargé des questions cinéma-
tographiques, une très efficace compréhension et
il faut enfin remercier nos amis anglais qui ont
donné tout leur appui à cette manifestation
qu’un journaliste a appelé le « V-Day » du
Cinéma français. — Laurent Ollivler.
les producteurs des films présentés, Mme
Goetze, M. Mnouchkine, M. Costantini, M. Sar-
rut, etc.
Les Pouvoirs publics étaient représentés par
M. Louvel, ministre de l’Industrie et de l’Ener-
gie, accompagné de M. Ambroise Roux, direc-
teur de son Cabinet ; M. Flaud, directeur gé-
néral du C.N.C. ; M. Jeauffre, contrôleur d’Etat ;
La Reine Elisabeth d'Angleterre arrive au « Rialto »
de Londres.
M. Desson, député, vice-président de la Com-
mission Presse-Radio-Cinéma de l'Assemblée
nationale et auteur de la proposition de loi
actuellement en discussion ; M. Lieutaud, con-
seiller de la République et président de la Com-
mission de la Presse.
La « Semaine Française » a débuté le mardi
par la projection, dans la coquette salle du
Rialto, de l'excellent Crins Blancs et du fameux
Fanfan la Tulipe. Ces deux films ont obtenu
un énorme succès et Gérard Philipe, qui assis-
Belles de Nuit et du Petit Soldat. A son arrivée
au Rialto, la petite Brigitte Fossey lui offrit
des fleurs et M. Massigli lui présenta les réa-
lisateurs et comédiens cités plus haut. A la fin
de la soirée, Sir Laurence Olivier présenta sur
scène Magali Vendeuil, Martine Carol, Gérard
Philipe et René Clair. Il est inutile de souligner
l’ovation qui l’accueillit.
Le même succès fut fait les jours suivants
à Barbe-Bleue, La Table aux Crevés, La Minute
de Vérité et surtout Don Camillo qui fut pré-
senté lors d’un gala franco-italien auquel as-
sistaient les ambassadeurs à Londres de France
et d’Italie.
A signaler que Don Camillo passera dans
trois salles en trois versions : française, ita-
lienne et une doublée en anglais.
Au cours de cette « Semaine » eurent lieu
de nombreuses réceptions de la délégation
française. M. Lourau donna un très brillant
(De notre envoyé spécial Laurent Ollivier )
Les exigences de l’horaire ne nous ont pas
permis, la semaine dernière, de rendre compte
dans ces colonnes du très grand succès remporté
par la « Semaine du Cinéma Français » à
Londres. Nous revenons aujourd’hui sur cet
événement international — le mot n’est pas
trop fort — qui aura le plus profond reten-
tissement non seulement en Angleterre mais
dans tous les pays du Commonwealth britan-
nique pour la pénétration sur ces marchés.
Organisée par Unifrance-Film et son bureau
de Londres, dirigé par M. Raymond Cravenne,
frère du délégué général de l’Association, cette
manifestation a attiré vers le Cinéma français
la foule anglaise et la présence de la Reine
Elisabeth et du Duc d’Edimbourg à la projec-
tion des Belles de Nuit, de René Clair, a poussé
nos confrères d’outre-Manche à faire une très
La Reine, le Duc d’Edimbourg, M.
l’Ambassadeur de France et M me Mas-
sigli, M. Remaugé, M. Lourau et M.
Flaud écoutent les hymnes nationaux
avant la projection de BELLES DE
NUIT.
large place aux comptes rendus de la « Semaine
Française » et une énorme publicité aux ve-
dettes françaises présentes à Londres. Il faut,
en effet, souligner que les quotidiens londo-
niens ont tous, pendant plusieurs jours, publié
notamment des photos de ces vedettes et quand
on sait que leurs tirages varient de trois à
quatre millions d’exemplaires, on voit l’im-
mense portée de nos confrères. Je crois que
tous les Anglais connaissent maintenant, si ce
n’était fait, Madeleine Robinson, Gérard Phi-
lipe, Martine Carol, Yves Montand, Danielle
Godet, Simone Signoret, Magali Vendeuil,
Simone Simon, etc., et ceci n’est pas un mince
avantage pour les futures productions dans
lesquelles ces comédiens paraîtront.
Il en sera de même pour les œuvres de René
Clair, Jean Delannoy, Jacques Becker, Max
Ophüls, René Clément, Henri Jeanson, Georges
Van Parys, dont les interviews ont rempli de
nombreuses colonnes de journaux britanniques.
Une très importante délégation française
s’est rendue à Londres, notamment M. Re-
La foule londonienne se presse devant
le « Rialto » pour apercevoir la Reine
et... les vedettes françaises.
déjeuner au Claridge, M. l’Ambassadeur de
France et Mme Massigli un cocktail en leur ré-
sidence, Unifrance-Film reçut la presse britan-
nique à l’Institut Français de Londres, Sir
Alexander Korda donna une magnifique soirée
au Claridge à l’issue du gala royal, Sir Michaël
Balcon un très sympathique déjeuner à Ealing
Studios, le B.F.P.A., le British Film Institute
et enfin Unifrance-Film offrirent des réceptions,
notamment aux distributeurs et directeurs de
salles passant nos productions.
Je ne voudrais pas terminer ce très rapide
compte rendu de la « Semaine Française »
à Londres sans souligner encore la réussite
d’Unifrance-Film et de MM. Robert et Ray-
mond Cravenne. Ils ont trouvé auprès de l’Am-
bassade de France, des services du conseiller
commercial M. Libersart et auprès de M. Apos-
LA REINE ELISABETH D'ANGLETERRE
a honoré la Semaine Française de Londres
LACl'NÉMATOGRAPHiE FRANCAÎSE
8
%
APPEL DE L’EXPLOITATION
EN FAVEUR DES
SINISTRÉS HOLLANDAIS
A son tour, l'Exploitation Française,
en la personne de M. Trichet, président
de la Fédération Nationale des Cinémas
Français et secrétaire général de l'Union
Internationale de l'Exploitation, lance un
appel de solidarité en faveur des sinistrés
de Hollande.
Voici la circulaire adressée par la Fé-
dération aux Présidents des organisations
affiliées :
Mon cher Président,
La catastrophe qui s’est abattue sur la Hol-
lande a bouleversé le cœur du monde entier
et partout un grand élan de solidarité se ma-
nifeste pour venir en aide aux Sinistrés.
Au moment même où l’Exploitation Cinéma-
tographique vient de se constituer en Union
Internationale pour la défense de ses intérêts,
ne vous semble-t-il pas normal qu’un des pre-
miers gestes qu’elle fasse, soit tout d’abord un
geste de solidarité caractéristique de cette
Union ?
Nous pensons, quant à nous, qu’un pareil geste
aurait le mérite de soulager des foyers entiè-
rement détruits par les cataclysmes que vous
connaissez, tout en resserrant ces liens qui vien-
nent d’être créés.
L’Exploitation Cinématographique Française
prendra donc, si vous le voulez bien, la tête
de ce mouvement auquel je vous demande de
vouloir bien associer les Adhérents de votre
Organisation Syndicale. Vous saurez, j’en suis
sûr, trouver les mots auxquels tous nos Col-
» lègues auront à cœur de répondre d’un élan
unanime.
Nous avons déjà sur ce point, pris contact
avec la Presse professionnelle qui nous apporte,
bien entendu, son concours entier. Nous pensons
cependant que pour être efficace, cet appel doit
être concrétisé par une lettre que chacun de
nos Adhérents recevra de ses dirigeants.
♦
TRÈS GRAND SUCCÈS DE
"JEUX INTERDITS"
A LONDRES
JEUX INTERDITS, projeté au Cinéma « Aca-
demy », de Londres, depuis plusieurs semaines
en prélude à la « Semaine du Cinéma Fran-
çais », obtient un immense succès auprès du
public et de la critique.
Brigitte Fossey, l’inoubliable interprète de
ce film, qui fut en quelque sorte l’ambassadrice
de toute la Délégation française en présentant
un bouquet à la Reine d’Angleterre lors du
Gala d’ouverture de la « Semaine du Cinéma
Français », a obtenu un accueil prodigieux.
Rappelons que plusieurs exploitants de gran-
des villes anglaises ont exprimé le désir de
projeter JEUX INTERDITS, et que c’est une
production Robert Dorfmann de Silver Films,
distribuée par Corona.
f_
EN QUELQUES LIGNES
♦ Arnold Picker, vice-président des United
Artists, responsable de la distribution à l’étran-
ger, a annoncé cette semaine la nomination de
Louis Lober au poste de directeur du départe-
ment étranger.
M. Lober, qui a son quartier général à New
York, fut, on s’en souvient, directeur conti-
nental à Paris, d’où il supervisait les succur-
sales d’Europe et du Proche-Orient.
♦ De Rome où il se trouve actuellement, John
Ford gagnera dans quelques jours l’Angleterre
d’où il repartira ensuite pour l’Italie sans pas-
ser par Paris. On prête, en effet, au célèbre
réalisateur américain l’intention de tourner un
film dans la péninsule. Il se pourrait également
qu’il se voit prochainement décerner une dé-
coration italienne.
Nous comptons sur votre entier concours dans
cette grande entreprise, en vous signalant que
d’ores et déjà la Fédération s’est inscrite pour
50.000 francs et la Chambre Syndicale des Ciné-
mas de la Région parisienne pour 25.000 francs,
ceci bien entendu en dehors de l’appel qui est
fait à chacun de nos Collègues.
Nous vous prions de croire, mon Cher Pré-
sident, à l’assurance de nos meilleurs sentiments.
Le Président : A. Trichet.
Voici, d'autre part, la circulaire adres-
sée par la Chambre Syndicale aux Direc-
teurs adhérents :
Messieurs,
La catastrophe qui s’est abattue sur la Hol-
lande a bouleversé le cœur du monde entier,
partout un grand élan de solidarité se mani-
feste pour venir en aide aux Sinistrés.
Il nous a paru que dans ce concours de bonne
volonté, l’Exploitation Cinématographique fran-
çaise ne pouvait, en aucun cas, rester en arrière
et qu’elle se devait, au moins à l’intérieur de
l’Industrie Cinématographique, être au contraire
à la tête du mouvement.
Notre Fédération a, dans ces conditions, décidé
d’ouvrir une souscription à laquelle chacun des
Directeurs de Théâtres Cinématographiques de
France aura, nous en sommes sûrs, à cœur de
participer dans la mesure de ses moyens.
Ces dons en espèces seront ensuite transmis
par nos soins aux œuvres qui ont pris en charge
les secours à attribuer directement aux sinis-
trés.
Nous pensons que vous vous joindrez à tous
vos collègues dans cette œuvre de solidarité
et nous vous prions de croire, Messieurs, à l’as-
surance de nos sentiments distingués.
Le Secrétaire général :
Th. Delafon.
P.-S. — Nous vous serions reconnaissants de
vouloir bien adresser vos versements sous forme
de chèque bancaire libellé à l’ordre de la
Chambre Syndicale des Cinémas de la Région
Parisienne.
Tous les Directeurs auront à coeur d'en-
voyer rapidement à leurs organisations
respectives le don en espèces qui maté-
rialisera l'esprit de solidarité qui se ma-
nifeste en faveur de nos amis Hollandais.
L. R.
♦
L'Assemblée Générale
du Syndicat Français
aura lieu le 4 Mars
L’Assemblée générale ordinaire annuelle du
Syndicat Français des Directeurs de Théâtres
cinématographiques aura lieu le mercredi
4 mars, à 14 h. 30, au cinéma des Baticnolles,
59, rue de La Condamine à Paris.
L’ordre du jour est ainsi fixé :
1. Rapport moral.
2. Rapport financier.
3. Rapport des commissaires aux comptes
de l’exercice 1952.
4. Nomination des commissaires aux comp-
tes pour l’année 1953.
5. Ratification des élections pour le renou-
vellement du Conseil d’administration
pour l’année 1953.
6. Loi d’aide.
7. Petite Exploitation.
8. Cinéma non commercial.
9. Fiscalité.
10. Questions diverses.
Cette Assemblée aura un éclat exceptionnel,
tous les membres du Conseil d’administration
de notre Fédération y étant cordialement in-
vités. Grâce à la présence de tous les prési-
dents de syndicats et de nombreux délégués
régionaux, groupés autour du président fédé-
ral, M. Trichet, une fois de plus la preuve de
l’union et de la parfaite communauté de vues
existant entre toutes les organisations sera faite.
Le Président : H. Brocard.
lEIMMM
zecatieA zeeozrl !
REGION PARISIENNE
DIEPPE, Rex 992.138
BRETEUIL-SUR-IT ON, Lux. 525.337
EVREUX, Novelty 707.916
LAVAL, Variétés 449.440
CAEN, Eden 1.029.336
REIMS, Eden 1.024.226
TROYES, Alhambra 1.089.047
ROUEN, Omnia 2.000.000
LE MANS. Rex 1.403.293
LE HAVRE, Rex 1.900.000
PARIS-VILLE
NOUVEAU-THEATRE, R B. 1.396.169
TERNES, R. B 1.111.860
CLUNY-ECOLES, R B 922.440
CELTIC. R. B 181.930
SPLENDID, R B 858.306
BARBES, R. B 1.002.910
CINE AC-RIV OLI, R B 822.700
paris-banlieue
ISSY-LES MOULINEAUX :
Parc 315.000
Modem 294.000
SAINT-DENIS, Pathé 695.970
LA COURNEUVE. Royal 458.000
BOULOGNE, R. Point 521.673
» Sembat 858.639
DRANCY. Prado 368.169
SAINT-GERMAIN, Royal 572.663
LILLE
VALENCIENNES, tandem
Colisée 1.500.000
Valenz 320.000
ARRAS, Casino 568.726
LILLE, tandem Cinéac-Ci-
néchic 2.807.590
Distribution VICT0RY-FILMS
Douzième prix à
« Demain il sera trop tard »
Avec le prix du meilleur film étranger qui
lui a été décerné par l’Union d’Afrique du Sud.
l’excellent film de Léonide Moguy, Demain il
sera trop tard, aura ainsi obtenu douze prix
importants dars différents pays du monde. Ce
record, que nous croyons unique, prouve que
les jurys peuvent parfois être d’accord avec le
public, puisque celui-ci a permis à Demain il
sera trop tard de réaliser partout dans le monde
des recettes record.
Le Festival de Loearno
organise une exposition
du film de Tourisme
Le VII e Festival du film de Locarno a fixé
ses dates du 3 au 13 juillet 1953. Il sçra l’oc-
casion d’un Congrès et d’une manifestation du
Film touristique : à cette fin, déjà, les organi-
sations touristiques des diverses nations du
monde ont été invitées à présenter chacune
deux films de Tourisme et à désigner un délégué
qui participera à une réunion universelle sur
le thème du Tourisme et du Cinéma. Cette
manifestation ne comportera pas de palmarès. I
P.AN.
LA ciNÉMATOGRAPHIE FRANÇAISE .. ' Ê
NOUVELLES REGIONALES
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DUCS
UN FILM DE
NORBERT CARBON&UX et ANDRÉ PELLENC
avec
ROMEO CARLES
de FUNES
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SUZANNE GREY • LOUIS VIRET
DISTRIBUTION
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17, rue Guillemin - Toroyre i4 4, Rue Sénac
BORDEAUX ' STRASBOURG
4 6, Place G a m b e tt a 6, rue des Franos Bourgeon
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Vente pour le monde entier :
ACROPOUS FILMS
78, Champs-Êlysées - PARIS
FOURMIES (Nord)
NANTES
Quatre salles, dont une neuve, se partagent, à
Fourmies, une clientèle Industrielle, commerçante
et herbagère qui, avec les environs, approche de
20.000 spectateurs.
Au « Rex », établissement ouvert depuis un an
sous sa forme actuelle, Mme T’Serstevens fit l'inau-
guration en septembre 1951, avec Justice est faite,
et s’efforce de maintenir constante la qualité de
ses spectacles. Avec deux programmes et six séan-
ces par semaine, devant 600 fauteuils, la direction
estime que l’amélioration des recettes s’obtient par
une bonne reprise de films français.
En effet, le public ne cherche guère les dépay-
sements et fait plutôt un succès aux scénaristes
et acteurs français, à condition qu'ils ne se consa-
crent pas à des vaudevilles usés. Massacre en Den-
telles, Nez de Cuir, Justice est faite, ont été appré-
ciés à leur valeur; Nous voulons un Enfant a donné
270.000 fr. en six séances ; Autant en emporte le
Vent, bande que Fourmies fut la plus petite ville
de France à passer, a pu atteindre 750.000 fr., mais
en huit séances et la regrettable nécessité d’aug-
menter le prix des places, vu le taux le location
fort élevé.
Quant à la rénovation des salles, M ,ne T'Serste-
vens tient à souligner qu’une aussi coûteuse opé-
ration serait impossible sans la Loi d’Aide à l’in-
dustrie cinématographique, mesure indispensable.
En matière d’actualités, celles de Pathé-Journal,
succédant aux américaines, sont celles qui ont eu
la faveur de la clientèle fourmisienne.
Dans un quartier moins commerçant, M"‘ e T’Ser-
stevens dirige aussi, depuis 1948, le cinéma catho-
lique « Familia », uniquement consacré aux films
américains ou d’aventures, et en progression cons-
tante grâce à une fidèle clientèle de jeunes.
En somme, M" 1 * T’Serstevens estime que l'essen-
tiel est de pouvoir se programmer avec des titres
qui établissent la réputation de chaque cinéma et
mettent en confiance le public d'un canton.
Le film Othello est passé deux semaines à
l’« Olympia » et n’a pas obtenu le succès escompté.
Prochains films au programme ; Volets Clos, Le
Rideau Rouge et enfin Scaramouche.
Au « Studio » : A l’Ombre de l’Aigle a pris
un bon départ. Bonne reprise du film Gibier de
Potence. Prochain spectacle Dupont-üarbès (re-
prise).
Au « Palace », succès de La P... Respectueuse
( 2 r semaine ) .
Au « Royal » : La Femme à l’Orchidée, tandis
que passe au « Rex » Le Chevalier de la Révolte
et à l’« Apollo » : Cent Francs par Seconde, qui
attire toujours de nombreux spectateurs.
Naissance
Nous apprenons la naissance de Philippe Bessé,
second petit-fils de M. Fernand Jean, directeur .
général de T« Apollo » de Nantes. Nos félicitations.
LE CROISIC
Ce charmant port de pêche situé à l’une des
extrémités de la presqu'île Guérandaise possède
pour ses 3.500 habitants une seul cinéma, « Le
Hublot », créé et exploité, depuis 1928, par M. Ro-
land Renard. Construit en plein centre sur la
place Dinan, qui est la gare routière, il passe les
meilleurs films du répertoire. Ses principales re-
cettes se font en saison avec les estivants. L’hiver,
si le mauvais temps persiste, les pêcheurs ne
sortent pas, le commerce du poisson est arrêté et
les spectateurs se font, ainsi, plus rares. Au
« Hublot », les films à succès ont été les suivants :
Caroline Chérie qui a surpassé en recettes Anda-
lousie, Ma Femme est formidable, Nous irons à
Monte-Carlo, Musique en tête.
Les films préférés ont été cependant : Le Trou
Normand, tous les Fernandel, Calvaire d'un En-
fant, Trois Vieilles Filles en Folie, Envoi de
Fleurs, avec Tino Rossi.
M. Renard est lui-même l'opérateur possédant
son C.A.P. qu’il a obtenu avec mention « très
bien ».
J. d’Oriol. .
EJevant le Théâtre
municipal, le cinéma
« Palace » est dirigé
maintenant par M. Mas-
cret, qui estime, lui
aussi, que, auprès de sa
clientèle d’adultes, c’est
le film français qui
réussit le mieux.
Ainsi, Au Pays du
Soleil fut très goûté,
ainsi que Chacun son
tour (192.000 fr.). Allô,
je t’aime (250.000 fr.),
Un Grand Patron ( 180.000
francs), La Nuit est
mon Royaume ( 180.000
francs), La Nuit s’achè-
ve (179.000 fr.) et Ou-
vert contre X...
Précisons que le « Pa-
lace » offre 700 places
et deux programmes en
sept ou huit séances
chaque semaine.
*
îjtîjC
Au « Sélect », que
M. Bomet dirige depuis
le 1 er juin 1952, on
trouve 300 places et un
seul programme en qua-
tre séances par se-
maine. Ici, un public
assez varié fait d’hono-
rables succès à des films
policiers et aux classi-
ques cow-boys.
En résumé, les direc-
teurs de Fourmies sou-
haitent avant tout pou-
voir offrir à leur public
les films qui lui con-
viennent, c’est - à - dire
d’abord de bons scéna-
rios français, intelligents
ou drôles sans excentri-
cité, et, pour la jeu-
nesse, des spectacles
d’aventures ou cocasses
dans le goût tradition-
nel. — A. Honoré.
— SELECTION WINDSOR FILMS
ÇBienlêl ...
Le publie peut ta juget éi...
eèl etainieul Le meilleut film
de eeé detnièteé
atiuèeé !
CINEFI I
33, Champs-Elysées, 33
Présentation corporative : 24 Février à 10 h. au Colisée
; Cavalier de I
.1 tander
MARSEILLE
Carnaval au Texas, au tandem « Rex »-■ Le
Français - : 5.107665 fr.. 33.398 entrées; La Dan-
seuse Nue ou tandem - Odéon »-« Majestlc » :
3.356.040 fr., 21.649 entrées; Les Croix de Bols
(réédition), au tandem Capitole »-« » n '
3.203.010 fr.. 20.791
au tandem . Hollywood — Studio - :
17.032 entrées ; Rayé des Vivants.
ihé'Ptlsce • -■ Clnévog ; 2.217.220 fr., 15. (
trtes • La Caverne des l!ors-la-Lol (V.
y. Etoile - : 686.100 fr.. 6.382 entrées
Parmi les continuations, notons Ivanhoë
mnlne), au « Caméra » : 7£
(totaux à ce Jour 19.604.710
il Manon des Sources (8- semaine), au tandem
. Noalllcs »-« Ruhl >• : 2.488.000 fr.. 12.443 entrées
(totaux à ce Jour : 17.116.205 fr et 83.042 entrées) ;
La Belle Aventurière (3* semaine), au « Club » ;
492.100 fr., 4.160 entrées (totaux à ce Jour : 2.938.090
francs et 19.007 entrées).
Les principales reprises ont totalisé
. Mellhan - : 094.050 fr.. 6.627 entre
Rouge de Bagdad, au - Clnéac-Bclsunce » : 8
francs. 9.561 entrées ; Capitaine sans Peui
. Phocéac » : 635.580 fr.. 4.617 entrées ; Le
sifflera trois fols, à l’« Ecran • : 507.115 fr.,
entrées. ^
r.. 5606 entrées
j'AlglC
Entré
1949 .
1950
179.372
170.662
166.015 18.153.385
H Î952 ! 155.660 22.368.445
1963 161.614 23.866.960
Semaine du 28 janvier au 3 février 1953
Maison de Rcndoz vous, tandem » Rex »-« Le
Français » : 5.861.860 fr.. 37.917 entrées ; n est
Minuit. Docteur SchwelUcr. Lmdcm Capitole »-
Rlallo - : 4.014.570 fr., 25.779 entrées ; Convoi
de Femmes, tnndem < Odéon »-» Majestlc : 3.856.01C
francs, 24.924 entrées ; Les Révoltés du Danaé,
tandem « Palace .... clnévog » : 1.548.490 fr., 10.633
-vntrées : Une Enfant dans la Tourmente, tandem
Hollywood »-« Studio » ; 1.209.230 fr-, 8 321 en-
trées; Llly Marlène, » Variétés - : 1.145.400 fr.
7.836 entrées ; Tripoli, » Etoile « : 634.680 fr., 5.96C
entrées. Pour les continuations, l'on enregistre
Manon des Sources ( 10* semaine), tandem « Noall-
A ce jour : 19.056.605 fr. et 92.748 entrées) ; Ivan-
hoé (!> semaine), « Club • : 594.160 fr.. 4.186 en-
trées (totaux A ce jour : 20.189.870 fr. et 1 12-735
entrées) ; Carnaval au Texas (3» semaine). » I’ho
eéac • : 1.013.340 fr., 7.329 entrées (totaux à et
Jour : 6.181.005 fr. et 40.727 entrées) ; Anna (2
semaine de reprise i. » Mellhan » : 631.200 fr.. 4.201
entrées (-totaux A ce jour : 1.625.250 fr. et 10.831
entrées) ; Montage Rouge (3' semaine). • Caméra
666.760 fr., 5.6B5 entrées (totaux à ce jour
1.808.620 fr. et 32A38 entrées).
Parmi les principales continuations, notons
Marqué au Fer, » Clnéac-Belsunce » ; 777.300 fr.
8.757 entrées ; L’F.pervlcr du Nil, Ecran »
283.615 fr., 2.468 entrées. — P. -A. Bulsinc.
176.724 14.21
Cette semaine, cinq grands ,
cinémas d’exclusivité à Paris ; I
Le BALZAC
Le HELDER
Le PARIS
La SCALA
Le VIVIENNE
projettent un de nos compléments
de programme. Sans commentaire!
TOULOUSE
de Andalucia (sous-titres). » Trlanon » : 8.521 en-
trées. 1.239.740 fr. ; La Femme du Planteur. « Pla-
za » : 7.164 entrées, 1.006.750 fr. ; Guérillas (reprise).
« Zlg-Zag - ; 4.304 entrées. 505.540 fr. ; Les Mines
du Roi Salomon (reprise). - Vox » ; 3.697 entrées,
416.530 fr. ; Une Fille à Bagarres (l ro semaine),
» Rio » : 3.221 entrées, 463.740 fr. ; L’Enfant dans
la Tourmente (2' vision), • Français » : 3.130 en-
trées, 328.200 fr. ; Tourbillons de Paris (reprise).
Semaine du 4 au 10 février 1953
« Club -, Maisi
10.000 entrées.
» Gaumont »,
1.421.600 fr.. 9.953
« Variétés », Le
•624 entrées.
» Trlanon ». L
.415 entrées.
» Français », L
.092 entrées.
<• Zlg-Zag », i
338.130 fr., 2.871 <
ndez-vous : 1.375.430 fr..
I* vision)
semaine)
vcautés ») ; Mcssalinc (»
♦ Zappy Max, populaire
la radio, sur la scène du
jeudi 12 février 1953, devant une salle archicomble
et accompagné par Henri Martinet, a interprété
ses récents succès et présenté son dernier film,
Quitte ou Double. Son succès a été vif.
4» Poursuivant la série de succès, M. Besson,
directeur du » Gaumont -Palace », nous commu-
nique la liste de ses prochains spectacles : La
Rcino de Saba, Adieu Paris avec, sur scène pen-
dant toute l'exclusivité du film en matinée et
soirée. Camille Sauvage et son orchestre qui sont
les vedettes de cette production ; La Fête à Hen-
riette, le récent film de Duvivier ; Le Gaucho ; Un
Caprice de Caroline, avec Martine Carol.
♦ Le » Plaza », présente à nouveau ; Autant en
emporte le Vent, avec même prix des places (500
Bagarres, avec Yvonne de Car
exclusivité de deux semaines, ■
0 fr. avec 5.609 entrées. - Bruguièi
HARFLEUR
Partiellement slnis
rlétés », d'Hnrfieur,
Janvier dernier.
Sous la direction
Edouard Delamare, i
portes le 15
. actif directeur. M.
e salle, de 450 places,
a eie entièrement renovee. La toiture et le pla-
fonnage ont été restaurés, les murs ont été peints
et tapissés de rouge et de vert, des fauteuils < Ci-
né-Sièges » en cuir ont été installés dans la salle
et un éclairage fluorescent du plus bel effet a
succédé à l'incandescence. La façade, exécutée,
11 y a quelques mois, contribue il rendre accueil-
lant ce sympathique cinéma, dont la cabine, équi-
pée déjà d'appareils Klang-Film, a été dotée de
lecteurs ae son » Europa ».
Les Nouvelles Installations Philips
Récemment, les Etablissements Philips viennent
d’équiper ou de transformer, dans la région de
Marseille, les salles ci-après :
Salles équipées avec chaîne sonore complète,
type 2.834 . - Artlstic » (Agde) ; » Casino Munici-
pal » (Aix-en-Provence» ; ■■ Casino » (Istres) ;
» Etoile » et « Lldo-Montolivet » (Marseille) ; « Co-
rona » et • Odéon » (Nîmes).
Salles équipées avec chaîne sonore complète,
type 1.894 : »Lux », » Rex », » Variétés », » Vox »
do » (Saint-Raphaël) ;
les amplificateurs type
). » Odéon » (Lamb(
Salles équipées avec
700/13 .
» Trlanon » (Bédarrleux
» I.a Plaine » (Marseille).
Salles équipées avec redresseurs d’arc à valve
type 1.001 ;
« Lux ». • Rex », » Vox » (Béziers) ; » Eden
(ChSteaurenard) ; « La Plaine » (Marseille).
D'autre part, les nouveaux studios de Sainte
Marthe, à Marseille, ont leur cabine de projectior
équipée de matériel Philips, chaîne sonore hol
landaise, avec lecteurs à lecture optique
gnétlquc combinée.
LA CiNÊMATOGRAPHiE FRANÇAISE
LILLE
melllé. Cette semaine, sensible redressement
10.974.180 fr. pour 78.479 entrées, contre 8.206.005
de recettes et 61.733 entrées la semaine précédente,
soit augmentation de plus de 20 %. Succès dû au
Gcvacolor Violettes Impériales.
Le prix des places avait été augmenté et un
gala, au profit du Comité de l'Enfance Malheu-
reuse, précéda le 27 janvier. Triomphal succès
plus de 400 places refusées.
L'Affaire Cicéron, au tandem « Caméo Bcl-
levue » : 2.098.480 fr.. 15.796 entrées.
Carnaval au Texas, au - Capitole •• : 1.320.725 fr.,
9.423 entrées.
L'He aux Femmes nues, » Le Régent » ; 1.093.635
francs. 8.441 entrées (deuxième semaine en cours).
L' Aigle rouge de Bagdad, au « Cinéchlc » :
1.007.820 fr.. 7.718 entrées.
Le Témoin de Minuit, au » Rcxy » ; G90.870 fr..
le mois de janvier (
1 janvier. .
27 janvier
8.891.215 350.61
Ci-dessous, à t
la statistique c
mois de janvier
La nette amélioration que nous avions enregis-
trée la semaine dernière dans l’exploitation lil-
loise des salles de première vision ic s'est mal-
heureusement pas maintenue.
Il est vrai que la « capitale des Flandres •
vient de subir un retour offensif de froid (chutes
de neige, verglas) qui a certainement empêché la
clientèle de l’extérieur de se déplacer, en dépit
de la programmation variée.
Mais en dépit de la température glaciale, le
film en Gevacolor de Richard Pottier. Violettes
nombreux spectateurs.
Viennent ensuite dans l’ordre
Les Anges de la Rue, mélodrame de R. de Auda.
« Capitole » : 1.219.510 fr., 8.884 entrées.
L’Agonlc des Aigles, film historique en Gevaco-
lor. de J. Alden-Delos, ■■ Famllia » : 1.212 1 G0 fr.,
9.041 entrées. A fait l'objet d'une soirée de gala
au profit de la restauration du Château de Ver-
sailles, le 4 février.
Riche, Jeune et Jolie, comédie musicale c!e Nor-
man Taurog, en Technicolor. » Caméo » : 933.200
francs, 6.958 entrées.
Capitaine de Castille, film d'aventures en Tech-
nicolor de Henri King (reprise). » LUac » ; 741915
francs, 5.922 entrées.
L’He aux Femmes Nues, comédie d’Henri Le-
page. « Le Régent » (2 semaines) : 1.833.910 fr.,
14.051 entrées.
C’est arrivé à Paris, comédie d'Henri Lavorel.
: Dohanne, •• Bellcvui
Guillo More 111, «
médie dramatique
Warner Bros, présentera trois super-productions
en couleurs à Lille :
Vendredi 27 février 1953. ù 10 heures, au « Ci-
néchlc » : La Maîtresse de Fer.
Vendredi 6 mars 1953, â 10 heures, au « Ciné-
chic » : I.e Miracle de Fatlma.
Vendredi 13 mars 1953, à 10 heures, au « Rexy » :
Le Corsaire Rouge. — T.-M. Cardlnaud.
LA CiNÊMATOGRAPHiE FRANÇAISE
PETITE MAMAN (G.)
Comédie psychologique (94 min.)
1V.O.-D.)
Origine ; Allemande.
Prod. : J. Stapenhorst-Carlton Film.
Réal. : Joseph de Baky.
CRITIQUES DES FILMS
$ 21 Février 1953 $
L'INCONNU
AUX DEUX COLTS (G.)
(Dcputy Marshall)
SCENARIO. — Ed. Garry (J.
Hall), est à la recherche de deux
criminels, Redwood et Northcy. Il
découvre que les membres de la
famille Masters, propriétaires d'un
ranch, sont en danger. Après la
mort de son père et de son oncle,
Janet Masters )F. Langford) est
menacée. Garry parviendra, après
de multiples incidents, à abattre
les coupables, qui sont les hom-
mes qu'il recherche. Le calme re-
venu et justice étant faite, Janet
et Garry. après s’ètre longtemps
affrontés, découvriront l'amour.
REALISATION. — Sujet traité avec
allant et dynamisme. De beaux exté-
rieurs sauvages servent de champ
d'action aux intrépides cavaliers du
far-vvest. Le nombre important des
personnages mêlés à l'action crée par-
fois une certaine confusion dans le
développement de l'Intrigue. Agréa-
dans un scénario aux nombreuses
scènes dramatiques.
INTERPRETATION. — Jon Hall,
dont les aptitudes artistiques sont très
variées, est le personnage
film. Aussi bon cavalier
dieu, 11 est sympathique et passe
avec aisance de la violence à l’hu-
Langford, à l'amusante frimousse,
est une sportive émérite qui. vêtue
comme les covv-boys et maniant le
Lundi dernier, à la réception donnée à la Maison de la Publicité, à l'occasion
de la préparation du Gala, organisé le 26 février, au cinéma 1« Olympia ».
pour le film de Jean Renoir. LE CARROSSE D'OR, sous le patronage de la
Fédération Nationale de la Presse Française et de la Fédération de la Publi-
cité, au bénéfice des Œuvres sociales de la Presse et de la Publicité, M A.
Bayet, président de la Fédération Nationale de la Presse Française, converse
amicalement avec M. Ray Ventura, coproducteur du film.
Origine : Française.
Prod. : Mlramar-Clné Sélection, 1952.
Réal. : Georges Lacombe.
Auteur : Adapt et dial, do J. Vlot
Chef-Opérateur : Robert Le Fcbvre.
Musique ; Louis Beydts.
Décor* ; Henri Morin.
Dlr. de Prod. : Gilbert Mahé
Montage : Henri Taverna.
Chof-Opérat du Son : J. Ricuh
Interprètes : Jean _Marals_ 1
CARACTERE. — Le Joune prodige
Roberto Benzi a grandi II n'est plus
l'enfant bouclé de Prélude à la Gloire.
U est devenu un sympathique ado-
lltés dramatiques et artistiques de scs
principaux interprètes et présentant
sous leurs meilleurs Jours ^cle beaux
ce film plaira h tous les publics. Nom-
breuses auditions d'œuvres musicales
classiques.
SCENARIO. — Le jeune et célè-
bre chef d'orchestre, Roberto Benzi
(R. Benzi), rencontre, au cours
d'une tournée à Venise, son père,
Lorenzo (J. Marais), grand pianiste
déchu qui, s'adonnant d la bois-
son, avait quitté le domicile conju-
gal. La musique les rapproche,
d'autant plus que Lucienne (J. Po-
rel), mère de Roberto, n'a pas tou-
jours compris les aspirations de son
mari et de son fils. Pourtant, Lu-
cienne aime toujours Lorenzo, et,
soucieuse du bonheur de sa famille,
elle parvient à guérir son mari de
sa funeste passion, consolide les
liens entre le père et le fils et as-
siste à leur triomphe commun, au
cours d’un concert qui sera la
preuve de leur équilibre retrouvé
et des promesses de l’avenir.
REALISATION. — Excellent auteur.
Jacques Viol a conçu un sujet fort
intéressant, qui unit avec bonheur
un captivant problème psychologique
et les séquences musicales Justifiées
par la présence de Roberto Benzi.
Avec sa sensibilité bien connue, Geor-
ges Lacombe a su traiter très habi-
lement ce sujet, le rendre émouvant
et plein d'attraits. Judicieuse utili-
sation de beaux extérieurs d'Italie.
INTERPRETATION. — Le rôle qui
lui a été confié permet à Roberto
Benzi d'exprimer dans leur plénitude
ses dons de comédien. Ils complètent
avec bonheur ceux qui ont établi sa
gloire, à laquelle ce film participera
certainement Pour la première fols,
Jean Marais Joue un. rôle de père
sympathique. Mais ce rôle réaliste,
solidement charpenté, met bien en
valeur son talent. Jacqueline Porel
apporte toutes les ressources de sa
sensibilité dans un rôle délicat. Les
autres Interprètes jouent avec le
maximum de conviction. — p R.
Les extérieurs de
"A DAY'S MISCHIEF" se feront
sur la Côte d'Azur.
+ Ce sera sur la Côte d'Azur que
production Rank-Plnewood Studios
A Day's Mischlef. d'après la nou-
velle de Lesley Storm, produit par
Antony Darnborougli, mis en scène
par Anthony Pélissier avec comme
principaux interprètes Gene Tlerncy,
Léo Genn. Walter Fitzgerald. Maggc
Jcnkins. Michaël Hordcn. C'est l'his-
toire d'un professeur qui s'éprend
élèves.
fidélité, l'honnei
Les prises de
courant mors.
commenceront
LA DAME DE FATIMA (G.)
(Scnora de Fatlma)
Comédie dramatique biographique
(95 min.)
(V.O.-P .)
Origine : Portugaise
Prod. : Aspa - C. Gonzalez - Suevla
Réal. ; Rafaël Gll.
Auteur : Scén. et dial, de Vincent.
Escrlva
Chef-Opérateur : Michel Kclbcr.
Interprètes : Inès Orsini, Fernando
Rey. Tito Junco, J.-M. Lado. M.-R.
Salgado, J. Nleto. M. Dulcc, F, Fer-
nandez. ^ ^ ^
24 septembre 1952. ^ ^ ^
février 1953.
SCENARIO. — Lucia Aloboru
il nés Orsini), sa cousine Yacinte
(Maria Dulcc), et son cousin Fran-
cisco (José Nicto), gardant leurs
moutons sur les collines prés de
leur village de Fatlma, voient ap-
paraître la Vierge. L’incrédulité
quasi-générale leur vaut mépris, cl
aussi punitions de leurs parents.
Une seconde apparition dresse
contre eux le gouverneur de la
Province, Olivcira (Fernando Roy).
Il menace en vain les enfants qui,
même devant la mort, refusent de
se récuser. Le 13 octobre 1917, jour
où la Vierge a promis de faire des
miracles, une foule énorme, mal-
gré l’interdiction du Gouvernement
se presse sous la pluie à Falima.
Le soleil, à l'heure dite, crève les
nuées et des miracles se produi-
sent douant 70.000 personnes. Lu-
cia voit la Vierge qui lui fait des
prédictions depuis réalisées . nou-
velle guerre, persécutions, qu'elle
révèle à la foule qui l'entoure en
priant.
REALISATION. — Rafaël GU, avec
une louable sobriété, a conservé au
récit un caractère à la fols simple,
naïf, Impartial dons une nmblancc
néo-réallsle. Les séquences d'npporl-
évltant toute grandiloquence. Les
Images de Kelber sont toujours bleu
éclairées. Le montage reste assez vif
malgré une pondération voulue.
INTERPRETATION. — Inès Or-
sini Joue avec foi et ferveur. Elle
LA CINEMATOGRAPHIE FRANÇAISE — -
FRÉQUENTATION DES SALLES PARISIENNES D’EXCLUSIVITÉ
(Les recettes sont communiquées à titre indicatif)
FILMS
DISTRIBUTEURS
SALLES
Nombre de places
Nombre de séances
PRIX
PLACES
SEMAINES
DATES
ENTREES
de la semaine
RECETTES
de la
SEMAINE
TOTAL
dos entrées
TOTAL
RECETTES
Minimu
n des entrées hebdomadaires
n des entrées hebdomadaire®
au cours de cette saison
et de la dernière
;LES AMANTS DE TOLEDE
MARIGNAN
1.670 pl. - 35 s.
300, 350 fr.
7.591
2.393.876
34.354
10.952.594
40.444
N. C.
28.984 (Kon-Tiki)
6.173
(Fr.) (Lux Films).
MARIVAUX
1.060 pl. - 35 s.
300, 350 fr.
du 11
au 17 février
8.640
2.728.756
33.970
10.873.334
35.698
5.697
23.698 (Messaline)
5.285
BIARRITZ
028 pl. - 35 s.
350 fr.
13ème
5.S42
1.939.700
132.183
46.264.200
15.903
N. C.
15.903 (Belles de Nuit).
N. C.
(Fr.-It.) (Gaumont Dist.).
MADELEINE
782 pl., 25 S, (5 j.).
350 fr.
du 6
au 10 février
6.008
2.100.000
170.773
59.730.284
22.832
2.714
19.622 (Belles de Nuit).
4.920
LE CHEMIN DE DAMAS
| (Fr.) (Films Fernand Rivers).
PAX-SEVRES
1.399 pl. - 23 s.
200 fr.
du 11
au 17 février
7.265
1.448.500
16.875
3.370.500
N. C.
N. C.
20.461 (Le Grand Concert)
N. C.
MAX-LINDER . ...
772 pl. - 35 s.
180. 200,
225 fr.
4.256
957.600
9.849
2.216.023
N. C.
N. C.
12.081 (Dallas, Ville Frontière)
1.131 J
CONVOI DE FEMMES
MOULIN-ROUGE .
1.680 pl. - 35 s.
250 fr.
2ème
8.534
1.536.120
19.641
3.535.380
N. C.
N. C.
13.886 (Carnaval au Texas)
4.515
LES VEDETTES . .
505 pl. - 35 s.
250 fr.
3.450
862.500
6.820
1.705.000
N. C.
N. C.
N. C.
N. C.
iDEUX DE L'ESCADRILLE
(Fr.) (C.E.F.).
LE FRANÇAIS
1.106 pl. - 35 s.
350 fr.
du 6
2ème
au 12 février
10.250
3.034.000
26.850
7.378.560
21.313
2.932
19.656 (De l’Or en Barres)
3.860
CINE-ETOILE . . .
325 pl. - 35 s.
200 fr.
5.010
1.002.000
10.012
2.002.400
N. C.
N. C.
N. C.
N. C. ;
(V.O.) (Sovcolor) (Pax Films).
PLAZA
450 pl. - 28 s.
200 fr.
du 11
au 17 février
5.520
1.104.000
11.127
2.225.450
N. C.
N. C.
N. C. I
N. C. J
L'HOMME TRANQUILLE
(V.O ) (Technicolor) (Films F. Rivers)
AVENUE
600 pl. - 28 s.
350 fr.
du 6
14ème
au 12 février
5.950
2.023.000
90.170
30.644.700
N. C.
N. C.
N. C.
N. C.
'iL IMPORTE D'ETRE CONSTANT.
(V.O.) (Eagle Lion) (Technicolor).
BROADWAY
420 pl. - 35; s.
150. 300 fr.
du 11
7ème
au 17 février
4.610
1.351.800
35.670
13.463.650
13.450
2.040
11.575 (Films en Reliefs)
N. C.
L'INEXORABLE ENQUETE
(Columbia).
LE PARIS
981 pl. - 35 s.
300. 350 fr.
(V.O.)
du 6
3ème
au 12 février
7.130
2.197.500
28.686
8.894.500
24.439
2.350
15.500 (Femme du Planteur)
4.200
IVANHOE
AUBERT-PALACE
676 pl., 10 s. (2 j.).
250 fr.
4ème
1.2S1
295.426
27.592
6.680.944
17.182
2.541
14.125 (Le plus Joli Péché du
3.154 Monde)
(Technicolor) (M.G.M.).
GAUMONT- THE.
450 pl., 10 s. (2 j.).
200 fr.
11.
t 12 février
923
171.513
17.208
3.310.748
11.513
1.571
10.198 (Il est Minuit Docteur
2.179 Schweitzer)
LIMELIGHT
(V.O.) (Artistes Associés).
LE RAIMU
383 pl. - 28 s.
350 fr.
du 6
«février
4.516
1.354.800
48.718
14.509.400
N. C.
N. C.
9.540 (Limelight).
1.135
BERLITZ . ....
1.600 pl. - 21 s.
300, 350,
400 fr.
11.850
4.138.850
52.150
18.566.200
30.320
6.082
7.390 Camillo) !
MANON DES SOURCES.
(Fr.) (Gaumont-Dist.).
COLISEE
732 pl. - 21 s.
400 fr.
(V.O.)
du R
7.614
3.039.949
31.670
12.644.639
19.412
2.039
19.649 (Le Petit Monde de Don |
5.828 Camillo)
GAUMONT-PAL.
4.670 pl. - 21 s.
250, 300,
350 fr.
26.512
7.738.390
123.160
36.081.988
92.466
10.611
1 1.921
LE MEDIUM
(V.O.) (Cinédis).
LE VENDOME ...
440 pl. - 28 s.
350 fr.
du 11
au 17 février
4.150
1.245.000
8.867
2.660.000
10.160
î.eos
10.160 (Los Olvidados)
1.609
LE MONDE LUI APPARTIENT
REX
3.292 pl.. 10 s.i <2 j.).
300, 350 fr.
11
12 février
2.259
574.535
48.821
12.427.120
80.061
8.838
54.973 (La Flèche et le Flam-
8.838 beau)
(Universal).
NORMANDIE
1.382 pl. - 35 s.
250, 300,
350 fr.
du 4
2ème
au 10 février
10.118
3.007.300
23.427
6.975.250
N. C.
N. C.
30.093 (Limelight).
4.590
ELYSEE-CINEMA
528 pl. - 35 s.
300 fr.
(V.O.)
3.860
1.154.800
N. C.
N. C.
12.090 (Histoire de Détective)
2.060
PLUME AU VENT
PARAMOUNT ...
1.903 pl. - 35 s.
150, 200.
250, 300 fr.
1ère
19.748
4.494.730
43.553
8.298
8.296
(Fr.) (Cocinor).
PALAIS-ROCHEC
1.667 pl. - 35 s.
190. 210,
230 fr
du 6
au 12 février
9.827
1.80G.971
27.715
2.777
2.777
SELECT-PATHE .
1.000 pl„ 35 s.
200, 260 fr
7.374
1.389.300
13.763
2.220
3.763 (Samson et Dalila)
2.229
QUITTE OU DOUBLE
OLYMPIA
1.862 pl. - 28 s.
225. 250 fr.
280 fr.
du 6
1ère
tu 12 février
12.124
3.733.000
N. C.
N. C.
.176 (Femme du Planteur)
N. C.
RITZ
800 pl. - 35 S.
150, 180.
200 fr.
du 11
au 17 février
6.878
1.206.110
17.614
2.583
1.009 (Fauve en Liberté)
3.993.
UMBERTO D
(V.O.) (Cinédis).
PANTHEON
353 pl. - 35 s.
160. 180 fr.
du 11
2ème
au 17 février
4.424
675.940
7.914
1.280
7.969 (Jeux Interdits)
1.280
LES IMAGFS
789 pl. - 35 s.
200 fr.
2ème
5.623
1.064.285
13.184
2.497.455
N. C.
N. C.
N. C.
N. C.
(Technicolor) (Universal).
332 pl. - 35 s.
du 6
au 12 février
3.300
957.000
7.790
2.259.100
N. C.
N. C.
N. C.
N. C.
800 pl., 25 s. <5 j.).
200 fr.
du 6
au 10 février
4.130
736.740
11.121
1.972.310
17.614
1.009 (Fauve en Liberté)
UN TRESOR DE FEMME
(Fr.) (Sirius).
MADELEINE . . .
782 pl. - 35 s.
350 fr.
1ère
du 11 au 17 février
10.684
3.737.000
22.832
2.714
19.622 (Belles de Nuit).
4.920.
Une Promotion du Cinéma
dans la Légion d’Honneur
Le décret du 31 janvier 1953, portant promo-
tion et nomination dans l’Ordre de la Légion
d’Honneur au titre de l’Industrie et de l’Ener-
gie, peut véritablement s’appeler « Promotion
du Cinéma •> par l'importance et le nombre de
personnalités du métier qu’il élève.
Au grade d'Officier :
M. Fourré-Cormeray (Michel), conseiller ré-
férendaire à la Cour des Comptes, directeur
honoraire du Centre National de la Cinéma-
tographie.
M. Debrie (André-Victor-Léon-Clément) , cons-
tructeur de matériel cinématographique (Eta-
blissements André Debrie).
AI. Moreau (.Georges-Paul-Emile), adminis-
trateur et directeur commercial de la Société
Kodak-Pathé.
Au grade de Chevalier :
M. Coûtant (André-Clément) , directeur de
société industrielle (Société de Constructions
Modernes Cinématographiques) .
M. Delannoy (Jean-François-Henri) , adminis-
trateur de l'Institut des Hautes Etudes Ciné-
matographiques (metteur en scène).
AI. Parent (André-Auguste), inspecteur de
l’Industrie et du Commerce (directeur général
adjoint du Centre National de la Cinémato-
graphie) .
Nous présentons à chacun d'eux nos affec-
tueuses félicitations.
Le HL Festival du Film
de Berlin
C’est du 18 au 28 juin que se tiendra, cette
année, le IIP Festival du Film de Berlin ; les
invitations ont été adressées à 45 nations ; déjà
12 pays ont annoncé leur participation, dont
la France, l’Italie, la Grande-Bretagne, les
Etats-Unis, la Suisse, le Canada.
Les projections auront lieu cette année en-
core dans deux salles « en vue » du Kurfur-
stendamm, qui est à Berlin le « Boulevard du
Cinéma ».
Outre les projections de films, diverses ma-
nifestations sont prévues : réunions d'experts,
d’artistes, expositions diverses. — P. M.
Cette année encore les
Artistes Associés semblent
devoir triompher dans
le combat des « Oscars »
Les Artistes Associés (United Artlsts Corpora-
tion), qui ont remporté ces deux dernières années
les Oscars de la meilleure interprétation mascu-
line (José Ferrer et Cyrano en 1951, Humplirey
Bogart et La Reine Africaine en 1952), sont, une
fois de plus, parmi les favoris dans la grande
compétition américaine.
Les résultats définitifs ne doivent être procla-
més que le 19 mars, mais les premiers pointages
ont permis d’établir une sélection des concurrents
le plus souvent désignés, et qui participeront à
la grande finale.
Parmi les résultats annoncés officiellement cette
semaine, les points suivants sont acquis :
Candidats ayant obtenu le plus grand nombre
de voix pour :
Oscar du meilleur interprète masculin : Gary
Cooper (pour Le Train sifflera trois fois), et José
Ferrer (pour Moulin-Rouge).
Parmi les « outsiders ►, Kirk Douglas (qui, rap-
pelons-le, tourne actuellement le film d'Anatole
Litvak pour les Artistes Associés).
Oscar du meilleur film : Le Train sifflera trois
fols (à égalité avec L'Homme Tranquille).
Oscar du meilleur metteur en scène : Fred Zin-
neman (pour Le Train sifflera trois fois), John
Huston (pour Moulin-Rouge).
D'une façon générale. Le Train sifflera trois fols
(déjà sorti par les Artistes Associés) et Moulin-
Rouge (qui va être présenté très prochainement
en France), sont les grands favoris. Moulin-Rouge,
notamment, a bénéficié de sept nominations, ce
dont aucun autre film ne peut s'enorgueillir.
Parmi les sept nominations de Aloulln-Rougc :
— Oscar du meilleur film.
— Oscar de la meilleure mise en scène (John
Huston).
— Oscar du meilleur Interprète masculin (José
Ferrer).
— Oscar du meilleur film en couleurs.
Oscar^ de^ la^ meilleure partenaire féminine
LA CiNÉMATOGRAPHl'E FRANCAÎSE
UNE NOUVELLE MÉTHODE
DE PROTECTION
ET DE DÉRAYAGE DES FILMS
Les Laboratoires Maurice DAEMS
viennent de terminer la mise au point
d'un nouveau procédé de protection
des films, dénommé « ÂCETALAC >..
Au cours de cette opération, un col-
lodion spécial, conçu et fabriqué dans
leurs laboratoires, est appliqué sur
l'image et la piste sonore sans atîein-
dre les perforations. La couche mince
et résistante de ce produit assure à
la pellicule (support triacétate), une
protection inégalable en lui conser-
vant sa souplesse naturelle.
Ensuite, les perforations sont trai-
tées à l'aide d'une paraffineuse mar-
ginale qui, les enduisant de paraf-
fine liquéfiée, facilitera les premiers
passages. Ce procédé est dénommé,
en Angleterre et aux U.S.A., le
« Waxage ».
« ACETALAC » offre, par la suite,
la possibilité d'un dérayage intégral
des films accidentés 35 mm. et 16 mm.
Le relavage dans un bain spécial
élimine complètement la couche pro-
tectrice affectée par les rayures et
autorise un nouveau vernissage de
la bande.
Cette méthode de dérayage est en-
tièrement originale et permet pour la
première fois la récupération des co-
pies rayées en format 16 mm.
MOR&VIÆ salue ROSSELLINI
" Europe 51" porte à l'écran
des questions habituellement
bannies, écrit le romancier.
Dans le grand hebdomadaire italien Europeo,
le romancier Alberto Moravia publie une lon-
gue étude sur le dernier film de Roberto Ros-
sellini : Europe 51.
Il évoque à ce sujet la grande fleure nml
connue de Simone Weil : « Simone Weil, doc-
teur en philosophie et en mathématiques, poly-
glotte, philologue, femme de lettres et essayislc
en matière politique, sociale et religieuse, per-
sonnifia à la perfection cette position de troi-
sième force ou européenne à laquelle Rossellini
semble vouloir faire allusion avec le titre am-
bitieux de son film. Simone Weil, en fait, vécut
plus ou moins les mêmes expériences que l’hé-
roïne Irène vit dans le film : elle s’est penchée
vers les communistes pour déclarer ensuite ■
« La révolution est l’opium du peuple » ; elle
avait, Israélite, accepté le christianisme mais
n’avait jamais voulu se plier à la pratique ca-
tholique ; pour vivre la condition ouvrière, elle
était devenue ouvrière elle-même aux Usines
Renault et en tira la conclusion, comme Irène,
o que le travail moderne est une malédiction
qu’aucune révolutioin ne pourra jamais alléger
ni modifier ».
: rendre
Après un long parallèle entre la vie réelle
de Simone Weil et l’affabulation d 'Europe 51.
Moravia conclut en saluant le film qui a 4 13
grande qualité d’avoir porté à l’écran des ques-
tions qui en sont habituellement I ’
ce sens, ce film est stimulant II
hommage à Rossellini pour son courage e»
impétuosité. Mais il est surclassé par limer-
’ Bergman qui démontre queue
i’est passionnée, identifiée 3
et ingrat personnage. Cette
extraordinaire actrice n’avait sans doute- J a,n3
encore donné d’une manière aussi saisissame-
vibrante et communicative la mesure de sa
talent ».
prétation d’Ingrid E
LA PRODUCTION
FICHES TECHNIQUES - Une nc
LA CINEMATOGRAPHIE FRANCAÎSE
FRANÇAISE
>uvelle version dans un cadre moderne de
"LA NUIT EST A NOUS"
avec Simone RENANT et Jean DANET
HOLD-UP
litre : HOLD-UP I titre provisoire).
Prod. : C.C.F.C.
Réal. : Georges Lacombe.
Assist.-Réal. : Roger Dallier.
Auteurs : Scén. orig. de J. Celhay,
d’après une nouvelle de Jacques
Constant.
Adaptation : J. Celhay.
Dial. : J. Celhay.
Chef-Opérateur : Philippe Agostini.
Opérateur : Jean-Marie Mailhols.
Assist.-Opérateur : Robert Foucard.
Musique : Francis Lopez.
Décors : Léon Barsacq.
Asssist.-Décorateur : André Bakst.
Dir. de Prod. : François Harispuru.
Montage : Raymond Leboursier.
: Chef-Opérat. du Son : Jacques Dal-
* lois.
Recorder : Fernand Janisse.
Perchman : Chichiniou.
Photographe : Lowenthal.
Script-Girl : Colette Crochot.
Régisseur général : Fred Hérold.
Régisseurs extérieurs : Mérangel,
‘i Charles Chieusse.
Accessoiristes : Marcel Dosnon, Du-
val.
Secrétaire de Prod. : Sleurai.
Maquilleur : Bonnemaison.
Assist.-Maquilleur : Monique Isnard.
Coiffeur : Trieste Sarnelli.
Habilleuse : Germaine Hoden.
Tapissier : Micheline Bonnet.
l'Enregistrement : Western.
Studios : Boulogne.
Extérieurs : Paris, Région parisienne.
Commencé le : 15 janvier 1953.
Propagande : Columbia (Mme Bois-
nard).
Interprètes : Jean Gabin, Madeleine
| Robinson, Robert Dalban, Suzanne
Dantès, Luce Fabiole, J. -J. Delbo,
Georges Vitray, Guérini, Arthur Be-
ver, Marbot, Françoise Soulié, Ga-
by Basset, Rognoni.
Sujet (genre) : Policier.
Cadre-époque : Moderne.
Résumé du scénario. — - Grâce aux
bonnes relations de Pierre Ruffin (J.
Gabin), Madeleine (M. Robinson),
trouve une situation de professeur et
une grande amitié naît entre eux.
Un soir, Madeleine trouve Pierre
blessé d’une balle à l'épaule. Peu de
temps après, le scandale éclate :
Pierre est un redoutable gangster.
Traqué et à bout de ressources, Ma-
deleine lui vient en aide. Puis se
sentant suivie par la police, cesse
d’aller aux rendez-vous. Se croyant
abandonné, Pierre cherche à la re-
voir. Et c’est une poursuite infernale
sur les bords de la Seine. Blessé,
Pierre se laisse tomber à l’eau, tandis
que sur la berge, Madeleine court
vers l’homme qu’elle aime, sans se
douter qu’il vient de couler à l’en-
droit même où elle se trouve.
+
♦ Ayant achevé Le Grand Méliès,
dont la présentation est attendue,
Georges Franju a réalisé un court
sujet destiné aux Télévisions améri-
caine et française : La Leçon de Ma-
dame Curie. Tout, dans ce film, lieux,
objets, est authentique.
LA NEIGE ÉTAIT SALE
Titre : LA NEIGE ETAIT SALE.
Prod. : Tellus Films.
Vente à l’étranger : Tellus Films.
Réal. : Luis Saslavsky.
Assist.-Réal. : Pierre Chevallier, Louis
Letuve.
Auteurs : Roman de Georges Sime-
non.
Adaptation et dialogues : André Ta-
bet et Luis Saslavsky.
Chef-Opérateur : André Bac.
Cameraman, : Jacques Natteau.
Assistants-Opérai. : Roland Paillas,
Hugo.
Musique : René Cloërec.
Décors : René Moulaërt.
Assistant-Décor. : Roger Briaucourt.
Dir. de Prod. : F. Bukofzer.
Montage : Isabelle Elman.
Assistant-montage : Delbut.
Chef-Opérat. du son : Robert Biard.
Recorder : André Soler.
Perchman : Victor Revelly.
Photographe : Lim.ot.
Script-Girl : Régine Hemou.
Régisseur général : Jean Mottet.
Régisseur adjoint : Roger Descofle.
Régisseur extérieurs : Georges Fluet.
Accessoiristes : Maurice Terrasse, Re-
né Vilecoq.
Secrét. de Prcd. : Paulette Haren.
Maquilleur : Anatole Paris.
Assist.-Maquil. : Yvette Pieop.
Habilleuse : Mary vomie Le Dantec.
Enregistrement : Omnium Sonore.
Studios : Photosonor.
Extérieurs : Strasbourg.
Commencé le : 4 décembre 1952.
Propagande : René Weiss.
Interprètes : Daniel Gélin, Valentine
Tessier, Daniel Yvernel, Véra Nor-
man, Nadine Basile, Jo Dest, Bal-
pétré, Paul Faivre, Pierre Duncan,
Marie Mansard, Camille Guérini.
Sujet (genre) : Drame psychologique
policier.
Cadre-époque : 1942.
Résumé du scénario. — Dans un
village alsacien, la mère (V. Tessier)
de Frank (D. Gélin) a ouvert une
maison de tolérance, fréquentée par
les officiers allemands. Pour ne pas
juger sa mère, Frank décide de des-
cendre plus bas encore. Il poignarde
un officier et abat, pour la voler ,1a
vieille dame qui l’avait hébergé.
Frank sera fusillé, mais avant de
mourir, sa mère et la jeune fille qui
l'aimait parviendront à lui donner le
bonheur auquel il n'avait pas cru.
"DARDAMELLE"
•i* C’est le 23 février, à Aix-en-Pro-
vence, que sera donné le premier
tour de manivelle de Dardameiîe,
une production de la Sté Nouvelle
des Films Marcel Pagnol, mise en
scène par Henri Verneuil, d’après la
pièce de A. Mazoud ; adaptation et
dialogues de Marcel Pagnol. Les
principaux interprètes en seront Fer-
nandel, Jacqueline Pagnol, Arius,
Berval. Les images seront d'André
Germain.
La pièce célèbre de Henry Kiste-
maeckers avait inspiré à Henri Fes-
court un excellent film qui fut une
des premières productions parlantes
françaises. Henri Ullmann, un des
pionniers de notre cinéma, qui comp-
te à son actif la réalisation de plus
Simone Renant et Jean Danet, prin-
cipaux interprètes de LA NUIT EST
A NOUS.
de cent films, a entrepris cette nou-
velle production qui marque sa
reprise d’activité après une éclipse
de quinze ans, due à la guerre.
Le producteur a préféré choisir un
sujet ayant fait ses preuves. Fran-
çois Chalais, auteur de l’adaptation
et des dialogues, en a modifié le ca-
dre, remplaçant la célèbre course
automobile italienne de Targa Fiorio
par une compétition d'avions à réac-
tion, mais a respecté l'intrigue et les
situations dramatiques.
Le film est réalisé en Gevacolor
dans des décors de Jacques Colom-
bier très étudiés au point de vue
coloris. Afin d’éviter les tâtonnements
inutiles durant les prises de vues, le
chef-opérateur, Nicolas Hayer, a pro-
cédé préalablement à de nombreux
essais en ce qui concerne les décors,
les maquillages et les tissus choisis
pour les costumes.
Jean Stelli, qui met en scène ce
film se déroulant en grande partie
dans les milieux de l’aviation, s'est
longuement documenté auprès de Ro-
bert Morane afin de ne commettre
aucune erreur technique et de ne
rien laisser au hasard.
Les extérieurs se dérouleront en
grande partie sur un terrain d’avia-
tion dont le nom est tenu secret. Au-
cun étranger à la production ne
pourra approcher les techniciens au
cours de ces prises de vues dans les-
quelles les plus récents modèles
d’avions à réaction tiendront la ve-
dette.
Simone Renant. principale interprè-
te du film, créera le rôle d’un pilote
d’essai qui, malgré son dangereux
métier, n'en reste pas moins femme.
L’artiste plein d'avenir, Jean Danet.
sera son partenaire, tandis que Jean
Murat, qui interprétait ce personnage
capital dans la première version, se
voit attribuer cette fois une nouvelle
création mieux adaptée à son âge.
Mary Meade, qui devait interpréter
le rôle d’une artiste de music-hall
américaine, immobilisée par une ma-
lencontreuse jaunisse, a été rempla-
cée par Virginia Keiley, qui vient de
tourner récemment dans Moineaux
de Paris. Jean Debucourt joue avec
autorité un rôle de chef.
Dans cette oeuvre dramatique, nous
suivrons le développement de la
passion d’une femme pour un héros
de l'aviation que les suites d’un ac-
cident empêchent de piloter. Déses-
pérée en apprenant que l’aviateur est
déjà marié, la jeune femme cher-
chera la mort mais, triomphant de
tous les périls, se retrouvera inani-
mée dans les bras de l’homme
qu’elle avait cru perdu pour elle.
G. Turquan.
FICHE TECHNIQUE
LA NUIT EST A NOUS
Titre : LA NUIT EST A NOUS (Geva-
color).
Prod. : Henri Ullmann, de la Com-
pagnie Nouvelle du Cinéma.
Vente à l'étranger : Cie Nlle du Ci-
néma.
Réal. : Jean Stelli.
Assist.-Réal. : Jean Lefèvre, Jacques
Sorkine.
Auteur : Pièce de théâtre d’Henry
Kistemaeckers.
Adaptation : François Chalais et
Henri Vendresse.
Dialogues : François Chalais.
Chef-Opérateur : Nicolas Hayer.
Cameraman : Noël Martin.
Assist.-Opérateurs : Paul Souvestre,
Pierre Charvein.
Musique : René Sylviano.
Lyrics : Chansons de Vincent Scotto.
Décors : Jacques Colombier.
Assist.-Décorateurs : Jean André,
Jean Taillandier.
Dir. de Prod. : Roger Le Bon.
Montage : Paul Cayatte.
Assist.-montage : Nicole Colombier.
Chef-Opérat. du Son : Jacques Lebre-
ton.
Recorder : Sinianian.
Perchman : Paul Rubin.
Photographe : André Dinot.
Script-Girl : Marie-Thérèse Cabon.
Régisseur général : Marcel Bryau.
Régisseur adjoint : Robert Bossis.
Régisseurs extérieurs : Albert Volper.
Accessoiristes : Basile Morose.
Secrétaire de Prod. : Yvonne Rocques.
Couturiers : Jacques Heim. Tricots
sport de Renée Collard.
Maquilleur : Arakelian.
Maquilleuse-coiffeuse : Lucette Denns.
Habilleuses : Lucie Dauphin et Mlle
Alibert.
Tapissier : Maurice Bourbotte.
Studios : Franstudio, à Joinville.
Extérieurs : Melun, Villaroche.
Commencé le : 7 janvier 1953.
Propagande : Presse-Films.
Interprètes : Simone Renant, Virgi-
nia Keiley, Huguette Vergme, Ger-
maine de France, Jean Danet, Jean
Debucourt, Jean Murat, Paul Pavel,
Jacques Denoël, Jacques Butin.
Christian Lude, Paul Barge.
Sujet (genre) : Drame d’amour.
Cadre-époque : Bureaux d’Etudes et
Centre d’Entraînement des pilotes
d’essais de prototypes. Paris à notre
époque.
Résumé du scénario. — Pilote d’es-
sais, Françoise Chozat (S. Renant),
ne vit que pour son dangereux mé-
tier. Elle rencontre l’Amour sous les
traits d’Alain Brécourt (J. Danet). En
découvrant qu' Alain a été marié, —
qu’il n’est pas divorcé, — Françoise,
devenue sa maîtresse, souffre de ce
mensonge. Elle tente de se suicider
en vol. L’accident paraît inévitable.
Il ne se produira pas. L’appareil s’est
posé sur la piste... On en retire
l’aviatrice inanimée. Françoise revient
à elle et découvre, près du sien, le
visage anxieux d’Alain avec la certi-
tude d’un bonheur auquel elle ne
croyait plus.
LES CRITIQUES
DE NOTRE DERNIER NUMÉRO
(N 1505 > 14 lévrier 1953)
PZ\ Q. j? j g .
MOINEAUX DE PARIS. 90*. Dist. : CINE-SELECTION.
LES PREMIERS JOURS. 95*. Dist. : PROCINEX.
UN HOMME PERDU, 90*. Dist. : ARS FILM.
PAGE 20 :
LES MUSICIENS DU CIEL, 85*. Dist. : CINE-SELECTION.
SATAN CONDUIT LE BAL, 86'. Dist. : DISCIFILM.
MAISON DE RENDEZ-VOUS. 90'. Dist. : SONOFILM.
V |tf Er V II IVI F» APPAREILS DE PROJECTIONS CINEMATOGRAPHIQUES SONORES
rtA , S,,.rJs yJILÆ;. cinemeccanica-milan
LA CINEMATOGRAPHIE FRANCAÎSE * _
CRITIQUES DES FILMS
L 21 Février 1953 — i
“ LES AMANTS DE TOLÈDE ”
attirent la £oule des spectateurs parisiens
Le seul vrai jugement sur un film est celui du public. Ce document pris
au « Marignan » de Paris durant la première semaine d’exclusivité du grand
film international d’Henri Decoin, LES AMANTS DE TOLEDE, est infiniment
plus important que toute argumentation.
(Photo Lux Films.)
LE CARROSSE D'OR (G.)
Conte humoristique (98 min.)
Technicolor
(V.O.-D.)
Origine : Franco-Italienne.
Prod. : Panaria Film-Hoche Produc-
tions, 1952.
Réal. : Jean Renoir.
Auteurs : Inspiré de la pièce de Pros-
per Mérimée, « Le Carrosse du
Saint-Sacrement ». adapt. de J. Re-
noir, A. Avanzo et G. Macchi.
Chef-Opérateur : Claude Renoir.
Musique : Extraits des œuvres d’ An-
tonio Vivaldi.
Décors : Mario Chiari.
Dir. de Prod. : V. Brosio et G. Bor-
dogni.
Montage : M. Serandrei, D. Hawkins.
Chef-Opérat. du Son : J. de Bretagne,
O. del Grande.
Interprètes : Anna Magnani, Duncan
Lamont, O. Spadaro, R. Rioli, P.
Campbell, N. Fiorelli, G. Higgins,
Dante, G. Mathews, R. Truman, E.
Altieri, R. Chiantoni, G. Tedeschi,
A. Kolner, A. Medini, les frères Me-
dini, J. Pasetti, W. Tubbs, C. Ma-
thews, F. Keeling, L. Marengo et
Jean Debucourt.
Présentation à la presse (Paris) : 11
février 1953.
CARACTERE. — Inspiré de la pièce
de Mérimée, le « Carrosse du Saint-
Sacrement », dont il ne subsiste que
peu de choses. Renoir a renouvelé
entièrement l’intrigue dans laquelle
on retrouve le personnage principal
de la comédienne, le carrosse d’or,
symbole de la vanité humaine et de
l’évêque, qui apporte la conclusion.
Le cadre change également. Au lieu
du Pérou, le lieu choisi est du XVTU>'
siècle, une eolonie espagnole non dé-
signée et la troupe de comédiens am-
bulants comprend les personnages
classiques de la « comedia dell’Arte ».
Réalisé en Italie, le film subit l’in-
fluence de ce pays où tout est théâ-
tral. C’est ce qu’a voulu le grand met-
teur en scène, qui a choisi comme
vedette la célèbre comédienne ita-
lienne Anna Magnani et qui a illus-
tré par la couleur cette composition
où la fantaisie et l'humour tiennent
une large place.
SCENARIO. — Le Vice-Roi (D.
Lamont), d’une lointaine colonie,
s’ennuie au milieu de sa petite cour.
La monotonie est rompue par l’ar-
rivée le jour même du somptueux
carrosse d’or qu’il a commandé et
d’une troupe de comédiens. Camïlla
(A. Magnani), l’étoile, qui est ac-
compagnée de son soupirant, Felipe
(P. Campbell), éveille l’amour de
Ramon (R. Rioli), le célèbre toréa-
dor et suscite la passion violente
du Vice-Roi, qui en fait sa favorite,
l’amène à la cour et lui offre son
carrosse. Camilla ne reste pas in-
différente aux hommages de ses
soupirants. Voyant les drames que-
son amour suscite à la cour, et la
rivalité qui oppose Ramon et Fe-
lipe les armes à la main, Camilla
fait don du carrosse à l’évêque,
puis, ayant renoncé à la fortune et
à l'amour, elle retourne au théâtre,
plus vrai et plus sincère que la vie.
REALISATION. — Jean Renoir a
orchestré avec la science et le sens
artistique qui lui sont propres un
thème classique qu’il a profondément
marqué de sa personnalité. Tout est
équilibré, mesuré, dosé, dans cette
œuvre à laquelle on ne pourrait rien
trouver à ajouter ou à retrancher.
L’emploi habile de la couleur, dans
d^s tons éclatants, souligne le con-
v.aste entre les personnages bigarrés
de la comédie italienne et les ensem-
1 ' ; séduisants des décors et des cos-
tumes de cour. Les caractères princi-
paux *nt tous un relief étonnant et
leur comportement est minutieuse-
ment étudié.
INTERPRETATION. — Anna Ma-
gnani, aux superbes dons de comé-
dienne, donne à sa création une allure
très personnelle aux accents profon-
dément humains. Son jeu pittoresque
et varié dénote une belle compréhen-
sion d’un personnage fantaisiste
qu’elle anime avec intelligence et ta-
lent. Les trois amoureux, Duncan La-
mont, Riccardo Rioli et Paul Camp-
bell, de caractères très différents,
mettent leurs qualités variées de co-
médiens au service de rôles parfaite-
ment adaptés à leur nature. Oduardo
Spadaro est un excellent Pantalon
sensible et vrai. L’ensemble de l’in-
terprétation, bien en place, donne
toute sa valeur à chaque personnage.
G. T.
LE SENTIER DE L'ENFER (G.)
(Warpath)
Western (86 min.)
Technicolor
(V.O.)
Origine : Américaine.
Prod. : Nat Holt, 1951.
Réal. : Byron Haskin.
Auteur : Histoire et scénario de
Frank Gruber.
Chef-Opérateur : R. Rennahan.
Musique : Paul Sawtell.
Dir. artistique : John Goodman.
Décors : Robert Priestly.
Montage : Philip Martin.
Chef-Opérat. du Son : Gene Merritt.
Interprètes : Edmund O’Brien, Dean
Jagger, Forrest Tucker, H. Carey
Jr„ P. Bergen, J. Millican.
Première représentation (Paris) : 21
janvier 1953.
CARACTERE. — Un régiment de
cavalerie participe à cette aventure
à laquelle la réalisation en couleurs
apporte un élément photogénique.
L’accompagnement d’un convoi par
les militaires est très spectaculaire,
ainsi que les attaques des Sioux. Des
combats acharnés, d’inévitables ba-
garres donnent le style classique à
ce film de mouvement et d’aventures.
SCENARIO. — John Vickers (E.
O’Brien), dont la fiancée, blessée
par trois malfaiteurs, est morte
après une longue maladie, a résolu
de se venger. Ayant abattu un des
criminels, il s’engage dans un régi-
ment où il sait que se trouvent les
coupables. Le sergent O’Hara (F.
Tucker) est l’un d’eux et le popo-
tier Quade (D. Jagger) l’autre.
Après des péripéties émouvantes,
les ennemis de Vickers périront de
la main des Sioux et John pourra
aimer en toute quiétude l’innocente
Molly Quade, fille du popotier.
REALISATION. — Les épisodes
spectaculaires très nombreux, batail-
les rangées, attaques du convoi, dan-
ses des Sioux, exécution des prison-
niers, sont mis en valeur habilement.
L’intrigue est bien menée et l’exécu-
tion technique très sûre. Le sujet se
prêtant particulièrement bien à la
couleur comporte de très belles ima-
ges. L’esprit d’abnégation des mili-
taires domine les rancunes person-
nelles.
INTERPRETATION. — Edmond
O Brien, au jeu puissant et très
mâle, est parfaitement adapté à son
rôle de militaire audacieux. Forrest
Tucker est énergique et met en va-
leur ses dons scéniques dans un rôle
antipathique, tandis que Dean Jag-
ger est un peu froid dans sa sobriété.
G. T.
L'HOMME A L'AFFUT (G.)
(The Sniper)
Policier psychologique (83 min.)
(V.O)
Origine : Américaine.
Prod. : Stanley Kramer, 1952
Réal. : Edward Dmytryk.
Auteurs : Scén. de H. Brown, d’après
un récit de Edna et Edward Anhalt.
Chef-Opérateur : Burnett Guffey.
Musique : George Antheil.
Dir. artistique : Walter Holscher.
Décors : James Crowe.
Montage : Aaron Stell.
Chef-Opérat. du Son : Frank Good-
win.
Interprètes : Adolphe Menjou, Ar-
thur Franz, Gerald Mohr, Marie
Windsor, F. Faylen, R. Kiley, M.
Dwyer, J. Novello, S. Miller.
Première représentation (Paris) : 4
février 1953.
CARACTERE. — Etude du cas cli-
nique d’un maniaque qui ne peut
s'empêcher de tuer. Démonstration de
la responsabilité générale encourue
par l’humanité qui ne se préoccupe
pas suffisamment de soigner les mala-
des dangereux ou de les mettre hors
d’état de nuire. Problème intéressant
traité sur le mode angoissant, avec
en tête de l’interprétation Adolphe
Menjou et Arthur Franz.
SCENARIO. — Edward ‘■Miller
(A. Franz), est un maniaque re-
foulé qui, à l’affût avec un fusil
à longue portée, tue des femmes.
Il cherche en vain à attirer sur lui
l’attention des médecins. La police,
dirigée par l’inspecteur Kafka (A.
Menjou), le recherche, tandis que
la liste de ses victimes s’allonge
et que les autorités locales s’émeu-
vent. Miller sera enfin arrêté chez
lui et se rendra, en larmes, à Kafka.
REALISATION. — Edward Dmy-
tryk, l’excellent réalisateur de Cross-
fire et Donnez-nous aujourd’hui, a su
créer l'atmosphère avec talent. Il tire
des effets saisissants d’images très
simples et de passages muets qu’une
musique très sobre accompagne. L’in-
térêt constamment soutenu et très
prenant atteint l’angoisse dans cer-
tains passages, les meilleurs du film.
L’étude psychologique est traitée avec
clarté dans un style profondément
humain.
INTERPRETATION. — Adolphe
Menjou joue avec flegme et autorité
son personnage de policier subtil in-
quiété par les conséquences d’une en-
quête longue à aboutir. Arthur Franz,
tourmenté, nerveux, crée son per-
sonnage d’instable et d’obsédé avec
une poignante vérité. La jolie Marie
Windsor n’est qu’une silhouette épi-
sodique dans l’action à laquelle elle
donne tout son relief. — G. T.
16
LE MEDIUM (A.)
(The Medium)
Drame lyrique (85 min.)
(V.O.)
Origine . Américaine.
Prod. : Walter Lowendahl, 1951.
Réal. -Auteur : Gian-Carlo Ménotti.
Chef-Opérateur : Enzo Serafin.
Musique : Thomas Schippers.
Décors : Georges Wakhévitch.
Montage : Alexander Hammid.
Chef-Opérat. du Son : C. Robert Fine.
Interprètes : Marie Powers, Anne-
Maria Alberghetti, L. Coleman, B.
Kibler, B. Dame, D. Morgan.
Première représentation (Paris) : 4
février 1953.
CARACTERE. — Ce très curieux et ^
excellent film n’a pas d’équivalent
dans toute l’histoire du cinéma. C'est
une tentative parfaitement réussie de
transposition en style cinématogra-
phique d’un opéra. L’histoire fantas-
tique, étrange, qui nous est contée
dans ce film est en elle-même très
prenante. L’impression d’envoûtement
qui s’en dégage est encore accentuée
par la très habile utilisation de chants
en guise de dialogues, sans que l'on
soit aucunement gêné par cette sub-
stitution. Exploitation limitée en V.O.
Tous les amateurs de cinéma et
d’opéra voudront voir ce film.
SCENARIO. — Mme Flora (M.
Powers), « voyante extra-lucide »,
abuse cyniquement de la crédulité
de ses clients, pauvres gens éplo-
rés, à qui elle fait « voir » et « en-
tendre » un être cher disparu. Elle
réussit cette supercherie grâce à
une mise en scène appropriée et
avec le concours de sa fille, Mo-
nica (A.-M. Alberghetti) et d’un
jeune métis muet, Toby (L. Cole-
man), qui lui sert de serviteur. Or,
un soir, au cours d’une séance d’oc-
cultisme, Flora sent deux mains
glacées qui lui enserrent la gorge
et, effrayée, tente de faire dire à i
Toby qu’il est le responsable de i
cette sinistre sensation. Mais Toby \
est muet et est lui-même terrorisé
par ce qu’il devine, par ce qu’il !
voit : une vieille femme laide à
demi folle, Flora, qui le chasse \
parce qu’elle le croit maléficieux.
Mais Toby aime Monica et revient
au milieu de la nuit. Dans son
ivresse, Flora croit à la présence 1
d’un esprit et tire des coups de re-
volver, et devant le cadavre de >
Toby, Flora, hagarde, lui demande i
encore, « Est-ce toi ? »
REALISATION. — Ménotti, auteur
de l’opéra qui a servi de thème au
film, a réalisé celui-ci pour son pre-
mier contact avec le cinéma, dans un
style d avant-garde, qui s’inspire de
ceux de Jean Cocteau, d’Orson Welles
et des maîtres de l’Expressionnisme
allemand. Cependant, ayant bien as-
similé son sujet, l’adaptation ciné-
graphique qu’il en a tiré, et les ré-
miniscences des films fantastiques qui
l’ont inspiré, il a su faire de son film
une œuvre poignante très originale,
qui touche profondément tous les
spectateurs.
INTERPRETATION. — Inconnus au
cinéma, les interprètes de ce film sont
appréciés sur les scènes lyriques in-
ternationales. Le grand mérite de
Ménotti — et leur propre — est
d’avoir su conférer à leurs rôles un
caractère dramatique très prenant,
au point que les jeux de physionomie
touchent suffisamment pour faire ou-
blier que les « dialogues » sont chan-
tés. Ceci s’adresse à tous les acteurs
sauf, naturellement, à Léo Coleman
qui tient un rôle muet mais dont le
visage est étonnamment expressif.
P. R.
♦
Jacques SERNAS ne manque pas
d'engagements.
•î* Jacques Sernas, qui vient de ter-
miner en Italie Lulu aux côtés de
Valentina Cortèse, sous la direction
de Fernando Cerchio, commencera le
18 mars Tanti Saludi dal Paradiso,
faisant suite au film français L’En-
vers du Paradis, qu’il tourne en ce
moment à Cagnes-sur-Mer. Ensuite,
il sera un des principaux interprètes
de Nostri Tempi, de Blasetti, puis
de Anni Facili, de Luigi Zampa. Puis
ce sera le principal rôle de L’Aven-
ture, d’après le roman à succès de
Moravia. Rappelons que les derniers
films où Jacques Semas a paru sont
Les Enfants ne sont pas à Vendre,
Dix Chansons d’Amour à sauver et
Finishing School, coproduction italo-
américaine.
PRODUCTEURS
DIRECTEURS DE PRODUCTION
TITRE
REALISATEUR
AUTEURS
1° Assist.-Réalisateur.
2° Chef-Opérateur.
3° Décorateur.
4° Régisseur.
INTERPRETES
LIEUX DE TOURNAGE
DATES
NEPTUNE-SIRIUS-
FONOROMA (Rome)
Simone Devaivre
38, rue Fiançois-1" 1 '
BAL. 60-29
Alerte au Sud (Ge-
vacolor)
(Autor. provis. du
C.N.C.).
JEAN DEVAIVRE.
Scen., dial de J. Devai-
vre, d’après « Chasse
couplée au Caire », de
Pierre Nord.
1 °
2 °
3»
4°
J.-C. Pascal, Eric von
J Stroheim, Anna-Maria
Calène. Jean Tissier,
Folco Lulli, Mastro-
| ianni.
STTJD. BILLANCOURT.
25 février 1953.
FILMS F. A. O.
Robert Prévôt
163, Faubourg Saint-Honoré
BAL. 08-36
Le Père de Made-
moiselle.
( Autor. provis. du
C.N.C.).
MARCEL L’HERBIER.
Avec la collaboration de
Robert - Paul Dagan.
Pièce de Roger Fer-
dinand.
1° Dewever.
2° R. Juillard.
3° Colasson.
4° Jean Mottet.
Arletty, Suzy Carrier,
Denise Grey, Jacques
François, Germaine
Reuver. Sophie Mal-
let, André Luguet.,
| Mauricet.
STUDIOS PHOTO-
SONOR.
2 mars 1953.
PARIS-FILMS-PRODUCTION-
LUX (Rome)
Mme Gouliaji
91, Champs-Elysées
ELY. 88-61
[Thérèse Raquin.
(Autor. provis. du
C.N.C.).
MARCEL CARNE.
Adapt. de M. Carné et
Cnarles Spaak, d'après
le roman d'Emile Zola.
1° Jean Valère.
2° Roger Hubert.
3° Paul Bertrand
4° T. Sune et P, Laf-
fargue.
Simone Signoret.
Raf Vallone.
Sylvie.
STUDIOS DE NEUILLY.
j 2 mars 1953.
GIBE
Louis Wipf
1, rue François-I cr
ELY. 30-00
Le Bon Dieu sans
Confession.
(Autor. provis. du
C.N.C.).
CLAUDE AUTANT-LA-
RA.
Roman de Paul Vialar
« M. Dupont est
mort », adapté pai
Claude Autant - Lara,
Ghislaine Auboin et
Roland Lauaenbach ;
dial, de G. Auboin.
1° G. Auboin.
2° André Bac.
3° Max Douy.
4° L. Lippens.
j Danielle Darrieux.
! Henri Vilbert.
jMino Burney.
STUDIO FRANCŒUR.
2 mars 1953.
C.F.P.C.-SUN FILMS
Robert Florat
28, boulevard Malesherbes, Paris
AN J. 11-84
Le Gang des Book-
makers.
( Autor. provis. du
C.N.C.).
WALTER KAPPS.
Scén. et adapt. de Ro-
bert-Paul Dagan, d’a-
près une idée de Jean
Negro ; dial, de Jean
Francou.
1» C. Walter.
2» Willy.
3° Cl. Bouxin.
4“ Jean Clairval.
Jeannette Batti, Colette
Darfeuil, Robert Ber-
ri, Jimmy Gaillard.
DECORS NATURELS.
(Paris).
2 mars 1953.
ROY FILM
André Roy
18, rue Pigalle
TRI. 12-30
Le Petit Jacques.
(Autor. provis. du
C.N.C.).
ROBERT BIBAL.
Roman de Jules Clare-
tie, adapt. par R. Bi-
bal ; dial. : M. Dulud.
1° Stragiatti et Bonnar-
dier.
2° P. Dolley.
3° L. Le Barbenchon.
4° G. Mahaut.
Christian Fourcade, Hé-
lène Perdrière, Daniel
Ivemel, Blanchette
Brunoy, H. Vernon,
Celia Cortez, Jean-Mi-
chel Rankovitch, Mick
Micheyl.
EXT, PARIS ET MAR-
SEILLE.
16 mars 1953.
CHAMPS-ELYSEES
PRODUCTION
33, Champs-Elysées
BAL. 34-12
Virgile.
CARLO R IM.
Scén. et dial, de Carlo
Rim, d’après une
idée de R. Vinci.
1° P. Chevalier.
2° R. Juillard.
3» R. Clavel.
4° J. Desmouceau.
Robert Lamoureux.
STUDIOS DE BOULO-
GNE.
Mars 1953.
FILMS E.G.E.
Léon Carré
49 bis, avenue Hoche
WAG. 77-27
Le Dortoif des
Grandes.
HENRI DECOIN.
Roman de S. -A. Stee-
man, adapt. par H.
Decoin et François
Chalais ; dial, de Jac-
ques Natanson.
1° Fabien Collin.
2 °
3° René Renoux.
4° Michel Choquet.
Jean Marais, Françoise
Arnoul.
16 mars 1953.
C.I.C.C. -REFORMA FILMS
(Mexico)
Louis Wipf
6 , rue Christophe-Colomb
ELY. 01-10
Les Orgueilleux.
(Autor. provis. du
C.N.C.).
YVES ALLEGRET.
Scén. orig. de J. -P. Sar-
tre; adapt. et dial par
Jean Aurenche.
1° Paul Feyder.
2° Gabriel Figueroa,
3»
4° Lucien Lippens.
Michèle Morgan.
Gérard Philipe.
Pedro Armendariz.
EXT. MEXIQUE.
Mars 1953.
FRANCO-LONDON-FILM
Henri Baum
114, Champs-Elysées
ELY. 57-36
Madame de...
MAX OPHULS,
Adaptation et dial, de
Marcel Achard, d'a-
près l’œuvre de Loui-
se de Vilmorin.
1 °
2° Christian Matras.
3° Jean d’Eaubonne.
4°
Charles Boyer.
Danielle Darrieux.
Vittorio de Sica.
7 avril 1953
LP.C.-COSTELLAZIONE
Robert Prévôt
163, Faubourg Saint-Honoré
ELY. 07-16
L’Amour d'une Fem-
me.
(Autor provis. du
C.N.C.).
JEAN GREMILLON.
Scén. orig. de J. Gré-
millon ; adapt. par
René Wheeler, René
Fallet et J. Grérnil-
lon ; dial, de R. Whee-
ler et R. Falletr
1 »
2° Louis Page.
3° Robert Clavel.
4° Jean Mottet.
Micheline Presle, Mas-
sim o Girotti.
EjXT. OUESSANT.
20 avril 1953.
SPORT FILMS
1, rue Lord-Byron
BAL 52-22
Scandale sur la Ri-
vièra.
( Autor. provis. du
C.N.C.).
WILLY ROZIER.
Scén. et dial. Xavier
Vallier.
I"
2° Michel Rocca
3°
40
Jean Danet.
Betty Stockfeld.
EXT.
Avril 1953.
P.A.C.-PATHE CINEMA
S.G.C.-TITANUS (Rome)
Paul Cadéac
26, rue Marbeuf
BAL. 18-01
Les Trois Mousque-
taires (Eastman-
Color).
ANDRE HUNEBELLE.
Roman d’Alexandre Du-
mas, adapté et dial,
pair Michel Audiard.
1° J. Garcia.
2° M. Grignon,
3° L. Carré.
4° R. Boulais,
Georges Marchai.
Gino Cervi.
Yvonne Sanson,
Avril 1953.
VOX FILMS
Claude Ganz
3, rue Troyon
ETO. 06-47
L’Amour fait Appel.
ANDRE PERGAMENT.
Scén. orig. de Robert
Tarcali ; adapt. et
dial, de J. Vilfrid.
1 »
2» L.-H. Burel.
3° Raymond Nègre.
4° Noël.
Avril 1953.
FILMS MONTMORENCY
Maurice Saurel
16, rue Delabordère, Neuilly
MAI 04-44
■
La Vie intime de
Raspoutine.
LEON1DE KOMEROV-
SKY.
Supervis. de Raymond-
Bernard ; scén. orig.
de L. Komerovsky ;
adapt. de l’auteur et
Raymond -Bernard.
1 °
2° E. Schuftan.
3° S. Pimenoff.
4°
Pierre Brasseur.
STUDIOS BOULOGNE.
Avril 1953.
FILMS DU CYCLOPE-
INDUS FILMS-I.C.S. (Rome)
René Vuattoux
20 .avenue Rapp
INV. 85-83
L.e Guérisseur.
YVES CIAMPI.
Scén. d'Y. Ciampi et
Pierre Very.
L° J. -J. Vierne.
2° Marcel Grignon.
3° René Moulaert.
4° Jean Desmouceaux.
Jean Marais.
Juin 1953.
18
^§» LA eiNÉMATOGRAPHiE FRANCAÎSE
“TAMBOUR BATTANT ”
Après sa brillante sortie en exclusivité aux « Normandie » et « Rex », le film
de Georges Combret, TAMBOUR BATTANT, poursuit sa carrière en province,
où tous les publics apprécient le charme et la bonne humeur de cette dyna-
mique production. La vedette de TAMBOUR BATTANT est, on le sait, Jacques
Hélian et son orchestre, dont la fantaisie est bien connue de tous les auditeurs
de la Radio. Cette troupe de joyeux garçons se déchaîne dans ce film qu’in-
terprètent également le sympathique Jimmy Gaillard, la charmante Sophie
Leclair, ainsi que les plaisants comédiens Armontel, Paul Démangé, Duva-
leix, Charles Bouillaud et Alfred Adam. Devant le succès de cette production,
qui fait suite à celui remporté par son précédent film, MUSIQUE E'N TETE',
Georges Combret prépare actuellement un autre grand film musical, dont
Jacques Hélian sera également la vedette.
Voici dans une scène du film : Armontel, Sophie Leclair et Charles Bouillaud.
TAMBOUR BATTANT passe actuellement à l’« Eldorado » et au « Lynx ».
(Cliché Warner Bros.)
2 FILMS COMMENCÉS
DARDAMELLE (Studios de Mar-
seille) (23-2-53).
Prod. : S.N. Films Marcel Pa-
gnol.
Réal : Henri Verneuil ; super-
vision de Marcel Pagnol.
LES INUTILES (ext. Florence)
(23-2-53).
Prod. : Cité Films-Peg Produ-
Réal. : Fredenco Fellini et Max
de Vaucorbeil.
13 FILMS EN COURS
2 e SEMAINE
SCRUPULES ET LE POISSON
CHINOIS (titre provisoire) (ext.
Marseille ) .
Prod. : Films Paradis.
Réal. : Jacques Daroy.
L’ETRANGE) DESIR DE M. BARD
(studios de la Victorine).
Prod. : U.G.C.
Réal. : Geza Radvanyi.
4 e SEMAINE
QUAND TU LIRAS CETTE LET-
TRE (Studios de Billancourt).
Prod. : JAD Films-S. G. C.-Tita-
nus (Rome).
Réal. : Jean-Pierre Melville.
L’AGE DE L’AMOUR (Cinécitta-
Rome).
Prod. : Cormoran Films-Indus-
trie Cinematografiche Sociali.
Réal. : Gonnello de Félicie.
5" SEMAINE
L’ESCLAVE (titre provisoire) (Stu-
dio Francœur).
Prod. : Cormoran Film-I.C.S.
Réal. : Yves Ciampi.
6® SEMAINE
LES COMPAGNES DE LA NUIT
(ext. Paris et Bordeaux).
Prod. : Metzger et Woog-Hoche
Production.
Réal. : Ralph Habib.
7 e SEMAINE
L’ENVERS DU PARADIS (Ext.
Cagnes-sur-Mer).
Prod. : PA.FI.CO.-U.C.I.L.
Réal : Edmond T. Gréville.
IIOLD-UP (titre provisoire) (Stu-
dios de Boulogne et ext. Paris).
Prod. : C.C.F.C.
Réal. : Georges Lacombe.
LA NUIT EST A NOUS (Geva-
color) (ext. Melun-Villaroche).
Prod. : Comp. Nouvelle du Ci-
néma.
Prod. : Jean Stelli.
8- SEMAINE
QUELQUE PART DANS LE
MONDE (Studios de Saint-Mau-
rice).
Prod. : Filmaur-Berganos Prod.-
United Artists.
Réal. : Anatole Litvak.
12 e SEMAINE
LE RETOUR DE DON CAMILLO
( Cinecitta-Rome) .
Prod. ; Francinex - Filmsonor -
Ariane -Rizzoli.
Réal. : Julien Duvivier.
15' SEMAINE
LA CARAQUE BLONDE (Gevaco-
lor) (ext. Camargue).
Prod. : Protis Films.
Réal. : Jacqueline Audry.
17» SEMAINE
LUCRECE BORGIA (Technicolor)
(Studios de Billancourt).
Prod. : Ariane-Filmsonor-Fran-
cinex-Rizzoli Produzione.
Réal. : Christian-Jaque.
I FILM TERMINÉ
JEUNES MARIES (ex-HISTOIRE
DE BRIGANDS (21-2-53).
Prod. : C.I. C.C-Indus Films-
Marina Films.
Réal. : Gilles Grangier.
SORTIE DU FILM PARAMOUNT
“ESPIONNE DE MON CŒUR"
4» Espionne de mon Cœur, que Para-
mount présentera le vendredi 20 fé-
vrier, au « Théâtre Paramount », au
« Palais-Rochechouart » et au « Sé-
lect-Pathé » (V.F.), ainsi qu’à l’« Ely-
sées-Cinéma » (V.O.), est, sans con-
testation possible, l’une des meilleu-
res créations de Bob Hope. Les gags
s’y succèdent en folles cascades. La
poursuite effarante de la fin, où l’on
voit Bob Hope, cramponné au som-
met de la grande échelle d’une voi-
ture de pompiers, qui roule à 100 à
l’heure, sans pouvoir ni monter, ni
descendre, fait penser aux meilleu-
res trouvailles comiques de Chariot
ou de Mack Sennett, à l’âge d’or du
cinéma.
Hedy Lamarr, qui fut une belle et
voluptueuse Dalila, lui donne la ré-
plique
DEUIL
•I* Mme Louis Van Joie a le regret
de faire part du décès de M. Char-
les Van Joie. Le défunt était le père
de M. Louis Van Joie, décédé en
1950, directeur-propriétaire du « Royal-
Variétés » et secrétaire général du
Syndicat Français, et le beau-père de
Jean Hudelot, reporter aux Actua-
lités Françaises.
*
IMPORTANTS CHANGEMENTS
chez JEANNIC FILMS
•F Jeannic Films vient de procéder
à certains changements dans l’orga-
nisation de ses agences.
M. Berton, qui était représentant
sur « Paris-Banlieue », est affecté
maintenant uniquement à Paris.
M. Paquot vient en remplacement
de M. Berton à « Paris-Banlieue ».
M. Martin, bien connu dans les mi-
lieux de distribution, est engagé par
Jeannic Films pour s’occuper de la
grande région parisienne.
CONFÉRENCES EN ALLEMAGNE
Notre correspondant à Londres, Dr.
Francis Koval, vient d’être invité par
le Haut-Commissaire américain en
Allemagne, à faire une tournée de
conférences de trois semaines.
Il traitera : « Le film américain
en regard de la culture européenne »
et « Quo vadis Cinéma ? ».
f
RÉCEPTION AU CLUB
DE LA PUBLICITE
•I» Les équipes techniques des films
Témoin de Minuit et C’est arrivé à
Paris ont été reçues vendredi der-
nir 13 février par le « Club de la
Publicité » au cours d’un sympathi-
que « Cocktail-actualité ».
La tournée des Grands Ducs
•F Nous précisons que le film La
Tournée des Grands Ducs, pro-
duit par M. Chichério, de Pèce
Films, sortira prochainement en
exclusivité à Paris.
Ce film, interprété par Denise
Grey, Raymond Bussières, Chris-
tian Duvalleix, etc., avec le con-
cours des meilleures attractions
internationales, est appelé à faire
une brillante carrière dans le
monde entier. Les droits pour la
Belgique, la Suisse, la Grèce sont
déjà cédés, les autres pays sont
sur le point d’être traités.
CHANGEMENTS D'ADRESSES
•F L’Agence de Paris (bureau, cor-
respondance, publicité, bande-annon-
ce) des Films du Verseau est trans-
férée à dater du 17 courant : 18, rue
La Condamine, Paris (17 e ). Métro
La Fourche. Tél. : MARcadet 04-52,
04-53.
* La Société Radius, sous l’impul-
sion du producteur-réalisateur Geor-
ges Combret, prend une extension
de plus en plus grande, aussi a-t-
elle été obligée de chercher des lo-
caux plus vastes que ceux occupés
par elle, 5, rue Lincoln, et c’est dans
son hôtel particulier, 85, rue Lauris-
ton, Paris (16 e ), KLEber 97-97, que la
Société Radius-Productions poursuit
son activité grandissante.
AVIS A MM. LES PRODUCTEURS
CINÉMA EN RELIEF
à exploiter, sous licence, Brevet
d’invention consistant en disposi-
tif et méthode d’enregistrement
d’un film stéréoscopique permet-
tant le passage de ce film dans
n’importe quel projecteur ordi-
naire en donnant une projection
en relief visible à l’œil nu, dans
toute la salle.
S’adresser à M. A. LE BOY-
TEUX, Cinéma « Trianon », 1,
place Guillouard, à Caen (Cal-
vados). Tél. : 25-10.
“QUAND TU LIRAS CETTE
LETTRE "
•F Jean-Pierre Melville poursuit ac-
tivement les prises de vues de son
nouveau film Quand tu liras cette
Lettre, coproduction franco-italienne
de Jad Film, S.G.C. et Titanus (Ro-
me) dont le scénario et les dialogues
sont de Jacques Deval. La distribu-
tion de ce film comprend Philippe
Lemaire, Juliette Greco, Yvonne
Sanson, I. Galter, Daniel Cauchy et
Yvonne de Brav.
1 — ♦
PRÉSENTATIONS A L'U.N.E.S.C.O.
«F Le département de l’Information
de l’U.N.E.S.C.O. a présenté vendredi
dernier 13 février trois films français
et un film australien au cours d’une
séance consacrée au Cinéma au ser-
vice de l’ethnographie qui a eu lieu
au Musée pédagogique. Au pro-
gramme : Naloutai, Pays Bassari,
Forêt sacrée (ces trois films de Pier-
re Gaisseau ont été produits par
Codo Cinéma) et Tjurunga, produc-
tion Mountford, Australian National
Film Board.
PROGRAMMES DE PARIS
SEMAINE
DU 18 AU 24 FEVRIER 1953
FILMS FRANÇAIS
U» SEMAINE
LA VIE D’UN HONNETE HOMME
(Corona), Marignan, Marivaux
(18-2-53).
2 e SEMAINE
C’est arrivé à Paris (A.G.D.C.),
Caméo, Images, Normandie (13-
2-53).
Léonard de Vinci et Tabou (Ciné-
art), Lord-Byron (13-2-53).
Le Témoin de Minuit (A.G.D.C.),
Max-Linder, Moulin-Rouge, Ve-
dettes (13-2-53).
Un Trésor de Femme (Sirius),
Madeleine, Marbeuf (11-2-53)
4 e SEMAINE
Quitte ou Double (C.C.F.C.), Ritz
(13-2-53).
Deux de l’Escadrille (C.E.F.), Fran-
çais (30-1-53).
15» SEMAINE
Belles de Nuit (Gaumont-Distribu-
tion), Biarritz (14-11-53).
FILMS ETRANGERS
l r » SEMAINE
BANNIE DU FOYER (Gamma-
Jeannic), Palace (20-2-53).
LA CARTE FORCEE (M.G.M.),
Napoléon (18-2-52).
CHERIE, JE ME SENS RAJEUNIR
(Fox-Europa), Alhambra, Cigale,
Cinémonde-Opéra, Comœdia, Pa-
risiana (18-2-53), Le Triomphe
(20-2-53).
LE CHEVALIER A L’ETOILE
D’OR (Procinex), Studio Mont-
martre (17-2-53).
ESPIONNE DE MON CŒUR (Pa-
ramount), Elysée -Cinéma, Pa-
lais-Rochechouart, Paramount,
Sélect-Pathé (20-2-53).
LES FAUSSES PUDEURS (Pax
Films), Midi-Minuit-Poissonnière,
Radio-Ciné-Opéra, Studio de
l’Etoile (18-2-53).
LILY MARLENE (C.C.F.C.) Olym-
pia (20-2-53).
LA VENGEANCE DE FRANK JA-
MES (Dismage), California (18-
2-53).
2 e SEMAINE
Courrier Diplomatique (Fox),
Rex, Ermitage (13-2-53).
Histoires Interdites (Discifilms),
Balzac, Helder, Scala, Vivienne
(11-2-53).
Mandy (Victory Films), Le Paris
(13-2-53), Pax-Sèvres (18-2-53).
La Jeunesse de Chopin (A. L.
Films), Astor, Monte-Carlo (12-
2-53).
Scaramouche (M.G.M.), Colisée,
Berlitz, Gaumont-Palace.
3» SEMAINE
Le Médium (Cinédis), Vendôme
(4-2-53).
8- SEMAINE
H importe d’être Constant (Eagle
Lion), Broadway (31-12-52).
16 e SEMAINE
L’Homme Tranquille (Films F.
Rivers), Avenue (7-11-52).
"LE TEST DU VILLAGE"
•F M. Jean Raine a réalisé un film
d’études psycho-analytiques (examens
caractériels), relatant les conditions
d’un type d’épreuves psychologiques
mis au point par le D r Mabille, mort
récemment (Prod. : Films du Matin).
La méthode consiste à faire cons-
truire un village avec des éléments
analogues à ceux d’un jeu de cons-
truction (petites maisons, arbres,
etc.) : le sujet a toute liberté pour
disposer les pièces ; son comporte-
ment avant et pendant l’épreuve est
soigneusement examiné. En ses trois
parties, le film (1.160 m.) enregistre
d’abord une série d’examens de su-
jets ; puis présente les divers types
de villages construits correspondant
à des types caractériels classés ; en-
fin vient « l’analyse des symboles ».
Evidemment réservé au corps mé-
dical et enseignant, le film n’a guère
de signification pour le profane ;
peut-être cependant donne-t-il trop
l’impression d’une méthode commu-
ne et usuelle et d’une valeur à la
fois immédiate et universelle. Il
aurait fallu montrer aussi combien
ces sortes d’épreuves psycho-analy-
tiques exigent une lente mise en ac-
cord préalable de l’enquêteur et de
son sujet. — P. M.
19
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ANNONCES
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386, 390, 391, 392, 395, 396, 400, 402,
405, 407, 408, 412, 417, 418, 422. —
1927 : 426, 435, 436, 441, 442, 448.
452, 453, 454, 455, 465, 466. — 1928 :
481, 482, 497, 512, 519, 527. — 1929 :
531, 532, 533, 535, 536, 537, 538, 552,
555, 576, 579, 582. — 1930 : 583, 584.
586, 590, 598, 610, 618, 621, 623, 628.
— 1931 : 647, 663, 666 . 673. — 1932 :
687, 688, 692, 725, 728, 738. — 1933 :
751, 755, 764, 774, 778, 787. — 1934 :
818, 819. — 1936 : 912, 919, 932.
1947 : 1202. — 1948 : 1257 et 1418,
1421, 1423, 1436, 1439, 1444, 1451,
1452, 1453, 1454, 1456, 1460, 1462.
Ces numéros sont repris à 10 fr.
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ment le nom et l’adresse de l’ex-
péditeur. Le remboursement sera
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Il semble tout naturel aux anciens du
métier que l'écran panoramique et le
relie!, comme jadis le sonore et la cou-
leur, aient déjà vu le jour au pays de
Louis Lumière et de Georges Méliès.
Mais ils ne se montrent pas emballés
quand on leur explique qu'il va falloir,
pour présenter ces nouvelles attractions
à leur public, modifier leur matériel et
reconstruire leur cadre d'écran, si tant
est même qu'un large écran puisse tenir
dans leur salle.
Voilà à peu près le sentiment des di-
recteurs de cinémas, et nous retrouvons
avec eux une sorte de sérénité à penser
que tout ceci se ramènera à des chiffres,
le matériel spécial d'exploitation étant
fourni avec les copies du film, dans les
conditions d'une simple location, en
quelque sorte expérimentale.
Les premières expériences seront me-
nées par les distributeurs eux-mêmes,
intéressés à mettre en évidence la valeur
spectaculaire de leur programme.
Elles seront donc bien organisées.
A partir de cette initiation, qui se
datera probablement pour le relief à la
sortie de Bwcma Devil prévue en avril, et
pour l'écran panoramique à celle de
La Tunique en octobre, les exploitants
pourront se faire une idée nette de ce
qu'ils ont à faire.
Pour les optimistes, ces nouvelles exhi-
bitions, le terme forain ramenant heu-
reusement le Cinéma à son ancien carac-
tère d'appel vers les foules, sont une
promesse de brillant avenir. Le relief et
l'écran large exciteront l'imagination du
public et l'attireront à nouveau vers les
salles de cinéma.
Ce qui ne se vérifiera que par les
recettes.
L'écran panoramique, même dans la
forme modeste de deux fois l'image stan-
ôn pzépazcitian . . .
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SPECIAL
FESTIVAL
de
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Diffusion exceptionnelle
dard, mais avec des effets sonores, oreille
gauche et oreille droite, ajoutés au son
central actuel, implique une forme de
film à grand spectacle, type Autant en
emporte le vent et Fanfan la Tulipe qui
passe les limites du cadre d'écran de
1930, et autorise les augmentations de
prix de places.
Le jeu de profondeurs du relief peut
aller au delà des effets techniques si
recherchés au temps de l'avant-garde,
avec le métro dans « Jeux des Reflets et
de la Vitesse » ou la fugue de « Cali-
gari ». et accommoder bien des salles
étroites, avec des films où l'effet de sur-
prise simplement amusant aura laissé sa
place à du dramatique véritable.
Il n'est donc pas dit, comme le veulent
les pessimistes, qu'il ne s'agisse que de
nouveautés dont le spectateur se lassera
vite et qui ne constituent pas une base
suffisante pour rendre à l'industrie ciné-
matographique son ancienne prospérité.
Ecran large ou normal, cinéma en re-
lief ou plat, il n'en reste pas moins que
c'est avant tout la qualité du film qui
compte. Le public acceptera la médio-
crité tant que l'attrait de la nouveauté
durera, mais pas un instant de plus. La
révolution, si révolution il y a, n'existera
que si les producteurs y trouvent dans
les variations du cadre de projection de
réels moyens d'art, et un accroissement
des possibilités dramatiques. Déjà, pour
adapter la couleur, les artistes de la
prise de vues n'en sont encore qu'à des
chromographies très simples.
Dans l'hypothèse d'une carrière sé-
rieuse des nouveaux procédés, les dis-
tributeurs français ont à écouler un stock
de films plats qui peut s'évaluer à une
quinzaine de milliards et dont au moins
la moitié sont en pleine carrière.
A moins qu'il ne soit trouvé une
technique économique pour les élargir,
ou les projeter sur un écran en relatif
relief, ce qui n'est pas exclu, il n'est cer-
tainement pas dans la pensée des plus
enragés chercheurs de nouveauté de
perdre ces marchandises hautement va-
lables et prisées par le public.
Ce qui signifie qu'il faudra plusieurs
années avant qu'un changement total
s'opère sur le marché européen aussi
bien que mondial.
Est-ce à dire que nos réalisateurs et
nos constructeurs dorment sur leurs deux
oreilles ? Evidemment pas.
La Commission Supérieure Technique
vient de tenir une conférence, qui les
a instruit sur les possibilités actuelles.
Lorsque la période des essais en cours
à Hollywood s'achèvera, une unification
Directeur : 1948 t Valéry Roger. Directeur général :
Paul-Auguste Harlé. Directeur commercial : Antonin
Eytard. Conseiller de Direction : M. Colin-Reval.
Rédacteur en Chef : Laurent Ollivier. Chef de la
Publicité : Jacques Gaisser.
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Lea Padovani et Leonardo Cortèse, couple passionné
du film ALERTE A L'ARSENAL, que nous verrons
prochainement sur les écrans parisiens.
(Sélection G. F. Fuchs.)
des matériels sera établie. Nous avons
publié dans notre numéro du 7 mars,
page 4, le premier communiqué concer-
nant l'installation des écrans panorami-
ques pour hypergonar.
Par ailleurs il y a des initiatives indi-
viduelles, sur lesquelles le journaliste
doit rester discret.
P. A. HARLÉ
Nous avons publié, dans notre Nu-
méro 1509, du 14 mars 1953, page 6, la
traduction d'un article « Journal of So-
ciety of Motion Pictures Engineers » (New
York), de mai 1939.
Nous avons titré cette information :
LE QUADRUPLE ECRAN PAR HYPERGO-
NAR DE L'EXPOSITION PARIS 1937.
M. Albert Gillet, administrateur-direc-
teur général de la Société Brockliss-Sim-
plex, nous met instamment en demeure
de publier que ce titre est absolument
faux et doit être rectifié ainsi : L'ECRAN
PANORAMIQUE GEANT DE L'EXPOSI-
TION 1937.
Dont acte. P.A. H
♦
RK0 VA RÉALISER DES FILMS EN RELIEF
RKO Radio Films annonce la prochaine réa-
lisation, dans ses studios, de films à trois dimen-
sions, après avoir obtenu une licence pour l’em-
ploi d’une caméra, à tous égards révolution-
naire, qui élimine les défauts techniques que
les critiques cinématographiques ont reproché
à tous les films de cette catégorie.
Cette caméra spéciale a été conçue et fabri-
quée par John A. Norling, président des Studios
Loucks et Norling, et président du Conseil d’ad-
ministration du Comité Stéréoscopique de la Sté
des Films et des Ingénieurs de la Télévision.
LACÎNÉMATOGRAPHiE FRANÇAISE
Sœur de Juliette Gréco et victime de Philippe
Lemaire dans QUAND TU LIRAS CETTE, LETTRE,
la jolie actrice italienne Irène Galter (à droite)
confie ici des projets de suicide à Lucienne Juillet.
(Coproduction franco-italienne Jad Films-S. G. C.
(Paris )-Titanus (Rome).
J. ARTHUR RANK ORG.
annonce un
GRAND CONCOURS D’EXPLOITATION
La J. Arthur Rank Org. annonce un grand
concours international d’exploitation à l’occa-
sion de la sortie du film du Couronnement de
la Reine d’Angleterre, qu’elle va réaliser en
Technicolor, et qui aura pour titre : Une Reine
est couronnée.
Ce concours est ouvert dans tous les pays
du globe, à tous les exploitants qui programme-
ront le film du Couronnement entre le 2 juin
et le 29 août 1953. La sélection des gagnants
sera assurée à Londres par un jury internatio-
nal qui récompensera les exploitants concur-
rents ayant fait preuve du maximum d’ingénio-
sité et d’originalité.
Nous publierons dans le prochain numéro de
« La Cinématographie Française » tous les dé-
tails de ce grand concours, dont le premier prix
sera un séjour de deux semaines à Londres,
et la remise de 250.000 francs.
♦
LE PREMIER RALLYE " LA V1CTÜRINE "
Le 15 mars s’est couru le premier rallye « La
Victorine » organisé par les Studios de La Vic-
torine avec le concours de U.G.C. -Pafico-Columbia-
Films Paradis-Pathé Consortium, qui s’est disputé
sur le parcours Nice (La Victorine), Cagnes-sur-
Mer, La Colle, Roquefort, Villeneuve-Loubet. A
chaque contrôle, comme au départ, chaque concur-
rent devait disputer une partie de poker d’as, le
vainqueur prenant le départ le premier. Un ban-
quet réunissant, outre les 42 participants, une cen-
taine de membres de la corporation cinématogra-
phique, a clôturé ce rallye, dont les résultats
furent proclamés par M. Fùet, et dont voici le
palmarès : 1 er Luc Mirot (Pafico) ; 2= Jean-Loup
Pellecuer (Films Paradis) ; 3” Eugène Nase
(U.G.C.) ; 4 e Bidou Bonifassi (Films Paradis) ; 5 S
Jacques Sablon (Pafico) ; 6° M. Lopez (délégué du
Cinéma chilien) ; 7 e Paul- A. Buisine (U.G.C. ), 8 e
Gouble (Pafico) ; 9 e Pavaux (Pafico) ; 10« Caron
(U.G.C.). Ce sont les « Films Paradis-Pathé Con-
sortium » qui remportent la Coupe de La Victo-
rine. Deux autres Coupes sont remportées par
« Films Pafico-Columbia » et « Films U.G.C. ». La
Coupe de « La Cinématographie Française » a été
remportée par « Films Paradis-Pathé Consortium »,
la Coupe « Ciné-Revue » par « Films Pafico-Colum-
bia », et la Coupe « Ciné-Miroir » par « Films
U.G.C. ». — Paul- A. Buisine.
4
^ Nous croyons savoir que par suite de l'entrée
des « Folies » dans le circuit Gaumont, cette grande
salle moderne vient compléter la possibilité d’ex-
clusivité formée par : « Le Paramount », « Sélect »,
« Palais-Rochechouart » et « Elysées-Cinéma ».
La programmation en serait assurée conjointe-
ment par Paramount et S.N.E.G., le circuit Gau-
mont assurant la sortie générale.
Assemblée générale de la
Fédération de la
Petite Exploitation
L'Assemblée générale statutaire de la Fédération
de la Petite Exploitation a eu lieu le mardi
10 mars, au « Port-Ciné » de Marseille.
Devant de nombreux exploitants, M. Vaccon,
invité par le Conseil fédéral, a fait l’historique
de l'action menée par la Fédération Nationale des
Cinémas Français et la Fédération de la Petite
Exploitation. Sa péroraison et l’allocution du pré-
sident Monteil qui suivit, furent chaleureusement
applaudies. Le résultat obtenu, s’il n'est pas défi-
nitif, justifie une fois de plus les bienfaits de
l’union.
Au cours du compte rendu moral, M. Verrando,
secrétaire général, a retracé les efforts de tous
ses collègues du Conseil et de tous les exploitants.
La Petite Exploitation remercie le Directeur gé-
néral de l’accueil affable qu'il a su réserver à ses
représentants.
Hommage est rendu à M. le Délégué régional
du C.N.C. de Marseille qui, depuis de longues an-
nées, arbitre et concilie avec une louable impar-
tialité des intérêts parfois très opposés.
Arbordant le sujet tant attendu, M. Verrando
met en garde ses collègues contre un optimisme
exagéré, car le succès obtenu n'est pas définitif.
L’article m 26 bis, qui constitue l’acte de naissance
légal de la Petite Exploitation, sera combattu au
Conseil de la République et en deuxième lecture
à l’Assemblée. Chaque directeur doit s’attacher à
le défendre farouchement dans sa sphère.
Le Conseil informe tous les petits exploitants
que du jour où ceux-ci auront la faculté de trai-
ter au forfait, il ne prendrait en aucun cas la
défense d’un directeur qui, ayant accepté le pour-
centage, commettrait la faute grave de sous-éva-
luer ses recettes.
M. Torre demande ensuite à l’Assemblée de
procéder par acclamations au renouvellement du
Conseil sortant. La proposilton est adoptée à l'una-
nimité. Toutefois, M. Pugnet est élu secrétaire gé-
néral, en remplacement de M. Verrando, qui de-
vient délégué général.
Le siège de la Fédération est confirmé au n° 16
de l’avenue Fragonard à Nice. Le taux des coti-
sations est fixé à 3.000 francs par an.
TiLtUlgIO%..
& Deux semaines de démonstration de télévision
sur grand écran ont été organisées à l’« Europa
Palace » de Dusseldorf. Le matériel a été fourni
par Cinéma Télévision Ltd., dépendant de l’Orga-
nisation Rank et a été installé par deux ingénieurs
anglais venus tout exprès.
La projection, d’une durée de 2 à 3 heures, pré-
sentera des programmes de la T.V allemande.
4 Avec les six nouvelles autorisations de fonc-
tionnement accordées par la F.C.C., le total des
nouvelles stations mises en service aux U. S. A. au
cours de 1952 atteint maintenant 175. Parmi les
nouvelles demandes, sept ont reçu un accueil fa-
vorable et seront sans nul doute agréées dans un
très proche avenir. Le nombre des postes émet-
teurs était de 108 à fin 1951 et 475 demandes
étaient en suspens. Le nombre de postes fabriqués
en 1952 atteint environ 5 millions contre 3 mil-
lions en 1949. Le nombre de familles suivant ré-
gulièrement les émissions est évalué à 33 millions,
mais I on estime que 20 millions d’autres, bien que
ne possédant pas de poste récepteur, suivent éga-
lement les émissions réparties dans 35 Etats. Le
nombre d’heures par jour est en moyenne de
3 heures et demie pour les spectateurs qui dis-
posent dans l’ensemble de 19 millions de postes
représentant un capital de plus de 3 milliards de
dollars. Le nombre des techniciens dépasse 65.000.
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LA PELLICULE COULEUR
La Société Gevaert nous prie de préciser
que la fourniture pellicule Gevacolor positive
ou négative n’est accordée que sur présentation
d'un bon de déblocage délivré par la Confédé-
ration Nationale du Cinéma Français, 92,
Champs-El